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Description archivistique
De Giorgi Alda; interviewer/euse
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Interview de Jeanne Magnin, couturière (1ère partie/2)

Interview de Jeanne Magnin, couturière âgée de 96 ans, par Alda De Giorgi (Durée totale de l'entretien: 01:02:17).
Période évoquée: 1910-1950

Aperçu des thèmes (Parties 1/2 et 2/2) :
Jeanne Magnin (née en 1896) évoque son enfance et sa jeunesse dans un milieu ouvrier à Collonges: son parcours scolaire, ses conditions de vie peu avant la Première Guerre mondiale. Elle parle de son apprentissage de couturière à Genève, de ses conditions de travail, de son activité de couturière à domicile. Elle détaille les divers vêtements qu’elle confectionnait ou raccommodait et évoque sa clientèle, principalement ouvrière. Elle revient également sur l’évolution du métier : les techniques, les instruments (machine à coudre, fer à repasser, fermeture éclair…).
Jeanne Magnin parle ensuite des conditions de vie de cette période, du soutien financier à ses parents et évoque les difficultés liées aux deux guerres mondiales.
Dans la deuxième partie, elle revient plus longuement sur la mode et les vêtements portés par la classe ouvrière dans les différentes circonstances de la vie (robe de communion, vêtements de deuil, habits de bal, vêtements de travail, chapeaux et casquettes). Elle reparle également de l’évolution techniques (machine à coudre électrique, fer à repasser, balai mécanique et machine à laver).

Magnin, Jeanne; interviewé/e

Interview de Maxime Chalut, ancien président du SATUS (2e partie/2)

Interview de Maxime Chalut, ancien président du club sportif ouvrier SATUS de Genève, par Alda De Giorgi (Durée totale de l'entretien: 01:18:55).
Période évoquée: 1920-1940

Aperçu des thèmes (Parties 1/2 et 2/2) :
Maxime Chalut rend compte des activités organisées par la Fédération de football ouvrier SATUS à Genève dans l’entre-deux-guerres (adhésion en 1928). Il mentionne également certaines activités culturelles, dont le Théâtre prolétarien auquel participait William Jaques, les chorales et les fanfares ouvrières dont La Lyre, dirigée par F. Closset. Il parle de son rôle dans l’organisation de la classe ouvrière, des différences entre les associations sportives et culturelles ouvrières et celles liées à la bourgeoisie. Parmi les autres sports ouvriers : la gymnastique, le ski, le vélo. Par contre, le hockey sur glace, qui avait lieu sur des patinoires naturelles (terrain de tennis, marais gelé), n’entrait pas en ligne de compte.
Maxime Challut raconte sa passion pour le football et la manière dont se passait le jeu, les préparatifs, la vie associative et la sociabilité festive (bals, lotos, margotins). Il évoque les valeurs des sportifs ouvriers, le rôle de la compétition, le rapport à l’armée et au service militaire. Il parle brièvement du 9 novembre 1932 et de son refus de participer à l’intervention de l’armée (4 jours de prison) ainsi que de la fabrication de composants d’armes par les industries de la métallurgie genevoise (Charmilles, Hispano, Gardy, SIP).
A divers moments, Maxime Challut parle de son enfance à Lancy, aux Acacias, puis à Carouge, de la maladie de son père (tuberculose), de ses souvenirs d’école et de ses conditions de vie. En fin d’interview, il revient sur son apprentissage et son activité d’électricien aux Services industriels de Genève. Il évoque notamment les conditions salariales au début des années 1930. Il parle aussi des premières cuisinières électriques et des débuts de la radio, qui le passionne.

