Correspondance avec l'Union syndicale suisse
- CH-001784-0 JTR-A-3-9
- File
- 1949
Part of Fonds Jean Treina
Demande de renseignements sur les militants communistes faite par l'Union syndicale suisse (Jean Möri).
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Correspondance avec l'Union syndicale suisse
Part of Fonds Jean Treina
Demande de renseignements sur les militants communistes faite par l'Union syndicale suisse (Jean Möri).
Léon Nicole, son exclusion du Parti socialiste; autres exclusions
Part of Fonds Jean Treina
Notes manuscrites de Treina, documents dactylographiés, imprimés, coupures de presse : dissensions au sein du Parti socialiste genevois, exclusion de Léon Nicole du Parti socialiste suisse en 1939 ; campagne d'exclusions du Parti socialiste suisse 1943-1944; campagne électorale du Parti socialiste genevois ; polémique sur la pension de Léon Nicole (1952).
Affaires traitées 1962 + sans date
Part of Fonds Jean Treina
Pièces de correspondance entrantes et sortantes de Jean Treina, membre du PSG, Conseiller d’Etat, par ordre chronologique, accompagnées parfois de rapports ou de documents; Affaires traitées, entre autres: initiative sur le droit foncier, AVS. Parmi les dossiers sans dates: propositions du Parti socialiste suisse et genevois, lettres de Henri Briffod député socialiste de Haute-Savoie, documents anticommunistes.
Part of Fonds Jean Treina
Statuts, rapports et circulaires de l'Union des syndicats du canton de Genève (USCG), de la Société suisse des fonctionnaires postaux; dissolution de l'USCG 1940; règlement de la Chambre du travail de Genève; imprimés de l'Union syndicale suisse; coupures de presse; défense de Lucien Tronchet et conflits dans les syndicats (1949); numéros du Syndiqué libre et de Informations FVCE (1950-1952).
[Genève: manifestation du 1er Mai 1951]
Part of Collection de photographies
Défilé du 1er Mai avec drapeaux de la FOBB et banderoles, e.a. "Avec 1 heure de travail, un ouvrier achète: en Suisse, 3 kilos de pain - en pays de dictature, 0 kg 570 de pain - La dictature, c'est la misère!", "La dictature de la guerre", "Barrons la route à la dictature par la justice sociale". Parmi les manifestants, Lucien Tronchet.
[inconnu]
[Genève: manifestation du 1er Mai 1951]
Part of Collection de photographies
Défilé du 1er Mai avec banderoles de la FOBB, e.a. "Pas d'amélioration sociale possible sans liberté de pensée, de parole, de presse", "Patrons, tenez votre promesse même sans loi - deux jours fériés supplémentaires par le contrat collectif", "Vive la Confédération internationale des syndicats libres CISL"
[inconnu]
[Genève: manifestation du 1er Mai 1951]
Part of Collection de photographies
Défilé du 1er Mai avec drapeaux et banderoles de la FOBB, e.a. "Vive la Confédération internationale des syndicats libres CISL", "Les gars du bâtiment n'acceptent pas les vexations de la loi sur l'assurance-chômage", "Barrons la route à la dictature par la justice sociale". Parmi les manifestants, Lucien Tronchet.
[inconnu]
Cuisine commune des chômeurs de la Coopératives d'imprimerie
Part of Collection de cartes postales
Groupe de personnes (dont Léon Nicole?) qui protestent contre la fermeture de la Cuisine commune des chômeurs de la coopérative d'imprimerie "fermée par ordre du Conseil fédéral (19 avril 1941)".
Lucien Tronchet devant le Tribunal militaire
Part of Collection d'affiches
Manchette du Peuple (journal socialiste) à l'occasion du procès militaire de L. Tronchet.
Texte: "Le Führer stalinien continue son oeuvre destructrice"
Le Peuple
Interview d' Armand Magnin, ouvrier, puis journaliste, militant du Parti du travail (1ère partie/4)
Interview d'Armand Magnin, ouvrier à Similor, puis journaliste à la Voix ouvrière, militant du Parti du travail, par Alda De Giorgi (Durée totale de l'entretien: 01:45:28).
Période évoquée: 1930-1980
Aperçu des thèmes (Parties 1/4, 2/4, 3/4 et 4/4) :
Armand Magnin, né à Fribourg en 1920, s’établit avec ses parents à Genève en 1931. Il évoque son entrée dans le monde du travail dans les années 1930, son activité d’ouvrier semi-qualifié à Similor, une usine de robinetterie, entre 1937 et 1954. Il décrit l’usine, l’organisation de la production, les conditions d’hygiène et de sécurité, la faible présence de femmes et l’arrivée des premiers travailleurs étrangers. Il détaille les revendications ouvrières, en particulier celles liées au salaire aux pièces. Il évoque aussi les horaires, les jours fériés et l’assurance maladie collective conclue à travers le syndicat FOMH.
Magnin présente ensuite les luttes syndicales dans la métallurgie genevoise des années 40 et 50, et notamment la grève de 1949. Il mentionne ses activités au sein de la commission ouvrière de Similor, dont il est président, et son action au sein de la FOMH, dont il sera exclu conjointement à d’autres militants communistes. Il parle de la manifestation anticommuniste du 7 novembre 1956, à la suite de l’entrée des troupes soviétiques à Budapest, au cours de laquelle l’imprimerie de la Voix ouvrière fut prise pour cible.
Député du Parti du travail dès 1945, Magnin revient sur l’histoire du Parti socialiste genevois de Léon Nicole dans les années 1930, puis sur la fondation du Parti du travail et son implantation dans les entreprises. Il signale également la collaboration avec les organisations d’immigrés italiens et espagnols.
Magnin donne des précisions sur sa jeunesse, sur sa famille – son frère aîné, militant socialiste puis communiste- et sur son milieu social. Il revient sur ses loisirs et en particulier ses activités sportives – champion suisse de tennis de table, football avec l’Union sportive de Carouge et avec le Satus, excursions et ski avec les Amis de la nature, et de manière plus surprenante, sa pratique du golf. Il explique les particularités des associations sportives ouvrières, créées en réaction aux fédérations contrôlées par la bourgeoisie.
Il revient alors sur les luttes menées pour le droit à deux puis trois semaines de vacances, au cours desquels partis de gauche et syndicats n’ont pas toujours œuvré de concert.
Enfin, il reparle de son enfance, de sa scolarisation (au « Grutli ») et de ses premières expériences professionnelles alors qu’il est encore écolier. Il mentionne divers lieux emblématiques de la sociabilité ouvrière (cafés, salles de réunion) et leur disparition dans l’après-guerre.
Il termine en évoquant brièvement ses conflits avec Lucien Tronchet.
Collège du Travail, Genève; producteur/trice