antimilitarisme

Référentiel

Code

Note(s) sur la portée et contenu

Note(s) sur la source

Note(s) d'affichage

Termes hiérarchiques

antimilitarisme

Termes équivalents

antimilitarisme

Termes associés

antimilitarisme

26 Description archivistique results for antimilitarisme

Seulement les résultats directement liés.

Questions de dépenses militaires

Circulaires et rapports du Parti socialiste suisse; circulaires du Conseil fédéral, coupures de presse. Concerne en part.: les débats sur les 2 initiative du Comité d'Olten sur la limitation des dépenses militaires, dites initiatives Chevallier.

La vieille Europe

Vieille dame dans un champ de ruines avec les symboles de la civilisation européenne et des monarchies allemande et austro-hongroise, surmonté d'un sceptre avec un drapeau "Bellum contra Bellum".

Schaufelberger, Walter

Victoire

Reproduction d'un tableau de Firmin Sagrista qui dénonce les ravages de la guerre (avec timbre PTT consacré la conférence du désarmement, Genève 1932). Carte envoyée par Raymond Bachmann, Lausanne, à Lucien Tronchet, Genève (commande de Réveil et de tableaux "Victoire").

Le Réveil, Genève, éditeur

Documents divers

Nécrologie parue dans Habitation 1980, coupure de presse sur le 4e procès subit en 1932, livret de membre FOBB, adhésion à la Société coopérative d'habitation Genève, convocation au Tribunal (conflit Ruche-FOBB, 1973).

Activités parlementaires

Initiative Borel pour un service civil pour les objecteurs de conscience (1964), rapport Marcel Bridel (1966), Postulat Bertholet (1967) et interventions parlementaires.

Interview d'un tailleur de pierre - Louis Sanquin, le personnage P (1ère partie/2)

Interview d'un tailleur de pierre, Louis Sanquin, le personnage P, par Paulette Deleval et Christiane Wist (Durée totale de l'entretien: 00:56:02).
Période évoquée : 1930-1960 (principalement)

Aperçu des thèmes (Parties 1/2 et 2/2):
Ce tailleur de pierre raconte qu'avant les patrons étaient des excellents ouvriers qui connaissaient très bien le métier et qui étaient doués. Aujourd'hui ce sont des manœuvres perfectionnés. Concernant les ponts volants, il est de ceux qui pensaient qu'ils avaient de très grands avantages par rapport aux échafaudages. Les accidents venaient du fait d'être payé à la tâche et de vouloir trop charger. Il explique que les apprentis ne faisaient pas grève. Il raconte la pratique du kilo du chômeur: les gens qui travaillaient donnaient un kilo de nourriture à une équipe en camion qui répartissait ensuite entre les chômeurs. Il était syndicaliste mais "pas comme son père socialiste qui piquait des crises quand il revenait plein d'odeur de lacrymogènes." Il décrit les différentes étapes dans la taille de pierre, les façons de travailler avant l'arrivée des machines, notamment avant le pistolet pneumatique. Il explique notamment les techniques utilisées pour déplacer les énormes blocs de pierre et la précision dont il fallait faire preuve. Il parle des différentes pierres, de leur noms et provenance ainsi que des méthodes de sculpture de pierre et de pointage à l'aide du compas à trois pointes, ce qui permet de dégrossir le travail pour le sculpteur. Il raconte aussi la fabrication des outils pour ses propres mains. Il parle de Lucien Tronchet, du 1er mai, du fait d'être sur liste noire et des équipes de choc. Il pense que cela donnait de la force au syndicat de ne pas donner de consignes de vote. Il faisait la grève la journée et les tournois européens de basket le soir.

