9 novembre 1932

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Plaques d'impression (exemples)

4 plaques d'impression et 1 imprimé reproduisant des photographies des lutte des chômeurs contre les saisies et les évacuations et les funérailles des victimes du 9 novembre 1932.

[inconnu]

9 novembre 1932

Coupures de presse, image de Lucien Tronchet en curé et de Pierre Tronchet, publications 1932-1933 (Rapport du Conseil d'État présenté au Grand conseil dans sa séance du 16 novembre 1932; Pierre Aragno, Les journées du 9 au 12 novembre 1932 à Genève, 1932; La nuit sanglante de Genève: 9 novembre 1932; Le 9 novembre 1932 à Genève: à la recherche de la vérité, 1933; Jacques Dicker, Le procès Nicole: plaidoirie, 1933);
Articles de presse et évocations historiques par Louis Piguet (1962-1977);
Albert Picot, Souvenirs de quelques années difficiles de la République de Genève: 1931-1937, Genève, Éd. A. Jullien, 1963.

Interview de Lucien Tronchet sur la manifestation du 9 novembre 1932 (version intégrale)

Interview intégrale de Lucien Tronchet, anarchiste et syndicaliste, sur la manifestation du 9 novembre 1932 par Georges Klièbes et Richard Gaudet. Des extraits de cet interview ont servis pour le document sur le 9 novembre 1932 réalisé par ces derniers (voir SON-Z-007). (Durée totale: 01:00:39).
Période évoquée : 1932.

Aperçu des thèmes:
Lucien Tronchet se présente, explique le contexte de la manifestation du 9 novembre 1932, le climat social et politique, les préparatifs et le déroulement des événements devant la salle communale de Plainpalais et devant le Palais des exposition, la fusillade, les responsabilités, le procès de 1933, les conséquences immédiates de la fusillade et ses répercussions sur le climat social genevois à long terme (après la Deuxième Guerre mondiale).

Tronchet, Lucien; interviewé/e

Interviews de plusieurs protagonistes de la manifestation du 9 novembre 1932 (2ème partie/2)

Interviews de plusieurs protagonistes de la manifestation du 9 novembre 1932 - Lucien Tronchet, anarchiste et syndicaliste, Milo Lüscher, socialiste, Francis Baeriswyl, socialiste, René Fisch, de la Jeunesse ouvrière chrétienne (JOC), Louis Soldini, socialiste, Charles Knecht, inspecteur de sûreté, Ernest Rogivue, caporal de la 1ère Compagnie de l'Ecole de recrue 3/1, Raymond Burnat, commandant de la 1ère Compagnie et Maxime Chalut, recrue de la 1ère Compagnie. Ces interviews ont été réalisées à l'Ecole technique supérieur de Genève par Georges Klièbes et Richard Gaudet avec le concours des opérateurs Jean Frey et José [?] (Durée totale de l'entretien: 01:17:56).
Période évoquée : 1932

Aperçu des thèmes (Parties 1/2 et 2/2):
Présentation des témoins, buts de la manifestation, préparatifs, déroulement des événements devant la salle communale de Plainpalais et devant le palais des exposition, la fusillade, ses conséquences, les responsabilités.

Repérage des sujets principaux (2ème partie/2)
00:00-14:40 Cinquièmement, devant le palais des expositions, la fusillade:
00:10- L. Tronchet, 02:25- M. Lüscher, 05:10- F. Baeriswyl, 06:15- Ch. Knecht, 07:10- E. Rogivue, 11:20- R. Burnat;
14:40-28:45 Sixièmement, les responsabilités:
14:45- L. Tronchet, 15:20- M. Lüscher, 17:00- F. Baeriswyl, 17:45- R. Fisch, 19:20- L. Soldini, 20:35- Ch. Knecht, 23:20- E. Rogivue, 25:05- R. Burnat, 26:30- M. Chalut;
28:45-29:05 Auteurs des interviews.

Tronchet, Lucien; interviewé/e

Interviews de plusieurs protagonistes de la manifestation du 9 novembre 1932 (1ère partie/2)

Interviews de plusieurs protagonistes de la manifestation du 9 novembre 1932 - Lucien Tronchet, anarchiste et syndicaliste, Milo Lüscher, socialiste, Francis Baeriswyl, socialiste, René Fisch, de la Jeunesse ouvrière chrétienne (JOC), Louis Soldini, socialiste, Charles Knecht, inspecteur de sûreté, Ernest Rogivue, caporal de la 1ère Compagnie de l'Ecole de recrue 3/1, Raymond Burnat, commandant de la 1ère Compagnie et Maxime Chalut, recrue de la 1ère Compagnie. Ces interviews ont été réalisées à l'Ecole technique supérieur de Genève par Georges Klièbes et Richard Gaudet avec le concours des opérateurs Jean Frey et José [?] (Durée totale de l'entretien: 01:17:56).
Période évoquée : 1932

Aperçu des thèmes (Parties 1/2 et 2/2):
Présentation des témoins, buts de la manifestation, préparatifs, déroulement des événements devant la salle communale de Plainpalais et devant le palais des exposition, la fusillade, ses conséquences, les responsabilités.

