Destructions de la guerre à Chambéry et Lyon (1)
- CH-001784-0 FOBB-E-03
- File
- 1944
Part of Fonds de photographies FOBB
Destructions liées à la 2e Guerre mondiale (e.a. bâtiments) à Chambéry et à Lyon.
[inconnu]
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Destructions de la guerre à Chambéry et Lyon (1)
Part of Fonds de photographies FOBB
Destructions liées à la 2e Guerre mondiale (e.a. bâtiments) à Chambéry et à Lyon.
[inconnu]
Destructions de la guerre à Chambéry et Lyon (2)
Part of Fonds de photographies FOBB
Destructions liées à la 2e Guerre mondiale (e.a. bâtiments, train) à Chambéry et à Lyon.
[inconnu]
Massacres humains identifiés et non identifiés (négatifs agrandis)
Part of Fonds de photographies FOBB
Massacres humains ; maison détruite dans le Vercors ; soldats riant après avoir fusillé des gens ; enterrement de cinq fusillés à Vassieux-en-Vercors.
[inconnu]
Ménage-toi - Emission 26.11.1986 (4ème partie/4)
Emission de radio faite par des femmes pour des femmes consacrée notamment à l'action des Femmes pour la Paix en compagnie de Jacqueline Berenstein-Wavre et Nannick de Rougemont, au quotidien des ménagères au début du 20e siècle, à l'agenda social et culturel et à la place des groupes d'aliments dans la diététique (Durée totale: 02:05:05).
Résumé
Partie 4/4: suite de l'agenda culturel et social de Ménage-toi avec entre autres: exposition de l'association d'artisanes Pénélopes au centre commercial Eaux-Vives 2000, soirée de contes "Tombée de nuit" avec Murielle Bloch et Yannick Jaulin (00:10-03:10, 03:45-04:25), service de baby-sitting de l' Association des familles monoparentales et mères chefs de famille (05:10-05:50), rubrique de Jacqueline Berenstein-Wavre "Femmes et nourriture": le rôle des groupes d'aliments expliqué par la diététicienne Aline Robert (11:35-19:10, 20:15-21:40), le menu de la semaine de Jacqueline Berenstein-Wavre commenté par Aline Robert (21:50-24:45), réalisation de l'émission par Alda de Giorgi, Jacqueline Berenstein-Wavre et Marianne Aerni (28:45-28:55), annonce "Onde femme, une radio pour elle" le mercredi sur Radio Zone (30:25-30:45), musique.
Collège du Travail, Genève; producteur/trice
Ménage-toi - Emission 26.11.1986 (3ème partie/4)
Emission de radio faite par des femmes pour des femmes consacrée notamment à l'action des Femmes pour la Paix en compagnie de Jacqueline Berenstein-Wavre et Nannick de Rougemont, au quotidien des ménagères au début du 20e siècle, à l'agenda social et culturel et à la place des groupes d'aliments dans la diététique (Durée totale: 02:05:05).
Résumé
Partie 3/4: critique de la "Couleur pourpre", un livre d'Alice Walker, un film de Steven Spielberg, par Barbara Conrad (01:25-04:30, 05:00-08:40), avis d'une auditrice, Odile Gordon-Lennox (12:20-14:30), avis d'un enfant, Eduardo (19:45-22:30), l'agenda culturel et social de Ménage-toi avec entre autres: débat organisé par F-Information sur le couple, le mariage et l'union libre, communiqué de l'Union suisse pour la décriminalisation de l' avortement (USPDA), manifestation contre les disparitions forcées en solidarité avec les mères de la place de Mai, Chrétiens pour l'an 2000, atelier de pose de voix (24:55-30:45), musique.
Collège du Travail, Genève; producteur/trice
Ménage-toi - Emission 26.11.1986 (2e partie/4)
Emission de radio faite par des femmes pour des femmes consacrée notamment à l'action des Femmes pour la Paix en compagnie de Jacqueline Berenstein-Wavre et Nannick de Rougemont, au quotidien des ménagères au début du 20e siècle, à l'agenda social et culturel et à la place des groupes d'aliments dans la diététique (Durée totale: 02:05:05).
