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Interview de Marcel Navarro, serrurier-soudeur (2ème partie/2)

Interview d'un serrurier-soudeur formé comme chaudronnier-traceur, Marcel Navarro, par Alda de Giorgi (Durée totale de l'entretien: 01:30:37).
Période évoquée: 1950-1996 (principalement)

Aperçu des thèmes (Parties 1/2 et 2/2) :
Ce que Marcel Navarro a aimé dans son travail à la Société des Eaux de l'Arve, c'est le travail sur des anciennes et belles machines. Il décrit les conditions de travail et mentionne qu'il était le seul ouvrier syndiqué. L'entretien est principalement axé sur le fonctionnement, l'équipement et les méthodes de travail dans l'équipe mécanique de la Société des Eaux de l'Arve.

Sujets principaux : (2ème partie/2)
00:00:00 à 00:09:00 : les SIG ont énormément investi - les salaires se sont grandement améliorés, "mais c'était une bonne période", "on avait de la chance", "à la SEA, la retraite était à 62 ans", mais on partait avec rien, on n'avait plus de maison et on devait trouver encore un travail pendant 3 ans - aux SIG, on encourage les départs à la retraite avec des compensations - discussion autour des rachats pour la caisse de retraite, Marcel Navarro a été lesé car il avait amené son capital retraite - reconnaissance de la direction? plutôt autoritaire mais avec un quart d'heure paternaliste - salaires: ils ne savaient pas ce que gagnaient les collègues, "on parlait pas de ça", "en France on cache pas ça" - "j'étais le seul ouvrier qui était syndiqué là-dedans", les autres ouvriers le prévenaient;
00:09:00 à 00:18:00 : "dans les maisons, on nous foutait une paix royale" - il y avait des cours payés par l'entreprise, il a toujours adoré, il avait fait un cours d'appareillage au CEPIA, des cours du soir pendant 10 semaines - les ouvriers ont été informés de la fin de la SEA trois ans avant la fin de la concession - problème de santé: "il fallait pas dire qu'on avait mal aux épaules", " on pouvait pas avoir quelqu'un qui pouvait pas", "ou alors il fallait partir" - on était opérateur - les rapports avec le contremaître étaient assez bon, ils étaient du métier - il y avait un technicien, un dessinateur pour le réseau - parmi les secrétaires il y a eu du roulement, dans les deux restantes, une a la nostalgie, l'autre pas;
00:18:00 à 00:27:00 : il n'y avait pas de vie d'entreprise, mais il y avait le repas de fin d'année, organisé par le dessinateur et Monsieur Nidergell (?), les retraités étaient toujours invités, eux ne devaient pas payer, ils mangeaient le saucisson cuit au vin blanc dans un tuyau sur la forge - il n'y a pas eu de changements technologiques avant la reprise par les SIG - les changements ont eu lieu une année après la reprise, il a continué à travailler sur le site pendant trois ans - l'absorption par les SIG n'a pas toujours été facile, notamment vis-à-vis des plus anciens des SIG - le directeur de la SEA est devenu adjoint du Service des Eaux - aux SIG "on ne dit pas directeur, on dit divisionnaire" - les installations étaient surveillées depuis une salle de commande, et ils ne descendaient plus au moindre éclair - le cas de pollution en France;
00:27:00 à 00:36:00 : quelqu'un remplissait son camion de mazout et puis le camion s'est vidé, c'était un samedi, l'ouverture de la pêche - ce sont les pêcheurs qui l'ont prévenu - il a vu les cygnes et tous les animaux couverts de mazout, cela lui a fait comprendre ce qu'une pollution au mazout peut faire en mer - les pompes ont du être arrêtées pour éviter de polluer, "si le mazout avait pénétré dans la nappe, c'était foutu", car ils réalimentaient la nappe avec l'Arve [interruption et reprise de l'entretien] - explication d'une réparation de glissière, les interlocuteurs décrivent les photos, notamment un très ancien puits - discussion sur la dénomination des lieux - photos de sa famille, de régulateurs de débit, la forge, l'atelier de mécanique, "ma femme venait avec moi au travail, elle connaissait tout", "c'était la mascotte" [Alda de Giorgi fait des photocopies basse qualité de ces photos] ;
00:36:00 à 00:43:48: [le commentaire des photos continue] Alda De Giorgi mentionne le fait que les "archives" vont faire une exposition, qu'ils ont reçu des archives, que les délais ont été retardés - les photographies, auxquelles tient beaucoup Marcel Navarro lui sont rendues.

