conditions de travail

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Souvenirs de trois ouvriers, d'un technicien et du directeur de Sécheron 1946-1989

Il s'agit d'entretiens effectués par Alda De Giorgi et Eric Golay auprès d'anciens employés de l'entreprise Sécheron (entreprise active dans le domaine de l'électrotechnique et la métallurgie) pour servir de sources à la publication d'une brochure. Les entretiens semi-dirigés sont axés principalement sur le type de travail effectué, son organisation, les motivations pour l'activité, les relations avec les collègues et la hiérarchie, la commission d'entreprise et l'activité syndicale. L'entretien avec l'ancien directeur Claude Rossier a été effectué après la publication, elle se fait selon une trame différente et traite notamment des processus décisionnels et du rapport de la direction avec l'activité syndicale.

Dans l'introduction à la brochure, Jacqueline Berenstein-Wavre, la présidente du Collège du Travail explicite les motivations de cette démarche: le Collège est "persuadé de la nécessité de sauvegarder les archives d'entreprises qui ont fait vivre, pendant de nombreuses années, des milliers d'ouvriers, de cadres et leurs familles" (...) [Le Collège] désire apporter un modeste complément humain à la présentation des archives de Sécheron. Celles-ci ont été récemment déposées aux Archives de la Ville de Genève et sont ainsi définitivement sauvegardées. (...) Dans cette brochure, il s'agit de décrire la vie au travail de l'ouvrier, ses relations avec "son usine", ses collègues, comment il ressentait son travail, ses rapports avec les pièces qu'il contribuait à fabriquer, sa fierté d'être et de rester ouvrier".

Collège du Travail, Genève

Société des Eaux de l'Arve

Il s'agit de quatre interviews d'employés de la Société des Eaux de l'Arve (SEA) effectués en 1996 par Alda de Giorgi, qui fut secrétaire générale du Collège du Travail de 1985 à 2013.

Ces entretiens ont été effectués peu avant l'organisation en 1997 d'une exposition aux Archives d’Etat de Genève sur le thème de l'eau. Les archives papiers de la Société des Eaux de l'Arve ont été versées en 1988 aux Archives d'Etat de Genève. Le projet du Collège est abandonné après ces entretiens et ne donne pas lieu à une publication, exposition ou collaboration avec les Archives d'Etat.

La Société des Eaux de l'Arve était une entreprise privée de distribution d'eau bénéficiant d'une concession qui arriva à échéance en 1988 (pour les raisons de cette nationalisation tardive, consulter le site de l'Association pour le Patrimoine industriel). Elle employait l'énergie de l'Arve pour pomper l'eau de la nappe phréatique et la distribuer. Elle fut revendue - après "d'âpres négociations" - à l'Etat de Genève en 1988 , puis rachetée par les Services industriels de Genève (SIG) en 1990. Les entretiens sont axés autour de cette transition et de ce qui changea pour les employés (qui furent intégrés aux SIG) à cette période. La Société des Eaux de l'Arve fonctionnait avec des turbines très anciennes ainsi que selon des méthodes et une organisation du travail tout à fait spécifiques, c'est aussi cela que documentent ces enregistrements.

Collège du Travail, Genève

La Voix des vétérans - Emission 0 (2ème partie/2)

Emission de radio consacrée aux ouvriers du bâtiment et à leurs conditions de travail (Durée totale: 01:00:59).
Période évoquée: 1920-1980.

Résumé de l'émission (Parties 1/2 et 2/2):
Présentation du Collège du travail et de l'émission sur Radio Zone par Jacqueline Berenstein-Wavre.
Qui sont les Vétérans? par Gustave Berger.
Interview de Franz Aschwanden, menuisier ébéniste et joueur d'accordéon.
Visite de l'exposition organisée par la Fédération des ouvriers du bois et du bâtiment (FOBB) en mai 1986 à Genève pour la prévention des accidents de la main. Commentaires: Jacques Robert et Gustave Berger.
Interview de Louis Bopp charpentier menuisier à propos d'un accident de travail à la main.
Musique: Enregistrement fait chez Franz Aschwanden;
Réalisation: Christiane Wist.

La partie 2/2 commence par la suite de l'interview de Franz Aschwanden.

