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Interview de Claude Rossier, directeur (2ème partie/4)

Interview d'un ingénieur et directeur, Claude Rossier, par Eric Golay (Durée totale de l'entretien: 03:02:31).
Période évoquée: 1945-1986 (principalement)

Aperçu des thèmes (Parties 1/4 à 4/4) :
Au cours de cet entretien Claude Rossier s'exprime notamment sur: l'influence du niveau de scolarisation sur le personnel, le système de rémunération à la prime, la commission d'entreprise, les licenciements, le syndicalisme, la délégation aux ouvriers et leur consultation, les droits de décision, l'influence de la géopolitique internationale ou encore sur la centrale nucléaire de Lucens (Vaud). Après la publication par le Collège du Travail de la brochure de témoignages des ouvriers et techniciens de Sécheron qu'il a préfacé, Claude Rossier, ancien directeur de Sécheron, puis BBC Sécheron, a manifesté son mécontentement. En effet, il argumente que cette brochure est partiale, qu'elle devrait contenir 50% de témoignages parmi et/ou choisis par la direction. Eric Golay explique qu'il inscrit cet interview dans la démarche générale de compléter les sources déposées par la direction aux Archives d'Etat de Genève. En effet, ce versement d'archives papier ne représente à ses yeux qu'une vision partiale de l'histoire. Ainsi, il tente d'aiguiller Claude Rossier en lui disant: "je ne voudrais pas que vous me parliez de ce que je peux trouver par écrit".

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Interview de Claude Rossier, directeur (3ème partie/4)

Interview d'un ingénieur et directeur, Claude Rossier, par Eric Golay (Durée totale de l'entretien: 03:02:31).
Période évoquée: 1945-1986 (principalement)

Aperçu des thèmes (Parties 1/4 à 4/4) :
Au cours de cet entretien Claude Rossier s'exprime notamment sur: l'influence du niveau de scolarisation sur le personnel, le système de rémunération à la prime, la commission d'entreprise, les licenciements, le syndicalisme, la délégation aux ouvriers et leur consultation, les droits de décision, l'influence de la géopolitique internationale ou encore sur la centrale nucléaire de Lucens (Vaud). Après la publication par le Collège du Travail de la brochure de témoignages des ouvriers et techniciens de Sécheron qu'il a préfacé, Claude Rossier, ancien directeur de Sécheron, puis BBC Sécheron, a manifesté son mécontentement. En effet, il argumente que cette brochure est partiale, qu'elle devrait contenir 50% de témoignages parmi et/ou choisis par la direction. Eric Golay explique qu'il inscrit cet interview dans la démarche générale de compléter les sources déposées par la direction aux Archives d'Etat de Genève. En effet, ce versement d'archives papier ne représente à ses yeux qu'une vision partiale de l'histoire. Ainsi, il tente d'aiguiller Claude Rossier en lui disant: "je ne voudrais pas que vous me parliez de ce que je peux trouver par écrit".

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Interview de Claude Rossier, directeur (4ème partie/4)

Interview d'un ingénieur et directeur, Claude Rossier, par Eric Golay (Durée totale de l'entretien: 03:02:31).
Période évoquée: 1945-1986 (principalement)

Aperçu des thèmes (Parties 1/4 à 4/4) :

Au cours de cet entretien Claude Rossier s'exprime notamment sur: l'influence du niveau de scolarisation sur le personnel, le système de rémunération à la prime, la commission d'entreprise, les licenciements, le syndicalisme, la délégation aux ouvriers et leur consultation, les droits de décision, l'influence de la géopolitique internationale ou encore sur la centrale nucléaire de Lucens (Vaud). Après la publication par le Collège du Travail de la brochure de témoignages des ouvriers et techniciens de Sécheron qu'il a préfacé, Claude Rossier, ancien directeur de Sécheron, puis BBC Sécheron, a manifesté son mécontentement. En effet, il argumente que cette brochure est partiale, qu'elle devrait contenir 50% de témoignages parmi et/ou choisis par la direction. Eric Golay explique qu'il inscrit cet interview dans la démarche générale de compléter les sources déposées par la direction aux Archives d'Etat de Genève. En effet, ce versement d'archives papier ne représente à ses yeux qu'une vision partiale de l'histoire. Ainsi, il tente d'aiguiller Claude Rossier en lui disant: "je ne voudrais pas que vous me parliez de ce que je peux trouver par écrit".

