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De Giorgi Alda; interviewer/euse Italie
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Interview d'Aramis Cremonini (1ère partie/2)

Enregistrement d'une séance de travail d'Alda De Giorgi, secrétaire générale du Collège du Travail avec Aramis Cremonini, un employé de la Fédération des ouvriers du bâtiment (FOBB) (Durée totale de l'entretien: 00:43:33).

Aperçu des thèmes (Parties 1/2 et 2/2) :
Alda De Giorgi a invité Aramis Cremonini pour lui demander de l'aide pour la confirmation ou élucidation de dates ou d'événements sur des photographies conservées dans les fonds du Collège du Travail. Elle le décrit comme le bras droit de Lucien Tronchet. C'était un employé de la FOBB. Cet enregistrement n'est pas un interview.
Un arrêt du Tribunal fédéral de 2000 le décrit de la manière suivante: « Aramis Cremonini, né en 1918, a été secrétaire syndical du Syndicat de l'industrie et du bâtiment de 1960 à 1983. Au début des années soixante, il a mis sur pied un réseau de distribution de différents vins (suisses et étrangers) et, par la suite, de divers produits alimentaires, qu'il exploitait, à l'enseigne du "Club de l'Economie", sous la forme d'une raison individuelle ».

Repérage des sujets principaux (1ère partie/2) :
00:00:00 à 00:09:00 : à sa connaissance il n'avait que deux frères, Pierre et Henri, deux demi-frères - Pierre a été blessé à la jambe aux événements de 1932 - Ludovici était un anarchiste et a envoyé Pierre chez lui à Paris, la famille Cremonini était à Paris, c'était des réfugiés politiques - plusieurs camarades anarchistes de son père son devenu ministres sous Mussolini, Mussolini avait promis la liberté syndicale, sur le papier c'était effectivement le cas, dans les faits, c'était pas du tout cela - histoires de coeur de Pierre et Lucien - en 1932 Pierre a quitté la Suisse déguisé en curé, comme Henri, mais après lui - accident: Pierre s'est noyé dans l'Arve - il lui semble que Pierre était plus intègre que son frère - commentaire sur l'habillement, la lavallière: c'est anarchiste, socialiste aussi - Lucien Tronchet à Saint-Antoine (lui ne pense pas le reconnaître sur cette photo) - ;
00:09:00 à 00:18:00 : Bertoni a écrit un livre sur le père d'Aramis Cremonini - Lucien Tronchet aux Etats-Unis - histoire obscure pas très glorieuse - [discussion en rapport avec des dénonciations de communistes, des lettres, les motivations anti-communistes] - il faut se remettre dans le contexte de la guerre d'Espagne - "l'affaire des cowboys?", en 1958, il n'était déjà plus là;
[un téléphone au sujet d'un fax les interrompt];
00:18:00 à 00:27:00 : aux Imprimeries populaires, il y a eu Bertholet et puis il y a eu Conrad - lui n'a pas vu Tronchet en curé - 1948: Tribunal de Police, l'affaire des cowboys, il sait que ça a eu lieu mais ne se souvient pas de grand chose à ce sujet - Gustave Berger, pas celui qui était administrateur de la FOBB, celui qui était anarchiste - il reconnaît une série de personnes et les nomme, Alda De Giorgi prend note - Jeunesse FOBB;
00:27:00 à 00:31:32: fêtes de Genève, les organisateurs versaient quelque-chose à ceux qui faisaient des chars - ça, c'est peut être un du CIO (Congress of Industrial Organization) (syndicat des Etats-Unis) - les conférences de Lucien Tronchet se faisaient en dehors de la FOBB, lui ne les connaît pas - photos des funérailles;

Cremonini, Aramis; interviewé/e

Interview d'Aramis Cremonini (2ème partie/2)

Enregistrement d'une séance de travail d'Alda De Giorgi, secrétaire générale du Collège du Travail avec Aramis Cremonini, un employé de la Fédération des ouvriers du bâtiment (FOBB) (Durée totale de l'entretien: 00:43:33).