Berger, Gustave; interviewé/e

Interview de Maxime Chalut, ancien président du SATUS (2e partie/2)

Interview de Maxime Chalut, ancien président du club sportif ouvrier SATUS de Genève, par Alda De Giorgi (Durée totale de l'entretien: 01:18:55).
Période évoquée: 1920-1940

Aperçu des thèmes (Parties 1/2 et 2/2) :
Maxime Chalut rend compte des activités organisées par la Fédération de football ouvrier SATUS à Genève dans l’entre-deux-guerres (adhésion en 1928). Il mentionne également certaines activités culturelles, dont le Théâtre prolétarien auquel participait William Jaques, les chorales et les fanfares ouvrières dont La Lyre, dirigée par F. Closset. Il parle de son rôle dans l’organisation de la classe ouvrière, des différences entre les associations sportives et culturelles ouvrières et celles liées à la bourgeoisie. Parmi les autres sports ouvriers : la gymnastique, le ski, le vélo. Par contre, le hockey sur glace, qui avait lieu sur des patinoires naturelles (terrain de tennis, marais gelé), n’entrait pas en ligne de compte.
Maxime Challut raconte sa passion pour le football et la manière dont se passait le jeu, les préparatifs, la vie associative et la sociabilité festive (bals, lotos, margotins). Il évoque les valeurs des sportifs ouvriers, le rôle de la compétition, le rapport à l’armée et au service militaire. Il parle brièvement du 9 novembre 1932 et de son refus de participer à l’intervention de l’armée (4 jours de prison) ainsi que de la fabrication de composants d’armes par les industries de la métallurgie genevoise (Charmilles, Hispano, Gardy, SIP).
A divers moments, Maxime Challut parle de son enfance à Lancy, aux Acacias, puis à Carouge, de la maladie de son père (tuberculose), de ses souvenirs d’école et de ses conditions de vie. En fin d’interview, il revient sur son apprentissage et son activité d’électricien aux Services industriels de Genève. Il évoque notamment les conditions salariales au début des années 1930. Il parle aussi des premières cuisinières électriques et des débuts de la radio, qui le passionne.

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Interview de Maxime Chalut, ancien président du SATUS (1ère partie/2)

Interview de Maxime Chalut, ancien président du club sportif ouvrier SATUS de Genève, par Alda De Giorgi (Durée totale de l'entretien: 01:18:55).
Période évoquée: 1920-1940

Aperçu des thèmes (Parties 1/2 et 2/2) :
Maxime Chalut rend compte des activités organisées par la Fédération de football ouvrier SATUS à Genève dans l’entre-deux-guerres (adhésion en 1928). Il mentionne également certaines activités culturelles, dont le Théâtre prolétarien auquel participait William Jaques, les chorales et les fanfares ouvrières dont La Lyre, dirigée par F. Closset. Il parle de son rôle dans l’organisation de la classe ouvrière, des différences entre les associations sportives et culturelles ouvrières et celles liées à la bourgeoisie. Parmi les autres sports ouvriers : la gymnastique, le ski, le vélo. Par contre, le hockey sur glace, qui avait lieu sur des patinoires naturelles (terrain de tennis, marais gelé), n’entrait pas en ligne de compte.
Maxime Challut raconte sa passion pour le football et la manière dont se passait le jeu, les préparatifs, la vie associative et la sociabilité festive (bals, lotos, margotins). Il évoque les valeurs des sportifs ouvriers, le rôle de la compétition, le rapport à l’armée et au service militaire. Il parle brièvement du 9 novembre 1932 et de son refus de participer à l’intervention de l’armée (4 jours de prison) ainsi que de la fabrication de composants d’armes par les industries de la métallurgie genevoise (Charmilles, Hispano, Gardy, SIP).
A divers moments, Maxime Challut parle de son enfance à Lancy, aux Acacias, puis à Carouge, de la maladie de son père (tuberculose), de ses souvenirs d’école et de ses conditions de vie. En fin d’interview, il revient sur son apprentissage et son activité d’électricien aux Services industriels de Genève. Il évoque notamment les conditions salariales au début des années 1930. Il parle aussi des premières cuisinières électriques et des débuts de la radio, qui le passionne.

