organisation du travail

Taxonomy

Code

Scope note(s)

Source note(s)

Display note(s)

Hierarchical terms

organisation du travail

Equivalent terms

organisation du travail

Associated terms

organisation du travail

34 Archival description results for organisation du travail

34 results directly related Exclude narrower terms

Interview d' Antoine Perrin, tailleur de pierre, (1ère partie/2)

Interview d'un tailleur de pierre, Antoine Perrin, et de sa femme, par Christiane Wist (Durée totale de l'entretien: 01:08:48).
Période évoquée: 1920-1960

Aperçu des sujets traités dans l'interview (Parties 1/2 et 2/2):
Cet entretien débute avec le récit du travail des terrassiers, les outils et techniques utilisées. Il les compare à des travailleurs dans les mines. Lorsque les premières pelles mécaniques sont arrivées des actions syndicales ont eu lieu pour protester contre l'usage de ces machines qui volaient le travail de quarante hommes. Les sujets traités sont notamment la formation ("vol du métier"), les différents types de patrons et les systèmes de surveillance exercés sur les ouvriers, la fête des tailleurs de pierre à Carouge dans les années 1920, la pierre de Meillerie, les astuces sur les chantiers pour se réserver les bonnes pierres d'angle, la bicyclette, les accidents de ponts volants, l'accueil des enfants républicains pendant la guerre d'Espagne. Il brosse le portrait et livre les surnoms d'animaux des membres de cette communauté des tailleurs de pierre, un des premier corps de métier à se syndiquer.

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Interview d' Antoine Perrin, tailleur de pierre, (2ème partie/2)

Interview d'un tailleur de pierre, Antoine Perrin, et de sa femme, par Christiane Wist (Durée totale de l'entretien: 01:08:48).
Période évoquée: 1920-1960

Aperçu des sujets traités dans l'interview (Parties 1/2 et 2/2):
Cet entretien débute avec le récit du travail des terrassiers, les outils et techniques utilisées. Il les compare à des travailleurs dans les mines. Lorsque les premières pelles mécaniques sont arrivées des actions syndicales ont eu lieu pour protester contre l'usage de ces machines qui volaient le travail de quarante hommes. Les sujets traités sont notamment la formation ("vol du métier"), les différents types de patrons et les systèmes de surveillance exercés sur les ouvriers, la fête des tailleurs de pierre à Carouge dans les années 1920, la pierre de Meillerie, les astuces sur les chantiers pour se réserver les bonnes pierres d'angle, la bicyclette, les accidents de ponts volants, l'accueil des enfants républicains pendant la guerre d'Espagne. Il brosse le portrait et livre les surnoms d'animaux des membres de cette communauté des tailleurs de pierre, un des premier corps de métier à se syndiquer.

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Interview d' Armand Magnin, ouvrier, puis journaliste, militant du Parti du travail (1ère partie/4)

Interview d'Armand Magnin, ouvrier à Similor, puis journaliste à la Voix ouvrière, militant du Parti du travail, par Alda De Giorgi (Durée totale de l'entretien: 01:45:28).
Période évoquée: 1930-1980

