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Interview de Franz Aschwanden, menuisier et musicien (3ème partie/3)

Interview de Franz Aschwanden, menuisier et musicien, trimardeur par Christiane Wist (Durée totale de l'entretien: 01:36:29).
Période évoquée: 1920-1940

Aperçu des thèmes (Parties 1/3, 2/3, 3/3) :
Il s'agit d'un entretien classique de cette série et un autre en deux parties effectués pour l'émission de radio la Voix des Vétérans. Le second recoupe les sujets du premier et est agrémenté de musique à bouche. Une particularité de cet entretien est de traiter de la pratique du trimardage, le fait de "vagabonder" au bord des routes, par nécessité ou par plaisir.

Repérage des sujets principaux (Partie 3/3)
00:00:00 Il est autodidacte en claquettes, acheté à Lucerne ses claquettes. A joué dans les sociétés et certains hôtels à Genève. Mais ensuite a préféré rester avec sa bonne amie;
00:01:40 Musique à bouche et claquettes;
00:03:40 Qu'est-ce que le krauter ? - La musique à bouche s'emmène partout. Mais lors de son premier séjour en Suisse romande, il n'avait rien. - Bulle dans l'harmonie, Lausanne dans l'instrumental. - Dans la jeunesse, de la musique à bouche avec ses frères et son père;
00:05:40 Trimarder : vagabonder au bord des routes. Quand on a pas de travail ou juste par plaisir. Quand il y avait 2-3 jours de beau. Apprentissage avec un spécialiste de la pose qui aimait boire. Balade et boire un verre. Mais il supportait pas l'alcool;
00:07:50 Mais son copain poseur s'ennuyait sans lui. - Son copain n'osait pas aller sur les ponts volants;
00:08:30 Arrivée en Suisse romande. A quitté Zweisimmen où il a travaillé avec un Lucernois. Dernier moment pour apprendre le français à 24 ans. - Mois de mars à l'hôtel Dupont à Montreux, a marché depuis Zweisimmen, Oberland bernois jusqu'à Montreux. - Mais n'a pas trouvé de travail. Est allé à Lausanne en train;
00:10:18 Attente à Lausanne pour du travail. - Tous les trimardeurs à la Riponne. - Il a expliqué la situation. Hotel Mayerisli, puis hôtel Dupont. - Dimanche y'avait bal, 3 jours, souper déjeuner. - Allait au bureau de placement à la Palud. - Chaque heure, il retournait. - Ils cherchaient un menuisier de la Vallée de Joux. Qu'il vienne à huit heures, j'irai le chercher à la gare. Dans cette usine, petite menuiserie, que une scie a ruban et scie circulaire. Seuls avec un copain, tout à la main;
00:13:30 Travail à la main. A appris le français. A la maison, à table on lui racontait des conneries, "une petite crouille de petite grand-mère". Elle riait tellement qu'elle se mettait parterre. A acheté six livres, au bout de six mois il parlait pas mal le français;
00:15:30 Il n'est pas allé à l'école secondaire. Il allait sur une pile de planche au soleil pour apprendre le français;
00:16:30 Il a eu deux maîtresses pour apprendre le français;
00:17:22 Il raconte une anecdote sur une chaise de prière. A réussi à la réparer, puis l'a donnée à un tapissier;
00:18:30 Musique à bouche. 3 morceaux; Il joue une composition personnelle. Elle tape des mains;
00:26:27 Il a joué avec la philharmonie italienne. Un grand monsieur de Lausanne est mort. Il a dû remplacer des cymbales au pied levé alors qu'il en avait jamais joué. Il a l'oreille;
00:27:53 Musique française à la musique à bouche;
00:39:07 Il va chercher son billet pour aller à la réunion de classe de 1901, 1902, 1903. Il reste environ 17 personnes qui vivent encore. 5 garçons et 12 femmes. Course sur le Rigi.

