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Deleval, Paulette; interviewer/euse anarcho-syndicalisme
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Interview d'un peintre en bâtiment - Mario Sacchi, le personnage G (1ère partie/3)

Interviews d'un peintre en bâtiment, Mario Sacchi, le personnage G, par Paulette Deleval (Durée totale de l'entretien: 01:41:47).
Période évoquée : 1920-1940 (principalement)

Aperçu des thèmes (Parties 1/3, 2/3, 3/3):
Né à Genève en 1911, ce peintre en bâtiment d'origine italienne suit un parcours non-conventionnel avant de pratiquer ce métier, il raconte cela en deuxième partie d'entretien. La première partie est consacrée à l'émigration de son père et de son grand-père. Ce sont des maçons qui arrivent à Genève en 1896 après avoir fuit la France et les agressions de l'époque contre les Italiens. En effet, après l'assassinat du président Carnot par un anarchiste italien, beaucoup d'ouvriers du bâtiment sont morts après avoir été jetés depuis les échafaudages. Ils arrivent à Genève à l'époque de l'exposition nationale. Il y a beaucoup de travail, mais il est aussi dangereux, nombreux sont les accidents mortels sur les chantiers du Pont de la Coulouvrenière ou du bâtiment des Forces motrices. Il raconte aussi son enfance, et comment son père maçon deviendra jardinier dans les parcs publics. Ce dernier sera mobilisé en 1915 par l'Italie. Il décrit le travail à domicile de sa mère, travaillant à la pièce comme monteuse de pantoufles, refusant le travail pourtant mieux rémunéré dans les usines de munitions. Il raconte la vie dans un immeuble regroupant des familles de mobilisés français, italiens et allemands, l'ambiance imprégnée des nouvelles du front et le quotidien de la quarantaine d'enfants de la maisonnée. Son père rentre indemne de la guerre, avec le grade de lieutenant et très opposé à Mussolini qui démantèle les coopératives ouvrières. Il raconte le financement des mouvements de jeunesse italiens à Genève par les fascistes. La deuxième partie de l'entretien est consacrée à son parcours original. Jeune, il travaille dans une librairie à la Treille, il pourrait la reprendre, mais il veut être peintre classique ou écrivain. Il fait une année d'apprentissage de commerce, en même temps que les Beaux-Arts, il fera ensuite des études de psychologie du soir tout en prenant des cours de musique. Il quitte le domicile de ses parents à 33 ans. Il décrit les travaux qu'il effectue en tant que peintre en bâtiment, les techniques pour les plafonds et les faux-bois, les faux marbres et la spécialisation dans les enseignes. Il décrit son entrée au syndicat de la Fédération des ouvriers sur bois et du bâtiment (FOBB), certaines assemblées particulières devant Saint-Pierre et le charisme de Lucien Tronchet. Il raconte comment il se fait licencier un matin pour le soir même pour une simple remarque. Il explique la difficulté de trouver du travail en tant que militant et la nécessité de redoubler dans la qualification et la ponctualité. Il parle de la façon dont des personnes ou des méthodes de lutte ont été diabolisées à un moment donné, alors que plus tard les mêmes personnes considèrent les acquis de cette même lutte syndicale comme naturels.

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Interview d'un peintre en bâtiment - Mario Sacchi, le personnage G (2ème partie/3)

Interviews d'un peintre en bâtiment, Mario Sacchi, le personnage G, par Paulette Deleval (Durée totale de l'entretien: 01:41:47).
Période évoquée : 1920-1940 (principalement)

Aperçu des thèmes (Parties 1/3, 2/3, 3/3):
Né à Genève en 1911, ce peintre en bâtiment d'origine italienne suit un parcours non-conventionnel avant de pratiquer ce métier, il raconte cela en deuxième partie d'entretien. La première partie est consacrée à l'émigration de son père et de son grand-père. Ce sont des maçons qui arrivent à Genève en 1896 après avoir fuit la France et les agressions de l'époque contre les Italiens. En effet, après l'assassinat du président Carnot par un anarchiste italien, beaucoup d'ouvriers du bâtiment sont morts après avoir été jetés depuis les échafaudages. Ils arrivent à Genève à l'époque de l'exposition nationale. Il y a beaucoup de travail, mais il est aussi dangereux, nombreux sont les accidents mortels sur les chantiers du Pont de la Coulouvrenière ou du bâtiment des Forces motrices. Il raconte aussi son enfance, et comment son père maçon deviendra jardinier dans les parcs publics. Ce dernier sera mobilisé en 1915 par l'Italie. Il décrit le travail à domicile de sa mère, travaillant à la pièce comme monteuse de pantoufles, refusant le travail pourtant mieux rémunéré dans les usines de munitions. Il raconte la vie dans un immeuble regroupant des familles de mobilisés français, italiens et allemands, l'ambiance imprégnée des nouvelles du front et le quotidien de la quarantaine d'enfants de la maisonnée. Son père rentre indemne de la guerre, avec le grade de lieutenant et très opposé à Mussolini qui démantèle les coopératives ouvrières. Il raconte le financement des mouvements de jeunesse italiens à Genève par les fascistes. La deuxième partie de l'entretien est consacrée à son parcours original. Jeune, il travaille dans une librairie à la Treille, il pourrait la reprendre, mais il veut être peintre classique ou écrivain. Il fait une année d'apprentissage de commerce, en même temps que les Beaux-Arts, il fera ensuite des études de psychologie du soir tout en prenant des cours de musique. Il quitte le domicile de ses parents à 33 ans. Il décrit les travaux qu'il effectue en tant que peintre en bâtiment, les techniques pour les plafonds et les faux-bois, les faux marbres et la spécialisation dans les enseignes. Il décrit son entrée au syndicat de la Fédération des ouvriers sur bois et du bâtiment (FOBB), certaines assemblées particulières devant Saint-Pierre et le charisme de Lucien Tronchet. Il raconte comment il se fait licencier un matin pour le soir même pour une simple remarque. Il explique la difficulté de trouver du travail en tant que militant et la nécessité de redoubler dans la qualification et la ponctualité. Il parle de la façon dont des personnes ou des méthodes de lutte ont été diabolisées à un moment donné, alors que plus tard les mêmes personnes considèrent les acquis de cette même lutte syndicale comme naturels.