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Interview d' Antoine Perrin, tailleur de pierre, (1ère partie/2)

Interview d'un tailleur de pierre, Antoine Perrin, et de sa femme, par Christiane Wist (Durée totale de l'entretien: 01:08:48).
Période évoquée: 1920-1960

Aperçu des sujets traités dans l'interview (Parties 1/2 et 2/2):
Cet entretien débute avec le récit du travail des terrassiers, les outils et techniques utilisées. Il les compare à des travailleurs dans les mines. Lorsque les premières pelles mécaniques sont arrivées des actions syndicales ont eu lieu pour protester contre l'usage de ces machines qui volaient le travail de quarante hommes. Les sujets traités sont notamment la formation ("vol du métier"), les différents types de patrons et les systèmes de surveillance exercés sur les ouvriers, la fête des tailleurs de pierre à Carouge dans les années 1920, la pierre de Meillerie, les astuces sur les chantiers pour se réserver les bonnes pierres d'angle, la bicyclette, les accidents de ponts volants, l'accueil des enfants républicains pendant la guerre d'Espagne. Il brosse le portrait et livre les surnoms d'animaux des membres de cette communauté des tailleurs de pierre, un des premier corps de métier à se syndiquer.

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Interview de Henri Cerutti, ferblantier-appareilleur et couvreur, (1ère partie/2)

Interview d'un ferblantier-appareilleur et couvreur, Henri Cerutti, par Christiane Wist (Durée totale de l'entretien: 01:12:51).
Période évoquée: 1920-1980

Aperçu des sujets traités dans l'interview (Parties 1/2 et 2/2):
Henri Cerutti est né en 1908 d'un père maçon couvreur, originaire du Piémont. Il a un parcours de formation hétéroclite, apprenant successivement et sur le tas les métiers de couvreur puis de ferblantier-appareilleur (s'occupe notamment de l'installation de salles de bain), il apprendra auprès de Braillard, et se formera au métré et à la comptabilité. Dans cet entretien, il nous livre notamment une explication très précise de la fabrication de tuiles en argile, raconte comment les quais de Genève se sont construits sur les déchets de chantier ramenés par des chevaux et des hommes, le type de souliers utilisés sur les toits, les réseaux d'immigration italienne et la tradition du bouquet.

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Interview d'un carreleur, E.M. (1ère partie/2)

Interview d'un carreleur, E.M., par Christiane Wist (Durée totale de l'entretien: 01:00:32).
Période évoquée: 1920-1940

Aperçu des sujets traités dans l'interview (Parties 1/2 et 2/2):
Ce carreleur, né à Genève, d'origine italienne, a fait son apprentissage auprès d'anciens carreleurs italiens. Il raconte son apprentissage à la Tour-de-Peilz. Le responsable du chantier de la Société des Nations (SdN) est allé chercher des carreleurs à Vevey, car les bons artisans étaient durs à trouver. Il décrit en détail les méthodes pour tirer le mortier, l'ordre de pose des carreaux, la technique du joint allumette, la mosaïque, son travail en France voisine, ainsi que les conditions de travail.

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Interview d'Alain Perrat, mécanicien-tourneur (3ème partie/3)

Interview d'un mécanicien-tourneur, Alain Perrat, par Alda de Giorgi (Durée totale de l'entretien: 02:10:34).
Période évoquée: 1972-1993 (principalement)

Aperçu des thèmes (Parties 1/3 à 3/3) :
Alain Perrat est né en 1952 à Bourg en Bresse, dans l'Ain (France). Après sa formation et une année de travail, il a effectué un "tour de France" avec les compagnons comme mécanicien tourneur. Il relate l'évolution du travail lors du passage aux appareils à commande numérique. Il raconte comment un de ses collègues sans Certificat fédéral de capacité (CFC) parvenait parfaitement à refaire les programmes numériques directement sur la nouvelle machine et en conclut "ce qui prouve bien que tout s'apprend". Il explique les difficultés sociales provoquées chez les humains par les horaires calqués sur les machines: en effet, les horaires 04h00-13h30 ou 13h30-22h00, appelés "travail en équipe" rendent impossible toute vie sociale. Il refusera finalement ces horaires et se battra contre au niveau syndical. Il décrit aussi la structure et le fonctionnement de la Commission du personnel, ses permanences, ses locaux et le droit à des heures d'absence pour ce travail.

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

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