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Fédération des ouvriers sur bois et du bâtiment (FOBB)
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Journée de 8 heures - Semaine de 44 heures

Action en faveur de la journée 8 heures et la semaine de 44 heures - samedi après-midi de congé.
Texte complet:
"F.O.B.B. - Charpentiers, Menuisiers, Ebénistes, Parqueteurs, Poseurs, Ferreurs. - Maçons, Manoeuvres, Terrassiers, Cimentiers, Plâtriers, Peintres, Tailleurs et scieurs de pierre, Sculpteurs, Mouleurs, Stucateurs. - Ferblantiers, Appareilleurs, Couvreurs, Electriciens, Vitriers, Ramoneurs, Colleurs de papier, Tapissiers, etc.
Ouvrier du bois et du bâtiment - Contre le chômage - Contre la baisse des salaires - Revendique la journée de 8 heures, la semaine de 44 heures - Sois prêt à quitter le travail à la huitième heure - F.O.B.B."

Fédération des ouvriers du bois et du bâtiment (FOBB)

[Lucien Tronchet, discours sur un chantier]

Lucien Tronchet s'adresse aux ouvriers lors d'une réunion sur un chantier de la Coopérative des ouvriers du bois et du bâtiment de Genève (COBG) aux Eaux-Vives; dans l'assistance, figurent Max Koller, Wenger, Rosset et peut-être, Gustave Berger.

Documents divers

Nécrologie parue dans Habitation 1980, coupure de presse sur le 4e procès subit en 1932, livret de membre FOBB, adhésion à la Société coopérative d'habitation Genève, convocation au Tribunal (conflit Ruche-FOBB, 1973).

Grève des colleurs de papiers peints

Grève des colleurs de papiers peints en janvier 1935 pour défendre leur salaire et obtenir un nouveau contrat collectif.
Texte supplémentaire:
"Locataires ! […]
Petits patrons! […]
Ouvriers peintres! […]
Travailleurs, Ménagères! […]
Contre la déflation, contre les baisses de salaires. Tous ensemble résistons, nous vaincrons."

Comité de grève des colleurs de papiers peints

Horaire unique

Texte complet: "Fédération des ouvriers du bois et du bâtiment de la Suisse (section de Genève). Siège: Terreaux-du-Temple, 6 - Permanence-Adhésions: Tous les jours de 10 à 12 h. et de 17 à 19 h.
Horaire unique de tous les métiers du Bâtiment - Matin: de 7 h. à midi - Après-midi: de 2 h. à 6 h. - Samedi: tous les chantiers fermés à midi.
Camarades, faites ouvrier et fermer tous les chantiers à la même heure. Faite appliquer l'horaire unique. F.O.B.B."

Fédération des ouvriers sur bois et du bâtiment (FOBB)

Une injustice sociale - le jour de Noël!

Campagne pour le paiement des jours fériés.
Texte supplémentaire:
"Citoyens! Savez-vous qu'au lieu d'être dans l'allégresse pour les fêtes de fin d'année, les ouvriers auront un surcroît de soucis, parce qu'ils perdent leur salaire 4 à 5 jours de cette dernière quinzaine.
Cette injustice est causée par l'attitude des entrepreneurs par trop servile aux ukases de leurs dirigeants qui trônent en Suisse allemande.
Cette injustice révolte les ouvriers, comme elle doit révolter tous ceux qui ayant le coeur à la bonne place comprennent que les fêtes chrétiennes ne doivent pas aggraver la misère parmi les plus prétérités d'entre les travailleurs: ceux payés à l'heure.
Contre cette injustice. Nous demandons aux ouvriers de protester, comme nous demandons à tous nos concitoyens, de se rappeler, au moment où ils festoieront, que les ouvriers du bâtiment doivent priver leurs enfants du nécessaire, par la faute de patrons égoïstes et tardigrades, qui n'ont encore rien appris du tragique de notre triste époque.
Guerre aux hommes de mauvaise volonté, afin d'obtenir le payement des jours fériés. FOBB."

Fédération des ouvriers sur bois et du bâtiment (FOBB)

Interview de Henri Tronchet, ancien syndicaliste de la FOBB (1ère partie/2)

Interview de Henri Tronchet, ancien secrétaire syndical de la FOBB, par Alda De Giorgi (Durée totale de l'entretien: 01:11:52).
Période évoquée: 1930-1950

Aperçu des thèmes (Parties 1/2 et 2/2) :
Henri Tronchet évoque les activités de la Ligue d’action du bâtiment à Genève au début des années 30 pour faire respecter la convention collective de travail, et en particulier le repos du samedi après-midi. Il évoque les tournées de chantiers, les diverses actions punitives, le sabotage et les conséquences judiciaires dont le procès de Versoix. Il évoque également la fusillade du 9 novembre 1932.
Henri Tronchet mentionne brièvement ses relations avec son frère Lucien, de 13 ans son aîné.
Il rappelle ensuite les luttes pour la suppression des ponts volants et pour une meilleure sécurité sur les chantiers. Plusieurs accidents mortels sont mentionnés. Il parle ensuite d’autres luttes syndicales, comme celle pour le droit à une pause le matin à 9 heures.
Tronchet revient sur son enfance à Carouge, les différences de classe, son apprentissage au début des années 30 et les conditions de travail
Il revient longuement sur les luttes dans le domaine du logement, la démolition des taudis en 1935 à la rue de Cornavin, ainsi que les actions menées avec le Comité des chômeurs contre la saisie des meubles des mauvais payeurs (interposition devant les huissiers – rue rue Masbou, rue Violette -, rachat de meubles à l’Office des poursuites, déménagement à la cloche de bois).
Il évoque brièvement les bagarres entre anarchistes et fascistes de l’Union nationale dans les rues basses, à l’occasion de la vente de leurs journaux.
Tronchet décrit l’évolution du travail sur les chantiers entre les années 1930 et les années 1950 : l’arrivée des premières pelles mécaniques, des premières grues, les briques en ciment. Il revient en particulier sur le chantier des Imprimeries populaires à la rue de Lausanne.
Finalement, il parle du travail syndical, de la manière d’organiser les ouvriers, de la présence quotidienne sur les chantiers. Délégué de la FOBB à l’Office cantonal de conciliation, il évoque ses relations avec les entrepreneurs, notamment avec Induni chargé de construire les ports francs à la Praille.

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

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