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Interview d' Armand Magnin, ouvrier, puis journaliste, militant du Parti du travail (4e partie/4)

Interview d'Armand Magnin, ouvrier à Similor, puis journaliste à la Voix ouvrière, militant du Parti du travail, par Alda De Giorgi (Durée totale de l'entretien: 01:45:28).
Période évoquée: 1930-1980

Aperçu des thèmes (Parties 1/4, 2/4, 3/4 et 4/4) :
Armand Magnin, né à Fribourg en 1920, s’établit avec ses parents à Genève en 1931. Il évoque son entrée dans le monde du travail dans les années 1930, son activité d’ouvrier semi-qualifié à Similor, une usine de robinetterie, entre 1937 et 1954. Il décrit l’usine, l’organisation de la production, les conditions d’hygiène et de sécurité, la faible présence de femmes et l’arrivée des premiers travailleurs étrangers. Il détaille les revendications ouvrières, en particulier celles liées au salaire aux pièces. Il évoque aussi les horaires, les jours fériés et l’assurance maladie collective conclue à travers le syndicat FOMH.
Magnin présente ensuite les luttes syndicales dans la métallurgie genevoise des années 40 et 50, et notamment la grève de 1949. Il mentionne ses activités au sein de la commission ouvrière de Similor, dont il est président, et son action au sein de la FOMH, dont il sera exclu conjointement à d’autres militants communistes. Il parle de la manifestation anticommuniste du 7 novembre 1956, à la suite de l’entrée des troupes soviétiques à Budapest, au cours de laquelle l’imprimerie de la Voix ouvrière fut prise pour cible.
Député du Parti du travail dès 1945, Magnin revient sur l’histoire du Parti socialiste genevois de Léon Nicole dans les années 1930, puis sur la fondation du Parti du travail et son implantation dans les entreprises. Il signale également la collaboration avec les organisations d’immigrés italiens et espagnols.
Magnin donne des précisions sur sa jeunesse, sur sa famille – son frère aîné, militant socialiste puis communiste- et sur son milieu social. Il revient sur ses loisirs et en particulier ses activités sportives – champion suisse de tennis de table, football avec l’Union sportive de Carouge et avec le Satus, excursions et ski avec les Amis de la nature, et de manière plus surprenante, sa pratique du golf. Il explique les particularités des associations sportives ouvrières, créées en réaction aux fédérations contrôlées par la bourgeoisie.
Il revient alors sur les luttes menées pour le droit à deux puis trois semaines de vacances, au cours desquels partis de gauche et syndicats n’ont pas toujours œuvré de concert.
Enfin, il reparle de son enfance, de sa scolarisation (au « Grutli ») et de ses premières expériences professionnelles alors qu’il est encore écolier. Il mentionne divers lieux emblématiques de la sociabilité ouvrière (cafés, salles de réunion) et leur disparition dans l’après-guerre.
Il termine en évoquant brièvement ses conflits avec Lucien Tronchet.

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Souvenirs de trois ouvriers, d'un technicien et du directeur de Sécheron 1946-1989

Il s'agit d'entretiens effectués par Alda De Giorgi et Eric Golay auprès d'anciens employés de l'entreprise Sécheron (entreprise active dans le domaine de l'électrotechnique et la métallurgie) pour servir de sources à la publication d'une brochure. Les entretiens semi-dirigés sont axés principalement sur le type de travail effectué, son organisation, les motivations pour l'activité, les relations avec les collègues et la hiérarchie, la commission d'entreprise et l'activité syndicale. L'entretien avec l'ancien directeur Claude Rossier a été effectué après la publication, elle se fait selon une trame différente et traite notamment des processus décisionnels et du rapport de la direction avec l'activité syndicale.

Dans l'introduction à la brochure, Jacqueline Berenstein-Wavre, la présidente du Collège du Travail explicite les motivations de cette démarche: le Collège est "persuadé de la nécessité de sauvegarder les archives d'entreprises qui ont fait vivre, pendant de nombreuses années, des milliers d'ouvriers, de cadres et leurs familles" (...) [Le Collège] désire apporter un modeste complément humain à la présentation des archives de Sécheron. Celles-ci ont été récemment déposées aux Archives de la Ville de Genève et sont ainsi définitivement sauvegardées. (...) Dans cette brochure, il s'agit de décrire la vie au travail de l'ouvrier, ses relations avec "son usine", ses collègues, comment il ressentait son travail, ses rapports avec les pièces qu'il contribuait à fabriquer, sa fierté d'être et de rester ouvrier".