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Interview d'un maçon, typographe et secrétaire syndical, Henri Tronchet (1ère partie/9)

Interview d'un maçon, typographe et secrétaire syndical, Henri Tronchet, par Christiane Wist (Durée totale de l'entretien: 03:54:13).
Période évoquée : 1920-1940 (principalement)

Aperçu des thèmes (Parties 1/9 à 9/9):
Dans ce long et fourni entretien, Christiane Wist se fait raconter l'histoire de cette période des années 1920-1940 par Henri Tronchet qui participa notamment à une série d'actions directes au sein de la Ligue d'action du bâtiment (LAB) et fut secrétaire syndical jusqu'en 1955. Né en 1915, il raconte son parcours dans l'action syndicale et dans ses deux métiers principaux, maçon et typographe. Dans cet entretien, les interlocuteurs prennent le temps de la réflexion et de la distance par rapport aux récits, et s'attardent notamment sur le concept de chance. En effet, Henri Tronchet la considère comme centrale dans son parcours, ce qui lui fait dire « c'était peut-être ma chance d'avoir cru à ma chance ! ». Il décrit les actions menées pour la mise en place du système de reconnaissance de capacité pour les ouvriers qualifiés mais sans diplôme. Il explique les raisons pour lesquelles beaucoup d'ouvriers ne pouvaient se permettre d'acheter les produits des coopératives. Il décrit aussi l’ambiguïté dans la pratique des politiques de logement social. Il aborde la question des rapports de pouvoir et des comportements peu anarchistes de camarades anarchistes. Parmi de nombreux autres sujets, cet entretien traite aussi de la propagande par le fait, des enjeux de la caractérisation d'un acte comme "acte terroriste" et des séjours en prison.

Repérage des sujets principaux : (1ère partie/9)
00:00:00 à 00:09:00 : Les oppositions aux évacuations n'étaient efficaces que grâce à l'action directe - Rue Masbou : récit de la venue des différents officiels dans leur costumes : rue condamnée, femmes aux fenêtres avec les casseroles, téléphone au procureur – Rue des Allobroges : la femme avait voulu se suicider car c'est humiliant qu'on vous sorte les meubles dans la rue - ils ont tendu un piège aux policiers et les ont enfermés un moment dans la cave – Rue Verte, ils ont pendu l'huissier ... par les bras - le gouvernement Nicole plaçait les évacués dans ces taudis – les raisons de l'échec du gouvernement Nicole – la déclaration de guerre qui a été un soulagement pour certains;
00:09:00 à 00: 11:58: contradictions de la gauche par rapport à l'antimilitarisme – Pour Bertoni, il fallait faire la révolution pour éviter la guerre – dans certaines situations, les pacifistes ont favorisé la prise de pouvoir des Allemands - il y a plus de nostalgie de 1936 que de 1968;

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Interview d'un ferblantier appareilleur - Alex Burtin, Personnage R (1ère partie/2)

Interview d'un ferblantier-appareilleur, Alex Burtin - le personnage R, par Christiane Wist (Durée totale de l'entretien: 00:58:08).
Période évoquée : 1930-1960 (principalement)

Aperçu des thèmes (Parties 1/2 et 2/2):
Ce ferblantier-appareilleur raconte dans un premier temps son activité syndicale et politique au sein de la Fédération des ouvriers sur bois et du bâtiment (FOBB), notamment son séjour en prison à Bochuz pour la diffusion d'un tract contre la guerre. Dans un deuxième temps, il décrit son métier et les techniques utilisées avant les grands changements liés à l'évolution des matériaux. Plus tard, personne ne voulait l'engager, il a donc décidé de devenir patron.