Aperçu des thèmes (Parties 1/4, 2/4, 3/4 et 4/4) :
Armand Magnin, né à Fribourg en 1920, s’établit avec ses parents à Genève en 1931. Il évoque son entrée dans le monde du travail dans les années 1930, son activité d’ouvrier semi-qualifié à Similor, une usine de robinetterie, entre 1937 et 1954. Il décrit l’usine, l’organisation de la production, les conditions d’hygiène et de sécurité, la faible présence de femmes et l’arrivée des premiers travailleurs étrangers. Il détaille les revendications ouvrières, en particulier celles liées au salaire aux pièces. Il évoque aussi les horaires, les jours fériés et l’assurance maladie collective conclue à travers le syndicat FOMH.
Magnin présente ensuite les luttes syndicales dans la métallurgie genevoise des années 40 et 50, et notamment la grève de 1949. Il mentionne ses activités au sein de la commission ouvrière de Similor, dont il est président, et son action au sein de la FOMH, dont il sera exclu conjointement à d’autres militants communistes. Il parle de la manifestation anticommuniste du 7 novembre 1956, à la suite de l’entrée des troupes soviétiques à Budapest, au cours de laquelle l’imprimerie de la Voix ouvrière fut prise pour cible.
Député du Parti du travail dès 1945, Magnin revient sur l’histoire du Parti socialiste genevois de Léon Nicole dans les années 1930, puis sur la fondation du Parti du travail et son implantation dans les entreprises. Il signale également la collaboration avec les organisations d’immigrés italiens et espagnols.
Magnin donne des précisions sur sa jeunesse, sur sa famille – son frère aîné, militant socialiste puis communiste- et sur son milieu social. Il revient sur ses loisirs et en particulier ses activités sportives – champion suisse de tennis de table, football avec l’Union sportive de Carouge et avec le Satus, excursions et ski avec les Amis de la nature, et de manière plus surprenante, sa pratique du golf. Il explique les particularités des associations sportives ouvrières, créées en réaction aux fédérations contrôlées par la bourgeoisie.
Il revient alors sur les luttes menées pour le droit à deux puis trois semaines de vacances, au cours desquels partis de gauche et syndicats n’ont pas toujours œuvré de concert.
Enfin, il reparle de son enfance, de sa scolarisation (au « Grutli ») et de ses premières expériences professionnelles alors qu’il est encore écolier. Il mentionne divers lieux emblématiques de la sociabilité ouvrière (cafés, salles de réunion) et leur disparition dans l’après-guerre.
Il termine en évoquant brièvement ses conflits avec Lucien Tronchet.

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Interview d' Armand Magnin, ouvrier, puis journaliste, militant du Parti du travail (2e partie/4)

Interview d'Armand Magnin, ouvrier à Similor, puis journaliste à la Voix ouvrière, militant du Parti du travail, par Alda De Giorgi (Durée totale de l'entretien: 01:45:28).
Période évoquée: 1930-1980

Aperçu des thèmes (Parties 1/4, 2/4, 3/4 et 4/4) :
Armand Magnin, né à Fribourg en 1920, s’établit avec ses parents à Genève en 1931. Il évoque son entrée dans le monde du travail dans les années 1930, son activité d’ouvrier semi-qualifié à Similor, une usine de robinetterie, entre 1937 et 1954. Il décrit l’usine, l’organisation de la production, les conditions d’hygiène et de sécurité, la faible présence de femmes et l’arrivée des premiers travailleurs étrangers. Il détaille les revendications ouvrières, en particulier celles liées au salaire aux pièces. Il évoque aussi les horaires, les jours fériés et l’assurance maladie collective conclue à travers le syndicat FOMH.
Magnin présente ensuite les luttes syndicales dans la métallurgie genevoise des années 40 et 50, et notamment la grève de 1949. Il mentionne ses activités au sein de la commission ouvrière de Similor, dont il est président, et son action au sein de la FOMH, dont il sera exclu conjointement à d’autres militants communistes. Il parle de la manifestation anticommuniste du 7 novembre 1956, à la suite de l’entrée des troupes soviétiques à Budapest, au cours de laquelle l’imprimerie de la Voix ouvrière fut prise pour cible.
Député du Parti du travail dès 1945, Magnin revient sur l’histoire du Parti socialiste genevois de Léon Nicole dans les années 1930, puis sur la fondation du Parti du travail et son implantation dans les entreprises. Il signale également la collaboration avec les organisations d’immigrés italiens et espagnols.
Magnin donne des précisions sur sa jeunesse, sur sa famille – son frère aîné, militant socialiste puis communiste- et sur son milieu social. Il revient sur ses loisirs et en particulier ses activités sportives – champion suisse de tennis de table, football avec l’Union sportive de Carouge et avec le Satus, excursions et ski avec les Amis de la nature, et de manière plus surprenante, sa pratique du golf. Il explique les particularités des associations sportives ouvrières, créées en réaction aux fédérations contrôlées par la bourgeoisie.
Il revient alors sur les luttes menées pour le droit à deux puis trois semaines de vacances, au cours desquels partis de gauche et syndicats n’ont pas toujours œuvré de concert.
Enfin, il reparle de son enfance, de sa scolarisation (au « Grutli ») et de ses premières expériences professionnelles alors qu’il est encore écolier. Il mentionne divers lieux emblématiques de la sociabilité ouvrière (cafés, salles de réunion) et leur disparition dans l’après-guerre.
Il termine en évoquant brièvement ses conflits avec Lucien Tronchet.