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Interview de François Duret, charpentier et entrepreneur (1ère partie/2)

Interview de François Duret, charpentier, par Christiane Wist (Durée totale de l'entretien : 00:55:09)
Période évoquée: 1870-1960

Aperçu des sujets traités dans l'interview (Parties 1/2 et 2/2) :
François Duret raconte à grands traits l'histoire de l'entreprise familiale de charpente. Charpentiers de père en fils, lui et son père se sont formés au métier par le biais du compagnonnage. Les sujets abordés vont des premières machines électriques à l'origine des différents bois. Il raconte quelques éléments sur le compagnonnage en France et en Allemagne pendant la période de la guerre. Il explique les différences de techniques entre les compagnons charpentiers français et allemands. L'observation et le commentaire de photographies forment la trame de cet entretien semi-dirigé; cette structure d'entretien représente environ les deux-tiers du temps d'enregistrement.

Sujets principaux - pointages temporels (1ère partie/2) :
00:00:00 Arrière-grand père suisse expatrié à l'époque des guerres de Napoléon en raison de l'absence de travail - Militaire en Italie, puis en Argentine, aussi comme militaire pour travailler dans les chemins de fer ;
00:01:30 Installation d'une menuiserie-charpente – marié à Villette – femme savoyarde, « mais à l'époque il n'y avait pas encore de frontières, on travaillait où on voulait » ;
00:02:00 Attiré par les machines électriques, s'installe près de la rivière l'Arve – remonte le pavillon monté pour l'exposition nationale ;
00:03:20 La mère faisait de la nourriture pour les compagnons  - Arrière-grand-père décédé des fièvres, le grand-père au pays pour reprendre l'entreprise – réformé du service militaire après une blessure à l’œil;
00:05:00 1928, les premières machines fonctionnant à l'électricité : la scie à ruban, la raboteuse, la dégauchisseuse, la perceuse, une petite machine de charpente – la scierie fonctionnant avec la traction hydraulique, difficulté car l'Arve est une rivière très irrégulière - Livraison avec chevaux prêtés par des paysans;
00:07:50 Abandon de la scierie notamment pour des questions de transport, et du fait que tous les villages en disposaient d'une ;
00:09:00 Origine du bois - rayon de 30 km, transportable par chevaux, notamment en France, avant 1914 pratiquement pas de frontières - chêne ou hêtre ;
00:10:50 L'ancien pont suspendu du Pont de la Caille, refait à plusieurs reprise ;
[suivent une série de commentaires sur des photos]
00:12:00 1934-1936 apprentissage en Allemagne - costume des charpentiers allemands sur la photo - puis employé comme technicien ;
00:12:46 Participation à la construction du vélodrome d'hiver en 1936 – ossature bois;
00:13:20 Commentaire d'une photo du coffrage du Pont de Vessy ;
00:14:00 Arrêté en Allemagne en 1935, seul étranger dans une ville de 3000 personnes ;
00:14:50 Construction du manège Favre à Merlinges, pour un colonel de cavalerie ;
00:15:40 Surélévation des halles de Rive – démolies après avoir été restaurées ;
00:16:40 Démolition de la gare Cornavin ;
00:17:00 Exposition nationale de Zurich en 1939, construction de pilotis pour stabiliser les constructions; Lausanne pendant la guerre ;
00:17:50 Village dans le sud de l'Allemagne ;
00:18:30 Construction du Port Franc ;
00:19:00 Guillon, examinateur pour une école de charpente à Genève, le père de François Duret y a aussi travaillé ;
00:19:52 Bâtiment à la clinique Bel-Air ; le pavillon pour « l'admission des femmes tranquilles » ;
00:20:30 Transformation du restaurant de la grand-mère ;
00:21:00 Origine du bois pendant l'entre-deux-guerre, 30km le rayon. Bois suisse : depuis le Jura, la Gruyère (les sapins), le chêne importé depuis la France et l'Allemagne pour des raisons de qualité – bois exotiques pour les bateaux, puis après la guerre aussi dans le bâtiment – La Suisse était un consommateur moyen de bois, contrairement aux pays touchés par la Grande Guerre ;
00:23:54 Pas connu son grand-père - rentré à 40 ans pour fonder une famille ;
00:24:42 « Fils unique » (quatre sœurs) - faire charpentier par tradition, depuis quatre générations ;
00:25:50 formation aux Arts et Métiers, puis a été faire un tour « comme c'est d'usage » - Lors de voyages en France a rencontré les compagnons, notamment Guillon, son maître ;
00:26:57 [Interruption d'enregistrement];
00:27:28 [fin de l'interruption] Construction d'un hangar pour la Croix-Rouge suisse pendant la guerre en association avec Casaï et Verdel, près du Bois-des-Frères ;
[Interruption, autre enregistrement] ;
00:27:50 Cours à «L'Ecole pratique de stéréotomie appliquée à la construction », dans les années 1898-1899 chez P. F. Guillon fils, à Romanèche Torrens ;
00:28:55 Suite au décès de son grand-père, le père est revenu - régulièrement des visites de compagnons qui venaient à l'embauche ;
00:29:41 : Parcours : école primaire à Genève, Ecole professionnelle, une année aux Arts et Métiers, une année à Zurich pour un stage préparatoire pour le Technikum Winterthur – Allemagne, connaissance des compagnons allemands – commentaire des photos en costume de compagnon, avec sa canne, une pièce de bois sculptée que chaque compagnon se fabrique ;