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Interview de Dominique Bovy, tailleur de pierre (1ère partie/2)

Interview d'un tailleur de pierre, Dominique Bovy, par Christiane Wist (Durée totale de l'entretien: 01:21:30).
Période évoquée: 1920-1980

Aperçu des sujets traités dans l'interview (Parties 1/2 et 2/2):
Dans ce riche entretien semi-dirigé, Dominique Bovy raconte les techniques de ce métier pratiquement disparu depuis les années 1950, un métier d'entretien ou de restauration depuis cette période. Il traite des différents système de formation, raconte la méthode italienne où, très jeunes, les intéressés passent une année en observateur non rémunéré dans les carrières. Il raconte en détail les différentes qualités et provenances de la pierre et cite des bâtiments à Genève où l'on peut les apercevoir. Il explique le système du compagnonnage. Il parle de comment les métiers influencent les comportements et les corps. Il parle aussi de stéréotomie, l'art de la coupe de la pierre, et des tailleurs de pierre qui excellaient dans la fabrication et la forge de leur propres outils de travail.

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Interview de Dominique Bovy, tailleur de pierre (2ème partie/2)

Interview d'un tailleur de pierre, Dominique Bovy, par Christiane Wist (Durée totale de l'entretien: 01:21:30).
Période évoquée: 1920-1980

Aperçu des sujets traités dans l'interview (Parties 1/2 et 2/2):
Dans ce riche entretien semi-dirigé, Dominique Bovy raconte les techniques de ce métier pratiquement disparu depuis les années 1950, un métier d'entretien ou de restauration depuis cette période. Il traite des différents système de formation, raconte la méthode italienne où, très jeunes, les intéressés passent une année en observateur non rémunéré dans les carrières. Il raconte en détail les différentes qualités et provenances de la pierre et cite des bâtiments à Genève où l'on peut les apercevoir. Il explique le système du compagnonnage. Il parle de comment les métiers influencent les comportements et les corps. Il parle aussi de stéréotomie, l'art de la coupe de la pierre, et des tailleurs de pierre qui excellaient dans la fabrication et la forge de leur propres outils de travail.

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Interview de Franco Stabilini, ouvrier régleur-appareilleur (1ère partie/3)

Interview de Franco Stabilini, ouvrier régleur-appareilleur à Hispano, par Alda De Giorgi (Durée totale de l'entretien: 02:02:36).
Période évoquée: 1940-1980

Aperçu des thèmes (Parties 1/3, 2/3 et 2/3) :
Franco Stabilini, né en 1921, évoque la situation de l’Italie durant la Deuxième Guerre mondiale, ses activités syndicales et politiques au sein de l’usine Breda à Brescia, les liens avec la résistance antifasciste, l’effervescence de l’après-guerre et les expériences de luttes ouvrières.
Après une période de chômage, Stabilini est recruté en 1951 par l’entreprise Hispano de Genève en compagnie d’environ 120 autres ouvriers qualifiés italiens. Il décrit les conditions de vie, le logement, la séparation d'avec les familles, de ces travailleurs italiens, recrutés comme «stagiaires » pour des raisons de politique d’immigration, bien qu’ils sont très qualifiés.
Stabilini détaille la production de l’usine, les secteurs d’activités et les postes auxlesquels il a travaillé. Il explique l’organisation du travail, le rôle des chefs, la mécanisation et la rationalisation de la production. Hispano fabrique des armes et des munitions pour l’armée suisse et pour l’exportation.
Il présente ses propres initiatives pour optimiser la production et développer de nouvelles méthodes de travail. Il fait apparaître le besoin de créativité ouvrière ainsi que la marge de manœuvre limitée de l'ouvrier dans le processus de travail.
Stabilini évoque également les luttes pour l’amélioration des conditions de travail et notamment la question du salaire au rendement, avec une part variable liée à la productivité. Stabilini était alors membre de la Commission ouvrière pour le compte de la FOMH.
Il parle également de la situation des ouvriers immigrés italiens, de leur organisation au sein de la Colonie libre italienne (sans détailler), de leurs statuts, de leurs conditions de logement et des problèmes de xénophobie.
Il conclut sur les licenciements auxquels Hispano a procédé lorsque l’entreprise a été confrontée à la crise dans les années 1970, puis a finalement fermé.

