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Interview d'un maçon, typographe et secrétaire syndical, Henri Tronchet (5ème partie/9)

Interview d'un maçon, typographe et secrétaire syndical, Henri Tronchet par Christiane Wist (Durée totale de l'entretien: 03:54:13).
Période évoquée : 1920-1940 (principalement)

Aperçu des thèmes (Parties 1/9 à 9/9):
Dans ce long et fourni entretien, Christiane Wist se fait raconter l'histoire de cette période des années 1920-1940 par Henri Tronchet qui participa à une série d'actions directes au sein de la Ligue d'action du Bâtiment (LAB) et fut secrétaire syndical jusqu'en 1955. Né en 1915, il raconte son parcours dans l'action syndicale et dans ses deux métiers principaux, maçon et typographe. Dans cet entretien, les interlocuteurs prennent le temps de la réflexion et de la distance par rapport aux récits, et s'attardent notamment sur le concept de chance. En effet, Henri Tronchet la considère comme centrale dans son parcours, ce qui lui fait dire « c'était peut-être ma chance d'avoir cru à ma chance ! ». Il décrit les actions menées pour la mise en place du système de reconnaissance de capacité pour les ouvriers qualifiés mais sans diplôme. Il explique les raisons pour lesquelles beaucoup d'ouvriers ne pouvaient se permettre d'acheter les produits des coopératives. Il décrit aussi l’ambiguïté dans la pratique des politiques de logement social. Il aborde la question des rapports de pouvoir et des comportements peu anarchistes de camarades anarchistes. Parmi de nombreux autres sujets, cet entretien traite aussi de la propagande par le fait, des enjeux de la caractérisation d'un acte comme "acte terroriste" et des séjours en prison.

Repérage des sujets principaux : (5ème partie/9)
00:00:00 à 00:07:35: se priver toute sa vie, ce n'est pas réussir – récit sur un propriétaire malheureux « mentalement, c'est des vrais pouilleux » - en tant qu'indépendant, il a quelquefois perdu jusqu'à un million, mais sans perdre une nuit de sommeil – question sur le père, boucher ambulant et conducteur de diligence – lors du décès de son père il s'est rendu compte que tous les enfants étaient nés hors mariage – père savoyard;

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Interview d'un maçon, typographe et secrétaire syndical, Henri Tronchet (6ème partie/9)

Interview d'un maçon, typographe et secrétaire syndical, Henri Tronchet par Christiane Wist (Durée totale de l'entretien: 03:54:13).
Période évoquée : 1920-1940 (principalement)

Aperçu des thèmes (Parties 1/9 à 9/9):
Dans ce long et fourni entretien, Christiane Wist se fait raconter l'histoire de cette période des années 1920-1940 par Henri Tronchet qui participa à une série d'actions directes au sein de la Ligue d'action du Bâtiment (LAB) et fut secrétaire syndical jusqu'en 1955. Né en 1915, il raconte son parcours dans l'action syndicale et dans ses deux métiers principaux, maçon et typographe. Dans cet entretien, les interlocuteurs prennent le temps de la réflexion et de la distance par rapport aux récits, et s'attardent notamment sur le concept de chance. En effet, Henri Tronchet la considère comme centrale dans son parcours, ce qui lui fait dire « c'était peut-être ma chance d'avoir cru à ma chance ! ». Il décrit les actions menées pour la mise en place du système de reconnaissance de capacité pour les ouvriers qualifiés mais sans diplôme. Il explique les raisons pour lesquelles beaucoup d'ouvriers ne pouvaient se permettre d'acheter les produits des coopératives. Il décrit aussi l’ambiguïté dans la pratique des politiques de logement social. Il aborde la question des rapports de pouvoir et des comportements peu anarchistes de camarades anarchistes. Parmi de nombreux autres sujets, cet entretien traite aussi de la propagande par le fait, des enjeux de la caractérisation d'un acte comme "acte terroriste" et des séjours en prison.