Collège du Travail, Genève

Interview de Manuel Gomez, serrurier-chaudronnier (3ème partie/3)

Interview d'un serrurier-chaudronnier, Manuel Gomez, par Alda de Giorgi (Durée totale de l'entretien: 01:42:54).
Période évoquée: 1958-1989 (principalement)

Aperçu des thèmes (Parties 1/3 à 3/3) :
Au cours de cet entretien, ce serrurier-chaudronnier né en Espagne en 1928 et employé à Sécheron entre 1958 et 1989 raconte son parcours. Engagé dans la lutte anti-franquiste, il quitte l'Espagne en 1958 pour des raisons politiques. Il raconte ses conditions de logement, et l'interdiction faite aux travailleurs soumis au permis A de louer un appartement non-meublé. Il décrit avec quelques détails son métier, les spécificités de ce travail et sa formation continue en soudure. Il explique les raisons de sa satisfaction avec sa vie professionnelle, notamment le fait qu'il ne faisait jamais la même activité plus de trois jours d'affilée. Il a été à la fois délégué syndical de la Fédération suisse de la métallurgie et de l'horlogerie (FTMH) et délégué à la commission d'entreprise. Il a participé à la revendication puis à la mise en place de cours du soir pour permettre aux ouvriers italiens, espagnols et frontaliers l'obtention d'un certificat de capacité (CFC) et l'égalité salariale pour un travail égal. Il parle du système de rémunération à la pièce, qui créait une concurrence malsaine entre ouvriers et de son refus de devenir chef d'équipe. Il prendra sa retraite avec trois ans d'avance pour des raisons de santé et de famille et reste membre du syndicat FTMH comme vétéran.

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Interview d'Alain Perrat, mécanicien-tourneur (1ère partie/3)

Interview d'un mécanicien-tourneur, Alain Perrat, par Alda de Giorgi (Durée totale de l'entretien: 02:10:34).
Période évoquée: 1972-1993 (principalement)

Aperçu des thèmes (Parties 1/3 à 3/3) :
Alain Perrat est né en 1952 à Bourg en Bresse, dans l'Ain (France). Après sa formation et une année de travail, il a effectué un "tour de France" avec les compagnons comme mécanicien tourneur. Il relate l'évolution du travail lors du passage aux appareils à commande numérique. Il raconte comment un de ses collègues sans Certificat fédéral de capacité (CFC) parvenait parfaitement à refaire les programmes numériques directement sur la nouvelle machine et en conclut "ce qui prouve bien que tout s'apprend". Il explique les difficultés sociales provoquées chez les humains par les horaires calqués sur les machines: en effet, les horaires 04h00-13h30 ou 13h30-22h00, appelés "travail en équipe" rendent impossible toute vie sociale. Il refusera finalement ces horaires et se battra contre au niveau syndical. Il décrit aussi la structure et le fonctionnement de la Commission du personnel, ses permanences, ses locaux et le droit à des heures d'absence pour ce travail.

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Interview de Paul Basset, mécanicien et chef d'exploitation (1ère partie/2)

Interview d'un mécanicien et chef d'exploitation aux Services industriels de Genève (SIG), Paul Basset, par Alda de Giorgi, accompagnée de Charles Magnin (qui intervient brièvement dans la partie 2/2 de l'interview) en 1996. (Durée totale de l'entretien: 00:51:13)
Périodes évoquées: (1988-1996)

Aperçu des thèmes (Parties 1/2 et 2/2) :
Paul Basset était responsable de la section Rive gauche des Services industriels de Genève (SIG) au moment du rachat de la Société des Eaux de l'Arve (SEA). Il est question de la manière dont l'intégration cette entreprise privée de distribution d'eau potable aux Services industriels de l'Etat de Genève s'est faite, des aspects administratifs et techniques du fonctionnement des deux entreprises, de la distribution et de la vente d'eau, du type de qualification des employés, ou encore des logements de fonction des employés.

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Interview de Madeleine Lamouille, femme de chambre - version montée avec musique (2ème partie/2)

Interview de Madeleine Lamouille, ancienne femme de chambre, par Alda De Giorgi en vue de l'émission "Ménage-toi" produite par le Collège du travail sur Radio Zones - version montée avec musique (Durée totale de l'entretien: 00:54:51).

