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Au coeur de l'apprentissage

5 films sur la transmission dans la formation professionnelle duale entre formateurs, formatrices et apprentis, apprenties, produits à l'occasion de l'exposition itinérante "Au cœur de l'apprentissage".

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Des apprenti-e-s aux commandes

Des apprenti-e-s à la filiale postale de Prilly, entièrement gérée par quatorze apprenti·e·s gestionnaires du commerce de détail, exécutant leurs tâches quotidiennes ; explications sur le fonctionnement et l'organisation de la filiale et le rôle des formateurs et formatrices d'apprenti-e-s ; séquences individuelles avec les apprenti-e-s et la formatrice sur le déroulement de la formation professionnelle.

Dominicé, Katharine; réalisatrice

Apprendre la bonne distance

L'apprenti assistant en soins et santé communautaire (ASSC) et sa formatrice, pratiquant des soins à L’Hôpital de l’Enfance à Lausanne (HEL) ; séquences individuelles de l'apprenti et de la formatrice abordant à la formation professionnelle ainsi que les difficultés émotionnelles générées par cette dernière.

Dominicé, Katharine; réalisatrice

Interview d'un carreleur, E.M. (1ère partie/2)

Interview d'un carreleur, E.M., par Christiane Wist (Durée totale de l'entretien: 01:00:32).
Période évoquée: 1920-1940

Aperçu des sujets traités dans l'interview (Parties 1/2 et 2/2):
Ce carreleur, né à Genève, d'origine italienne, a fait son apprentissage auprès d'anciens carreleurs italiens. Il raconte son apprentissage à la Tour-de-Peilz. Le responsable du chantier de la Société des Nations (SdN) est allé chercher des carreleurs à Vevey, car les bons artisans étaient durs à trouver. Il décrit en détail les méthodes pour tirer le mortier, l'ordre de pose des carreaux, la technique du joint allumette, la mosaïque, son travail en France voisine, ainsi que les conditions de travail.

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Interview de Madeleine Lamouille, femme de chambre - version montée avec musique (2ème partie/2)

Interview de Madeleine Lamouille, ancienne femme de chambre, par Alda De Giorgi en vue de l'émission "Ménage-toi" produite par le Collège du travail sur Radio Zones - version montée avec musique (Durée totale de l'entretien: 00:54:51).

Aperçu des sujets traités dans l'interview (Parties 1/2 et 2/2) :
Madeleine Lamouille explique son quotidien de domestique au service de diverses familles à Genève et à Valeyres-sous-Rances durant les années 1920 et 1930. Elle évoque son enfance à Cheyres (FR), son entrée dans le métier de domestique, les relations avec ses patrons, les moeurs et les usages des familles aristocratiques et bourgeoises (notamment les Barbey et les Weibel). Elle détaille son travail quotidien de femme de chambre et de bonne, le service aux enfants, le nettoyage, la lessive, la cuisine, la modernisation des équipements. Madeleine Lamouille rend également compte de ses conditions de travail (salaire, horaire, logement).

Repérage des sujets principaux (2ème partie/2)
00:00-00:35: musique;
00:35-00:40: annonce par Alda de Giorgi "Madeleine Lamouille 2ème partie";
00:40-01:10: musique;
01:10-02:25: introduction par Alda de Giorgi: fait suite à la 1ère partie diffusée le mercredi précédent sur Ménage-toi et sera consacré aux diverses tâches de Madeleine Lamouille comme femme de chambre;
02:25-03:30: musique;
03:30-09:55: interview (référence à la transcription de p. 10 "Et comment se passait le travail..." -> p. 12 "...Comme on faisait la lessive autrefois.";
09:55-10:45: musique;
10:45-16:40: interview (référence à la transcription de p. 14 "La cuisine était comment?..." -> p. 15 "...ils étaient très discrets.";
16:40-23:12: musique.