Repérage des sujets principaux (1ère partie/2)
00:00-01:26 présentation des personnes interviewées;
01:27-07:30 Premièrement, les témoins se présentent, politiquement, et énoncent les buts de la manifestation:
01:45- L. Tronchet, 02:35- M. Lüscher, 03:45- F. Baeriswyl, 04:10- R. Fisch, 05:15- L. Soldini, 05:45- Ch. Knecht, 06:15- E. Rogivue, 06:40- R. Burnat, 06:50- M. Chalut;
07:30- 24:45 Deuxièmement, la manifestation de l'Union nationale, les réactions et les préparatifs dans les groupes:
07:40- L. Tronchet, 08:45- M. Lüscher, 09:25- F. Baeriswyl, 13:05- R. Fisch, 13:35- L. Soldini, 15:05- Ch. Knecht, 17:15- E. Rogivue, 18:45- R. Burnat, 20:20- M. Chalut;
25:45-32:55 Troisièmement, devant la salle communale de Plainpalais:
25:50- L. Tronchet, 27:30- M. Lüscher, 29:30- F. Baeriswyl, 30:40- R. Fisch, 31:40- L. Soldini, 32:45- Ch. Knecht, 06:15;
32:55- Quatrièmement, l'arrivée des soldats, l'attaque, la présence ou non de groupes organisés:
33:05- L. Tronchet, 34:40- M. Lüscher, 37:15- F. Baeriswyl, 39:10- R. Fisch, 40:30- L. Soldini, 41:05- Ch. Knecht, 42:15- E. Rogivue, 46:15- R. Burnat.

Tronchet, Lucien; interviewé/e

Interview de Maxime Chalut, ancien président du SATUS (2e partie/2)

Interview de Maxime Chalut, ancien président du club sportif ouvrier SATUS de Genève, par Alda De Giorgi (Durée totale de l'entretien: 01:18:55).
Période évoquée: 1920-1940

Aperçu des thèmes (Parties 1/2 et 2/2) :
Maxime Chalut rend compte des activités organisées par la Fédération de football ouvrier SATUS à Genève dans l’entre-deux-guerres (adhésion en 1928). Il mentionne également certaines activités culturelles, dont le Théâtre prolétarien auquel participait William Jaques, les chorales et les fanfares ouvrières dont La Lyre, dirigée par F. Closset. Il parle de son rôle dans l’organisation de la classe ouvrière, des différences entre les associations sportives et culturelles ouvrières et celles liées à la bourgeoisie. Parmi les autres sports ouvriers : la gymnastique, le ski, le vélo. Par contre, le hockey sur glace, qui avait lieu sur des patinoires naturelles (terrain de tennis, marais gelé), n’entrait pas en ligne de compte.
Maxime Challut raconte sa passion pour le football et la manière dont se passait le jeu, les préparatifs, la vie associative et la sociabilité festive (bals, lotos, margotins). Il évoque les valeurs des sportifs ouvriers, le rôle de la compétition, le rapport à l’armée et au service militaire. Il parle brièvement du 9 novembre 1932 et de son refus de participer à l’intervention de l’armée (4 jours de prison) ainsi que de la fabrication de composants d’armes par les industries de la métallurgie genevoise (Charmilles, Hispano, Gardy, SIP).
A divers moments, Maxime Challut parle de son enfance à Lancy, aux Acacias, puis à Carouge, de la maladie de son père (tuberculose), de ses souvenirs d’école et de ses conditions de vie. En fin d’interview, il revient sur son apprentissage et son activité d’électricien aux Services industriels de Genève. Il évoque notamment les conditions salariales au début des années 1930. Il parle aussi des premières cuisinières électriques et des débuts de la radio, qui le passionne.