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Interview de François Duret, charpentier et entrepreneur (2ème partie/2)

Interview de François Duret, charpentier, par Christiane Wist (Durée totale de l'entretien : 00:55:09)
Période évoquée: 1870-1960

Aperçu des sujets traités dans l'interview (Parties 1/2 et 2/2) :
François Duret raconte à grands traits l'histoire de l'entreprise familiale de charpente. Charpentiers de père en fils, lui et son père se sont formés au métier par le biais du compagnonnage. Les sujets abordés vont des premières machines électriques à l'origine des différents bois. Il raconte quelques éléments sur le compagnonnage en France et en Allemagne pendant la période de la guerre. Il explique les différences de techniques entre les compagnons charpentiers français et allemands. L'observation et le commentaire de photographies forment la trame de cet entretien semi-dirigé; cette structure d'entretien représente environ les deux-tiers du temps d'enregistrement.

Sujets principaux - pointages temporels (2e partie/2) :
00:00:30 Logement en communauté ? Non très variable – plutôt chez l'habitant– en général chez un privé et le repas au bistrot du coin ;
00:01:00 Trois sortes de compagnons en Allemagne, cravates rouges, cravates noires, sans cravates, ces derniers apprenaient le métier « à la sauvette » ;
00:01:50 Commentaire d'un document : écusson suisse et croix gammée, en plus de l'insigne des compagnons, inscription : le nouvel esprit en marche;
00:02:40 Photo du cours de taille pour chevronnage : cours général divisé en trois – trois hivers chez un patron pour ensuite se présenter à l'examen ;
00:03:00 1934 à 1936 Tubingen : statut d'étudiant pour éviter d'aller au front – ambiance chauvine – même les jours fériés, exercices de marche pour tout le monde, étrangers ou pas ;
00:05:30 Dessin du chef d’œuvre de son père ;
00:06:00 Programme de leur entreprise pour leur clientèle en 1959, pour l'exposition universelle – pavillons préfabriqués ;
00:06:20 Maison fondée par le grand-père de Duret en 1871 – Après que le grand-père soit rentré d'Amérique pour construire l'exposition nationale à Genève ;
00:07:30 Une carte typique de compagnon, pour transmettre des salutations, toute une symbolique ;
00:08:40 Photo d'un clocher ;
[suivent une série de commentaires sur des photos];
00:09:45 Photos d'un assemblage avec des chevilles en bois ;
00:10:45 Son professeur, avoir la jaunisse ça lui a évité la guerre ;
00:12:05 Différence entre la France et l'Allemagne dans les méthodes : les Français dessinent au dixième en grandeur nature ; en Allemagne il font ça par calcul ; unique appareil de mesure, un triangle, pour avoir l’hypoténuse - processus plus long mais plus précis ;
00:15:20 Il a encore des compagnons qui passent chez lui ;
00:15:50 Pont de Peney, inondé des deux côtés par le barrage – charpente avant coffrage ;
00:18:00 Photos d'escaliers et de mains courantes ;
00:19:00 Photo du professeur ;
00:19:40 Traçage mécanique – ABC du charpentier – comment faire un atelier ;
00:20:45 Son père compagnon ne racontait pas son tour de France, ils sont très secrets – en Allemagne les compagnies de charpentiers ont été dissoutes pendant la guerre – « les cérémonies se faisaient au front » ;
00:22:30 Aussi fait son tour en Allemagne – séparation du groupe pour des questions d'allocations familiales – un groupe pour les familles nombreuses, un autre contre.