Aperçu des thèmes (Parties 1/2 et 2/2) :
Alda De Giorgi a invité Aramis Cremonini pour lui demander de l'aide pour la confirmation ou élucidation de dates ou d'événements sur des photographies conservées dans les fonds du Collège du Travail. Elle le décrit comme le bras droit de Lucien Tronchet. C'était un employé de la FOBB. Cet enregistrement n'est pas un interview.
Un arrêt du Tribunal fédéral de 2000 le décrit de la manière suivante: « Aramis Cremonini, né en 1918, a été secrétaire syndical du Syndicat de l'industrie et du bâtiment de 1960 à 1983. Au début des années soixante, il a mis sur pied un réseau de distribution de différents vins (suisses et étrangers) et, par la suite, de divers produits alimentaires, qu'il exploitait, à l'enseigne du "Club de l'Economie", sous la forme d'une raison individuelle ».

Repérage des sujets principaux (2ème partie/2) :
00:00:00 à 00:09:00 : discussion autour d'un architecte - mention d'une personne qui se droguait - [ils regardent les photos, Aramis Cremonini ne reconnaît plus beaucoup] - mariage et relations de Lucien Tronchet - soumission dans les rapports professionnels - séminaire de l'Union Syndicale Suisse (USS)- celui-là avait des idées nazies pendant la guerre, entrée à la FOBB?, "avec Lucien tout était possible ;
00:09:00 à 00:18:00 : [photos, identifications] - les saisonniers, il en avait fait une affaire politique "mais il s'en foutait lui des saisonniers" - Lucien Tronchet bégayait, il avait fait des écoles pour s'en guérir.

Cremonini, Aramis; interviewé/e

Interview de Franco Stabilini, ouvrier régleur-appareilleur (1ère partie/3)

Interview de Franco Stabilini, ouvrier régleur-appareilleur à Hispano, par Alda De Giorgi (Durée totale de l'entretien: 02:02:36).
Période évoquée: 1940-1980

Aperçu des thèmes (Parties 1/3, 2/3 et 2/3) :
Franco Stabilini, né en 1921, évoque la situation de l’Italie durant la Deuxième Guerre mondiale, ses activités syndicales et politiques au sein de l’usine Breda à Brescia, les liens avec la résistance antifasciste, l’effervescence de l’après-guerre et les expériences de luttes ouvrières.
Après une période de chômage, Stabilini est recruté en 1951 par l’entreprise Hispano de Genève en compagnie d’environ 120 autres ouvriers qualifiés italiens. Il décrit les conditions de vie, le logement, la séparation d'avec les familles, de ces travailleurs italiens, recrutés comme «stagiaires » pour des raisons de politique d’immigration, bien qu’ils sont très qualifiés.
Stabilini détaille la production de l’usine, les secteurs d’activités et les postes auxlesquels il a travaillé. Il explique l’organisation du travail, le rôle des chefs, la mécanisation et la rationalisation de la production. Hispano fabrique des armes et des munitions pour l’armée suisse et pour l’exportation.
Il présente ses propres initiatives pour optimiser la production et développer de nouvelles méthodes de travail. Il fait apparaître le besoin de créativité ouvrière ainsi que la marge de manœuvre limitée de l'ouvrier dans le processus de travail.
Stabilini évoque également les luttes pour l’amélioration des conditions de travail et notamment la question du salaire au rendement, avec une part variable liée à la productivité. Stabilini était alors membre de la Commission ouvrière pour le compte de la FOMH.
Il parle également de la situation des ouvriers immigrés italiens, de leur organisation au sein de la Colonie libre italienne (sans détailler), de leurs statuts, de leurs conditions de logement et des problèmes de xénophobie.
Il conclut sur les licenciements auxquels Hispano a procédé lorsque l’entreprise a été confrontée à la crise dans les années 1970, puis a finalement fermé.

