9 novembre 1932

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Interviews de plusieurs protagonistes de la manifestation du 9 novembre 1932 (1ère partie/2)

Interviews de plusieurs protagonistes de la manifestation du 9 novembre 1932 - Lucien Tronchet, anarchiste et syndicaliste, Milo Lüscher, socialiste, Francis Baeriswyl, socialiste, René Fisch, de la Jeunesse ouvrière chrétienne (JOC), Louis Soldini, socialiste, Charles Knecht, inspecteur de sûreté, Ernest Rogivue, caporal de la 1ère Compagnie de l'Ecole de recrue 3/1, Raymond Burnat, commandant de la 1ère Compagnie et Maxime Chalut, recrue de la 1ère Compagnie. Ces interviews ont été réalisées à l'Ecole technique supérieur de Genève par Georges Klièbes et Richard Gaudet avec le concours des opérateurs Jean Frey et José [?] (Durée totale de l'entretien: 01:17:56).
Période évoquée : 1932

Aperçu des thèmes (Parties 1/2 et 2/2):
Présentation des témoins, buts de la manifestation, préparatifs, déroulement des événements devant la salle communale de Plainpalais et devant le palais des exposition, la fusillade, ses conséquences, les responsabilités.

Repérage des sujets principaux (1ère partie/2)
00:00-01:26 présentation des personnes interviewées;
01:27-07:30 Premièrement, les témoins se présentent, politiquement, et énoncent les buts de la manifestation:
01:45- L. Tronchet, 02:35- M. Lüscher, 03:45- F. Baeriswyl, 04:10- R. Fisch, 05:15- L. Soldini, 05:45- Ch. Knecht, 06:15- E. Rogivue, 06:40- R. Burnat, 06:50- M. Chalut;
07:30- 24:45 Deuxièmement, la manifestation de l'Union nationale, les réactions et les préparatifs dans les groupes:
07:40- L. Tronchet, 08:45- M. Lüscher, 09:25- F. Baeriswyl, 13:05- R. Fisch, 13:35- L. Soldini, 15:05- Ch. Knecht, 17:15- E. Rogivue, 18:45- R. Burnat, 20:20- M. Chalut;
25:45-32:55 Troisièmement, devant la salle communale de Plainpalais:
25:50- L. Tronchet, 27:30- M. Lüscher, 29:30- F. Baeriswyl, 30:40- R. Fisch, 31:40- L. Soldini, 32:45- Ch. Knecht, 06:15;
32:55- Quatrièmement, l'arrivée des soldats, l'attaque, la présence ou non de groupes organisés:
33:05- L. Tronchet, 34:40- M. Lüscher, 37:15- F. Baeriswyl, 39:10- R. Fisch, 40:30- L. Soldini, 41:05- Ch. Knecht, 42:15- E. Rogivue, 46:15- R. Burnat.

Tronchet, Lucien; interviewé/e

Interviews de plusieurs protagonistes de la manifestation du 9 novembre 1932 (2ème partie/2)

Interviews de plusieurs protagonistes de la manifestation du 9 novembre 1932 - Lucien Tronchet, anarchiste et syndicaliste, Milo Lüscher, socialiste, Francis Baeriswyl, socialiste, René Fisch, de la Jeunesse ouvrière chrétienne (JOC), Louis Soldini, socialiste, Charles Knecht, inspecteur de sûreté, Ernest Rogivue, caporal de la 1ère Compagnie de l'Ecole de recrue 3/1, Raymond Burnat, commandant de la 1ère Compagnie et Maxime Chalut, recrue de la 1ère Compagnie. Ces interviews ont été réalisées à l'Ecole technique supérieur de Genève par Georges Klièbes et Richard Gaudet avec le concours des opérateurs Jean Frey et José [?] (Durée totale de l'entretien: 01:17:56).
Période évoquée : 1932

Aperçu des thèmes (Parties 1/2 et 2/2):
Présentation des témoins, buts de la manifestation, préparatifs, déroulement des événements devant la salle communale de Plainpalais et devant le palais des exposition, la fusillade, ses conséquences, les responsabilités.

Repérage des sujets principaux (2ème partie/2)
00:00-14:40 Cinquièmement, devant le palais des expositions, la fusillade:
00:10- L. Tronchet, 02:25- M. Lüscher, 05:10- F. Baeriswyl, 06:15- Ch. Knecht, 07:10- E. Rogivue, 11:20- R. Burnat;
14:40-28:45 Sixièmement, les responsabilités:
14:45- L. Tronchet, 15:20- M. Lüscher, 17:00- F. Baeriswyl, 17:45- R. Fisch, 19:20- L. Soldini, 20:35- Ch. Knecht, 23:20- E. Rogivue, 25:05- R. Burnat, 26:30- M. Chalut;
28:45-29:05 Auteurs des interviews.