Repérage des sujets principaux (1ère partie/2)
00:19:00 à 00:09:00: "J'avais 16 ans à la démolition, Lucien préférait ne pas me prendre, trop jeune - Je faisais des sanitaires dans les villas ou Lucien faisait le maçon - Je suis parti tout de suite avec lui - J'ai fait toute ma vie avec lui - Je me suis bagarré avec Lucien parce qu'il s'est bagarré avec Bertoni - Puis, on s'est quitté pendant 3-4 ans - J'ai fait des conférences avec Bondi (?) - J'ai jamais quitté Bertoni, ils s'étaient fâchés à propos de la route des Jeunes - Et là, j'ai remonté la jeunesse Coop (?), autour de la Société genevoise de consommation - Avec Lucien, 12 mois à Bochuz - J'avais repris des documents de l'Union syndicale suisse contre la guerre et puis je les distribuai, en 1940 - En 1939, je suis pas parti car j'étais blessé - J'ai fait mon école de recrue au moment de la guerre d'Espagne, à l'époque on disait qu'il fallait se former ... à la guerre - Colonie de Orbe - Moi, c'était propagande contre la guerre - Je m'occupais de trouver des appartements pour les exilés, je les louais à mon nom - On faisait des cartes pour eux, pour qu'ils puissent un peu circuler - L'une des caractéristiques du mouvement anarchiste, c'était l'accueil - On faisait des déménagements "à la cloche de bois" au moment des informations à midi - C'était un grand centre de transit, Genève - Puis on s'est occupé de ceux qui étaient condamnés - Dans les vieux bâtiment des Terreaux du Temple - J'ai déménagé toute la bibliothèque et un piano, vers un autre local à la Ville, puis dans un vieux bâtiment à l'avenue Henri Dunant; protégée pendant la guerre - On faisait du théâtre - On faisait 2-3 sous pour faire vivre le Réveil - Le régisseur m'a convoqué, car il me connaissait du cyclisme - On a dû partir des Terreaux - Puis Bösiger s'en est occupé, puis ça a été donné à la bibliothèque à Lausanne";
00:09:00 à 00:18:00 "Il est mort en 1945 Bertoni - Il faisait la brochure, c'était interdit, alors j'allais chercher le plateau chez lui avec mon vélo et je l'amenai à l'imprimerie - Chez un petit imprimeur, un camarade - Je suis sorti de Bochuz au mois de novembre 1941 - le Réveil anarchiste avait été interdit - Le tract "l'armée contre les travailleurs", un an de prison - Matériel aussi d'Espagne, balles de revolver enterrées dans le jardin - Défendu par l'avocat Jaccoud - Recours contre la condamnation - A Bochuz, j'ai travaillé, j'ai fait toute ma maîtrise sous la supervision de Bertoni - Mais c'est Lucien dont on parlait, c'était un anarchiste - Il disait: apprends bien ton métier et une fois que tu sais, tu peux envoyer chier ton patron - J'ai fait mes douze mois, j'ai pas demandé de grâce - Il faut travailler tout le temps - cela a été bénéfique - vu que j'avais mon métier, j'étais pas souvent à l'équipe - A Bochuz j'ai connu [David Frankfurter], un juif, celui qui avait assassiné [Wilhelm] Gustloff, à Coire [en fait à Davos], un chef nazi - Transféré de prison en prison - J'ai été pris pour avoir essayé de transférer quelque chose pour sa famille - Quand je suis sorti, j'ai monté une coopérative agricole - On a fait des pommes de terre avec Lucien, jusqu’à 1945 vers l'aéroport, à Meyrin, huile de colza, un copain socialiste nous a mis le terrain à disposition - On était presque obligé de collaborer, faire quelque-chose - Raymond Bertholet, tous les gens des milieux pacifiques, Bob de Versoix, le charpentier - On pouvait créer une société pas seulement détruire - On allait bénévolement le samedi et dimanche";
00:18:00 à 00:27:00: "J'ai fait toutes les installations d'eau et d'arrosage - On a démonté la maison de la route des Jeunes - On était traité de collabo par les communistes - Puis je suis allé au cours "armée et foyer" en 1942 - le général Guisan avait donné ça pour qu'il y ait des contacts entre les gens de différents milieux - Je représentais moi-même - Ça ne plaisait pas à Bertoni, mais il comprenait bien que c'était une autre époque - défendre la Suisse qui s'était recroquevillée un peu - Les syndicats participaient aussi - Peut être les anars auraient pas dû être là - Bertoni s'est opposé à ce que Lucien devienne secrétaire syndical, il avait raison quelque-part, car maintenant c'est un syndicat de fonctionnaires - Bertoni croyait dans l'anarcho-syndicalisme - A l'époque il fallait être du métier et on avait des cours du soir pour s'occuper des tâches, moi j'étais trésorier pour les ferblantiers - On avait plus la foi - Avant on allait presque tous les soirs à une réunion - 9 novembre on a été dans la salle, puis après j'étais sur la place - Bertoni était outré de voir une chose pareille - c'était des politiciens qui voulaient régler des comptes, il y avait une montée du mouvement ouvrier, il y avait beaucoup de fans du fascisme - Bagarres tous les samedis - Grève des jours fériés: j'ai déposé le projet de loi, j'étais député, en 1951 - Député jusqu'en 1970, puis au Conseil municipal - Dirigé l'équipe suisse des coureurs - Les anars c'est fini, il faut qu'on rentre au parti socialise, je ne voyais pas une transformation comme voulait le faire les anars - Maintenant je suis socialiste de droite car j'ai monté une entreprise"
00:27:00 à 00:29:54 : "Bertoni, je crois qu'il ne disait pas grand-chose - Il voyait bien que ses copains avaient disparus - Il avait foi dans le mouvement libertaire, mais il allait jamais dire à quelqu'un quoi faire" - Les idées de Bakounine et le Jura - Puis la guerre d'Espagne, un tournant, le fascisme est venu.