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Interview d'Alain Perrat, mécanicien-tourneur (3ème partie/3)

Interview d'un mécanicien-tourneur, Alain Perrat, par Alda de Giorgi (Durée totale de l'entretien: 02:10:34).
Période évoquée: 1972-1993 (principalement)

Aperçu des thèmes (Parties 1/3 à 3/3) :
Alain Perrat est né en 1952 à Bourg en Bresse, dans l'Ain (France). Après sa formation et une année de travail, il a effectué un "tour de France" avec les compagnons comme mécanicien tourneur. Il relate l'évolution du travail lors du passage aux appareils à commande numérique. Il raconte comment un de ses collègues sans Certificat fédéral de capacité (CFC) parvenait parfaitement à refaire les programmes numériques directement sur la nouvelle machine et en conclut "ce qui prouve bien que tout s'apprend". Il explique les difficultés sociales provoquées chez les humains par les horaires calqués sur les machines: en effet, les horaires 04h00-13h30 ou 13h30-22h00, appelés "travail en équipe" rendent impossible toute vie sociale. Il refusera finalement ces horaires et se battra contre au niveau syndical. Il décrit aussi la structure et le fonctionnement de la Commission du personnel, ses permanences, ses locaux et le droit à des heures d'absence pour ce travail.

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

La Voix des vétérans - Emission 6 (1ère partie/2)

Emission de radio sur la guerre d'Espagne. (Durée totale: 00:58:66)

Résumé de l'émission (Parties 1/2 et 2/2):
Présentation du Collège du travail et de l'émission sur Radio Zone par Jacqueline Berenstein-Wavre.
Interview de Henri Meyer, ouvrier du bâtiment, plombier, engagé dans les brigades internationales en 1936.
Compte rendu de l'exposition de Henri Capa au Musée de l'Elysée sur des photographies de la guerre d'Espagne.
Musique: chansons traduites en français de poèmes espagnols.
Réalisation: Christiane Wist.

La partie 2/2 commence par la suite de l'interview de Henri Meyer, de son quotidien sur le front en Espagne.

Wist, Christiane; animateur/trice

Interview d'un maçon et typographe - Henri Tronchet, le personnage F (1ère partie/1)

Interview d'un maçon et typographe, Henri Tronchet, le personnage F, par Paulette Deleval (Durée totale de l'entretien: 00:42:02).
Période évoquée: 1920-1950 (principalement)

Aperçu des thèmes (Partie 1/1):
Dans cet entretien, ce typographe devenu maçon traite notamment de la Ligue d'action du bâtiment (LAB), de la démolition des taudis de Saint-Gervais ainsi que des actions de résistance aux évacuations. Il raconte son entrée en apprentissage comme typographe et sa réorientation comme maçon pour raisons de santé. Il explique les façons dont il participait à à la Ligue d'action du bâtiment (LAB) et la grève de 1928.
Il raconte les changements du travail dans le bâtiment en lien avec les mois d'hiver et les intempéries. Il parle des structures organisationnelles en relation avec les luttes syndicales. Il se positionne sur le type de stratégies à adopter, notamment sur la nécessité que les mouvements de grève soient brefs. Il décrit la grève des jours fériés, les sabotages de machines et la « prise de l'Hotel de Ville ». Cet épisode a abouti à l'obtention du paiement des jours fériés dans toute la Suisse. Il parle des actions de résistance aux évacuations de logement. Il explique les raisons de l'organisation de la démolition des taudis de St-Gervais. Ces derniers étaient habités par des personnes ayant été évacuées de leur logement pour non paiement du loyer. Elles étaient ensuite relogées dans des logements qui appartenaient à la Ville et à l’Etat. L'idée de l'action était que les ouvriers initient eux-mêmes directement la démolition pour refuser ces relogements et créer du travail. Il mentionne les aspects judiciaires de ces actions et les liens avec la politique institutionnelle. Il effectuera deux ans de prison. Il raconte des anecdotes cocasses sur son activité de typographe pendant son incarcération.

