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De Giorgi Alda; interviewer/euse
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Interview de Franco Stabilini, ouvrier régleur-appareilleur (3e partie/3)

Interview de Franco Stabilini, ouvrier régleur-appareilleur à Hispano, par Alda De Giorgi (Durée totale de l'entretien: 02:02:36).
Période évoquée: 1940-1980

Aperçu des thèmes (Parties 1/3, 2/3 et 2/3) :
Franco Stabilini, né en 1921, évoque la situation de l’Italie durant la Deuxième Guerre mondiale, ses activités syndicales et politiques au sein de l’usine Breda à Brescia, les liens avec la résistance antifasciste, l’effervescence de l’après-guerre et les expériences de luttes ouvrières.
Après une période de chômage, Stabilini est recruté en 1951 par l’entreprise Hispano de Genève en compagnie d’environ 120 autres ouvriers qualifiés italiens. Il décrit les conditions de vie, le logement, la séparation d'avec les familles, de ces travailleurs italiens, recrutés comme «stagiaires » pour des raisons de politique d’immigration, bien qu’ils sont très qualifiés.
Stabilini détaille la production de l’usine, les secteurs d’activités et les postes auxlesquels il a travaillé. Il explique l’organisation du travail, le rôle des chefs, la mécanisation et la rationalisation de la production. Hispano fabrique des armes et des munitions pour l’armée suisse et pour l’exportation.
Il présente ses propres initiatives pour optimiser la production et développer de nouvelles méthodes de travail. Il fait apparaître le besoin de créativité ouvrière ainsi que la marge de manœuvre limitée de l'ouvrier dans le processus de travail.
Stabilini évoque également les luttes pour l’amélioration des conditions de travail et notamment la question du salaire au rendement, avec une part variable liée à la productivité. Stabilini était alors membre de la Commission ouvrière pour le compte de la FOMH.
Il parle également de la situation des ouvriers immigrés italiens, de leur organisation au sein de la Colonie libre italienne (sans détailler), de leurs statuts, de leurs conditions de logement et des problèmes de xénophobie.
Il conclut sur les licenciements auxquels Hispano a procédé lorsque l’entreprise a été confrontée à la crise dans les années 1970, puis a finalement fermé.

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Interview d' Armand Magnin, ouvrier, puis journaliste, militant du Parti du travail (2e partie/4)

Interview d'Armand Magnin, ouvrier à Similor, puis journaliste à la Voix ouvrière, militant du Parti du travail, par Alda De Giorgi (Durée totale de l'entretien: 01:45:28).
Période évoquée: 1930-1980

Aperçu des thèmes (Parties 1/4, 2/4, 3/4 et 4/4) :
Armand Magnin, né à Fribourg en 1920, s’établit avec ses parents à Genève en 1931. Il évoque son entrée dans le monde du travail dans les années 1930, son activité d’ouvrier semi-qualifié à Similor, une usine de robinetterie, entre 1937 et 1954. Il décrit l’usine, l’organisation de la production, les conditions d’hygiène et de sécurité, la faible présence de femmes et l’arrivée des premiers travailleurs étrangers. Il détaille les revendications ouvrières, en particulier celles liées au salaire aux pièces. Il évoque aussi les horaires, les jours fériés et l’assurance maladie collective conclue à travers le syndicat FOMH.
Magnin présente ensuite les luttes syndicales dans la métallurgie genevoise des années 40 et 50, et notamment la grève de 1949. Il mentionne ses activités au sein de la commission ouvrière de Similor, dont il est président, et son action au sein de la FOMH, dont il sera exclu conjointement à d’autres militants communistes. Il parle de la manifestation anticommuniste du 7 novembre 1956, à la suite de l’entrée des troupes soviétiques à Budapest, au cours de laquelle l’imprimerie de la Voix ouvrière fut prise pour cible.
Député du Parti du travail dès 1945, Magnin revient sur l’histoire du Parti socialiste genevois de Léon Nicole dans les années 1930, puis sur la fondation du Parti du travail et son implantation dans les entreprises. Il signale également la collaboration avec les organisations d’immigrés italiens et espagnols.
Magnin donne des précisions sur sa jeunesse, sur sa famille – son frère aîné, militant socialiste puis communiste- et sur son milieu social. Il revient sur ses loisirs et en particulier ses activités sportives – champion suisse de tennis de table, football avec l’Union sportive de Carouge et avec le Satus, excursions et ski avec les Amis de la nature, et de manière plus surprenante, sa pratique du golf. Il explique les particularités des associations sportives ouvrières, créées en réaction aux fédérations contrôlées par la bourgeoisie.
Il revient alors sur les luttes menées pour le droit à deux puis trois semaines de vacances, au cours desquels partis de gauche et syndicats n’ont pas toujours œuvré de concert.
Enfin, il reparle de son enfance, de sa scolarisation (au « Grutli ») et de ses premières expériences professionnelles alors qu’il est encore écolier. Il mentionne divers lieux emblématiques de la sociabilité ouvrière (cafés, salles de réunion) et leur disparition dans l’après-guerre.
Il termine en évoquant brièvement ses conflits avec Lucien Tronchet.