Résumé
Partie 2/4: suite de l'interview de Nannick de Rougemont, membre des Femmes pour la paix, qui parle de son engagement pour la paix ainsi que des problèmes d' écologie et d' environnement (00:00-00:15, 02:25-06:15, 07:45-11:45), annonce de la présence des Femmes pour la paix à la conférence des Chrétiens pour l'an 2000 (13:55-14:35), billet de Ménage-toi par Marianne Aerni: la journée d'une ménagère d'avant-guerre (22.10-25:45), musique.
Collège du Travail, Genève; producteur/trice
Ménage-toi - Emission 26.11.1986 (1ère partie/4)
Emission de radio faite par des femmes pour des femmes consacrée notamment à l'action des Femmes pour la Paix en compagnie de Jacqueline Berenstein-Wavre et Nannick de Rougemont, au quotidien des ménagères au début du 20e siècle, à l'agenda social et culturel et à la place des groupes d'aliments dans la diététique (Durée totale: 02:05:05).
Résumé
Partie 1/4: présentation de l'émission (00:15-00:55), sommaire de l'émission animée par Alda de Giorgi, Jacqueline Berenstein-Wavre et Marianne Aerni (02:30-04:00), présentation de l'association Femmes pour la Paix de Genève par Jacqueline Berenstein-Wavre (08:10-11:45), interview de Nannick de Rougemont, membre de l'association, qui parle de son engagement pour la paix, de la question de la violence, du rôle des hommes et des femmes (12:45-20:40, 22:05-25:55), question d'une auditrice sur l'intégration des femmes à la protection civile et sur les possibilités de faire porter les enfants aux hommes, réponses des intervenantes (26:55-30:40), musique.
Collège du Travail, Genève; producteur/trice
Interview d'un colleur de papier peint - le personnage O (2ème partie/2)
Interview d'un colleur de papier peint, le personnage O, par Paulette Deleval et Christiane Wist (Durée totale de l'entretien: 00:57:39).
Période évoquée : 1920-1940 (principalement)
Aperçu des thèmes (Parties 1/2 et 2/2):
Dans cet entretien, ce colleur de papier peint, syndiqué à la Fédération des ouvriers sur bois et du bâtiment (FOBB) raconte son premier petit boulot à onze ans et demi, puis son apprentissage à 13 ans et demi. Il travaillait en étant payé à la pièce, c'est à dire au rouleau. Il raconte les méthodes de sabotage spécifiques aux colleurs. Pour les colleurs de papiers peints, parfois une ou deux heures supplémentaires le soir, leur faisait gagner un ou deux jours de travail. Il faisait beaucoup de football.
Repérage des sujets principaux : (2ème partie/2)
00:00:00 à 00:09:00 : A commencé son apprentissage à 13 ans. Pour lui le chômage n'a pas été trop dur, surtout il n'a pas connu le chômage en étant marié - "Les syndicats chrétiens sociaux avaient été travailler, accompagnés par des gendarmes. Ils défendent le patron, ils ne se défendent pas eux-mêmes" – Vous dites que vous êtes chrétien et pas anarchiste: je n'ai jamais pensé à aller à la FOBB, peut être que les chrétiens sociaux n'existaient pas à l'époque en 1933 - La FOBB avait quand même bien aidé les chômeurs. Si on était célibataire ça allait, mais si on avait des enfants, alors l'aide de la FOBB était nécessaire - Anecdote d'une réception le soir, il est resté le soir pour terminer un travail, 45 ou 60 minutes de plus, "je l'ai fait pour moi, car je voulais aller travailler ailleurs le lendemain. J'ai croisé Tronchet";
00:09:00 à 00:18:00 : "Actions directes: on a eu rayé des travaux qui ont été faits, des papiers, personne ne savait qui l'avait fait. On défendait ce métier. - Les actions directes, c'était des idées de Tronchet. - Les parqueteurs, et les plâtriers, ce sont des métiers, pour parfois deux heures de temps on gagnait 4 jours.- Je suis pas trop un participant du 1er mai. Pas contre, mais pas dans mes idées."