Repérage des sujets principaux : (6ème partie/9)
00:00:00 à 00:09:00 : discussion sur l'importance du mouvement anarchiste à Genève : peu important dans l'histoire genevoise, petite bande au syndicat – bande de personnes avec l'état d'esprit de la propagande par l'action – certains nient le caractère anarchiste de leurs actions, parlant plutôt d'idées libertaires - il parle du mouvement anarcho-syndicaliste d'avant la première guerre mondiale – de la relation avec la théorie – affaire des bombes à Zurich : Bertoni accusé d'être à la solde des Allemands – caste dans le domaine judiciaire – les gens n'osaient pas trop questionner Bertoni, affublé du surnom « le pape de l'anarchie », connu dans les milieux italiens à travers le monde – rouleaux du Réveil anarchiste envoyée aux Etats-Unis – presse anarchiste;
00:09:00 à 00:18:00 : théories néo-malthusianistes – certains ont été condamnés à mort en France pour avoir écrit une brochure sur la vasectomie – idées anarchistes : le pouvoir se trouve au niveau de la commune – commune de Paris et l'opposition de Marx et Engels à cette commune – l'anarchie présuppose une conscience humaine qui fait défaut – commentaire sur l'attentat symbolique au moment de la visite du pape – différence entre un pétard et une bombe – la propagande par l'action réveille les gens – discussion sur la Ligue d'action du bâtiment (LAB) – utilité sur vingt ans de la mobilisation pour les jours fériés ;
00:18:00 à 00:27:00 : guerre d'Espagne – à Genève il n'y avait pas vraiment de théoricien ici, à part Luigi Bertoni – Radio à Barcelone - Guerre d'Abyssinie – les nationalismes, parfois chez les anarchistes – les Russes fournissaient le pétrole à Franco – les Soviétiques n'auraient pas voulu qu'un vrai socialisme s'instaure quelque-part en Europe – Luigi Bertoni a beaucoup souffert de la guerre d'Espagne – Journées de mai 1937 en Catalogne, liquider les anarchistes – Guerre d'Espagne : terrain d'expérimentation pour la Deuxième Guerre mondiale – amélioration des conditions de vie - différents type d'éliminations : par la mort ou par l'asile psychiatrique ou l'isolement, qui ôte la crédibilité, atteinte à la dignité – Lucien Tronchet «il n'y avait pas moins anar que Lucien dans son comportement » - question du rapport au pouvoir ;
00:27:00 à 00:36:00 : discussion autour de l'autorité – anecdote de son expérience en tant que secrétaire syndical – a toujours soutenu les initiatives d'arrêt de chantier, même s'il ne les aurait pas décidé ainsi lui-même – anecdote au sujet d'un saisonnier qui ne voulait pas partir à la fin de la saison, du positionnement du syndicat – rapport avec les politiques – secrétaires syndicaux : c'était un sacerdoce, pas une profession, ce n'était que des ouvriers – centre de formation pour secrétaires syndicaux, château de Choully après la Fenière - jetons de présence d'un conseiller fédéral légués pour créer l'école ouvrière suisse (Struchen y est allé, Henri Tronchet lui-même, Buffat aussi);
00:36:00 à 00:45:43 : beaucoup pour l'éducation après la deuxième guerre – La Fenière, devait servir aussi de maison de vacances – Collex-Bossy - vie sociale du groupe anarchiste – L'Aurore – Bibliothèque Germinal – organisation de soirées en hiver – salle du Grütli à Chantepoulet – avant, au 1er mai il n'y avait pas de fête – Jours de mai, fête pendant 4 jours - « ça dépend d'un ou deux gars » - les femmes anarchistes ? non, plutôt les compagnes – quelques commentaires sur l'Espagne;

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Interview d'un maçon, typographe et secrétaire syndical, Henri Tronchet (7ème partie/9)

Interview d'un maçon, typographe et secrétaire syndical, Henri Tronchet par Christiane Wist (Durée totale de l'entretien: 03:54:13).
Période évoquée : 1920-1940 (principalement)

Aperçu des thèmes (Parties 1/9 à 9/9):
Dans ce long et fourni entretien, Christiane Wist se fait raconter l'histoire de cette période des années 1920-1940 par Henri Tronchet qui participa à une série d'actions directes au sein de la Ligue d'action du Bâtiment (LAB) et fut secrétaire syndical jusqu'en 1955. Né en 1915, il raconte son parcours dans l'action syndicale et dans ses deux métiers principaux, maçon et typographe. Dans cet entretien, les interlocuteurs prennent le temps de la réflexion et de la distance par rapport aux récits, et s'attardent notamment sur le concept de chance. En effet, Henri Tronchet la considère comme centrale dans son parcours, ce qui lui fait dire « c'était peut-être ma chance d'avoir cru à ma chance ! ». Il décrit les actions menées pour la mise en place du système de reconnaissance de capacité pour les ouvriers qualifiés mais sans diplôme. Il explique les raisons pour lesquelles beaucoup d'ouvriers ne pouvaient se permettre d'acheter les produits des coopératives. Il décrit aussi l’ambiguïté dans la pratique des politiques de logement social. Il aborde la question des rapports de pouvoir et des comportements peu anarchistes de camarades anarchistes. Parmi de nombreux autres sujets, cet entretien traite aussi de la propagande par le fait, des enjeux de la caractérisation d'un acte comme "acte terroriste" et des séjours en prison.