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Interview d'un peintre en bâtiment - Mario Sacchi, le personnage G (3ème partie/3)

Interviews d'un peintre en bâtiment, Mario Sacchi, le personnage G, par Paulette Deleval (Durée totale de l'entretien: 01:41:47).
Période évoquée : 1920-1940 (principalement)

Aperçu des thèmes (Parties 1/3, 2/3, 3/3):
Né à Genève en 1911, ce peintre en bâtiment d'origine italienne suit un parcours non-conventionnel avant de pratiquer ce métier, il raconte cela en deuxième partie d'entretien. La première partie est consacrée à l'émigration de son père et de son grand-père. Ce sont des maçons qui arrivent à Genève en 1896 après avoir fuit la France et les agressions de l'époque contre les Italiens. En effet, après l'assassinat du président Carnot par un anarchiste italien, beaucoup d'ouvriers du bâtiment sont morts après avoir été jetés depuis les échafaudages. Ils arrivent à Genève à l'époque de l'exposition nationale. Il y a beaucoup de travail, mais il est aussi dangereux, nombreux sont les accidents mortels sur les chantiers du Pont de la Coulouvrenière ou du bâtiment des Forces motrices. Il raconte aussi son enfance, et comment son père maçon deviendra jardinier dans les parcs publics. Ce dernier sera mobilisé en 1915 par l'Italie. Il décrit le travail à domicile de sa mère, travaillant à la pièce comme monteuse de pantoufles, refusant le travail pourtant mieux rémunéré dans les usines de munitions. Il raconte la vie dans un immeuble regroupant des familles de mobilisés français, italiens et allemands, l'ambiance imprégnée des nouvelles du front et le quotidien de la quarantaine d'enfants de la maisonnée. Son père rentre indemne de la guerre, avec le grade de lieutenant et très opposé à Mussolini qui démantèle les coopératives ouvrières. Il raconte le financement des mouvements de jeunesse italiens à Genève par les fascistes. La deuxième partie de l'entretien est consacrée à son parcours original. Jeune, il travaille dans une librairie à la Treille, il pourrait la reprendre, mais il veut être peintre classique ou écrivain. Il fait une année d'apprentissage de commerce, en même temps que les Beaux-Arts, il fera ensuite des études de psychologie du soir tout en prenant des cours de musique. Il quitte le domicile de ses parents à 33 ans. Il décrit les travaux qu'il effectue en tant que peintre en bâtiment, les techniques pour les plafonds et les faux-bois, les faux marbres et la spécialisation dans les enseignes. Il décrit son entrée au syndicat de la Fédération des ouvriers sur bois et du bâtiment (FOBB), certaines assemblées particulières devant Saint-Pierre et le charisme de Lucien Tronchet. Il raconte comment il se fait licencier un matin pour le soir même pour une simple remarque. Il explique la difficulté de trouver du travail en tant que militant et la nécessité de redoubler dans la qualification et la ponctualité. Il parle de la façon dont des personnes ou des méthodes de lutte ont été diabolisées à un moment donné, alors que plus tard les mêmes personnes considèrent les acquis de cette même lutte syndicale comme naturels.

La troisième et dernière partie de l'entretien commence au temps 00:37:10 du fichier 0011_a.

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Interview d'un parqueteur, Louis Rieben - le personnage J (2ème partie/2)

Interview d'un parqueteur, Louis Rieben - le personnage J, par Paulette Deleval et Christiane Wist (Durée totale de l'entretien: 00:59:36).
Période évoquée : 1920-1940 (principalement)

Aperçu des thèmes (Parties 1/2 et 2/2):
Dans cet entretien, ce parqueteur né en 1908 explique son positionnement par rapport à la nécessité de partager le travail entre tous et de son désaccord avec ceux qui souhaitent toujours travailler plus. Il participait aux actions de la Ligue d'action du bâtiment (LAB). Il aimait travailler en France car il y appréciait la camaraderie. Il raconte son parcours de menuisier-ébéniste à parqueteur, son mode de vie et ses souvenirs de la lutte.