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Interview de Maxime Chalut, ancien président du SATUS (1ère partie/2)

Interview de Maxime Chalut, ancien président du club sportif ouvrier SATUS de Genève, par Alda De Giorgi (Durée totale de l'entretien: 01:18:55).
Période évoquée: 1920-1940

Aperçu des thèmes (Parties 1/2 et 2/2) :
Maxime Chalut rend compte des activités organisées par la Fédération de football ouvrier SATUS à Genève dans l’entre-deux-guerres (adhésion en 1928). Il mentionne également certaines activités culturelles, dont le Théâtre prolétarien auquel participait William Jaques, les chorales et les fanfares ouvrières dont La Lyre, dirigée par F. Closset. Il parle de son rôle dans l’organisation de la classe ouvrière, des différences entre les associations sportives et culturelles ouvrières et celles liées à la bourgeoisie. Parmi les autres sports ouvriers : la gymnastique, le ski, le vélo. Par contre, le hockey sur glace, qui avait lieu sur des patinoires naturelles (terrain de tennis, marais gelé), n’entrait pas en ligne de compte.
Maxime Challut raconte sa passion pour le football et la manière dont se passait le jeu, les préparatifs, la vie associative et la sociabilité festive (bals, lotos, margotins). Il évoque les valeurs des sportifs ouvriers, le rôle de la compétition, le rapport à l’armée et au service militaire. Il parle brièvement du 9 novembre 1932 et de son refus de participer à l’intervention de l’armée (4 jours de prison) ainsi que de la fabrication de composants d’armes par les industries de la métallurgie genevoise (Charmilles, Hispano, Gardy, SIP).
A divers moments, Maxime Challut parle de son enfance à Lancy, aux Acacias, puis à Carouge, de la maladie de son père (tuberculose), de ses souvenirs d’école et de ses conditions de vie. En fin d’interview, il revient sur son apprentissage et son activité d’électricien aux Services industriels de Genève. Il évoque notamment les conditions salariales au début des années 1930. Il parle aussi des premières cuisinières électriques et des débuts de la radio, qui le passionne.

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Interview de Henri Tronchet, ancien syndicaliste de la FOBB (2e partie/2)

Interview de Henri Tronchet, ancien secrétaire syndical de la FOBB, par Alda De Giorgi (Durée totale de l'entretien: 01:11:52).
Période évoquée: 1930-1950

Aperçu des thèmes (Parties 1/2 et 2/2) :
Henri Tronchet évoque les activités de la Ligue d’action du bâtiment à Genève au début des années 30 pour faire respecter la convention collective de travail, et en particulier le repos du samedi après-midi. Il évoque les tournées de chantiers, les diverses actions punitives, le sabotage et les conséquences judiciaires dont le procès de Versoix. Il évoque également la fusillade du 9 novembre 1932.
Henri Tronchet mentionne brièvement ses relations avec son frère Lucien, de 13 ans son aîné.
Il rappelle ensuite les luttes pour la suppression des ponts volants et pour une meilleure sécurité sur les chantiers. Plusieurs accidents mortels sont mentionnés. Il parle ensuite d’autres luttes syndicales, comme celle pour le droit à une pause le matin à 9 heures.
Tronchet revient sur son enfance à Carouge, les différences de classe, son apprentissage au début des années 30 et les conditions de travail
Il revient longuement sur les luttes dans le domaine du logement, la démolition des taudis en 1935 à la rue de Cornavin, ainsi que les actions menées avec le Comité des chômeurs contre la saisie des meubles des mauvais payeurs (interposition devant les huissiers – rue rue Masbou, rue Violette -, rachat de meubles à l’Office des poursuites, déménagement à la cloche de bois).
Il évoque brièvement les bagarres entre anarchistes et fascistes de l’Union nationale dans les rues basses, à l’occasion de la vente de leurs journaux.
Tronchet décrit l’évolution du travail sur les chantiers entre les années 1930 et les années 1950 : l’arrivée des premières pelles mécaniques, des premières grues, les briques en ciment. Il revient en particulier sur le chantier des Imprimeries populaires à la rue de Lausanne.
Finalement, il parle du travail syndical, de la manière d’organiser les ouvriers, de la présence quotidienne sur les chantiers. Délégué de la FOBB à l’Office cantonal de conciliation, il évoque ses relations avec les entrepreneurs, notamment avec Induni chargé de construire les ports francs à la Praille.