Repérage des sujets principaux : (7ème/9)
00:00:00 à 00:09:00 : Alexandre Croix : mémoire prodigieuse – arrêté et interrogé en Espagne en même temps qu'un consul anglais - piques-niques – rapport à la famille et à la religion – les gens sont très différents en groupe ou individuellement – anecdote sur l'enterrement de Lucien Tronchet et la volonté de sa femme d'inviter un pasteur à son enterrement – « Babel a fait des enterrements sans parler du bon dieu » – un discours respectueux de l’athéisme à l'enterrement du Docteur Menkes – farces faites aux pasteurs et curés;
00:09:00 à 00:19:08 : anecdote sur la visite d'un pasteur à la maison, Henri Tronchet, à 15 ans, l'a mis dehors – décès à vingt ans de son frère Pierre Tronchet - son oncle, le frère de sa mère était un jaune qui travaillait pour le journal Le Courrier – l'assurance vieillesse – la loi est toujours venue après l'imposition d'une pratique par l'action – les patrons n'étaient pas toujours des salauds, mais ils ne voulaient pas que leurs collègues patrons le sachent – sa pratique dans le syndicat, son organisation avec les délégués, les réunions de chantier « les gens sont tout contents d'exploser de temps en temps, mais il faut les maintenir » - calculer les risques pour soi-même et pour les autres – lock-out, assurances – anecdote sur l'obtention de 100 millions de francs par la Banque coopérative -  « ils avaient peur de l'action mais c'est pas possible ! »;

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Interview d'un maçon, typographe et secrétaire syndical, Henri Tronchet (8ème partie/9)

Interview d'un maçon, typographe et secrétaire syndical, Henri Tronchet par Christiane Wist (Durée totale de l'entretien: 03:54:13).
Période évoquée : 1920-1940 (principalement)

Aperçu des thèmes (Parties 1/9 à 9/9):
Dans ce long et fourni entretien, Christiane Wist se fait raconter l'histoire de cette période des années 1920-1940 par Henri Tronchet qui participa à une série d'actions directes au sein de la Ligue d'action du Bâtiment (LAB) et fut secrétaire syndical jusqu'en 1955. Né en 1915, il raconte son parcours dans l'action syndicale et dans ses deux métiers principaux, maçon et typographe. Dans cet entretien, les interlocuteurs prennent le temps de la réflexion et de la distance par rapport aux récits, et s'attardent notamment sur le concept de chance. En effet, Henri Tronchet la considère comme centrale dans son parcours, ce qui lui fait dire « c'était peut-être ma chance d'avoir cru à ma chance ! ». Il décrit les actions menées pour la mise en place du système de reconnaissance de capacité pour les ouvriers qualifiés mais sans diplôme. Il explique les raisons pour lesquelles beaucoup d'ouvriers ne pouvaient se permettre d'acheter les produits des coopératives. Il décrit aussi l’ambiguïté dans la pratique des politiques de logement social. Il aborde la question des rapports de pouvoir et des comportements peu anarchistes de camarades anarchistes. Parmi de nombreux autres sujets, cet entretien traite aussi de la propagande par le fait, des enjeux de la caractérisation d'un acte comme "acte terroriste" et des séjours en prison.