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Interview d'un tailleur de pierre - Louis Sanquin, le personnage P (2ème partie/2)

Interview d'un tailleur de pierre, Louis Sanquin, le personnage P, par Paulette Deleval et Christiane Wist (Durée totale de l'entretien: 00:56:02).
Période évoquée : 1930-1960 (principalement)

Aperçu des thèmes (Parties 1/2 et 2/2):
Ce tailleur de pierre raconte qu'avant les patrons étaient des excellents ouvriers qui connaissaient très bien le métier et qui étaient doués. Aujourd'hui ce sont des manœuvres perfectionnés. Concernant les ponts volants, il est de ceux qui pensaient qu'ils avaient de très grands avantages par rapport aux échafaudages. Les accidents venaient du fait d'être payé à la tâche et de vouloir trop charger. Il explique que les apprentis ne faisaient pas grève. Il raconte la pratique du kilo du chômeur: les gens qui travaillaient donnaient un kilo de nourriture à une équipe en camion qui répartissait ensuite entre les chômeurs. Il était syndicaliste mais "pas comme son père socialiste qui piquait des crises quand il revenait plein d'odeur de lacrymogènes." Il décrit les différentes étapes dans la taille de pierre, les façons de travailler avant l'arrivée des machines, notamment avant le pistolet pneumatique. Il explique notamment les techniques utilisées pour déplacer les énormes blocs de pierre et la précision dont il fallait faire preuve. Il parle des différentes pierres, de leur noms et provenance ainsi que des méthodes de sculpture de pierre et de pointage à l'aide du compas à trois pointes, ce qui permet de dégrossir le travail pour le sculpteur. Il raconte aussi la fabrication des outils pour ses propres mains. Il parle de Lucien Tronchet, du 1er mai, du fait d'être sur liste noire et des équipes de choc. Il pense que cela donnait de la force au syndicat de ne pas donner de consignes de vote. Il faisait la grève la journée et les tournois européens de basket le soir.

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Interview d'un ferblantier appareilleur - Alex Burtin, Personnage R (2ème partie/2)

Interview d'un ferblantier-appareilleur, Alex Burtin, le personnage R, par Christiane Wist (Durée totale de l'entretien: 00:58:08).
Période évoquée : 1930-1960 (principalement)

Aperçu des thèmes (Parties 1/2 et 2/2):
Ce ferblantier-appareilleur raconte dans un premier temps son activité syndicale et politique au sein de la Fédération des ouvriers sur bois et du bâtiment (FOBB), notamment son séjour en prison à Bochuz pour la diffusion d'un tract contre la guerre. Dans un deuxième temps, il décrit son métier et les techniques utilisées avant les grands changements liés à l'évolution des matériaux. Plus tard, personne ne voulait l'engager, il a donc décidé de devenir patron.