Aperçu des sujets traités dans l'interview (Parties 1/2 et 2/2) :
Madeleine Lamouille explique son quotidien de domestique au service de diverses familles à Genève et à Valeyres-sous-Rances durant les années 1920 et 1930. Elle évoque son enfance à Cheyres (FR), son entrée dans le métier de domestique, les relations avec ses patrons, les moeurs et les usages des familles aristocratiques et bourgeoises (notamment les Barbey et les Weibel). Elle détaille son travail quotidien de femme de chambre et de bonne, le service aux enfants, le nettoyage, la lessive, la cuisine, la modernisation des équipements. Madeleine Lamouille rend également compte de ses conditions de travail (salaire, horaire, logement).

Repérage des sujets principaux (2ème partie/2)
00:00-00:35: musique;
00:35-00:40: annonce par Alda de Giorgi "Madeleine Lamouille 2ème partie";
00:40-01:10: musique;
01:10-02:25: introduction par Alda de Giorgi: fait suite à la 1ère partie diffusée le mercredi précédent sur Ménage-toi et sera consacré aux diverses tâches de Madeleine Lamouille comme femme de chambre;
02:25-03:30: musique;
03:30-09:55: interview (référence à la transcription de p. 10 "Et comment se passait le travail..." -> p. 12 "...Comme on faisait la lessive autrefois.";
09:55-10:45: musique;
10:45-16:40: interview (référence à la transcription de p. 14 "La cuisine était comment?..." -> p. 15 "...ils étaient très discrets.";
16:40-23:12: musique.

Lamouille, Madeleine; interviewé/e

C'était pas tous les jours, dimanche

Il s'agit d'une série d'entretiens effectués par Alda De Giorgi en vue de l'exposition organisée avec le Musée d'ethnographie de Genève (MEG) "C'était pas tous les jours dimanche". Le MEG a également recueilli d'autres interviews. Des extraits de ces enregistrements ont paru dans la publication qui accompagnait l'exposition.

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Interview de Franco Stabilini, ouvrier régleur-appareilleur (1ère partie/3)

Interview de Franco Stabilini, ouvrier régleur-appareilleur à Hispano, par Alda De Giorgi (Durée totale de l'entretien: 02:02:36).
Période évoquée: 1940-1980

Aperçu des thèmes (Parties 1/3, 2/3 et 2/3) :
Franco Stabilini, né en 1921, évoque la situation de l’Italie durant la Deuxième Guerre mondiale, ses activités syndicales et politiques au sein de l’usine Breda à Brescia, les liens avec la résistance antifasciste, l’effervescence de l’après-guerre et les expériences de luttes ouvrières.
Après une période de chômage, Stabilini est recruté en 1951 par l’entreprise Hispano de Genève en compagnie d’environ 120 autres ouvriers qualifiés italiens. Il décrit les conditions de vie, le logement, la séparation d'avec les familles, de ces travailleurs italiens, recrutés comme «stagiaires » pour des raisons de politique d’immigration, bien qu’ils sont très qualifiés.
Stabilini détaille la production de l’usine, les secteurs d’activités et les postes auxlesquels il a travaillé. Il explique l’organisation du travail, le rôle des chefs, la mécanisation et la rationalisation de la production. Hispano fabrique des armes et des munitions pour l’armée suisse et pour l’exportation.
Il présente ses propres initiatives pour optimiser la production et développer de nouvelles méthodes de travail. Il fait apparaître le besoin de créativité ouvrière ainsi que la marge de manœuvre limitée de l'ouvrier dans le processus de travail.
Stabilini évoque également les luttes pour l’amélioration des conditions de travail et notamment la question du salaire au rendement, avec une part variable liée à la productivité. Stabilini était alors membre de la Commission ouvrière pour le compte de la FOMH.
Il parle également de la situation des ouvriers immigrés italiens, de leur organisation au sein de la Colonie libre italienne (sans détailler), de leurs statuts, de leurs conditions de logement et des problèmes de xénophobie.
Il conclut sur les licenciements auxquels Hispano a procédé lorsque l’entreprise a été confrontée à la crise dans les années 1970, puis a finalement fermé.

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

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