Repérage des sujets principaux : (8ème partie/9)
00:00:00 à 00:09:00 : les accidents de travail : période intéressante commence avant guerre, mais moins d'information avant qu'ils ne fassent des actions et des mobilisations à ce sujet – après la guerre, ils faisaient des demi-journées de grève et des manifestations lors des décès – mise en place de délégué à la sécurité sur les chantiers – question des ponts-volants, compétence nécessaire pour la construction et le maniement – les échafaudages coûtent parfois plus chers que les travaux, puis l'idée qu'on pouvait dépenser de l'argent pour la vie d'un ouvrier a fait son chemin – la pratique voulait que les maçons fasse les ponts-volants pour les autres corps de métier – le pont-volant donnait un faux sentiment de sécurité, ce qui est une raison des accidents ;
00:09:00 à 00:18:00 : il y avait un certain fatalisme sur les chantiers – dans les apprentissages, on parlait de productivité, pas de sécurité, mais en France et à l'international la thématique de la sécurité était déjà d'actualité – mise en place des affiches mensuelles de prévention – Description des types d'accidents - les accidents sur les chantiers sont liés à l'accoutumance – à la suite des actions menées après chaque accident mortel, les autorités ouvraient le cortège (place Neuve, quai Gustave Ador), se sentant obligées d'être là – ensuite les autorités se sont vraiment intéressées – il existait déjà un comité de sécurité, mais pas sérieux, c'était les balayeurs qui devaient contrôler les chantiers – Création de la commission paritaire de sécurité ;
00:18:00 à 00:27:00 : les pelleurs mécaniques étaient des caïds, très indépendants, puis dès que le syndicat s'y est intéressé, c'est devenu une équipe très solidaire, ils étaient des pivots sur le chantier, les entrepreneurs les respectaient – au début ils n'étaient pas qualifiés – l'entreprise qui a corrigé le cours du Rhône sur le chantier de Verbois (Dionisotti) était un très mauvais employeur – après avoir été contraint de payer plus ses ouvriers, Dionisotti réussissait par son charme à en convaincre certains de lui rendre le surplus acquis – souvenirs d'enfance : l'humiliation ressentie lorsque sa famille a été logée dans un logement de commune - on mettait des robes aux petits garçons à l'époque – c'est seulement à l'âge de 14 ans qu'il est allé en ville pour la première fois – discussion sur les ghettos, et les classes sociales qui se voyaient directement avec les vêtements ;
00:27:00 à 00:36:00 : question des logements sociaux (Vieusseux et autres ) - proposition de subventionner les locataires et non la pierre - exemple de la Suède, mélanger les gens, faire varier les loyers pour un même logement – il a quitté la maison à 19 ans, il a toujours vécu dans un logement avec confort, important pour lui d'être bien logé – erreur de prendre les gens des taudis et de les reloger tous ensemble - les travailleurs fuyaient les foyers des taudis et se réfugiaient au bistrot, qui est le salon des pauvres;
00:36:00 à 00:46:51 : il a eu des discussions avec des responsables du logement - le but des Habitations à loyer modérés HLM (les Avanchets) n'a jamais été suivi, les gens qui ont peu d'argent n'y sont pas logés, les décideurs (syndicalistes y compris) pensent que c'est trop risqué économiquement – problématique de leur financement par les caisses de pension – lorsqu'il a dénoncé le prix de la construction des Avanchets, on l'a fait taire en lui disant « très intéressant, fais nous un rapport » - discussion sur les coopératives de consommation, distinguer les coopératives de consommation et de production – toute idée peut être escamotée disait Bertoni, ça a été le cas aussi des coopératives – les ouvriers n'allaient pas à la coopérative, mais à l'épicerie, car elles avaient le carnet, système de crédit mensuel – en tant qu'enfant, il était le cadet, toute la famille travaillait, dès l'âge de 10 ans il n'a plus connu la difficulté après que la famille eut été évacuée de la rue Vautier – contrat de sa sœur à l'usine, 70 ct de l'heure, clause de non concurrence - les permanents syndicaux: il n'y avait pas de permanents au syndicats, les gens allaient travailler le lendemain des actions – il ne s'imaginait pas comme permanent malgré les propositions – il a été nommé secrétaire syndical en son absence – il a quitté son poste de permanent lorsqu'il a senti que le vent changeait – il a travaillé pour la mise en place d'un système d'indemnisation pour les gens qui donnaient leur temps, pour pas qu'ils donnent aussi le peu d'argent qu'ils ont – référence au livre et aux idées de son frère Lucien Tronchet.

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Interview d'un maçon, typographe et secrétaire syndical, Henri Tronchet (9ème partie/9)

Interview d'un maçon, typographe et secrétaire syndical, Henri Tronchet par Christiane Wist (Durée totale de l'entretien: 03:54:13).
Période évoquée : 1920-1940 (principalement)