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Interview de Gaston Baumann, menuisier (1ère partie/2)

Interview de Gaston Baumann, menuisier, par Christiane Wist (Durée totale de l'entretien: 01:07:27).
Période évoquée: 1920-1960

Aperçu des sujets traités dans l'interview (Parties 1/2 et 2/2) :
Baumann raconte son parcours professionnel et politique depuis sa naissance dans une famille nombreuse et pauvre dans le canton de Neuchâtel jusqu'à sa position de contremaître et conseiller administratif à Carouge. Il raconte les conditions de vie et de travail dans son apprentissage officieux des métiers du bois, les négociations salariales et les relations avec les artisans italiens. Il raconte sa tentative d'émigration à Paris, ou il a subi le racisme de ses collègues. Il raconte l'évolution du contexte de travail et des techniques dans les métiers du bois, avec un accent spécifique sur les charpentes.

Sujets principaux - pointages temporels (1ère partie/2) :
00:00:10 Naissance au Val de Ruz, Neuchâtel, famille très pauvre - dixième enfant sur dix – tous les frères manœuvres sauf un menuisier-charpentier ;
00:01:02 Bucheron, puis départ pour Paris en 1927, à dix-sept ans – travail au noir comme charbonnier – xénophobie contre « ces sales suisses qui viennent manger le pain des français – retour en Suisse suite à une rafle ;
00:03:50 Travail de menuisier chez son frère : horaire 7h-12h, 13h-18h, 19h-22h – maladies – conflits sur temps de travail ;
00:06:50 Cinq mois à « traîner à la campagne », travail de bucheron – la mère : culture de petits légumes et vente au marché le samedi à Neuchâtel ;
00:07:01 Travail comme manœuvre dans une scierie, puis dans la menuiserie – conditions de vie difficiles avec le froid, moins 27 degrés– activités de menuiserie, salaire manœuvre 50 CHF par mois – refus d'augmentation – conflit ;
00:13:25 Travail à Genève – ignorant tout du syndicat sauf « que c'était les anarchistes et tout ça » - père empêchant d'aller à Zurich car « Zurich était rouge » ;
00:13:55 Travail à Carouge pendant 44 ans – salaire initial à 90 centimes de l'heure - tarif de manœuvre 1 franc 20, tarif de menuisier 1franc 60 – Augmentation de 1 centime à la fois dans les années 1931-1933 – chaque mois une augmentation;
00:15:20 Travail de charpente – crainte que les toits plats de l'architecte Braillard signifient la mort de la charpente - explication de la charpente collée ;
00:26:30 Machines en panne, apprentissage de l'utilisation de la varlope pour dégauchir le bois ;
00:29:20 Cours de dessin de menuiserie 1930-1935 ;
00:31:07 Travail avec les compagnons hambourgeois – bonne ambiance de fraternité sur les chantiers ;
00:35:40 Père charron : apprentissage de la scie, reprise du récit
00:37:20 Savoir utiliser un fil à plomb ;
00:39:05 Années 1947-1950 « Ils enfilaient une pièce dans une machine, il en sortait une fenêtre (…) nous on les fabriquait (…) On avait encore le sentiment d'être un petit artisan, ce n'est pas des robots comme maintenant» ;
00:41:02 Les menuisiers italiens piémontais et leur don pour les beaux travaux et les meubles anciens – rivalité entre les suisses et les italiens ;
00:42:30 Découverte d'un don pour la pose de menuiserie, « Là, je me suis révélé (…) habile et très rapide »;
00:43:58 Nouveau journal « Le Monde » - article sur Nicole ;
00:45:50 Répartition du travail de chantier - parcours : chef de chantier, contremaître (coordination de la pose sur quarante chantiers) ;

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Interview de Gaston Baumann, menuisier (2ème partie/2)

Interview de Gaston Baumann, menuisier, par Christiane Wist (Durée totale de l'entretien: 01:07:27).
Période évoquée: 1920-1960

Aperçu des sujets traités dans l'interview (Parties 1/2 et 2/2) :
Baumann raconte son parcours professionnel et politique depuis sa naissance dans une famille nombreuse et pauvre dans le canton de Neuchâtel jusqu'à sa position de contremaître et conseiller administratif à Carouge. Il raconte les conditions de vie et de travail dans son apprentissage officieux des métiers du bois, les négociations salariales et les relations avec les artisans italiens. Il raconte sa tentative d'émigration à Paris, ou il a subi le racisme de ses collègues. Il raconte l'évolution du contexte de travail et des techniques dans les métiers du bois, avec un accent spécifique sur les charpentes.