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Interview d' Armand Magnin, ouvrier, puis journaliste, militant du Parti du travail (3e partie/4)

Interview d'Armand Magnin, ouvrier à Similor, puis journaliste à la Voix ouvrière, militant du Parti du travail, par Alda De Giorgi (Durée totale de l'entretien: 01:45:28).
Période évoquée: 1930-1980

Aperçu des thèmes (Parties 1/4, 2/4, 3/4 et 4/4) :
Armand Magnin, né à Fribourg en 1920, s’établit avec ses parents à Genève en 1931. Il évoque son entrée dans le monde du travail dans les années 1930, son activité d’ouvrier semi-qualifié à Similor, une usine de robinetterie, entre 1937 et 1954. Il décrit l’usine, l’organisation de la production, les conditions d’hygiène et de sécurité, la faible présence de femmes et l’arrivée des premiers travailleurs étrangers. Il détaille les revendications ouvrières, en particulier celles liées au salaire aux pièces. Il évoque aussi les horaires, les jours fériés et l’assurance maladie collective conclue à travers le syndicat FOMH.
Magnin présente ensuite les luttes syndicales dans la métallurgie genevoise des années 40 et 50, et notamment la grève de 1949. Il mentionne ses activités au sein de la commission ouvrière de Similor, dont il est président, et son action au sein de la FOMH, dont il sera exclu conjointement à d’autres militants communistes. Il parle de la manifestation anticommuniste du 7 novembre 1956, à la suite de l’entrée des troupes soviétiques à Budapest, au cours de laquelle l’imprimerie de la Voix ouvrière fut prise pour cible.
Député du Parti du travail dès 1945, Magnin revient sur l’histoire du Parti socialiste genevois de Léon Nicole dans les années 1930, puis sur la fondation du Parti du travail et son implantation dans les entreprises. Il signale également la collaboration avec les organisations d’immigrés italiens et espagnols.
Magnin donne des précisions sur sa jeunesse, sur sa famille – son frère aîné, militant socialiste puis communiste- et sur son milieu social. Il revient sur ses loisirs et en particulier ses activités sportives – champion suisse de tennis de table, football avec l’Union sportive de Carouge et avec le Satus, excursions et ski avec les Amis de la nature, et de manière plus surprenante, sa pratique du golf. Il explique les particularités des associations sportives ouvrières, créées en réaction aux fédérations contrôlées par la bourgeoisie.
Il revient alors sur les luttes menées pour le droit à deux puis trois semaines de vacances, au cours desquels partis de gauche et syndicats n’ont pas toujours œuvré de concert.
Enfin, il reparle de son enfance, de sa scolarisation (au « Grutli ») et de ses premières expériences professionnelles alors qu’il est encore écolier. Il mentionne divers lieux emblématiques de la sociabilité ouvrière (cafés, salles de réunion) et leur disparition dans l’après-guerre.
Il termine en évoquant brièvement ses conflits avec Lucien Tronchet.