Aperçu des thèmes (Parties 1/9 à 9/9):
Dans ce long et fourni entretien, Christiane Wist se fait raconter l'histoire de cette période des années 1920-1940 par Henri Tronchet qui participa à une série d'actions directes au sein de la Ligue d'action du Bâtiment (LAB) et fut secrétaire syndical jusqu'en 1955. Né en 1915, il raconte son parcours dans l'action syndicale et dans ses deux métiers principaux, maçon et typographe. Dans cet entretien, les interlocuteurs prennent le temps de la réflexion et de la distance par rapport aux récits, et s'attardent notamment sur le concept de chance. En effet, Henri Tronchet la considère comme centrale dans son parcours, ce qui lui fait dire « c'était peut-être ma chance d'avoir cru à ma chance ! ». Il décrit les actions menées pour la mise en place du système de reconnaissance de capacité pour les ouvriers qualifiés mais sans diplôme. Il explique les raisons pour lesquelles beaucoup d'ouvriers ne pouvaient se permettre d'acheter les produits des coopératives. Il décrit aussi l’ambiguïté dans la pratique des politiques de logement social. Il aborde la question des rapports de pouvoir et des comportements peu anarchistes de camarades anarchistes. Parmi de nombreux autres sujets, cet entretien traite aussi de la propagande par le fait, des enjeux de la caractérisation d'un acte comme "acte terroriste" et des séjours en prison.

Repérage des sujets principaux : (9ème partie/9)
00:00:00 à 00:00:37 : sur le dévouement, les grèves de 6-8 mois, peut-être un progrès qu'on n'arrive plus à faire ça.

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Interview d'un menuisier traceur - Adrien Buffat, le personnage A (1ère partie/2)

Interview d'un menuisier-traceur, Adrien Buffat, le personnage A, par Paulette Deleval (Durée totale de l'entretien: 00:54:05).

Aperçu des thèmes (Parties 1/2 et 2/2):
Dans cet entretien, un menuisier et militant syndical raconte les débuts de la Fédération des ouvriers du bois et du bâtiment (FOBB) ainsi que le fonctionnement quotidien et l'évolution des structures du syndicat. Il évoque notamment les raisons pour lesquelles certaines professions connaissent des engagements syndicaux plus précoces et plus stables. Il raconte aussi son cheminement aux côtés de Lucien Tronchet.

Repérage des sujets principaux (1ère partie/2)
00:00:20 Syndicat des paysans très différent;
00:00:30 Apprentissage de menuisier ébéniste à Cottens sur Morges, métier choisi pour lui par son père;
00:01:20 Le gain d'indépendance vis-à-vis des collègues et du contremaître en passant du poste d'ouvrier d'établi à celui de traceur menuisier;
00:04:15 Vendredi 20 avril 1928, première semaine d'engagement : assemblée du syndicat des menuisiers ébénistes - entrer au syndicat était pratiquement une cérémonie – se faire parrainer et jurer d'être un bon camarade;
00:09:00 Rôle de dizenier : récolter les cotisations au syndicat – délégué au comité de la section de Lausanne ;
00:10:40 Contributions au journal hebdomadaire L'Ouvrier ;
00:12:30 1931 Travail à Genève ;
00:14:10 Explication de la relative stabilité du Syndicat des ouvriers sur bois, créé en 1852 : stabilité géographique et des engagements dans les ateliers contrairement par exemple au travail sur les chantiers ;
00:16:45 « Chiquer du tabac pour être des nôtres »;
[00:16:45 00:18:51] - [SON TRES BAS, QUASI INAUDIBLE]

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Interview d'un menuisier traceur - Adrien Buffat, le personnage A (2ème partie/2)

Interview d'un menuisier-traceur, Adrien Buffat, le personnage A, par Paulette Deleval (Durée totale de l'entretien: 00:54:05).

Aperçu des thèmes (Parties 1/2 et 2/2):
Dans cet entretien, un menuisier et militant syndical raconte les débuts de la Fédération des ouvriers du bois et du bâtiment (FOBB) ainsi que le fonctionnement quotidien et l'évolution des structures du syndicat. Il évoque notamment les raisons pour lesquelles certaines professions connaissent des engagements syndicaux plus précoces et plus stables. Il raconte aussi son cheminement aux côtés de Lucien Tronchet.