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Interview de Franco Stabilini, ouvrier régleur-appareilleur (2e partie/3)

Interview de Franco Stabilini, ouvrier régleur-appareilleur à Hispano, par Alda De Giorgi (Durée totale de l'entretien: 02:02:36).
Période évoquée: 1940-1980

Aperçu des thèmes (Parties 1/3, 2/3 et 2/3) :
Franco Stabilini, né en 1921, évoque la situation de l’Italie durant la Deuxième Guerre mondiale, ses activités syndicales et politiques au sein de l’usine Breda à Brescia, les liens avec la résistance antifasciste, l’effervescence de l’après-guerre et les expériences de luttes ouvrières.
Après une période de chômage, Stabilini est recruté en 1951 par l’entreprise Hispano de Genève en compagnie d’environ 120 autres ouvriers qualifiés italiens. Il décrit les conditions de vie, le logement, la séparation d'avec les familles, de ces travailleurs italiens, recrutés comme «stagiaires » pour des raisons de politique d’immigration, bien qu’ils sont très qualifiés.
Stabilini détaille la production de l’usine, les secteurs d’activités et les postes auxlesquels il a travaillé. Il explique l’organisation du travail, le rôle des chefs, la mécanisation et la rationalisation de la production. Hispano fabrique des armes et des munitions pour l’armée suisse et pour l’exportation.
Il présente ses propres initiatives pour optimiser la production et développer de nouvelles méthodes de travail. Il fait apparaître le besoin de créativité ouvrière ainsi que la marge de manœuvre limitée de l'ouvrier dans le processus de travail.
Stabilini évoque également les luttes pour l’amélioration des conditions de travail et notamment la question du salaire au rendement, avec une part variable liée à la productivité. Stabilini était alors membre de la Commission ouvrière pour le compte de la FOMH.
Il parle également de la situation des ouvriers immigrés italiens, de leur organisation au sein de la Colonie libre italienne (sans détailler), de leurs statuts, de leurs conditions de logement et des problèmes de xénophobie.
Il conclut sur les licenciements auxquels Hispano a procédé lorsque l’entreprise a été confrontée à la crise dans les années 1970, puis a finalement fermé.

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Interview de Franco Stabilini, ouvrier régleur-appareilleur (3e partie/3)

Interview de Franco Stabilini, ouvrier régleur-appareilleur à Hispano, par Alda De Giorgi (Durée totale de l'entretien: 02:02:36).
Période évoquée: 1940-1980

Aperçu des thèmes (Parties 1/3, 2/3 et 2/3) :
Franco Stabilini, né en 1921, évoque la situation de l’Italie durant la Deuxième Guerre mondiale, ses activités syndicales et politiques au sein de l’usine Breda à Brescia, les liens avec la résistance antifasciste, l’effervescence de l’après-guerre et les expériences de luttes ouvrières.
Après une période de chômage, Stabilini est recruté en 1951 par l’entreprise Hispano de Genève en compagnie d’environ 120 autres ouvriers qualifiés italiens. Il décrit les conditions de vie, le logement, la séparation d'avec les familles, de ces travailleurs italiens, recrutés comme «stagiaires » pour des raisons de politique d’immigration, bien qu’ils sont très qualifiés.
Stabilini détaille la production de l’usine, les secteurs d’activités et les postes auxlesquels il a travaillé. Il explique l’organisation du travail, le rôle des chefs, la mécanisation et la rationalisation de la production. Hispano fabrique des armes et des munitions pour l’armée suisse et pour l’exportation.
Il présente ses propres initiatives pour optimiser la production et développer de nouvelles méthodes de travail. Il fait apparaître le besoin de créativité ouvrière ainsi que la marge de manœuvre limitée de l'ouvrier dans le processus de travail.
Stabilini évoque également les luttes pour l’amélioration des conditions de travail et notamment la question du salaire au rendement, avec une part variable liée à la productivité. Stabilini était alors membre de la Commission ouvrière pour le compte de la FOMH.
Il parle également de la situation des ouvriers immigrés italiens, de leur organisation au sein de la Colonie libre italienne (sans détailler), de leurs statuts, de leurs conditions de logement et des problèmes de xénophobie.
Il conclut sur les licenciements auxquels Hispano a procédé lorsque l’entreprise a été confrontée à la crise dans les années 1970, puis a finalement fermé.