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Interview d' Armand Magnin, ouvrier, puis journaliste, militant du Parti du travail (4e partie/4)

Interview d'Armand Magnin, ouvrier à Similor, puis journaliste à la Voix ouvrière, militant du Parti du travail, par Alda De Giorgi (Durée totale de l'entretien: 01:45:28).
Période évoquée: 1930-1980

Aperçu des thèmes (Parties 1/4, 2/4, 3/4 et 4/4) :
Armand Magnin, né à Fribourg en 1920, s’établit avec ses parents à Genève en 1931. Il évoque son entrée dans le monde du travail dans les années 1930, son activité d’ouvrier semi-qualifié à Similor, une usine de robinetterie, entre 1937 et 1954. Il décrit l’usine, l’organisation de la production, les conditions d’hygiène et de sécurité, la faible présence de femmes et l’arrivée des premiers travailleurs étrangers. Il détaille les revendications ouvrières, en particulier celles liées au salaire aux pièces. Il évoque aussi les horaires, les jours fériés et l’assurance maladie collective conclue à travers le syndicat FOMH.
Magnin présente ensuite les luttes syndicales dans la métallurgie genevoise des années 40 et 50, et notamment la grève de 1949. Il mentionne ses activités au sein de la commission ouvrière de Similor, dont il est président, et son action au sein de la FOMH, dont il sera exclu conjointement à d’autres militants communistes. Il parle de la manifestation anticommuniste du 7 novembre 1956, à la suite de l’entrée des troupes soviétiques à Budapest, au cours de laquelle l’imprimerie de la Voix ouvrière fut prise pour cible.
Député du Parti du travail dès 1945, Magnin revient sur l’histoire du Parti socialiste genevois de Léon Nicole dans les années 1930, puis sur la fondation du Parti du travail et son implantation dans les entreprises. Il signale également la collaboration avec les organisations d’immigrés italiens et espagnols.
Magnin donne des précisions sur sa jeunesse, sur sa famille – son frère aîné, militant socialiste puis communiste- et sur son milieu social. Il revient sur ses loisirs et en particulier ses activités sportives – champion suisse de tennis de table, football avec l’Union sportive de Carouge et avec le Satus, excursions et ski avec les Amis de la nature, et de manière plus surprenante, sa pratique du golf. Il explique les particularités des associations sportives ouvrières, créées en réaction aux fédérations contrôlées par la bourgeoisie.
Il revient alors sur les luttes menées pour le droit à deux puis trois semaines de vacances, au cours desquels partis de gauche et syndicats n’ont pas toujours œuvré de concert.
Enfin, il reparle de son enfance, de sa scolarisation (au « Grutli ») et de ses premières expériences professionnelles alors qu’il est encore écolier. Il mentionne divers lieux emblématiques de la sociabilité ouvrière (cafés, salles de réunion) et leur disparition dans l’après-guerre.
Il termine en évoquant brièvement ses conflits avec Lucien Tronchet.

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Interview d'Albert Perinetto, staffeur (1ère partie/2)

Interview d'Albert Perinetto, ouvrier staffeur par Christiane Wist (Durée totale de l'entretien: 00:57:28).
Période évoquée : 1920-1940

Aperçu des sujets traités dans l'interview (1/2 et 2/2) :
Albert Perinetto décrit les méthodes utilisées pour travailler et poser le staff, ce mélange de plâtre et de fibres utilisé dans le moulage et la pose d'ouvrages décoratifs. Il décrit les différentes matériaux et outils utilisés. Il parle de la réticence des anciens à transmettre le métier. Il décrit l'évolution de ce métier et du domaine du bâtiment à travers son expérience. Il se met à son compte en 1952 et engage son père comme ouvrier. Il raconte des anecdotes sur le métier de staffeur au Maroc, la tolérance du travail du samedi dans des situations exceptionnelles, l'ambiance du vendredi dans les ateliers et la réputation de bons vivants des staffeurs.