Repérage des sujets principaux (2ème partie/2)
00:00:00 à 00:09:00 : "J'ai participé à la Ligue d'action du bâtiment (LAB) - J'ai participé quelques samedis - on s'est bagarré un peu à la rue de Lausanne – beaucoup de bagarres contres les fascistes, il y avait les équipes, les petit-fils de Töpffer, les gars d'Oltramare, des anars qui vendaient le Réveil - c'était le temps des costumes - cravate des anars, la lavallière, il y avait une futaine brune, les communistes, pas beaucoup, mais il y avait les chemises brunes, les syndicats chrétiens avaient les chemises vertes - trésorier au syndicat des ferblantiers - Jeunesse FOBB de toutes les professions, puis groupe de loisir, 1000 francs de bénéfices - Organisé le bal des apprentis - Au début c'était des cours, puis c'était des loisirs - Foire de Bâle - La Dôle, conférences - J'aurai voulu leur donner une activité culturelle - La transmission est très importante - Bien de garder la ligne du parti mais chacun doit avoir sa liberté - Chercher un boulot de contremaître - Je suis devenu patron, parce-que j'ai pas été pris dans d'autres entreprises - Les clients sont venus avec moi - Les anciens anars y en a beaucoup qui sont devenus patrons - Beaucoup d'antifascistes se sont mis à leur compte - Les gens ont peur de la discussion - Pas eu une formation très longue, quitté l'école à 13 ans - Père et mère orphelins - par l'assistance, ils l'ont mis dans le canton de Vaud et l'ont placé chez les paysans - Se sont mariés à 18 ans - Elle a pu se marier mais sans avoir beaucoup d'argent - Elle travaillait pour les gosses, on a tous eu une formation - Lui, il était plutôt pro-communiste, pour la Russie - On se bagarrait tous les jours à table - Il était plutôt indépendant, il n'aimait pas cette discipline."
[césure]
00:08:45 à 00:18:00 : "Apprentissage, finalement l'ouvrier c'est le plus mauvais patron - fallait quand même voler le métier, même si il y en avait qui étaient des bons compagnons - Apprentissage de 3 ans de ferblantier-appareilleur - Un jour de cours par semaine - En ce temps-là, on intervenait pour les installations d'eau - Second œuvre: on montait les colonnes en plomb, il fallait vraiment connaître le métier - le métier est moins spécialisé qu'avant - A l'époque, il fallait cintrer tous les coudes sur place - la soudure: souder plomb sur plomb et étain, puis la fonte en joint coulé, maintenant c'est tous des raccords vissé - les Espagnols travaillaient bien le plomb - on devait aussi lire les plans - avant, quand on faisait un grand bâtiment, on installait un atelier - C'était en regardant qu'on apprenait, certains ouvriers avaient des secrets, comme pour cintrer - On a fait beaucoup de cours de plomberie pour souder avec des billes - Colonnes d'eau, colonne de chutes, salles d'eau - Maintenant, il faut être plus précis - On avait plus le temps, on travaillait à 1.20 francs de l'heure - La discipline sur le chantier, c'est beaucoup moins qu'avant - Ce sont les plombiers qui ont eu les vacances en premier - Installations sanitaires - Une plaque de métal, on fait des chenaux, les gorges, les garnitures sur le toit - avant on travaillait le zinc - Ça demande plus de connaissances";
00:18:00 à 00:27:00 : "Maintenant on agrafe, on fait beaucoup moins de soudures, et on brase - dans les maisons, on venait après les maçons, avant les peintres - avant les carreleurs et les plâtriers - A présent, c'est tout du préfabriqué - méthode de travail - On était nombreux à Genève, maintenant on est beaucoup moins nombreux - Dans les grands immeubles de six étages ou était 3 ou 4 - un pour les trous à la massette, un qui traçait (le chef de chantier) tous les appareils parterre, un qui scellait tout au ciment, un autre qui vissait tous les appareils - un manœuvre et deux appareilleurs - Nous on travaillait tout l'hiver - On allumait un feu - Premiers à obtenir les jours de vacances, les ferblantiers - Grâce à Tronchet - Lucien a beaucoup fait pour que les gens puissent se changer et se laver, il y a pas de raison que quand on s'attable au bistrot on sache que c'était un maçon - Puis tous le monde est allé à la FTMH, car à cheval entre le bâtiment et la FOBB - Grande influence des communistes, pour cette raison je suis resté à la FOBB - Lutte contre les communistes, entres les syndicalistes et les communistes - On faisait des manifestations, car les conventions collectives n'étaient pas respectées - Puis, aussi le travail à la pièces, nous on voulait pas - Il y a toujours eu beaucoup de petites entreprises de ferblantiers, mais le patron était ferblantier, quelques exceptions - La Ligue d'action du bâtiment (LAB), j'y ai participé mais moins, parce que je faisais du sport, c'était incompatible - J'étais à la bagarre des jours fériés";
00:27:00 à 00:28 :00 "On était rentré à l’hôtel de ville - Ça a été un tour de force - Il y avait du monde à la manifestation - Jours fériés, un progrès social beaucoup plus important que deux sous de plus".

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Résultats 1 à 10 sur 26