Collège du Travail, Genève; producteur/trice
Interview d'une polisseuse de bijouterie et livreuse ainsi que femme de syndiqué, Madeleine Bertholet, le personnage H, par Paulette Deleval (Durée totale de l'entretien: 00:46:39).
Période évoquée : 1920-1940 (principalement)
Aperçu des thèmes (Partie 1/1):
Dans cet entretien, cette polisseuse en bijouterie et livreuse raconte son parcours. Elle relate ce qui composait la vie quotidienne. Elle se rappelle avec enthousiasme de ses premières vacances qu'elle fit à vélo et l'ambiance exaltée des ouvriers et la liesse commune ressentie dans les traversées de campagnes lors de ces premiers congés payés. Elle parle aussi du rapport à l'argent que lui avait inculqué sa vie de famille et de la croyance dans la Société de Nations.
Elle aurait pu continuer sa scolarité, mais habitant loin du centre de la ville, elle recevait les convocations trop tard, elle n'a donc pas réussi à se présenter à temps aux examens qui lui auraient permis d'accéder à une bourse. Finalement, elle a pris une place de polisseuse de bijouterie, car c'était cette place là qui était proposée dans la Tribune de Genève. Elle était payée 20 francs par mois comme polisseuse, puis 90 francs par mois comme livreuse pour la Laiterie de Champel. Elle raconte comment « ceux qui militaient, ils fallait qu'ils soient impeccables. » Après son mariage, leur fille est tombée malade. Ils n'avaient pas de caisse maladie pour elle et ont du payer sur le long terme cette facture de 90 francs. Elle commente l'usage du terme "ami" pour s'interpeller entre gens qui travaillaient, et dans le mouvement pacifiste, et celui de "camarade" pour parler de quelqu'un du syndicat. Elle dit aussi sa peine lorsque cet usage a changé. Ils ont vécu une période où elle et son mari étaient au chômage.
Elle raconte les premières vacances, les tours à vélo à plusieurs pendant 8 ou 15 jours, où ils n'avaient pas assez pour se nourrir, mais "c'était merveilleux". L'année des congés payés. Les chansons liaient les camarades les unes aux autres. Ils vivaient simplement. Elle assistait à des conférences de pacifistes. Son mari n'a pas voulu faire le service militaire. Elle parle des marchands d'armes comme Schneider et Krupp qui se faisaient beaucoup d'argent en vendant pour les deux côtés et qui ne se faisaient jamais bombarder les usines de production d'armes.
Son mari a fait 13 mois de prison. Pour lui, si on croyait à la Société des Nations alors on ne faisait pas l'armée. Il n'en garde pas un mauvais souvenir car « il en a profité pour penser, pour avancer intellectuellement et spirituellement » « déjà il avait été formé par sa mère ».
Il raconte la fondation d'une coopérative d'électricité fondée lorsqu'il n'y avait plus de travail pour les électriciens. Son mari et un autre électricien l'ont fondée avec l'aide d'un financement de Charles Rosselet en 1939. A la fin, ils étaient une quarantaine dans la coopérative, cela fonctionnait bien malgré les prédictions négatives de certains. Il y avait une solidarité entre coopératives, un esprit socialiste, dit-elle. Elle a vécu le chômage de 1938 plus durement que celui de 1932-1933, car dans le foyer de ses sœurs et frères et de sa maman, il y avait une belle attitude par rapport à l'argent. « Tout le monde sait qu'il doit aider un peu à la maison, et vraiment ils nous ont libéré du côté de l'argent malgré qu'on était toute cette bande (...) plus je me dis, parce qu'on a l'esprit très libre vis-à-vis de l'argent, on est maître de beaucoup de choses. C'est une force pour la vie. On se laisse beaucoup moins corrompre" (…). Ils se sont rencontrés dans le mouvement pacifiste. Quand elle a eu sa fille, elle a arrêté de participer aux meetings politiques. Son mari était objecteur de conscience pour des raisons idéales et spirituelles. Il a fait partie de la commission sociale de l’Église. Ensuite il est allé à Berne, c'était le premier objecteur de conscience qui a été élu conseiller national. Un mois de prison valait une année de privation des droits civiques. Elle parle des mouvements d'abstinence, de l'ouverture de chalets et de jardins ouvriers. « On avait l'impression d'aller vers un monde nouveau » « Les femmes avaient un rôle à jouer, c'est épatant ça." Elle mentionne la création de la maison du syndicat la Fenière. Sa belle-mère était membre des femmes socialistes. Les églises étaient contre l'assurance vieillesse. Ils se sont mariés dans la maison des quakers, mais plus tard son mari se fâchera contre l’Église pour des raisons pacifistes.