Tronchet, Lucien; interviewé/e

Interview d'un colleur de papier peint - le personnage O (2ème partie/2)

Interview d'un colleur de papier peint, le personnage O, par Paulette Deleval et Christiane Wist (Durée totale de l'entretien: 00:57:39).
Période évoquée : 1920-1940 (principalement)

Aperçu des thèmes (Parties 1/2 et 2/2):
Dans cet entretien, ce colleur de papier peint, syndiqué à la Fédération des ouvriers sur bois et du bâtiment (FOBB) raconte son premier petit boulot à onze ans et demi, puis son apprentissage à 13 ans et demi. Il travaillait en étant payé à la pièce, c'est à dire au rouleau. Il raconte les méthodes de sabotage spécifiques aux colleurs. Pour les colleurs de papiers peints, parfois une ou deux heures supplémentaires le soir, leur faisait gagner un ou deux jours de travail. Il faisait beaucoup de football.

Repérage des sujets principaux : (2ème partie/2)
00:00:00 à 00:09:00 : A commencé son apprentissage à 13 ans. Pour lui le chômage n'a pas été trop dur, surtout il n'a pas connu le chômage en étant marié - "Les syndicats chrétiens sociaux avaient été travailler, accompagnés par des gendarmes. Ils défendent le patron, ils ne se défendent pas eux-mêmes" – Vous dites que vous êtes chrétien et pas anarchiste: je n'ai jamais pensé à aller à la FOBB, peut être que les chrétiens sociaux n'existaient pas à l'époque en 1933 - La FOBB avait quand même bien aidé les chômeurs. Si on était célibataire ça allait, mais si on avait des enfants, alors l'aide de la FOBB était nécessaire - Anecdote d'une réception le soir, il est resté le soir pour terminer un travail, 45 ou 60 minutes de plus, "je l'ai fait pour moi, car je voulais aller travailler ailleurs le lendemain. J'ai croisé Tronchet";
00:09:00 à 00:18:00 : "Actions directes: on a eu rayé des travaux qui ont été faits, des papiers, personne ne savait qui l'avait fait. On défendait ce métier. - Les actions directes, c'était des idées de Tronchet. - Les parqueteurs, et les plâtriers, ce sont des métiers, pour parfois deux heures de temps on gagnait 4 jours.- Je suis pas trop un participant du 1er mai. Pas contre, mais pas dans mes idées."

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Interview de Lucien Tronchet sur la manifestation du 9 novembre 1932 (version intégrale)

Interview intégrale de Lucien Tronchet, anarchiste et syndicaliste, sur la manifestation du 9 novembre 1932 par Georges Klièbes et Richard Gaudet. Des extraits de cet interview ont servis pour le document sur le 9 novembre 1932 réalisé par ces derniers (voir SON-Z-007). (Durée totale: 01:00:39).
Période évoquée : 1932.

Aperçu des thèmes:
Lucien Tronchet se présente, explique le contexte de la manifestation du 9 novembre 1932, le climat social et politique, les préparatifs et le déroulement des événements devant la salle communale de Plainpalais et devant le Palais des exposition, la fusillade, les responsabilités, le procès de 1933, les conséquences immédiates de la fusillade et ses répercussions sur le climat social genevois à long terme (après la Deuxième Guerre mondiale).

Tronchet, Lucien; interviewé/e

Interview de Maxime Chalut, ancien président du SATUS (1ère partie/2)

Interview de Maxime Chalut, ancien président du club sportif ouvrier SATUS de Genève, par Alda De Giorgi (Durée totale de l'entretien: 01:18:55).
Période évoquée: 1920-1940

Aperçu des thèmes (Parties 1/2 et 2/2) :
Maxime Chalut rend compte des activités organisées par la Fédération de football ouvrier SATUS à Genève dans l’entre-deux-guerres (adhésion en 1928). Il mentionne également certaines activités culturelles, dont le Théâtre prolétarien auquel participait William Jaques, les chorales et les fanfares ouvrières dont La Lyre, dirigée par F. Closset. Il parle de son rôle dans l’organisation de la classe ouvrière, des différences entre les associations sportives et culturelles ouvrières et celles liées à la bourgeoisie. Parmi les autres sports ouvriers : la gymnastique, le ski, le vélo. Par contre, le hockey sur glace, qui avait lieu sur des patinoires naturelles (terrain de tennis, marais gelé), n’entrait pas en ligne de compte.
Maxime Challut raconte sa passion pour le football et la manière dont se passait le jeu, les préparatifs, la vie associative et la sociabilité festive (bals, lotos, margotins). Il évoque les valeurs des sportifs ouvriers, le rôle de la compétition, le rapport à l’armée et au service militaire. Il parle brièvement du 9 novembre 1932 et de son refus de participer à l’intervention de l’armée (4 jours de prison) ainsi que de la fabrication de composants d’armes par les industries de la métallurgie genevoise (Charmilles, Hispano, Gardy, SIP).
A divers moments, Maxime Challut parle de son enfance à Lancy, aux Acacias, puis à Carouge, de la maladie de son père (tuberculose), de ses souvenirs d’école et de ses conditions de vie. En fin d’interview, il revient sur son apprentissage et son activité d’électricien aux Services industriels de Genève. Il évoque notamment les conditions salariales au début des années 1930. Il parle aussi des premières cuisinières électriques et des débuts de la radio, qui le passionne.