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Interview de Paul Lichtenberg, ferreur (1ère partie/2)

Interview de Paul Lichtenberg, ferreur, par Christiane Wist (Durée totale de l'entretien: 00:59:36).
Période évoquée: 1920-1940.

Aperçu des sujets traités dans l'interview (Parties 1/2 et 2/2) :
Paul Lichtenberg raconte en détails les techniques du métier de ferreur et les raisons pour lesquelles il a choisi et aimé ce métier de « libre ». La discussion traite notamment des questions de rémunération à l'heure ou à la pièce, des actions des travailleurs français contre le travail des Suisses en France en 1923, des relations entre les collègues ferreurs avec les serruriers et les autres corps de métier, ainsi que du vélo comme moyen de transport professionnel. Il est aussi question des ponts-volants, des rapports avec les patrons, du travail chez les riches pendant la crise ainsi que de la modification du travail avec la production de pièces normalisées en série.

Sujets principaux - segments temporels (1ère partie/2) :
00:00:00 à 00:09:00 : Choix du métier de ferreur malgré la possibilité d'un poste dans l'administration au bureau des télégraphes et téléphones (sa tante Ida travaillait dans la sous-direction) – Premier travail avec son père, puis dans l'entreprise de menuiserie Toso-Badel - Métier merveilleux, où l'on est libre et on peut gagner sa vie - métier dangereux aussi en raison des ponts-volants – Métier nécessitant des compétences de menuiserie et serrurerie aussi - Salaire à la pièce – Explication des méthodes de travail pour poser les volets ;
00:09:00 à 00:18:00 : Suite des explications précises concernant les outils (bédanes, trusquins), les pièces (loqueteaux, ressorts, contreplaques, pointes, fiches), les matériaux (minium, ciment prompt) et les techniques de mesures et de pose de volets et serrures – Travail de précision possible uniquement par habitude des gestes, pratiquement jamais de mesures – Six paires de volets par jour à six francs en comparaison d'un franc vingt de l'heure pour les autres – Après la guerre beaucoup d'outils remplacés par des machines – Cinéma de l'Alhambra ;
00:18:00 à 00:20:00 : 20 ans le 29 juin 1926, marié le 29 juin 1929 – Fabrication de pièces en série à Fribourg ;
00:20:00 à 00:27:00 : Bataille contre les ponts volants avec Lucien Tronchet, trois copains ferreurs tués – Travail des serruriers à Genève, leurs forges - Explication du travail sur les portes palières (sceller les goujons, équerres) sur les fenêtres – Porter les fenêtres vers les étages par l'extérieur avec des sortes d'échelles à poule, systèmes de poulie ;
00:27:00 à 00:36:00 : Avant la crise des années 1930, plus de cinquante ferreurs à Genève – Pendant la crise, le travail se trouve dans les banques et chez les riches, travaux remarquables, robinets de baignoires en or, « fier de faire du beau boulot », « triste, car tout était difficile » - Coordination avec les autres corps de métier – « Parqueteurs aussi étaient des libres » - Accident en 1928 à la rue de l'Orangerie – Travail de ferreur aussi en hiver – Proposition de poste de chef ferreur, discussion avec collègues, question de la rémunération (il ne retient pas le dix pour-cent mais se réserve le travail des poignées) – Le vélo de transport ;
00:36:00 à 00:46:06 Anecdotes sur le vol de vélo, la fabrication de la glace à Rive, la boisson sur les chantiers et la difficulté de travailler le lundi – Comment peuvent se régler les dettes entre artisans – Travail en France en 1923 au Château d'Annecy, mais « les Français ne voulaient pas de nous » - Gare Cointrin, les premières clés qui ouvrent toutes les portes – Anecdote sur le rapport conflictuel pendant le travail pour le Cinéma Rialto.