L'entretien se termine au temps 00:37:00, puis commence la 3e partie de l'entretien de Sacchi (SON-A-005-3).
Collège du Travail, Genève; producteur/trice
Interview d'un peintre en bâtiment - Mario Sacchi, le personnage G (3ème partie/3)
Interviews d'un peintre en bâtiment, Mario Sacchi, le personnage G, par Paulette Deleval (Durée totale de l'entretien: 01:41:47).
Période évoquée : 1920-1940 (principalement)
Aperçu des thèmes (Parties 1/3, 2/3, 3/3):
Né à Genève en 1911, ce peintre en bâtiment d'origine italienne suit un parcours non-conventionnel avant de pratiquer ce métier, il raconte cela en deuxième partie d'entretien. La première partie est consacrée à l'émigration de son père et de son grand-père. Ce sont des maçons qui arrivent à Genève en 1896 après avoir fuit la France et les agressions de l'époque contre les Italiens. En effet, après l'assassinat du président Carnot par un anarchiste italien, beaucoup d'ouvriers du bâtiment sont morts après avoir été jetés depuis les échafaudages. Ils arrivent à Genève à l'époque de l'exposition nationale. Il y a beaucoup de travail, mais il est aussi dangereux, nombreux sont les accidents mortels sur les chantiers du Pont de la Coulouvrenière ou du bâtiment des Forces motrices. Il raconte aussi son enfance, et comment son père maçon deviendra jardinier dans les parcs publics. Ce dernier sera mobilisé en 1915 par l'Italie. Il décrit le travail à domicile de sa mère, travaillant à la pièce comme monteuse de pantoufles, refusant le travail pourtant mieux rémunéré dans les usines de munitions. Il raconte la vie dans un immeuble regroupant des familles de mobilisés français, italiens et allemands, l'ambiance imprégnée des nouvelles du front et le quotidien de la quarantaine d'enfants de la maisonnée. Son père rentre indemne de la guerre, avec le grade de lieutenant et très opposé à Mussolini qui démantèle les coopératives ouvrières. Il raconte le financement des mouvements de jeunesse italiens à Genève par les fascistes. La deuxième partie de l'entretien est consacrée à son parcours original. Jeune, il travaille dans une librairie à la Treille, il pourrait la reprendre, mais il veut être peintre classique ou écrivain. Il fait une année d'apprentissage de commerce, en même temps que les Beaux-Arts, il fera ensuite des études de psychologie du soir tout en prenant des cours de musique. Il quitte le domicile de ses parents à 33 ans. Il décrit les travaux qu'il effectue en tant que peintre en bâtiment, les techniques pour les plafonds et les faux-bois, les faux marbres et la spécialisation dans les enseignes. Il décrit son entrée au syndicat de la Fédération des ouvriers sur bois et du bâtiment (FOBB), certaines assemblées particulières devant Saint-Pierre et le charisme de Lucien Tronchet. Il raconte comment il se fait licencier un matin pour le soir même pour une simple remarque. Il explique la difficulté de trouver du travail en tant que militant et la nécessité de redoubler dans la qualification et la ponctualité. Il parle de la façon dont des personnes ou des méthodes de lutte ont été diabolisées à un moment donné, alors que plus tard les mêmes personnes considèrent les acquis de cette même lutte syndicale comme naturels.
La troisième et dernière partie de l'entretien commence au temps 00:37:10 du fichier 0011_a.
Collège du Travail, Genève; producteur/trice