Repérage des sujets principaux (2ème partie/2):
00:00:10 Cotisation divisée en trois : activité syndicale, assurance chômage, assurance maladie – assurance maladie pas obligatoire – collecte officieuse de solidarité les soirs de paie
00:02:30 Différence de salaire entre ouvrier d'établi et débiteur traceur : un franc vingt contre un franc cinquante ou soixante de l'heure
00:03:00 Pas de versement d'argent à la famille ;
00:03:50 Pas de secrétaires permanents pour les activités syndicales courantes – un secrétaire local pour l'assurance maladie et chômage et un secrétaire central rédacteur du journal L'Ouvrier
00:07:05 Délégués désignés au coup par coup - compte-rendus tous les quinze jours - participation plus directe et personnelle des ouvriers aux activités syndicales qu'aujourd'hui;
00:08:10 Section de Genève réputée pour ses actions syndicales
00:08:50 Travail chez Casaï (Casalli) aux Acacias - « A Genève, contrairement à Lausanne, j'ai pu travailler une semaine sans que l'on s'inquiète de savoir si j'étais syndiqué ou pas »
00:10:40 Genève, moins syndiquée que Lausanne et concurrence des syndicats chrétiens sociaux; « les nouveaux engagés automatiquement offraient l'apéritif le soir de la première paie pour se faire agréer par l'équipe […] venir boire le "Cantex" »;
00:11:20 Anecdote au sujet de l'apéritif de bienvenue des chrétiens sociaux et la demande à la FOBB d'envoyer quelqu'un -« pas eu l'occasion de fraterniser entre nous à la mode lausannoise, soit avec la chique, soit avec la gousse d'ail, bref, on se connaissait mal »- « un homme est apparu là, en casquette, veston de velours, cravate lavallière... j'ai dit ça ne peut pas être quelqu'un d'autre que Lucien Tronchet » - Berra, député chrétien social et journaliste quitte le café peu après l'entrée de Lucien Tronchet;
00:17:50 Discussions sans fin entre Lucien Tronchet et le menuisier militant pendant leurs trajets vers Zurich pour participer au comité central;
00:18:40 La création de la FOBB par « cette équipe soudée » de Lucien Tronchet et ses amis, dont son frère;
00:19:45 l'Affaire de Versoix – Lucien Tronchet accusé de violation de domicile, atteinte à la liberté du travail;
00:23:20 Contribution importante des actions syndicales à Genève et Lausanne pour l'application des conventions collectives, le respect du temps de travail;
00:25:02 Vie syndicale « trépidante » doublée d'une lutte politique assez violente : l'époque de Georges Oltramare, des «  lascars » ;
00:25:30 Référence au livre Genève - Le temps des passions;
00:25:40 9 novembre 1932 - Léon Nicole demande des renforts à Lucien Tronchet – obligation pour toute « cette gauche disparate» de marcher ensemble «  un triomphe d'Oltramare sur le plan politique, ce serait en même temps un triomphe de Berra sur le plan syndical » ;
00:27:06 Vie quotidienne à Genève : « une Suisse miniature à laquelle il faut ajouter la Savoie » « cosmopolitisme de bon aloi » : Savoyards faisant la route tous les jours, Suisses-allemands, Valaisans et Vaudois;
00:29:20 Conditions de vie : en chambre dans une « petite pension bourgeoise où il fait bon se retrouver » - pas de problèmes financiers – pas de famille à entretenir;
00:31:00 La renommée de Lucien Tronchet dépassait les frontières du canton de Genève - Lucien Tronchet au Parti socialiste genevois pendant ses dernières années – « sa ligne directrice était anarcho-syndicaliste, en mettant anarcho avant syndicaliste »
00:32:29 Rencontres entre Lucien Tronchet et l'interviewé à Barcelone pendant la guerre civile - « davantage qu'un canif qui a dû passer de Genève à Barcelone par ses mains. »;
00:33:02 Amitiés et reconnaissance politique de Lucien Tronchet jusqu'aux Etats-Unis – Fédération américaine du travail ;
00:33:40 Influence bénéfique du partage d'activités syndicales avec Lucien Tronchet sur les activités de l'interviewé à Montreux dans la plus grande menuiserie ébénisterie de Suisse – président de la commission d'entreprise - «sans m'avoir donné de leçon, il m'a laissé beaucoup ».

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Interview d'un tailleur de pierre - Louis Sanquin, le personnage P (1ère partie/2)

Interview d'un tailleur de pierre, Louis Sanquin, le personnage P, par Paulette Deleval et Christiane Wist (Durée totale de l'entretien: 00:56:02).
Période évoquée : 1930-1960 (principalement)

