- FST
- Fonds
- 1961-1982
Publications d'entreprise, y compris journaux de Hispano-Suiza (Hispano-Oerlikon), et autres documents.
Stabilini, Franco
Publications d'entreprise, y compris journaux de Hispano-Suiza (Hispano-Oerlikon), et autres documents.
Stabilini, Franco
Interview de Franco Stabilini, ouvrier régleur-appareilleur (3e partie/3)
Interview de Franco Stabilini, ouvrier régleur-appareilleur à Hispano, par Alda De Giorgi (Durée totale de l'entretien: 02:02:36).
Période évoquée: 1940-1980
Aperçu des thèmes (Parties 1/3, 2/3 et 2/3) :
Franco Stabilini, né en 1921, évoque la situation de l’Italie durant la Deuxième Guerre mondiale, ses activités syndicales et politiques au sein de l’usine Breda à Brescia, les liens avec la résistance antifasciste, l’effervescence de l’après-guerre et les expériences de luttes ouvrières.
Après une période de chômage, Stabilini est recruté en 1951 par l’entreprise Hispano de Genève en compagnie d’environ 120 autres ouvriers qualifiés italiens. Il décrit les conditions de vie, le logement, la séparation d'avec les familles, de ces travailleurs italiens, recrutés comme «stagiaires » pour des raisons de politique d’immigration, bien qu’ils sont très qualifiés.
Stabilini détaille la production de l’usine, les secteurs d’activités et les postes auxlesquels il a travaillé. Il explique l’organisation du travail, le rôle des chefs, la mécanisation et la rationalisation de la production. Hispano fabrique des armes et des munitions pour l’armée suisse et pour l’exportation.
Il présente ses propres initiatives pour optimiser la production et développer de nouvelles méthodes de travail. Il fait apparaître le besoin de créativité ouvrière ainsi que la marge de manœuvre limitée de l'ouvrier dans le processus de travail.
Stabilini évoque également les luttes pour l’amélioration des conditions de travail et notamment la question du salaire au rendement, avec une part variable liée à la productivité. Stabilini était alors membre de la Commission ouvrière pour le compte de la FOMH.
Il parle également de la situation des ouvriers immigrés italiens, de leur organisation au sein de la Colonie libre italienne (sans détailler), de leurs statuts, de leurs conditions de logement et des problèmes de xénophobie.
Il conclut sur les licenciements auxquels Hispano a procédé lorsque l’entreprise a été confrontée à la crise dans les années 1970, puis a finalement fermé.
Collège du Travail, Genève; producteur/trice
Interview de Franco Stabilini, ouvrier régleur-appareilleur (2e partie/3)
Interview de Franco Stabilini, ouvrier régleur-appareilleur à Hispano, par Alda De Giorgi (Durée totale de l'entretien: 02:02:36).
Période évoquée: 1940-1980
Aperçu des thèmes (Parties 1/3, 2/3 et 2/3) :
Franco Stabilini, né en 1921, évoque la situation de l’Italie durant la Deuxième Guerre mondiale, ses activités syndicales et politiques au sein de l’usine Breda à Brescia, les liens avec la résistance antifasciste, l’effervescence de l’après-guerre et les expériences de luttes ouvrières.
Après une période de chômage, Stabilini est recruté en 1951 par l’entreprise Hispano de Genève en compagnie d’environ 120 autres ouvriers qualifiés italiens. Il décrit les conditions de vie, le logement, la séparation d'avec les familles, de ces travailleurs italiens, recrutés comme «stagiaires » pour des raisons de politique d’immigration, bien qu’ils sont très qualifiés.
Stabilini détaille la production de l’usine, les secteurs d’activités et les postes auxlesquels il a travaillé. Il explique l’organisation du travail, le rôle des chefs, la mécanisation et la rationalisation de la production. Hispano fabrique des armes et des munitions pour l’armée suisse et pour l’exportation.
Il présente ses propres initiatives pour optimiser la production et développer de nouvelles méthodes de travail. Il fait apparaître le besoin de créativité ouvrière ainsi que la marge de manœuvre limitée de l'ouvrier dans le processus de travail.
Stabilini évoque également les luttes pour l’amélioration des conditions de travail et notamment la question du salaire au rendement, avec une part variable liée à la productivité. Stabilini était alors membre de la Commission ouvrière pour le compte de la FOMH.
Il parle également de la situation des ouvriers immigrés italiens, de leur organisation au sein de la Colonie libre italienne (sans détailler), de leurs statuts, de leurs conditions de logement et des problèmes de xénophobie.
Il conclut sur les licenciements auxquels Hispano a procédé lorsque l’entreprise a été confrontée à la crise dans les années 1970, puis a finalement fermé.
Collège du Travail, Genève; producteur/trice
Interview de Franco Stabilini, ouvrier régleur-appareilleur (1ère partie/3)
Interview de Franco Stabilini, ouvrier régleur-appareilleur à Hispano, par Alda De Giorgi (Durée totale de l'entretien: 02:02:36).
Période évoquée: 1940-1980
Aperçu des thèmes (Parties 1/3, 2/3 et 2/3) :
Franco Stabilini, né en 1921, évoque la situation de l’Italie durant la Deuxième Guerre mondiale, ses activités syndicales et politiques au sein de l’usine Breda à Brescia, les liens avec la résistance antifasciste, l’effervescence de l’après-guerre et les expériences de luttes ouvrières.
Après une période de chômage, Stabilini est recruté en 1951 par l’entreprise Hispano de Genève en compagnie d’environ 120 autres ouvriers qualifiés italiens. Il décrit les conditions de vie, le logement, la séparation d'avec les familles, de ces travailleurs italiens, recrutés comme «stagiaires » pour des raisons de politique d’immigration, bien qu’ils sont très qualifiés.
Stabilini détaille la production de l’usine, les secteurs d’activités et les postes auxlesquels il a travaillé. Il explique l’organisation du travail, le rôle des chefs, la mécanisation et la rationalisation de la production. Hispano fabrique des armes et des munitions pour l’armée suisse et pour l’exportation.
Il présente ses propres initiatives pour optimiser la production et développer de nouvelles méthodes de travail. Il fait apparaître le besoin de créativité ouvrière ainsi que la marge de manœuvre limitée de l'ouvrier dans le processus de travail.
Stabilini évoque également les luttes pour l’amélioration des conditions de travail et notamment la question du salaire au rendement, avec une part variable liée à la productivité. Stabilini était alors membre de la Commission ouvrière pour le compte de la FOMH.
Il parle également de la situation des ouvriers immigrés italiens, de leur organisation au sein de la Colonie libre italienne (sans détailler), de leurs statuts, de leurs conditions de logement et des problèmes de xénophobie.
Il conclut sur les licenciements auxquels Hispano a procédé lorsque l’entreprise a été confrontée à la crise dans les années 1970, puis a finalement fermé.
Collège du Travail, Genève; producteur/trice