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Interview de Maxime Chalut, ancien président du SATUS (2e partie/2)

Interview de Maxime Chalut, ancien président du club sportif ouvrier SATUS de Genève, par Alda De Giorgi (Durée totale de l'entretien: 01:18:55).
Période évoquée: 1920-1940

Aperçu des thèmes (Parties 1/2 et 2/2) :
Maxime Chalut rend compte des activités organisées par la Fédération de football ouvrier SATUS à Genève dans l’entre-deux-guerres (adhésion en 1928). Il mentionne également certaines activités culturelles, dont le Théâtre prolétarien auquel participait William Jaques, les chorales et les fanfares ouvrières dont La Lyre, dirigée par F. Closset. Il parle de son rôle dans l’organisation de la classe ouvrière, des différences entre les associations sportives et culturelles ouvrières et celles liées à la bourgeoisie. Parmi les autres sports ouvriers : la gymnastique, le ski, le vélo. Par contre, le hockey sur glace, qui avait lieu sur des patinoires naturelles (terrain de tennis, marais gelé), n’entrait pas en ligne de compte.
Maxime Challut raconte sa passion pour le football et la manière dont se passait le jeu, les préparatifs, la vie associative et la sociabilité festive (bals, lotos, margotins). Il évoque les valeurs des sportifs ouvriers, le rôle de la compétition, le rapport à l’armée et au service militaire. Il parle brièvement du 9 novembre 1932 et de son refus de participer à l’intervention de l’armée (4 jours de prison) ainsi que de la fabrication de composants d’armes par les industries de la métallurgie genevoise (Charmilles, Hispano, Gardy, SIP).
A divers moments, Maxime Challut parle de son enfance à Lancy, aux Acacias, puis à Carouge, de la maladie de son père (tuberculose), de ses souvenirs d’école et de ses conditions de vie. En fin d’interview, il revient sur son apprentissage et son activité d’électricien aux Services industriels de Genève. Il évoque notamment les conditions salariales au début des années 1930. Il parle aussi des premières cuisinières électriques et des débuts de la radio, qui le passionne.

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Brochures

5 brochures: Charles Naine, Orientation socialiste d'après guerre, 1924; Fédération suisse des socialistes chrétiens, Le 9 novembre à Genève. A la recherche de la vérité, 1933; Pierre Robert, Avec les camarades Espagnols! Leur lutte, c'est notre lutte!, 1936; Union des syndicats du canton de Genève, Le syndicalisme est-il dépassé?, 1965; Parti socialiste genevois - Groupe féministe, "Féminisme et socialisme. Documents de travail", juin 1982.

La vie quotidienne et les luttes syndicales à Genève

Série de dix-sept interviews bruts non montés d'ouvriers du bâtiment, réalisée par Christiane Wist et Paulette Deleval en 1983 sur mandat du Collège du Travail en vue de la publication de l'ouvrage "Des anciens du bâtiment racontent ... la vie quotidienne et les luttes syndicales à Genève, 1920-1940" (Collège du Travail, 1984)

Le projet avait pour but de faire connaître les pratiques spécifiques de l'action syndicale de cette époque à Genève, l'influence des idées anarchistes et et plus particulièrement les méthodes de l'action directe anarcho-syndicaliste, jusqu'alors peu connues et documentées. Un des objectifs était de permettre la reconnaissance de ces pratiques et de leur importance dans l'obtention d'amélioration des conditions de travail, de sorte que cela puisse servir à renforcer et inspirer les luttes syndicales d'alors et du futur (cf correspondance du Collège du travail.) Une des particularité de ce projet, qui s'inscrit dans les objectifs généraux du Collège du travail, était la volonté de certains ouvriers de prendre eux-mêmes la parole pour compléter une histoire lacunaire, en amenant leur point de vue propre sur des événements et une période dont ils ont été des acteurs centraux. Cette enquête a été mandatée une année après le décès de Lucien Tronchet.