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Interview de Franco Stabilini, ouvrier régleur-appareilleur (2e partie/3)

Interview de Franco Stabilini, ouvrier régleur-appareilleur à Hispano, par Alda De Giorgi (Durée totale de l'entretien: 02:02:36).
Période évoquée: 1940-1980

Aperçu des thèmes (Parties 1/3, 2/3 et 2/3) :
Franco Stabilini, né en 1921, évoque la situation de l’Italie durant la Deuxième Guerre mondiale, ses activités syndicales et politiques au sein de l’usine Breda à Brescia, les liens avec la résistance antifasciste, l’effervescence de l’après-guerre et les expériences de luttes ouvrières.
Après une période de chômage, Stabilini est recruté en 1951 par l’entreprise Hispano de Genève en compagnie d’environ 120 autres ouvriers qualifiés italiens. Il décrit les conditions de vie, le logement, la séparation d'avec les familles, de ces travailleurs italiens, recrutés comme «stagiaires » pour des raisons de politique d’immigration, bien qu’ils sont très qualifiés.
Stabilini détaille la production de l’usine, les secteurs d’activités et les postes auxlesquels il a travaillé. Il explique l’organisation du travail, le rôle des chefs, la mécanisation et la rationalisation de la production. Hispano fabrique des armes et des munitions pour l’armée suisse et pour l’exportation.
Il présente ses propres initiatives pour optimiser la production et développer de nouvelles méthodes de travail. Il fait apparaître le besoin de créativité ouvrière ainsi que la marge de manœuvre limitée de l'ouvrier dans le processus de travail.
Stabilini évoque également les luttes pour l’amélioration des conditions de travail et notamment la question du salaire au rendement, avec une part variable liée à la productivité. Stabilini était alors membre de la Commission ouvrière pour le compte de la FOMH.
Il parle également de la situation des ouvriers immigrés italiens, de leur organisation au sein de la Colonie libre italienne (sans détailler), de leurs statuts, de leurs conditions de logement et des problèmes de xénophobie.
Il conclut sur les licenciements auxquels Hispano a procédé lorsque l’entreprise a été confrontée à la crise dans les années 1970, puis a finalement fermé.

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Interview de Franco Stabilini, ouvrier régleur-appareilleur (3e partie/3)

Interview de Franco Stabilini, ouvrier régleur-appareilleur à Hispano, par Alda De Giorgi (Durée totale de l'entretien: 02:02:36).
Période évoquée: 1940-1980

Aperçu des thèmes (Parties 1/3, 2/3 et 2/3) :
Franco Stabilini, né en 1921, évoque la situation de l’Italie durant la Deuxième Guerre mondiale, ses activités syndicales et politiques au sein de l’usine Breda à Brescia, les liens avec la résistance antifasciste, l’effervescence de l’après-guerre et les expériences de luttes ouvrières.
Après une période de chômage, Stabilini est recruté en 1951 par l’entreprise Hispano de Genève en compagnie d’environ 120 autres ouvriers qualifiés italiens. Il décrit les conditions de vie, le logement, la séparation d'avec les familles, de ces travailleurs italiens, recrutés comme «stagiaires » pour des raisons de politique d’immigration, bien qu’ils sont très qualifiés.
Stabilini détaille la production de l’usine, les secteurs d’activités et les postes auxlesquels il a travaillé. Il explique l’organisation du travail, le rôle des chefs, la mécanisation et la rationalisation de la production. Hispano fabrique des armes et des munitions pour l’armée suisse et pour l’exportation.
Il présente ses propres initiatives pour optimiser la production et développer de nouvelles méthodes de travail. Il fait apparaître le besoin de créativité ouvrière ainsi que la marge de manœuvre limitée de l'ouvrier dans le processus de travail.
Stabilini évoque également les luttes pour l’amélioration des conditions de travail et notamment la question du salaire au rendement, avec une part variable liée à la productivité. Stabilini était alors membre de la Commission ouvrière pour le compte de la FOMH.
Il parle également de la situation des ouvriers immigrés italiens, de leur organisation au sein de la Colonie libre italienne (sans détailler), de leurs statuts, de leurs conditions de logement et des problèmes de xénophobie.
Il conclut sur les licenciements auxquels Hispano a procédé lorsque l’entreprise a été confrontée à la crise dans les années 1970, puis a finalement fermé.

Collège du Travail, Genève; producteur/trice