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Interview de François Duret, charpentier et entrepreneur (1ère partie/2)

Interview de François Duret, charpentier, par Christiane Wist (Durée totale de l'entretien : 00:55:09)
Période évoquée: 1870-1960

Aperçu des sujets traités dans l'interview (Parties 1/2 et 2/2) :
François Duret raconte à grands traits l'histoire de l'entreprise familiale de charpente. Charpentiers de père en fils, lui et son père se sont formés au métier par le biais du compagnonnage. Les sujets abordés vont des premières machines électriques à l'origine des différents bois. Il raconte quelques éléments sur le compagnonnage en France et en Allemagne pendant la période de la guerre. Il explique les différences de techniques entre les compagnons charpentiers français et allemands. L'observation et le commentaire de photographies forment la trame de cet entretien semi-dirigé; cette structure d'entretien représente environ les deux-tiers du temps d'enregistrement.

Sujets principaux - pointages temporels (1ère partie/2) :
00:00:00 Arrière-grand père suisse expatrié à l'époque des guerres de Napoléon en raison de l'absence de travail - Militaire en Italie, puis en Argentine, aussi comme militaire pour travailler dans les chemins de fer ;
00:01:30 Installation d'une menuiserie-charpente – marié à Villette – femme savoyarde, « mais à l'époque il n'y avait pas encore de frontières, on travaillait où on voulait » ;
00:02:00 Attiré par les machines électriques, s'installe près de la rivière l'Arve – remonte le pavillon monté pour l'exposition nationale ;
00:03:20 La mère faisait de la nourriture pour les compagnons  - Arrière-grand-père décédé des fièvres, le grand-père au pays pour reprendre l'entreprise – réformé du service militaire après une blessure à l’œil;
00:05:00 1928, les premières machines fonctionnant à l'électricité : la scie à ruban, la raboteuse, la dégauchisseuse, la perceuse, une petite machine de charpente – la scierie fonctionnant avec la traction hydraulique, difficulté car l'Arve est une rivière très irrégulière - Livraison avec chevaux prêtés par des paysans;
00:07:50 Abandon de la scierie notamment pour des questions de transport, et du fait que tous les villages en disposaient d'une ;
00:09:00 Origine du bois - rayon de 30 km, transportable par chevaux, notamment en France, avant 1914 pratiquement pas de frontières - chêne ou hêtre ;
00:10:50 L'ancien pont suspendu du Pont de la Caille, refait à plusieurs reprise ;
[suivent une série de commentaires sur des photos]
00:12:00 1934-1936 apprentissage en Allemagne - costume des charpentiers allemands sur la photo - puis employé comme technicien ;
00:12:46 Participation à la construction du vélodrome d'hiver en 1936 – ossature bois;
00:13:20 Commentaire d'une photo du coffrage du Pont de Vessy ;
00:14:00 Arrêté en Allemagne en 1935, seul étranger dans une ville de 3000 personnes ;
00:14:50 Construction du manège Favre à Merlinges, pour un colonel de cavalerie ;
00:15:40 Surélévation des halles de Rive – démolies après avoir été restaurées ;
00:16:40 Démolition de la gare Cornavin ;
00:17:00 Exposition nationale de Zurich en 1939, construction de pilotis pour stabiliser les constructions; Lausanne pendant la guerre ;
00:17:50 Village dans le sud de l'Allemagne ;
00:18:30 Construction du Port Franc ;
00:19:00 Guillon, examinateur pour une école de charpente à Genève, le père de François Duret y a aussi travaillé ;
00:19:52 Bâtiment à la clinique Bel-Air ; le pavillon pour « l'admission des femmes tranquilles » ;
00:20:30 Transformation du restaurant de la grand-mère ;
00:21:00 Origine du bois pendant l'entre-deux-guerre, 30km le rayon. Bois suisse : depuis le Jura, la Gruyère (les sapins), le chêne importé depuis la France et l'Allemagne pour des raisons de qualité – bois exotiques pour les bateaux, puis après la guerre aussi dans le bâtiment – La Suisse était un consommateur moyen de bois, contrairement aux pays touchés par la Grande Guerre ;
00:23:54 Pas connu son grand-père - rentré à 40 ans pour fonder une famille ;
00:24:42 « Fils unique » (quatre sœurs) - faire charpentier par tradition, depuis quatre générations ;
00:25:50 formation aux Arts et Métiers, puis a été faire un tour « comme c'est d'usage » - Lors de voyages en France a rencontré les compagnons, notamment Guillon, son maître ;
00:26:57 [Interruption d'enregistrement];
00:27:28 [fin de l'interruption] Construction d'un hangar pour la Croix-Rouge suisse pendant la guerre en association avec Casaï et Verdel, près du Bois-des-Frères ;
[Interruption, autre enregistrement] ;
00:27:50 Cours à «L'Ecole pratique de stéréotomie appliquée à la construction », dans les années 1898-1899 chez P. F. Guillon fils, à Romanèche Torrens ;
00:28:55 Suite au décès de son grand-père, le père est revenu - régulièrement des visites de compagnons qui venaient à l'embauche ;
00:29:41 : Parcours : école primaire à Genève, Ecole professionnelle, une année aux Arts et Métiers, une année à Zurich pour un stage préparatoire pour le Technikum Winterthur – Allemagne, connaissance des compagnons allemands – commentaire des photos en costume de compagnon, avec sa canne, une pièce de bois sculptée que chaque compagnon se fabrique ;