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

La Voix des vétérans - Emission 6 (2ème partie/2)

Emission de radio sur la guerre d'Espagne. (Durée totale: 00:58:66)

Résumé de l'émission (Parties 1/2 et 2/2):
Présentation du Collège du travail et de l'émission sur Radio Zone par Jacqueline Berenstein-Wavre.
Interview de Henri Meyer, ouvrier du bâtiment, plombier, engagé dans les brigades internationales en 1936.
Compte rendu de l'exposition de Henri Capa au Musée de l'Elysée sur des photographies de la guerre d'Espagne.
Musique: chansons traduites en français de poèmes espagnols.
Réalisation: Christiane Wist.

La partie 2/2 commence par la suite de l'interview de Henri Meyer, de son quotidien sur le front en Espagne.

Wist, Christiane; animateur/trice

Interview d'un peintre en bâtiment - Mario Sacchi, le personnage G (1ère partie/3)

Interviews d'un peintre en bâtiment, Mario Sacchi, le personnage G, par Paulette Deleval (Durée totale de l'entretien: 01:41:47).
Période évoquée : 1920-1940 (principalement)

Aperçu des thèmes (Parties 1/3, 2/3, 3/3):
Né à Genève en 1911, ce peintre en bâtiment d'origine italienne suit un parcours non-conventionnel avant de pratiquer ce métier, il raconte cela en deuxième partie d'entretien. La première partie est consacrée à l'émigration de son père et de son grand-père. Ce sont des maçons qui arrivent à Genève en 1896 après avoir fuit la France et les agressions de l'époque contre les Italiens. En effet, après l'assassinat du président Carnot par un anarchiste italien, beaucoup d'ouvriers du bâtiment sont morts après avoir été jetés depuis les échafaudages. Ils arrivent à Genève à l'époque de l'exposition nationale. Il y a beaucoup de travail, mais il est aussi dangereux, nombreux sont les accidents mortels sur les chantiers du Pont de la Coulouvrenière ou du bâtiment des Forces motrices. Il raconte aussi son enfance, et comment son père maçon deviendra jardinier dans les parcs publics. Ce dernier sera mobilisé en 1915 par l'Italie. Il décrit le travail à domicile de sa mère, travaillant à la pièce comme monteuse de pantoufles, refusant le travail pourtant mieux rémunéré dans les usines de munitions. Il raconte la vie dans un immeuble regroupant des familles de mobilisés français, italiens et allemands, l'ambiance imprégnée des nouvelles du front et le quotidien de la quarantaine d'enfants de la maisonnée. Son père rentre indemne de la guerre, avec le grade de lieutenant et très opposé à Mussolini qui démantèle les coopératives ouvrières. Il raconte le financement des mouvements de jeunesse italiens à Genève par les fascistes. La deuxième partie de l'entretien est consacrée à son parcours original. Jeune, il travaille dans une librairie à la Treille, il pourrait la reprendre, mais il veut être peintre classique ou écrivain. Il fait une année d'apprentissage de commerce, en même temps que les Beaux-Arts, il fera ensuite des études de psychologie du soir tout en prenant des cours de musique. Il quitte le domicile de ses parents à 33 ans. Il décrit les travaux qu'il effectue en tant que peintre en bâtiment, les techniques pour les plafonds et les faux-bois, les faux marbres et la spécialisation dans les enseignes. Il décrit son entrée au syndicat de la Fédération des ouvriers sur bois et du bâtiment (FOBB), certaines assemblées particulières devant Saint-Pierre et le charisme de Lucien Tronchet. Il raconte comment il se fait licencier un matin pour le soir même pour une simple remarque. Il explique la difficulté de trouver du travail en tant que militant et la nécessité de redoubler dans la qualification et la ponctualité. Il parle de la façon dont des personnes ou des méthodes de lutte ont été diabolisées à un moment donné, alors que plus tard les mêmes personnes considèrent les acquis de cette même lutte syndicale comme naturels.