Aperçu des thèmes (Parties 1/2 et 2/2):
Ce tailleur de pierre raconte qu'avant les patrons étaient des excellents ouvriers qui connaissaient très bien le métier et qui étaient doués. Aujourd'hui ce sont des manœuvres perfectionnés. Concernant les ponts volants, il est de ceux qui pensaient qu'ils avaient de très grands avantages par rapport aux échafaudages. Les accidents venaient du fait d'être payé à la tâche et de vouloir trop charger. Il explique que les apprentis ne faisaient pas grève. Il raconte la pratique du kilo du chômeur: les gens qui travaillaient donnaient un kilo de nourriture à une équipe en camion qui répartissait ensuite entre les chômeurs. Il était syndicaliste mais "pas comme son père socialiste qui piquait des crises quand il revenait plein d'odeur de lacrymogènes." Il décrit les différentes étapes dans la taille de pierre, les façons de travailler avant l'arrivée des machines, notamment avant le pistolet pneumatique. Il explique notamment les techniques utilisées pour déplacer les énormes blocs de pierre et la précision dont il fallait faire preuve. Il parle des différentes pierres, de leur noms et provenance ainsi que des méthodes de sculpture de pierre et de pointage à l'aide du compas à trois pointes, ce qui permet de dégrossir le travail pour le sculpteur. Il raconte aussi la fabrication des outils pour ses propres mains. Il parle de Lucien Tronchet, du 1er mai, du fait d'être sur liste noire et des équipes de choc. Il pense que cela donnait de la force au syndicat de ne pas donner de consignes de vote. Il faisait la grève la journée et les tournois européens de basket le soir.

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Interview d'un tailleur de pierre - Louis Sanquin, le personnage P (2ème partie/2)

Interview d'un tailleur de pierre, Louis Sanquin, le personnage P, par Paulette Deleval et Christiane Wist (Durée totale de l'entretien: 00:56:02).
Période évoquée : 1930-1960 (principalement)

Aperçu des thèmes (Parties 1/2 et 2/2):
Ce tailleur de pierre raconte qu'avant les patrons étaient des excellents ouvriers qui connaissaient très bien le métier et qui étaient doués. Aujourd'hui ce sont des manœuvres perfectionnés. Concernant les ponts volants, il est de ceux qui pensaient qu'ils avaient de très grands avantages par rapport aux échafaudages. Les accidents venaient du fait d'être payé à la tâche et de vouloir trop charger. Il explique que les apprentis ne faisaient pas grève. Il raconte la pratique du kilo du chômeur: les gens qui travaillaient donnaient un kilo de nourriture à une équipe en camion qui répartissait ensuite entre les chômeurs. Il était syndicaliste mais "pas comme son père socialiste qui piquait des crises quand il revenait plein d'odeur de lacrymogènes." Il décrit les différentes étapes dans la taille de pierre, les façons de travailler avant l'arrivée des machines, notamment avant le pistolet pneumatique. Il explique notamment les techniques utilisées pour déplacer les énormes blocs de pierre et la précision dont il fallait faire preuve. Il parle des différentes pierres, de leur noms et provenance ainsi que des méthodes de sculpture de pierre et de pointage à l'aide du compas à trois pointes, ce qui permet de dégrossir le travail pour le sculpteur. Il raconte aussi la fabrication des outils pour ses propres mains. Il parle de Lucien Tronchet, du 1er mai, du fait d'être sur liste noire et des équipes de choc. Il pense que cela donnait de la force au syndicat de ne pas donner de consignes de vote. Il faisait la grève la journée et les tournois européens de basket le soir.

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Interview de Franz Aschwanden, menuisier et musicien (1ère partie/3)

Interview de Franz Aschwanden, menuisier et musicien, trimardeur par Christiane Wist (Durée totale de l'entretien: 01:36:29).
Période évoquée: 1920-1940

Aperçu des thèmes (Parties 1/3, 2/3, 3/3) :
Il s'agit d'un entretien classique de cette série et un autre en deux parties effectués pour l'émission de radio la Voix des Vétérans. Le second recoupe les sujets du premier et est agrémenté de musique à bouche. Une particularité de cet entretien est de traiter de la pratique du trimardage, le fait de "vagabonder" au bord des routes, par nécessité ou par plaisir.

