Interview d'un colleur de papier peint, le personnage O, par Paulette Deleval et Christiane Wist (Durée totale de l'entretien: 00:57:39).
Période évoquée : 1920-1940 (principalement)
Aperçu des thèmes (Parties 1/2 et 2/2):
Dans cet entretien, ce colleur de papier peint, syndiqué à la Fédération des ouvriers sur bois et du bâtiment (FOBB) raconte son premier petit boulot à onze ans et demi, puis son apprentissage à 13 ans et demi. Il travaillait en étant payé à la pièce, c'est à dire au rouleau. Il raconte les méthodes de sabotage spécifiques aux colleurs. Pour les colleurs de papiers peints, parfois une ou deux heures supplémentaires le soir, leur faisait gagner un ou deux jours de travail. Il faisait beaucoup de football.
Repérage des sujets principaux : (2ème partie/2)
00:00:00 à 00:09:00 : A commencé son apprentissage à 13 ans. Pour lui le chômage n'a pas été trop dur, surtout il n'a pas connu le chômage en étant marié - "Les syndicats chrétiens sociaux avaient été travailler, accompagnés par des gendarmes. Ils défendent le patron, ils ne se défendent pas eux-mêmes" – Vous dites que vous êtes chrétien et pas anarchiste: je n'ai jamais pensé à aller à la FOBB, peut être que les chrétiens sociaux n'existaient pas à l'époque en 1933 - La FOBB avait quand même bien aidé les chômeurs. Si on était célibataire ça allait, mais si on avait des enfants, alors l'aide de la FOBB était nécessaire - Anecdote d'une réception le soir, il est resté le soir pour terminer un travail, 45 ou 60 minutes de plus, "je l'ai fait pour moi, car je voulais aller travailler ailleurs le lendemain. J'ai croisé Tronchet";
00:09:00 à 00:18:00 : "Actions directes: on a eu rayé des travaux qui ont été faits, des papiers, personne ne savait qui l'avait fait. On défendait ce métier. - Les actions directes, c'était des idées de Tronchet. - Les parqueteurs, et les plâtriers, ce sont des métiers, pour parfois deux heures de temps on gagnait 4 jours.- Je suis pas trop un participant du 1er mai. Pas contre, mais pas dans mes idées."