Lamouille, Madeleine; interviewé/e

Interview de Madeleine Lamouille, femme de chambre - version montée avec musique (1ère partie/2)

Interview de Madeleine Lamouille, ancienne femme de chambre, par Alda De Giorgi en vue de l'émission "Ménage-toi" produite par le Collège du travail sur Radio Zones - version montée avec musique (Durée totale de l'entretien: 00:54:51).

Aperçu des sujets traités dans l'interview (Parties 1/2 et 2/2) :
Madeleine Lamouille explique son quotidien de domestique au service de diverses familles à Genève et à Valeyres-sous-Rances durant les années 1920 et 1930. Elle évoque son enfance à Cheyres (FR), son entrée dans le métier de domestique, les relations avec ses patrons, les moeurs et les usages des familles aristocratiques et bourgeoises (notamment les Barbey et les Weibel). Elle détaille son travail quotidien de femme de chambre et de bonne, le service aux enfants, le nettoyage, la lessive, la cuisine, la modernisation des équipements. Madeleine Lamouille rend également compte de ses conditions de travail (salaire, horaire, logement).

Repérage des sujets principaux (1ère partie/2)
00:00-00:50: musique;
00:50-02:45: présentation de Madeleine Lamouille par Alda de Giorgi;
02:45-03:10: musique;
03:10-04:10: introduction d'Alda de Giorgi à la 1ère partie entretien consacrée aux rapports avec les patrons;
04:10-04:45: musique;
04:45-05:40: interview (référence à la transcription de p. 1 "Et à travers ce récit..." -> p. 2 "On n'était vraiment pas considéré comme des êtres humains à part entière, vraiment pas".
05:40-10:05: interview (référence à la transcription p. 3 "Pour revenir à votre expérience..." -> p. 4 "... j'ai fait les deux services";
10:05-11:05: musique;
11:05-18:00: interview (référence à la transcription p. 4 "En fait les rapport d'une femme de chambre avec la famille..." -> p. 6 "... lui enlever ses souliers?";
18:00-18:30: musique;
18:30-19:45: interview (référence à la transcription p. 6 "Dans cette maison, il y avait un couple marié..." -> p. 6 "...Sept employés pour sept personnes";
19:45-20:25: musique;
20:25-25:50: interview (référence à la transcription p. 7 "En lisant votre livre..." -> p. 8 "...Là ils se trompaient."
25:50-31:39: musique.

Lamouille, Madeleine; interviewé/e

Interview de Madeleine Lamouille, femme de chambre (2ème partie/2)

Interview de Madeleine Lamouille, ancienne femme de chambre, par Alda De Giorgi en vue de l'émission "Ménage-toi" produite par le Collège du travail sur Radio Zones (Durée totale de l'entretien: 01:01:12).

Aperçu des sujets traités dans l'interview (Parties 1/2 et 2/2) :
Madeleine Lamouille explique son quotidien de domestique au service de diverses familles à Genève et à Valeyres-sous-Rances durant les années 1920 et 1930. Elle évoque son enfance à Cheyres (FR), son entrée dans le métier de domestique, les relations avec ses patrons, les moeurs et les usages des familles aristocratiques et bourgeoises (notamment les Barbey et les Weibel). Elle détaille son travail quotidien de femme de chambre et de bonne, le service aux enfants, le nettoyage, la lessive, la cuisine, la modernisation des équipements. Madeleine Lamouille rend également compte de ses conditions de travail (salaire, horaire, logement).

Lamouille, Madeleine; interviewé/e

Interview de Madeleine Lamouille, femme de chambre (1ère partie/2)

Interview de Madeleine Lamouille, ancienne femme de chambre, par Alda De Giorgi en vue de l'émission "Ménage-toi" produite par le Collège du travail sur Radio Zones (Durée totale de l'entretien: 01:01:12).