Sujets principaux - pointages temporels (2ème partie/2) :
00:00:02 Candidature au Conseil administratif pour la section carougeoise du parti socialise, posée à son insu par un copain - « coup de rigolade pour faire un barrage aux radicaux » - victoire contre son patron– volonté de retrait contrée par les « instances du parti cantonal » ;
00:01:44 Président du syndicat, maire de Carouge, - concurrent direct de son patron radical, président de la chambre patronale – représailles au niveau professionnel et non politique ;
00:02:50 Dépressions nerveuses - « ce que l'on appelle atteinte à la dignité personnelle - je n'étais plus valable, il m'interdisait même d'aller porter des clous aux ouvriers. » - maladie – licenciement ;
00:07:00 Pose de parquet ;
00:09:50 Tradition du bouquet – constructions remarquables à Genève - conseiller administratif;
00:15:20 Anecdote du travail à son compte à l'hôtel des Bergues : mépris des patrons – techniques;
00:17:10 Restaurations en Vieille ville;
00:19:20 Conflits autour de la « fainéantise »  - Vingt ans juge aux Prud'homme - difficulté du travail de mémoire - dureté des incompréhensions ;

L'entretien se termine au temps 00:21:30. Suit une conférence sur l'économie souterraine et les chiffres du temps de travail ménager.

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Interview de Henri Cerutti, ferblantier-appareilleur et couvreur, (1ère partie/2)

Interview d'un ferblantier-appareilleur et couvreur, Henri Cerutti, par Christiane Wist (Durée totale de l'entretien: 01:12:51).
Période évoquée: 1920-1980

Aperçu des sujets traités dans l'interview (Parties 1/2 et 2/2):
Henri Cerutti est né en 1908 d'un père maçon couvreur, originaire du Piémont. Il a un parcours de formation hétéroclite, apprenant successivement et sur le tas les métiers de couvreur puis de ferblantier-appareilleur (s'occupe notamment de l'installation de salles de bain), il apprendra auprès de Braillard, et se formera au métré et à la comptabilité. Dans cet entretien, il nous livre notamment une explication très précise de la fabrication de tuiles en argile, raconte comment les quais de Genève se sont construits sur les déchets de chantier ramenés par des chevaux et des hommes, le type de souliers utilisés sur les toits, les réseaux d'immigration italienne et la tradition du bouquet.

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Interview de Henri Cerutti, ferblantier-appareilleur et couvreur, (2ème partie/2)

Interview d'un ferblantier-appareilleur et couvreur, Henri Cerutti, par Christiane Wist (Durée totale de l'entretien: 01:12:51).
Période évoquée: 1920-1980

Aperçu des sujets traités dans l'interview (Parties 1/2 et 2/2):
Henri Cerutti est né en 1908 d'un père maçon couvreur, originaire du Piémont. Il a un parcours de formation hétéroclite, apprenant successivement et sur le tas les métiers de couvreur puis de ferblantier-appareilleur (s'occupe notamment de l'installation de salles de bain), il apprendra auprès de Braillard, et se formera au métré et à la comptabilité. Dans cet entretien, il nous livre notamment une explication très précise de la fabrication de tuiles en argile, raconte comment les quais de Genève se sont construits sur les déchets de chantier ramenés par des chevaux et des hommes, le type de souliers utilisés sur les toits, les réseaux d'immigration italienne et la tradition du bouquet.