Elle a été effectuée en deux étapes. Dans un premier temps, Paulette Deleval, assistante sociale, a effectué les premiers entretiens dans le cadre d'un travail de diplôme, selon les consignes d'une sous-commission du Collège du travail constituée à cet effet et composée de quatre ouvriers militants et de Jacqueline Berenstein-Wavre. Un canevas de questions (voir doc. annexe) a été élaboré pour servir de trame à ces entretiens semi-dirigés. Les personnes interviewées sont sollicitées chaque fois au sujet de leur formation, de leur premier contact avec le monde syndical, de plusieurs événements marquants pour l'histoire syndicale genevoise (démolition des taudis, résistances aux évacuations, la fusillade du 9 novembre 1932, les défilés du 1er mai, les bagarres du samedi après-midi dans les rues du Genève, l'Aurore ce fameux cercle anarchiste de la rue Coutance, de l'influence des personnages de Lucien Tronchet et Luigi Bertoni, les relations avec les syndicats chrétiens, etc..).
Dans un deuxième temps, et après quelques entretiens effectués à deux, Paulette Deleval retourne à son poste et passe la main à Christiane Wist. Christiane Wist, ancienne enseignante à l'école de travail social de Lausanne et psychologue, présente un projet de publication. Elle intègre au projet la méthodologie d'analyse systémique de récits de vie du sociologue polonais Florian Znaniecki. Cette méthode analyse les relations entre transformations sociales et pratiques humaines, en croisant les matériaux biographiques et d'autres documents de recherche. Les témoignages transcrits ont été confrontés les uns aux autres, ainsi qu'avec les journaux de l'époque. Ils ont été relus et utilisés dans le cadre d'un travail d'édition critique par une sous-commission composée d'ouvriers militants. La partie rédaction et conception a été prise en charge par Christiane Wist.

Collège du Travail, Genève

Ils ont bâti la ville: Genève 1920-1940: Ouvriers et artisans racontent

Série d'interviews d'ouvriers, artisans et entrepreneurs du bâtiment, réalisée par Christiane Wist entre 1985 et 1986 sur mandat du Collège du Travail en vue de la publication de l'ouvrage "Ils ont bâti la ville, ouvriers et artisans racontent, 1920-1940" (Collège du Travail, 1988).
Ces interviews documentent les savoir-faire et les luttes sociales liés à cette période de grands changements des années 1920-1940.

Cette série contient d'une part la description précise des techniques, outils, matériaux et conditions de travail liées à quinze métiers distincts dans le domaine du bâtiment. Certains de ces métiers ont aujourd'hui disparu ou sont exercés uniquement pour les restaurations de monuments (tailleur de pierre, terrassier, staffeur, ferreur, mosaïste, etc...). Ceux qui perdurent ont pour la plupart traversé des évolutions techniques tellement importantes au niveau des matériaux et des outils qu'il pourrait s'agir de métiers distincts. D'autres continuent à se servir des techniques éprouvées par les siècles (charpentiers, enseignants) tandis que grutier ou électricien sont des métiers nés dans ces années-là. Ces interviews documentent donc un ensemble de savoir-faire aujourd'hui méconnus puisqu'ils appartiennent à la pratique artisanale d'un métier avant la mécanisation et la généralisation du béton et des machines. Les récits d'un entrepreneur, de marchands de bois et d'un architecte font aussi partie de ce panorama. Ces personnes racontent aussi la manière dont ils vivaient, leur contexte familial. La narration d'une diversité impressionnante de parcours de formation et de succession des métiers est un autre aspect remarquable de cet ensemble.

Cette série documente d'autre part les techniques, les matériaux et l'organisation nécessaires à l'accomplissement du travail de lutte sociale et syndicale. Ce sont les manifestations, les actions directes et les récits de luttes et de solidarité qui dominent les récits; en creux, au détour d'anecdotes apparaissent la dureté des conditions de vie et la brutalité des rapports sociaux. Sont notamment racontés: la fusillade du 9 novembre 1932, la démolition des taudis de Saint-Gervais, les résistances aux évacuations, les luttes pour les vacances, les jours fériés, contre les accidents de travail. Il est aussi question de la répression, de la surveillance policière et des peines de prison. Autre thème rapporté dans ces entretiens, l'émigration des travailleurs suisses à l'étranger; et notamment le racisme et les attaques subis en tant qu'étrangers habitant en France ou comme travailleurs frontaliers.

Collège du Travail, Genève

9 novembre 1932

Coupures de presse, image de Lucien Tronchet en curé et de Pierre Tronchet, publications 1932-1933 (Rapport du Conseil d'État présenté au Grand conseil dans sa séance du 16 novembre 1932; Pierre Aragno, Les journées du 9 au 12 novembre 1932 à Genève, 1932; La nuit sanglante de Genève: 9 novembre 1932; Le 9 novembre 1932 à Genève: à la recherche de la vérité, 1933; Jacques Dicker, Le procès Nicole: plaidoirie, 1933);
Articles de presse et évocations historiques par Louis Piguet (1962-1977);
Albert Picot, Souvenirs de quelques années difficiles de la République de Genève: 1931-1937, Genève, Éd. A. Jullien, 1963.

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