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Interview de François Duret, charpentier et entrepreneur (2ème partie/2)

Interview de François Duret, charpentier, par Christiane Wist (Durée totale de l'entretien : 00:55:09)
Période évoquée: 1870-1960

Aperçu des sujets traités dans l'interview (Parties 1/2 et 2/2) :
François Duret raconte à grands traits l'histoire de l'entreprise familiale de charpente. Charpentiers de père en fils, lui et son père se sont formés au métier par le biais du compagnonnage. Les sujets abordés vont des premières machines électriques à l'origine des différents bois. Il raconte quelques éléments sur le compagnonnage en France et en Allemagne pendant la période de la guerre. Il explique les différences de techniques entre les compagnons charpentiers français et allemands. L'observation et le commentaire de photographies forment la trame de cet entretien semi-dirigé; cette structure d'entretien représente environ les deux-tiers du temps d'enregistrement.

Sujets principaux - pointages temporels (2e partie/2) :
00:00:30 Logement en communauté ? Non très variable – plutôt chez l'habitant– en général chez un privé et le repas au bistrot du coin ;
00:01:00 Trois sortes de compagnons en Allemagne, cravates rouges, cravates noires, sans cravates, ces derniers apprenaient le métier « à la sauvette » ;
00:01:50 Commentaire d'un document : écusson suisse et croix gammée, en plus de l'insigne des compagnons, inscription : le nouvel esprit en marche;
00:02:40 Photo du cours de taille pour chevronnage : cours général divisé en trois – trois hivers chez un patron pour ensuite se présenter à l'examen ;
00:03:00 1934 à 1936 Tubingen : statut d'étudiant pour éviter d'aller au front – ambiance chauvine – même les jours fériés, exercices de marche pour tout le monde, étrangers ou pas ;
00:05:30 Dessin du chef d’œuvre de son père ;
00:06:00 Programme de leur entreprise pour leur clientèle en 1959, pour l'exposition universelle – pavillons préfabriqués ;
00:06:20 Maison fondée par le grand-père de Duret en 1871 – Après que le grand-père soit rentré d'Amérique pour construire l'exposition nationale à Genève ;
00:07:30 Une carte typique de compagnon, pour transmettre des salutations, toute une symbolique ;
00:08:40 Photo d'un clocher ;
[suivent une série de commentaires sur des photos];
00:09:45 Photos d'un assemblage avec des chevilles en bois ;
00:10:45 Son professeur, avoir la jaunisse ça lui a évité la guerre ;
00:12:05 Différence entre la France et l'Allemagne dans les méthodes : les Français dessinent au dixième en grandeur nature ; en Allemagne il font ça par calcul ; unique appareil de mesure, un triangle, pour avoir l’hypoténuse - processus plus long mais plus précis ;
00:15:20 Il a encore des compagnons qui passent chez lui ;
00:15:50 Pont de Peney, inondé des deux côtés par le barrage – charpente avant coffrage ;
00:18:00 Photos d'escaliers et de mains courantes ;
00:19:00 Photo du professeur ;
00:19:40 Traçage mécanique – ABC du charpentier – comment faire un atelier ;
00:20:45 Son père compagnon ne racontait pas son tour de France, ils sont très secrets – en Allemagne les compagnies de charpentiers ont été dissoutes pendant la guerre – « les cérémonies se faisaient au front » ;
00:22:30 Aussi fait son tour en Allemagne – séparation du groupe pour des questions d'allocations familiales – un groupe pour les familles nombreuses, un autre contre.

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

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