Aperçu des sujets traités dans l'interview (Parties 1/2 et 2/2) :
Madeleine Lamouille explique son quotidien de domestique au service de diverses familles à Genève et à Valeyres-sous-Rances durant les années 1920 et 1930. Elle évoque son enfance à Cheyres (FR), son entrée dans le métier de domestique, les relations avec ses patrons, les moeurs et les usages des familles aristocratiques et bourgeoises (notamment les Barbey et les Weibel). Elle détaille son travail quotidien de femme de chambre et de bonne, le service aux enfants, le nettoyage, la lessive, la cuisine, la modernisation des équipements. Madeleine Lamouille rend également compte de ses conditions de travail (salaire, horaire, logement).

Lamouille, Madeleine; interviewé/e

Interview d'un carreleur, E.M. (2ème partie/2)

Interview d'un carreleur, E.M., par Christiane Wist (Durée totale de l'entretien: 01:00:32).
Période évoquée: 1920-1940

Aperçu des sujets traités dans l'interview (Parties 1/2 et 2/2):
Ce carreleur, né à Genève, d'origine italienne, a fait son apprentissage auprès d'anciens carreleurs italiens. Il raconte son apprentissage à la Tour-de-Peilz. Le responsable du chantier de la Société des Nations (SdN) est allé chercher des carreleurs à Vevey, car les bons artisans étaient durs à trouver. Il décrit en détail les méthodes pour tirer le mortier, l'ordre de pose des carreaux, la technique du joint allumette, la mosaïque, son travail en France voisine, ainsi que les conditions de travail.

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Interview d'un maçon, typographe et secrétaire syndical, Henri Tronchet (8ème partie/9)

Interview d'un maçon, typographe et secrétaire syndical, Henri Tronchet par Christiane Wist (Durée totale de l'entretien: 03:54:13).
Période évoquée : 1920-1940 (principalement)

Aperçu des thèmes (Parties 1/9 à 9/9):
Dans ce long et fourni entretien, Christiane Wist se fait raconter l'histoire de cette période des années 1920-1940 par Henri Tronchet qui participa à une série d'actions directes au sein de la Ligue d'action du Bâtiment (LAB) et fut secrétaire syndical jusqu'en 1955. Né en 1915, il raconte son parcours dans l'action syndicale et dans ses deux métiers principaux, maçon et typographe. Dans cet entretien, les interlocuteurs prennent le temps de la réflexion et de la distance par rapport aux récits, et s'attardent notamment sur le concept de chance. En effet, Henri Tronchet la considère comme centrale dans son parcours, ce qui lui fait dire « c'était peut-être ma chance d'avoir cru à ma chance ! ». Il décrit les actions menées pour la mise en place du système de reconnaissance de capacité pour les ouvriers qualifiés mais sans diplôme. Il explique les raisons pour lesquelles beaucoup d'ouvriers ne pouvaient se permettre d'acheter les produits des coopératives. Il décrit aussi l’ambiguïté dans la pratique des politiques de logement social. Il aborde la question des rapports de pouvoir et des comportements peu anarchistes de camarades anarchistes. Parmi de nombreux autres sujets, cet entretien traite aussi de la propagande par le fait, des enjeux de la caractérisation d'un acte comme "acte terroriste" et des séjours en prison.