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Interview de Henri Tronchet, ancien syndicaliste de la FOBB (1ère partie/2)

Interview de Henri Tronchet, ancien secrétaire syndical de la FOBB, par Alda De Giorgi (Durée totale de l'entretien: 01:11:52).
Période évoquée: 1930-1950

Aperçu des thèmes (Parties 1/2 et 2/2) :
Henri Tronchet évoque les activités de la Ligue d’action du bâtiment à Genève au début des années 30 pour faire respecter la convention collective de travail, et en particulier le repos du samedi après-midi. Il évoque les tournées de chantiers, les diverses actions punitives, le sabotage et les conséquences judiciaires dont le procès de Versoix. Il évoque également la fusillade du 9 novembre 1932.
Henri Tronchet mentionne brièvement ses relations avec son frère Lucien, de 13 ans son aîné.
Il rappelle ensuite les luttes pour la suppression des ponts volants et pour une meilleure sécurité sur les chantiers. Plusieurs accidents mortels sont mentionnés. Il parle ensuite d’autres luttes syndicales, comme celle pour le droit à une pause le matin à 9 heures.
Tronchet revient sur son enfance à Carouge, les différences de classe, son apprentissage au début des années 30 et les conditions de travail
Il revient longuement sur les luttes dans le domaine du logement, la démolition des taudis en 1935 à la rue de Cornavin, ainsi que les actions menées avec le Comité des chômeurs contre la saisie des meubles des mauvais payeurs (interposition devant les huissiers – rue rue Masbou, rue Violette -, rachat de meubles à l’Office des poursuites, déménagement à la cloche de bois).
Il évoque brièvement les bagarres entre anarchistes et fascistes de l’Union nationale dans les rues basses, à l’occasion de la vente de leurs journaux.
Tronchet décrit l’évolution du travail sur les chantiers entre les années 1930 et les années 1950 : l’arrivée des premières pelles mécaniques, des premières grues, les briques en ciment. Il revient en particulier sur le chantier des Imprimeries populaires à la rue de Lausanne.
Finalement, il parle du travail syndical, de la manière d’organiser les ouvriers, de la présence quotidienne sur les chantiers. Délégué de la FOBB à l’Office cantonal de conciliation, il évoque ses relations avec les entrepreneurs, notamment avec Induni chargé de construire les ports francs à la Praille.

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Ils ont bâti la ville: Genève 1920-1940: Ouvriers et artisans racontent

Série d'interviews d'ouvriers, artisans et entrepreneurs du bâtiment, réalisée par Christiane Wist entre 1985 et 1986 sur mandat du Collège du Travail en vue de la publication de l'ouvrage "Ils ont bâti la ville, ouvriers et artisans racontent, 1920-1940" (Collège du Travail, 1988).
Ces interviews documentent les savoir-faire et les luttes sociales liés à cette période de grands changements des années 1920-1940.

Cette série contient d'une part la description précise des techniques, outils, matériaux et conditions de travail liées à quinze métiers distincts dans le domaine du bâtiment. Certains de ces métiers ont aujourd'hui disparu ou sont exercés uniquement pour les restaurations de monuments (tailleur de pierre, terrassier, staffeur, ferreur, mosaïste, etc...). Ceux qui perdurent ont pour la plupart traversé des évolutions techniques tellement importantes au niveau des matériaux et des outils qu'il pourrait s'agir de métiers distincts. D'autres continuent à se servir des techniques éprouvées par les siècles (charpentiers, enseignants) tandis que grutier ou électricien sont des métiers nés dans ces années-là. Ces interviews documentent donc un ensemble de savoir-faire aujourd'hui méconnus puisqu'ils appartiennent à la pratique artisanale d'un métier avant la mécanisation et la généralisation du béton et des machines. Les récits d'un entrepreneur, de marchands de bois et d'un architecte font aussi partie de ce panorama. Ces personnes racontent aussi la manière dont ils vivaient, leur contexte familial. La narration d'une diversité impressionnante de parcours de formation et de succession des métiers est un autre aspect remarquable de cet ensemble.

Cette série documente d'autre part les techniques, les matériaux et l'organisation nécessaires à l'accomplissement du travail de lutte sociale et syndicale. Ce sont les manifestations, les actions directes et les récits de luttes et de solidarité qui dominent les récits; en creux, au détour d'anecdotes apparaissent la dureté des conditions de vie et la brutalité des rapports sociaux. Sont notamment racontés: la fusillade du 9 novembre 1932, la démolition des taudis de Saint-Gervais, les résistances aux évacuations, les luttes pour les vacances, les jours fériés, contre les accidents de travail. Il est aussi question de la répression, de la surveillance policière et des peines de prison. Autre thème rapporté dans ces entretiens, l'émigration des travailleurs suisses à l'étranger; et notamment le racisme et les attaques subis en tant qu'étrangers habitant en France ou comme travailleurs frontaliers.

Collège du Travail, Genève

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