Repérage des sujets principaux (Partie 1/3)
00:00:00 Ébéniste pendant une année, avant d'en entreprendre l'apprentissage en deux ans, à 16 ans entre 1916 et 1919 - Il travaillera chez un menuisier charpentier - Les différents salaires - Ensuite à Berthoud, puis Jägensdorf - Parti avec un ami poseur en n'emportant que deux trois vêtements dans un sac de bois;
00:03:00 Kilchberg, parti à pied puis en train - 3 jours de promenade - Cours de pose, chez un spécialiste poseur. Posé des portes et fenêtres 6 mois - Puis Langenthal, fabriquer des meubles de bureau pour une usine qui produisait des tours pour tourner le fer; 1.20 franc de l'heure;
00:06:00 A Brugg: engagé par le contremaître comme menuisier - Il met cinq heures de trajet en vélo pour y aller, pour que le patron lui dise qu'il n'avait pas besoin d'un menuisier, " si tu étais charpentier on pourrait commencer tout de suite" - Il lui dit qu'il fait aussi de la charpente. Le patron lui demande ses certificats. Bien qu'il en ait, il a préféré lui montrer ses mains en guise de certificat. Le patron l'a engagé, lui il est parti en claquant la porte - Une année à Roggwil. - Il a joué du tambour pendant son service militaire. Dans l'élite avec les Schwytzois, pendant la guerre 39-45, avec le bataillon 25 de Lausanne. Deux fois garde générale à Interlaken;
00:09:00 Beaucoup voyagé. - Se présente à Montreux au bureau de placement, mais il était trop tôt dans l'année, les chantiers n'avaient pas encore commencé en mars. - Puis décroche pour le jour même une place à la Vallée de Joux au Brassus. Construit un bloc très luxueux, peu d'outils peu de machines;
00:12:00 Toits luxueux cintrés. Explications de la méthode. - Ils étaient deux jeunes à travailler au Solliat, sont devenus comme frères - Au bout de six mois, il parle français, il étudie tous les midis sur une pile de planches - "J'ai trimardé", quand il n'a pas trouvé de travail, alors il a dormi à la belle étoile entre Montreux, Territet, Vevey, puis a pris le train pour aller à Lausanne, où il a trouvé d'autres trimardeurs;
00:15:00 Comment c'était trimarder? A Montreux, à l'hôtel 18.- la nuit. Mais très vite il n'avait plus assez d'argent. Il n'avait plus que 35 francs dans la poche à Lausanne, on lui promettait du travail pour dans 10 jours ou 3 semaines, il parlait pas encore un mot de français. A la place de la Riponne, il rencontre d'autres trimardeurs qui lui conseillent d'aller au secrétariat pour demander un bon pour manger et coucher. A un endroit, il y avait des poux et des punaises, finalement est allé au Winkelried, où il a bien soupé et déjeuner;
00:18:00 Il avait environ 24 ans à cette époque de trimardage à Lausanne. A passé trois ans à la Vallée. Après il fréquente la nièce du patron, puis parti à vélo alors qu'il neigeait. Je suis parti, je savais pas ou j'allais, je suis arrivé à Renens. Meubles Salubra - J'ai dit que je n'avais qu'une scie, un mètre. Est allé acheter des outils. "Allez commander et vous commencez lundi matin.";
00:21:00 Puis j'ai travaillé à coté du patron et de l'apprenti. Travaillé chez Ledermann. Content d'avoir un bon ouvrier à coté de qui travailler. Cela coûtait 500 francs pour une caisse de menuisier. Vallée de Joux 1000.- à la banque. Un ami qui a été ruiné, a ouvert un grand magasin de meubles, faillite, est allé à Zurich magasin de vêtements et après il s'est pendu. Grand bel homme, très intelligent. - Collé des moulures, le contremaitre dit pas trop de presses, "pas que ça coute trop cher";
00:24:00 Le patron lui demande des comptes, pourquoi si peu de presses ? Grondés par le contremaître. Contremaître a été mis à la porte. - A fait une coiffeuse en noyer, une commande une seule pièce;
00:27:00 il manquait pas un millimètre. Aschwanden corrigeait les erreurs des autres. - Copain de la Vallée avait l'habitude de travailler à la main. - Les hambourgeois, ici à Genève en 1960. Ne les a pas rencontrés. Les charpentiers c'est à part. - Quand j'ai eu dix-huit ans, j'ai posé un chalet tout seul;
00:30:00 tout seul chez un patron jardinier - jamais travaillé dans le bâtiment - Travail d'ébéniste plutôt. plus jeune comme menuisier;
00:31:30 00:32:30 La musique à bouche et claquette de Franz Aschwanden: enregistrement d'harmonica et claquettes. - Depuis qu'il est à la retraite il fait de la musique. - Anniversaire 85 ans du Cheval blanc.
00:33:00 Venir jouer pour les clients, mais a préféré se promener. Joue de temps en temps avec les musiciens. - Pas intéressant de jouer commercialement, seulement une personne qui dit merci.

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

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