Repérage des sujets principaux : (8ème partie/9)
00:00:00 à 00:09:00 : les accidents de travail : période intéressante commence avant guerre, mais moins d'information avant qu'ils ne fassent des actions et des mobilisations à ce sujet – après la guerre, ils faisaient des demi-journées de grève et des manifestations lors des décès – mise en place de délégué à la sécurité sur les chantiers – question des ponts-volants, compétence nécessaire pour la construction et le maniement – les échafaudages coûtent parfois plus chers que les travaux, puis l'idée qu'on pouvait dépenser de l'argent pour la vie d'un ouvrier a fait son chemin – la pratique voulait que les maçons fasse les ponts-volants pour les autres corps de métier – le pont-volant donnait un faux sentiment de sécurité, ce qui est une raison des accidents ;
00:09:00 à 00:18:00 : il y avait un certain fatalisme sur les chantiers – dans les apprentissages, on parlait de productivité, pas de sécurité, mais en France et à l'international la thématique de la sécurité était déjà d'actualité – mise en place des affiches mensuelles de prévention – Description des types d'accidents - les accidents sur les chantiers sont liés à l'accoutumance – à la suite des actions menées après chaque accident mortel, les autorités ouvraient le cortège (place Neuve, quai Gustave Ador), se sentant obligées d'être là – ensuite les autorités se sont vraiment intéressées – il existait déjà un comité de sécurité, mais pas sérieux, c'était les balayeurs qui devaient contrôler les chantiers – Création de la commission paritaire de sécurité ;
00:18:00 à 00:27:00 : les pelleurs mécaniques étaient des caïds, très indépendants, puis dès que le syndicat s'y est intéressé, c'est devenu une équipe très solidaire, ils étaient des pivots sur le chantier, les entrepreneurs les respectaient – au début ils n'étaient pas qualifiés – l'entreprise qui a corrigé le cours du Rhône sur le chantier de Verbois (Dionisotti) était un très mauvais employeur – après avoir été contraint de payer plus ses ouvriers, Dionisotti réussissait par son charme à en convaincre certains de lui rendre le surplus acquis – souvenirs d'enfance : l'humiliation ressentie lorsque sa famille a été logée dans un logement de commune - on mettait des robes aux petits garçons à l'époque – c'est seulement à l'âge de 14 ans qu'il est allé en ville pour la première fois – discussion sur les ghettos, et les classes sociales qui se voyaient directement avec les vêtements ;
00:27:00 à 00:36:00 : question des logements sociaux (Vieusseux et autres ) - proposition de subventionner les locataires et non la pierre - exemple de la Suède, mélanger les gens, faire varier les loyers pour un même logement – il a quitté la maison à 19 ans, il a toujours vécu dans un logement avec confort, important pour lui d'être bien logé – erreur de prendre les gens des taudis et de les reloger tous ensemble - les travailleurs fuyaient les foyers des taudis et se réfugiaient au bistrot, qui est le salon des pauvres;
00:36:00 à 00:46:51 : il a eu des discussions avec des responsables du logement - le but des Habitations à loyer modérés HLM (les Avanchets) n'a jamais été suivi, les gens qui ont peu d'argent n'y sont pas logés, les décideurs (syndicalistes y compris) pensent que c'est trop risqué économiquement – problématique de leur financement par les caisses de pension – lorsqu'il a dénoncé le prix de la construction des Avanchets, on l'a fait taire en lui disant « très intéressant, fais nous un rapport » - discussion sur les coopératives de consommation, distinguer les coopératives de consommation et de production – toute idée peut être escamotée disait Bertoni, ça a été le cas aussi des coopératives – les ouvriers n'allaient pas à la coopérative, mais à l'épicerie, car elles avaient le carnet, système de crédit mensuel – en tant qu'enfant, il était le cadet, toute la famille travaillait, dès l'âge de 10 ans il n'a plus connu la difficulté après que la famille eut été évacuée de la rue Vautier – contrat de sa sœur à l'usine, 70 ct de l'heure, clause de non concurrence - les permanents syndicaux: il n'y avait pas de permanents au syndicats, les gens allaient travailler le lendemain des actions – il ne s'imaginait pas comme permanent malgré les propositions – il a été nommé secrétaire syndical en son absence – il a quitté son poste de permanent lorsqu'il a senti que le vent changeait – il a travaillé pour la mise en place d'un système d'indemnisation pour les gens qui donnaient leur temps, pour pas qu'ils donnent aussi le peu d'argent qu'ils ont – référence au livre et aux idées de son frère Lucien Tronchet.

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

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