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Interview d'Alain Perrat, mécanicien-tourneur (3ème partie/3)

Interview d'un mécanicien-tourneur, Alain Perrat, par Alda de Giorgi (Durée totale de l'entretien: 02:10:34).
Période évoquée: 1972-1993 (principalement)

Aperçu des thèmes (Parties 1/3 à 3/3) :
Alain Perrat est né en 1952 à Bourg en Bresse, dans l'Ain (France). Après sa formation et une année de travail, il a effectué un "tour de France" avec les compagnons comme mécanicien tourneur. Il relate l'évolution du travail lors du passage aux appareils à commande numérique. Il raconte comment un de ses collègues sans Certificat fédéral de capacité (CFC) parvenait parfaitement à refaire les programmes numériques directement sur la nouvelle machine et en conclut "ce qui prouve bien que tout s'apprend". Il explique les difficultés sociales provoquées chez les humains par les horaires calqués sur les machines: en effet, les horaires 04h00-13h30 ou 13h30-22h00, appelés "travail en équipe" rendent impossible toute vie sociale. Il refusera finalement ces horaires et se battra contre au niveau syndical. Il décrit aussi la structure et le fonctionnement de la Commission du personnel, ses permanences, ses locaux et le droit à des heures d'absence pour ce travail.

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Interview de Pierre Riondel, ingénieur technicien (2ème partie/2)

Interviews d'un ingénieur-technicien, Pierre Riondel, par Alda de Giorgi et Eric Golay (Durée totale de l'entretien: 01:30:00).
Période évoquée: 1957-1993 (principalement)

Aperçu des thèmes (Parties 1/5 à 2/5) :
Après avoir obtenu son diplôme au Technicum à Genève en 1948, cet ingénieur, né en 1930, part à Paris et fait des études d'orgue. Il retournera ensuite à l'industrie et entre à Sécheron en 1957, il travaille comme "ingénieur technicien dans le secteur développement". Dans cet entretien, il décrit de façon détaillée le type de travail qu'il a été amené à effectuer. Il explique quelles nouvelles méthodes il a élaboré en fonction des demandes de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF) ou des tramways zurichois.

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Société des Eaux de l'Arve

Il s'agit de quatre interviews d'employés de la Société des Eaux de l'Arve (SEA) effectués en 1996 par Alda de Giorgi, qui fut secrétaire générale du Collège du Travail de 1985 à 2013.

Ces entretiens ont été effectués peu avant l'organisation en 1997 d'une exposition aux Archives d’Etat de Genève sur le thème de l'eau. Les archives papiers de la Société des Eaux de l'Arve ont été versées en 1988 aux Archives d'Etat de Genève. Le projet du Collège est abandonné après ces entretiens et ne donne pas lieu à une publication, exposition ou collaboration avec les Archives d'Etat.