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Interview de Jean-Marie Ellenberger, architecte (1ère partie/4)

Interview d'un architecte, Jean-Marie Ellenberger, par Christiane Wist (Durée totale de l'entretien: 01:49:05).
Période évoquée: 1920-1940

Aperçu des sujets traités dans l'interview (parties 1/4, 2/4, 3/4 et 4/4)
Au cours de cet interview Jean-Marie Ellenberger raconte l'histoire de l'architecture et de l'urbanisme genevois en lien avec les idées des différentes formations politiques. Il dit que pour lui la révolution "n'a pas eu lieu à Moscou en 1917, elle a eu lieu partout, elle a commencé à la fin du siècle dernier avec les débuts de la mécanisation et nous sommes toujours en état de révolution". Parmi de nombreux sujets, il évoque l'influence du type de propriété sur l'urbanisme, des implications de l'usage du béton armé dans la construction, des critères esthétiques et leur dialogue avec les contraintes économiques, la Cité-jardin d'Aïre, etc... En début d'entretien il parle de la dimension sensorielle de l'architecture qui "est le seul art dans lequel on entre, et ça c'est très important. Elle a six dimensions, trois dedans et trois dehors, et c'est le mélange de cette ambiguïté entre ces dedans et ces dehors qui donne à l'architecture ce qu'aucun autre art ne peut donner". Dans la dernière partie de l'entretien il raconte un chantier très particulier pour lui à l'Université de Genève effectué avec la Société coopérative des ouvriers du bâtiment, société fondée notamment par un maçon anarchiste italien Etienne Vaglio.

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Interview de Jean-Marie Ellenberger, architecte (2ème partie/4)

Interview d'un architecte, Jean-Marie Ellenberger, par Christiane Wist (Durée totale de l'entretien: 01:49:05).
Période évoquée: 1920-1940

Aperçu des sujets traités dans l'interview (parties 1/4, 2/4, 3/4 et 4/4)
Au cours de cet interview Jean-Marie Ellenberger raconte l'histoire de l'architecture et de l'urbanisme genevois en lien avec les idées des différentes formations politiques. Il dit que pour lui la révolution "n'a pas eu lieu à Moscou en 1917, elle a eu lieu partout, elle a commencé à la fin du siècle dernier avec les débuts de la mécanisation et nous sommes toujours en état de révolution". Parmi de nombreux sujets, il évoque l'influence du type de propriété sur l'urbanisme, des implications de l'usage du béton armé dans la construction, des critères esthétiques et leur dialogue avec les contraintes économiques, la Cité-jardin d'Aïre, etc... En début d'entretien il parle de la dimension sensorielle de l'architecture qui "est le seul art dans lequel on entre, et ça c'est très important. Elle a six dimensions, trois dedans et trois dehors, et c'est le mélange de cette ambiguïté entre ces dedans et ces dehors qui donne à l'architecture ce qu'aucun autre art ne peut donner". Dans la dernière partie de l'entretien il raconte un chantier très particulier pour lui à l'Université de Genève effectué avec la Société coopérative des ouvriers du bâtiment, société fondée notamment par un maçon anarchiste italien Etienne Vaglio.

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Interview de Jean-Marie Ellenberger, architecte (3ème partie/4)

Interview d'un architecte, Jean-Marie Ellenberger, par Christiane Wist (Durée totale de l'entretien: 01:49:05).
Période évoquée: 1920-1940

Aperçu des sujets traités dans l'interview (parties 1/4, 2/4, 3/4 et 4/4)
Au cours de cet interview Jean-Marie Ellenberger raconte l'histoire de l'architecture et de l'urbanisme genevois en lien avec les idées des différentes formations politiques. Il dit que pour lui la révolution "n'a pas eu lieu à Moscou en 1917, elle a eu lieu partout, elle a commencé à la fin du siècle dernier avec les débuts de la mécanisation et nous sommes toujours en état de révolution". Parmi de nombreux sujets, il évoque l'influence du type de propriété sur l'urbanisme, des implications de l'usage du béton armé dans la construction, des critères esthétiques et leur dialogue avec les contraintes économiques, la Cité-jardin d'Aïre, etc... En début d'entretien il parle de la dimension sensorielle de l'architecture qui "est le seul art dans lequel on entre, et ça c'est très important. Elle a six dimensions, trois dedans et trois dehors, et c'est le mélange de cette ambiguïté entre ces dedans et ces dehors qui donne à l'architecture ce qu'aucun autre art ne peut donner". Dans la dernière partie de l'entretien il raconte un chantier très particulier pour lui à l'Université de Genève effectué avec la Société coopérative des ouvriers du bâtiment, société fondée notamment par un maçon anarchiste italien Etienne Vaglio.

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

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