Sujets principaux - pointages temporels (1ère partie/2) :
00:04:00 Sur l'ambiance décontractée du vendredi à l'atelier – patron et architectes buvant des verres et jouant aux boules ensemble – pas de peur de côtoyer les concurrents ;
00:04:50 Apprentissage sur le tas - métier qu'on est obligé d'aimer ;
00:06:10 Se mettre à son compte en 1952 et engager son père comme ouvrier – plus belles années entre 1962 et 1965 ;
00:06:50 Méthodes de travail : comment poser une corniche – solidité dans le temps de la filasse trempée dans le plâtre - changement des méthodes avec les colles;
00:09:00 Coordination du travail de staffeur avec celui des menuisiers – staffeur, plâtrier, gypsier puis les menuisiers ;
00:09:50 Méthodes pour les plafonds : lattis puis sciure dans plâtre, treillis de poule – panneaux préfabriqués et usage de colles– huit à dix ans de recherche pour arriver à une bonne technique – le temps de séchage prolongeant de trois semaines un travail de deux jours ;
00:13:30 Métier très en vogue à l'époque du père : 20 à 30 staffeurs par pavillon ;
00:13:50 Méthodes de fabrication – le calibre : reproduction d'un dessin sur le zinc, passage sur un bois, insertion dans un sabot – la décoration, le moulage : modelage en terre glaise, empreinte en plâtre, deuxième plâtre pour la matrice, puis l'épreuve – usage de la colle de peau de lapin, la gélatine – colle d'or – colle d'os – staffeur-mouleur-modeleur ;
00:20:30 Fabrication du plâtre – le gypse – utilisation de la chaux – question des températures – cuisson du plâtre pour enlever les impuretés ;
00:23:20 Travail de l'apprenti : préparation de la colle, gélatine, chaux ;
00:23:40 Réticence des anciens à transmettre les techniques – ouvriers travaillant derrière des draps pour ne pas livrer leurs secrets;
00:24:45 Âge idéal pour entrée en apprentissage : avant 22 ans – 14 ans du temps du père ;
00:25:20 Charbonnier pendant la guerre ;
00:26:40 Travail du samedi et dimanche toléré pour sauver l'entreprise après la perte de quatre employés dans un accident ;
00:28:32 Tables mécaniques – pas de retraite avant 1947 ;
00:31:01 Staffeur d'atelier et staffeur de chantier : deux métiers différents ;
00:33:30 Savoirs innés ? - importance de la vue - ingratitude de certains autres métiers : métier de peintre ;
00:35:20 Nécessité d'avoir pratiqué le métier pour être patron, pour faire des devis ;
00:37:05 Père participe à l'exposition de Paris en 1925 ;
00:38:00 Les permis de séjours – la difficulté d'embaucher à distance – la pression des attentes de la famille au pays ;
00:41:20 Clientèle arabe – travail au Maroc – différence dans le travail de finition – échange de méthodes ;
00:44:45 Travail dans les mosquées : « Tout ce qui est en décoration, ils veulent que ce soit fait par la main de l'homme. C'est marqué dans le Coran ».

Perinetto, Albert; interviewé/e

Interview d'Albert Perinetto, staffeur (2ème partie/2)

Interview d'Albert Perinetto, ouvrier staffeur par Christiane Wist (Durée totale de l'entretien: 00:57:28).
Période évoquée : 1920-1940

Aperçu des sujets traités dans l'interview (1/2 et 2/2) :
Albert Perinetto décrit les méthodes utilisées pour travailler et poser le staff, ce mélange de plâtre et de fibres utilisé dans le moulage et la pose d'ouvrages décoratifs. Il décrit les différentes matériaux et outils utilisés. Il parle de la réticence des anciens à transmettre le métier. Il décrit l'évolution de ce métier et du domaine du bâtiment à travers son expérience. Il se met à son compte en 1952 et engage son père comme ouvrier. Il raconte des anecdotes sur le métier de staffeur au Maroc, la tolérance du travail du samedi dans des situations exceptionnelles, l'ambiance du vendredi dans les ateliers et la réputation de bons vivants des staffeurs.

Sujets principaux - pointages temporels (2e partie/2) :
00:00:05 Métier au Maroc, apprentissage, école du roi ;
00:00:50 Technique du plâtre repoussé – art mauresque – technique du carton-pierre ;
00:03:00 Choix du métier ;
00:03:50 Technique des chablons ;
00:06:10 Outils des staffeurs – outils en corne venus d'Espagne – utilisation de la gomme-laque pour durcir et entretenir les trésors ;
00:10:00 Pas de niveaux : les angles fait à l’œil ;
00:11:40 Staffeurs bons vivants – le tâcheron - chef mène l'équipe à la fête - équipe faisant la fête durant deux jours : « c'étaient des artistes dans tous les domaines ».