La Société des Eaux de l'Arve était une entreprise privée de distribution d'eau bénéficiant d'une concession qui arriva à échéance en 1988 (pour les raisons de cette nationalisation tardive, consulter le site de l'Association pour le Patrimoine industriel). Elle employait l'énergie de l'Arve pour pomper l'eau de la nappe phréatique et la distribuer. Elle fut revendue - après "d'âpres négociations" - à l'Etat de Genève en 1988 , puis rachetée par les Services industriels de Genève (SIG) en 1990. Les entretiens sont axés autour de cette transition et de ce qui changea pour les employés (qui furent intégrés aux SIG) à cette période. La Société des Eaux de l'Arve fonctionnait avec des turbines très anciennes ainsi que selon des méthodes et une organisation du travail tout à fait spécifiques, c'est aussi cela que documentent ces enregistrements.

Collège du Travail, Genève

Interview de Walter Schmied, poseur et réparateur de conduites (2ème partie/2)

Interview d'un poseur et réparateur de conduites, Walter Schmied, par Alda de Giorgi (Durée totale de l'entretien: 01:15:37).
Période évoquée: 1950-1996 (principalement)

Aperçu des thèmes (Parties 1/2 et 2/2) :
Walter Schmied a fait partie pendant vingt ans de l'équipe réseau de la Société des Eaux de l'Arve (SEA), il s'occupait de la pose et de l'entretien des conduites, mais donnait souvent un coup de main à l'équipe mécanique. Il aimait la l'autonomie et la diversité du travail, cela compensait un certain manque de matériel. Il a été agriculteur avant d'arriver à la SEA. Il décrit son logement de fonction et la capacité de ses collègues à penser et mettre en oeuvre des améliorations du travail.

Repérage des sujets principaux (2ème partie/2) :
00:00:00 à 00:09:00 : aux SIG il y avait un conducteur de travaux en dessous du contremaître - le conducteur de travaux avait la charge de discuter avec les clients - à la SEA, il avait une petite maison avec du 1200 mètres carré de terrain pour lequel il payait 300.- par mois - il avait des abeilles et entretenait ce terrain - il a pu rester, mais le loyer a augmenté à 1250.- , jusqu'au moment de la retraite il n'en payait que 1000.- - les maisons vont être vendues - quasiment tous les employés avaient ce type de logement - il y avait des appartements aussi - il avoue qu'il a bien aimé les deux directeurs qu'il a connu - il avait de bons contacts avec De Haller, c'était un ingénieur, il connaissait bien son métier - certains employés vivaient directement dans l'usine: Rudolf parlait du tout ancien contremaître de l'usine qui y vivait;
00:09:00 à 00:18:00 : au niveau des salaires, il était satisfait, il y avait des augmentations - autant Monsieur De Haller que Monsieur Coutau (Couteau?)"savait reconnaître ceux qui bossaient et les autres", "je n'ai jamais eu besoin de demander d'augmentation" - il a connu plusieurs secrétaires qui se sont succédées, Mademoiselle Maréchal est restée toute sa vie, a connu plusieurs directeurs dont Monsieur Lenoir - il y avait des jardins potagers pour lesquels Walter Schmied livrait du fumier lorsqu'il travaillait à la campagne - les collègues des SIG se moquaient gentiment en disant que les Eaux d'Arve avaient des tuyaux en bois - il n'y a quasiment plus d'activité sur le site, mais pour pouvoir conserver la concession ils étaient obligés d'avoir un peu d'activité sur le site, pour cette raison, ils remettent en fonction pour produire un peu de courant - jusqu'en 1958, ils engageaient des gens pour venir casser la glace avec des pics la nuit, la journée c'était les employés - longtemps ils tiraient en haut les feuilles avec des râteaux en fer pour nettoyer, jusqu'au moment où Monsieur Keller a conçu un outil spécial grâce auquel ils pouvaient pousser les feuilles vers le bas;
00:18:00 à 00:27:00 : les dangers liés au travail depuis les ponts, la nuit, tout seul, sans barrière et pas assurés, il ne mettaient pas la ceinture, car ça les enquiquinait - [explications du fonctionnement général liées aux photographies, mention de noms de personnes et de fonctions] ;
00:27:00 à 00:29:52 : [idem] - Alda de Giorgi parle de sa visite à l'usine - il y avait un local d'archives dans la forêt, un petit blockhaus dans l'enceinte des Eaux d'Arves - les archives ont été données aux Archives d'Etat, mais il y a aussi de magnifiques photographies Boissonas, qui sont superbes, mais qui sont simplement dans la cuisine - recontacter Rudolf à ce sujet.