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Interview de Charles Pellegrini, colleur de papier peints (1ère partie/1)

Interview de Charles Pellegrini, colleur de papiers peints, par Christiane Wist (Durée totale de l'entretien: 00:24:18).
Période évoquée: 1920-1940

Aperçu des sujets traités dans l'interview (Partie 1/1):
Dans ce court entretien, Charles Pellegrini raconte les techniques utilisées dans le métier de colleur de papiers peints. Il décrit une période à Genève où il y avait plus de 6 000 logements vacants, et où les régisseurs faisaient appel aux colleurs de papier peint pour augmenter les chances de louer. Il parle de la nécessité pour les ouvriers de posséder leurs outils (ciseaux, fil à plomb, spatule, échelle, table pliante, bidons). Il relate à ce sujet, l'apparition dans les années 1930, de la règle d'acier et du sabre et de l'importance pour les colleurs de se les procurer. Le transport de ce matériel se faisait à bicyclette. Il énumère les différents types de colles et leur utilisation ("poisson", farine blanche et bise, farine de seigle, dextrine). Il explique comment les ouvriers syndiqués se sont organisés pour obtenir de la farine blanche pendant la guerre. Il décrit les méthodes de fabrication des papiers peints (chablon sur planche de bois) et les spécificités des papiers produits par la maison Grandchamp et Cie à Genève. Il relate les travaux de fantaisie pour les riches avec leur papier tissé de trames de soie. Il raconte la concurrence de prix des produits importés. Il raconte enfin les travaux entrepris à l'hôtel Cornavin en 1931 ainsi que la destruction de l'Hôtel du Siècle à l'aide de boulets lancés depuis une grue.

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Interview de Claude Rossier, directeur (1ère partie/4)

Interview d'un ingénieur et directeur, Claude Rossier, par Eric Golay (Durée totale de l'entretien: 03:02:31).
Période évoquée: 1945-1986 (principalement)

Aperçu des thèmes (Parties 1/4 à 4/4) :
Au cours de cet entretien Claude Rossier s'exprime notamment sur: l'influence du niveau de scolarisation sur le personnel, le système de rémunération à la prime, la commission d'entreprise, les licenciements, le syndicalisme, la délégation aux ouvriers et leur consultation, les droits de décision, l'influence de la géopolitique internationale ou encore sur la centrale nucléaire de Lucens (Vaud). Après la publication par le Collège du Travail de la brochure de témoignages des ouvriers et techniciens de Sécheron qu'il a préfacé, Claude Rossier, ancien directeur de Sécheron, puis BBC Sécheron, a manifesté son mécontentement. En effet, il argumente que cette brochure est partiale, qu'elle devrait contenir 50% de témoignages parmi et/ou choisis par la direction. Eric Golay explique qu'il inscrit cet interview dans la démarche générale de compléter les sources déposées par la direction aux Archives d'Etat de Genève. En effet, ce versement d'archives papier ne représente à ses yeux qu'une vision partiale de l'histoire. Ainsi, il tente d'aiguiller Claude Rossier en lui disant: "je ne voudrais pas que vous me parliez de ce que je peux trouver par écrit".

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Interview de Claude Rossier, directeur (2ème partie/4)

Interview d'un ingénieur et directeur, Claude Rossier, par Eric Golay (Durée totale de l'entretien: 03:02:31).
Période évoquée: 1945-1986 (principalement)

Aperçu des thèmes (Parties 1/4 à 4/4) :
Au cours de cet entretien Claude Rossier s'exprime notamment sur: l'influence du niveau de scolarisation sur le personnel, le système de rémunération à la prime, la commission d'entreprise, les licenciements, le syndicalisme, la délégation aux ouvriers et leur consultation, les droits de décision, l'influence de la géopolitique internationale ou encore sur la centrale nucléaire de Lucens (Vaud). Après la publication par le Collège du Travail de la brochure de témoignages des ouvriers et techniciens de Sécheron qu'il a préfacé, Claude Rossier, ancien directeur de Sécheron, puis BBC Sécheron, a manifesté son mécontentement. En effet, il argumente que cette brochure est partiale, qu'elle devrait contenir 50% de témoignages parmi et/ou choisis par la direction. Eric Golay explique qu'il inscrit cet interview dans la démarche générale de compléter les sources déposées par la direction aux Archives d'Etat de Genève. En effet, ce versement d'archives papier ne représente à ses yeux qu'une vision partiale de l'histoire. Ainsi, il tente d'aiguiller Claude Rossier en lui disant: "je ne voudrais pas que vous me parliez de ce que je peux trouver par écrit".

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

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