Perinetto, Albert; interviewé/e

Interview d'Alfred Frey, colleur de papier peint (1ère partie/1)

Interview d'Alfred Frey, colleur de papier peint, par Christiane Wist (Durée totale de l'entretien: 00:39:05).
Période évoquée : 1920-1940

Aperçu des sujets traités dans l'interview (Partie 1/1):
Alfred Frey est un colleur de papier peint et il raconte qu'on le surnomme l'orfèvre. Il a été formé par un camarade italien appliqué et soucieux de précision. Il a effectué des travaux hors du commun, comme celui de coller des partitions sur les murs du salon d'un pianiste, ou d'autres plus courants mais exigeants comme la pose au plafond pour simuler le travail des staffeurs et des ébénistes.
Il débute dans ce métier dans les années 1920, il y a très peu de travail, il fait la tournée de la ville tous les matins avec les camarades pour demander une place. En hiver aussi, il n'y a pas de travail, ils doivent économiser "comme les fourmis". Les épiceries font parfois crédit et les dettes sont payées au printemps.
Il raconte qu'il rêvait d'être employé de bureau, mais comment, pendant la crise économique, le choix du métier de colleur de papier peint s'est imposé à lui. Il relate comment d'autres aussi se sont retrouvés à exercer ce métier, comme de nombreux horlogers, augmentant ainsi la précision du travail accompli. Il raconte son énervement par rapport aux personnes qui "volent le métier". Il raconte la dissolution de l'Association des colleurs de papier peint, et ensuite l'affiliation des membres aux différents syndicats. Il décrit les avantages apportés par l'affiliation d'un grand nombre de colleurs de papier peint à la Fédération des ouvriers sur bois et du bâtiment (FOBB).
Il décrit la particularité d'un domaine ou les patrons et vendeuses de papier peints ne connaissent pas le métier, entraînant des difficultés dans la qualité du travail accompli et les relations avec les clients. Il rapporte l'évolution des techniques de travail, allant des méthodes de fabrication des colles, à celui du transport de matériel à bicyclette.

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Interview d'un maçon et typographe - Henri Tronchet, le personnage F (1ère partie/1)

Interview d'un maçon et typographe, Henri Tronchet, le personnage F, par Paulette Deleval (Durée totale de l'entretien: 00:42:02).
Période évoquée: 1920-1950 (principalement)

Aperçu des thèmes (Partie 1/1):
Dans cet entretien, ce typographe devenu maçon traite notamment de la Ligue d'action du bâtiment (LAB), de la démolition des taudis de Saint-Gervais ainsi que des actions de résistance aux évacuations. Il raconte son entrée en apprentissage comme typographe et sa réorientation comme maçon pour raisons de santé. Il explique les façons dont il participait à à la Ligue d'action du bâtiment (LAB) et la grève de 1928.
Il raconte les changements du travail dans le bâtiment en lien avec les mois d'hiver et les intempéries. Il parle des structures organisationnelles en relation avec les luttes syndicales. Il se positionne sur le type de stratégies à adopter, notamment sur la nécessité que les mouvements de grève soient brefs. Il décrit la grève des jours fériés, les sabotages de machines et la « prise de l'Hotel de Ville ». Cet épisode a abouti à l'obtention du paiement des jours fériés dans toute la Suisse. Il parle des actions de résistance aux évacuations de logement. Il explique les raisons de l'organisation de la démolition des taudis de St-Gervais. Ces derniers étaient habités par des personnes ayant été évacuées de leur logement pour non paiement du loyer. Elles étaient ensuite relogées dans des logements qui appartenaient à la Ville et à l’Etat. L'idée de l'action était que les ouvriers initient eux-mêmes directement la démolition pour refuser ces relogements et créer du travail. Il mentionne les aspects judiciaires de ces actions et les liens avec la politique institutionnelle. Il effectuera deux ans de prison. Il raconte des anecdotes cocasses sur son activité de typographe pendant son incarcération.

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Results 1 to 10 of 34