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Interview de Paul Basset, mécanicien et chef d'exploitation (2ème partie/2)

Interview d'un mécanicien et chef d'exploitation aux Services industriels de Genève (SIG), Paul Basset, par Alda de Giorgi, accompagnée de Charles Magnin (qui intervient brièvement dans la partie 2/2 de l'interview) en 1996. (Durée totale de l'entretien: 00:51:13)
Périodes évoquées: (1988-1996)

Aperçu des thèmes (Parties 1/2 et 2/2) :
Paul Basset était responsable de la section Rive gauche des Services industriels de Genève (SIG) au moment du rachat de la Société des Eaux de l'Arve (SEA). Il est question de la manière dont l'intégration cette entreprise privée de distribution d'eau potable aux Services industriels de l'Etat de Genève s'est faite, des aspects administratifs et techniques du fonctionnement des deux entreprises, de la distribution et de la vente d'eau, du type de qualification des employés, ou encore des logements de fonction des employés.

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Interview d'Aramis Cremonini (1ère partie/2)

Enregistrement d'une séance de travail d'Alda De Giorgi, secrétaire générale du Collège du Travail avec Aramis Cremonini, un employé de la Fédération des ouvriers du bâtiment (FOBB) (Durée totale de l'entretien: 00:43:33).

Aperçu des thèmes (Parties 1/2 et 2/2) :
Alda De Giorgi a invité Aramis Cremonini pour lui demander de l'aide pour la confirmation ou élucidation de dates ou d'événements sur des photographies conservées dans les fonds du Collège du Travail. Elle le décrit comme le bras droit de Lucien Tronchet. C'était un employé de la FOBB. Cet enregistrement n'est pas un interview.
Un arrêt du Tribunal fédéral de 2000 le décrit de la manière suivante: « Aramis Cremonini, né en 1918, a été secrétaire syndical du Syndicat de l'industrie et du bâtiment de 1960 à 1983. Au début des années soixante, il a mis sur pied un réseau de distribution de différents vins (suisses et étrangers) et, par la suite, de divers produits alimentaires, qu'il exploitait, à l'enseigne du "Club de l'Economie", sous la forme d'une raison individuelle ».

Repérage des sujets principaux (1ère partie/2) :
00:00:00 à 00:09:00 : à sa connaissance il n'avait que deux frères, Pierre et Henri, deux demi-frères - Pierre a été blessé à la jambe aux événements de 1932 - Ludovici était un anarchiste et a envoyé Pierre chez lui à Paris, la famille Cremonini était à Paris, c'était des réfugiés politiques - plusieurs camarades anarchistes de son père son devenu ministres sous Mussolini, Mussolini avait promis la liberté syndicale, sur le papier c'était effectivement le cas, dans les faits, c'était pas du tout cela - histoires de coeur de Pierre et Lucien - en 1932 Pierre a quitté la Suisse déguisé en curé, comme Henri, mais après lui - accident: Pierre s'est noyé dans l'Arve - il lui semble que Pierre était plus intègre que son frère - commentaire sur l'habillement, la lavallière: c'est anarchiste, socialiste aussi - Lucien Tronchet à Saint-Antoine (lui ne pense pas le reconnaître sur cette photo) - ;
00:09:00 à 00:18:00 : Bertoni a écrit un livre sur le père d'Aramis Cremonini - Lucien Tronchet aux Etats-Unis - histoire obscure pas très glorieuse - [discussion en rapport avec des dénonciations de communistes, des lettres, les motivations anti-communistes] - il faut se remettre dans le contexte de la guerre d'Espagne - "l'affaire des cowboys?", en 1958, il n'était déjà plus là;
[un téléphone au sujet d'un fax les interrompt];
00:18:00 à 00:27:00 : aux Imprimeries populaires, il y a eu Bertholet et puis il y a eu Conrad - lui n'a pas vu Tronchet en curé - 1948: Tribunal de Police, l'affaire des cowboys, il sait que ça a eu lieu mais ne se souvient pas de grand chose à ce sujet - Gustave Berger, pas celui qui était administrateur de la FOBB, celui qui était anarchiste - il reconnaît une série de personnes et les nomme, Alda De Giorgi prend note - Jeunesse FOBB;
00:27:00 à 00:31:32: fêtes de Genève, les organisateurs versaient quelque-chose à ceux qui faisaient des chars - ça, c'est peut être un du CIO (Congress of Industrial Organization) (syndicat des Etats-Unis) - les conférences de Lucien Tronchet se faisaient en dehors de la FOBB, lui ne les connaît pas - photos des funérailles;

Cremonini, Aramis; interviewé/e

Interview de Claude Boillat (1ère partie/2)

Interview d'un responsable administratif à l'atelier d'occupation temporaire collective, l'Atelier d'imprimerie Atograph, Claude Boillat, par Alda de Giorgi (Durée totale de l'entretien: 01:11:56).
Période évoquée: 1994-1996

Aperçu des thèmes (Parties 1/2 et 2/2) :
Dans cet entretien, Claude Boillat répond aux questions d'Alda De Giorgi dans le cadre de l'édition par le Collège du travail d'un numéro spécial consacré au chômage, A la recherche de l'emploi perdu. L'Atelier Atograph est un atelier d'occupation temporaire collectif ouvert à l'initiative du Syndicat du livre et du papier (SLP). En sortant, les artisans sont effectivement plus qualifiés, mais n'ont pas plus de chance d'être réinsérés, le problème étant situé dans le fonctionnement du marché du travail. Par contre, cela permettait au travailleur de se former dans les nouvelles technologies, d'accomplir de véritables travaux et surtout de rester en contact avec le monde social de l'emploi. Sont traitées les questions de responsabilité personnelle, l'autogestion, la motivation, la pertinence des mesures de l'Office de l'emploi. Cet atelier a été créé dans la foulée de la faillite du journal La Suisse.

De Giorgi Alda; interviewer/euse

Interview d'Aramis Cremonini (2ème partie/2)

Enregistrement d'une séance de travail d'Alda De Giorgi, secrétaire générale du Collège du Travail avec Aramis Cremonini, un employé de la Fédération des ouvriers du bâtiment (FOBB) (Durée totale de l'entretien: 00:43:33).

Aperçu des thèmes (Parties 1/2 et 2/2) :
Alda De Giorgi a invité Aramis Cremonini pour lui demander de l'aide pour la confirmation ou élucidation de dates ou d'événements sur des photographies conservées dans les fonds du Collège du Travail. Elle le décrit comme le bras droit de Lucien Tronchet. C'était un employé de la FOBB. Cet enregistrement n'est pas un interview.
Un arrêt du Tribunal fédéral de 2000 le décrit de la manière suivante: « Aramis Cremonini, né en 1918, a été secrétaire syndical du Syndicat de l'industrie et du bâtiment de 1960 à 1983. Au début des années soixante, il a mis sur pied un réseau de distribution de différents vins (suisses et étrangers) et, par la suite, de divers produits alimentaires, qu'il exploitait, à l'enseigne du "Club de l'Economie", sous la forme d'une raison individuelle ».

Repérage des sujets principaux (2ème partie/2) :
00:00:00 à 00:09:00 : discussion autour d'un architecte - mention d'une personne qui se droguait - [ils regardent les photos, Aramis Cremonini ne reconnaît plus beaucoup] - mariage et relations de Lucien Tronchet - soumission dans les rapports professionnels - séminaire de l'Union Syndicale Suisse (USS)- celui-là avait des idées nazies pendant la guerre, entrée à la FOBB?, "avec Lucien tout était possible ;
00:09:00 à 00:18:00 : [photos, identifications] - les saisonniers, il en avait fait une affaire politique "mais il s'en foutait lui des saisonniers" - Lucien Tronchet bégayait, il avait fait des écoles pour s'en guérir.

Cremonini, Aramis; interviewé/e

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