Repérage des sujets principaux (2ème partie/2):
00:00:00 à 00:09:00 : Ils avaient un monteur de bois: des paquets de 25-40 kilos - celui qui était au 4ème étage était moins bien loti que les autres. - Ils en prenaient le plus possible en une fois, puis courraient au bistrot pour se défatiguer - si les chefs parqueteurs avaient des chouchous, parfois ça se terminait en bagarre - "C'était assez libre, ils étaient comme nous, seulement ils avaient 25 centimes sur chaque ouvrier, c'est eux qui prenaient les mesures et distribuaient les tâches" - Chaque ouvrier était responsable de son travail, il ne devait pas perdre plus de 3 % du bois - "C'était démocratique, chacun défendait son bout de steak » - Ceux qui étaient au chômage, demandaient que ce soit pas toujours les mêmes.- Ils essayaient d'avoir les jours de travail nécessaires pour toucher le chômage. - Il se déplaçaient à vélo - les rois du bâtiment: "c'est nous qui gagnions le plus, entre les colleurs de papier et nous c'était nous, 50 à 60 francs par jour " bien payé par rapport à ceux qui étaient payés 20 francs "J'ai toujours été un bout en train, pète en l'air." - il travaillait ce qu'il fallait pour pouvoir vivre;
[Entre 00:07:30 et 00:08:07] mauvais son
00:09:00 à 00:14:10 : positionnement: contre "l'enrichissement" de l'ouvrier par son travail: contre l'enrichissement de chacun - Un certain Coppet travaillait pendant la grève alors qu'il avait déjà des terres en Valais - "Vivre, et ensuite gagner sa vie correctement, que tout le monde ait du travail, mais que les ouvriers ne soient pas des capitalistes - Sur les soixante on était cinq six dans ce genre d'esprit. Pas seulement le pognon puis la femme. Vivre et qu'on vive convenablement à côté de moi"- les syndiqués trouvés sur les chantiers étaient amendés.

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Interview d'un colleur de papier peint - le personnage O (1ère partie/2)

Interview d'un colleur de papier peint, le personnage O, par Paulette Deleval et Christiane Wist (Durée totale de l'entretien: 00:57:39).
Période évoquée : 1920-1940 (principalement)

Aperçu des thèmes (Parties 1/2 et 2/2):
Dans cet entretien, ce colleur de papier peint, syndiqué à la Fédération des ouvriers sur bois et du bâtiment (FOBB) raconte son premier petit boulot à onze ans et demi, puis son apprentissage à 13 ans et demi. Il travaillait en étant payé à la pièce, c'est à dire au rouleau. Il raconte les méthodes de sabotage spécifiques aux colleurs. Pour les colleurs de papiers peints, parfois une ou deux heures supplémentaires le soir, leur faisait gagner un ou deux jours de travail. Il faisait beaucoup de football.

Repérage des sujets principaux (1ère partie/2)
00:00:00 à 00:09:00 : description du métier de colleur de papier peint: les outils (travail au ciseau), le transport à vélo (son premier vélo, pas de vitesses) - accident de vélo - vingt à vingt-cinq colleurs de papiers peints à l'époque à Genève - grande évolution du métier (plus grande facilité grâce aux outils) - Bon apprentissage à 13 ans et demi à Yverdon, bon patron qui buvait beaucoup. A appris le métier par lui même - Après le travail, il faisait les courses (depuis l'âge de 11 ans) - sa mère fait des ménages;
00:09:00 à 00:18:00 : football: ils s'entraînaient eux-mêmes (Regina, Stella, Jonction, Young Boys, équipe de la fédération ouvrière SATUS), a été sélectionné pour aller en Russie, mais le communisme n'était pas son point de vue - Lucien Tronchet, un individualiste - Henri Tronchet a reçu une balle le 9 novembre - 9 novembre: ils n'auraient pas du mettre des jeunes de l'école de recrue - "toujours eu l'idée de défendre la classe ouvrière, défendre mon métier" - A 17-18 ans, il voulait gagner de l'argent, il a tout de suite eu 200-300 francs par mois - Mère célibataire, père avait autre famille à Lausanne, n'a jamais payé de pension, donnait 10 francs par semaine à sa mère - mobilisé en 1939;
00:18:00 à 00:27:00 : fils mort de leucémie - payé à la pièce, au rouleau - 1.30 francs de l'heure, dans notre métier on paie la colle les outils on paie tout - sa femme n'a plus travaillé comme sommelière - Sœur est venue d'Italie - Un homme immigré allait jusqu'à cacher sa femme - sa mère puis sa sœur ont eu une épicerie - sa mère était culottière, elle travaillait pour l'armée, les habits militaires - en 1933, onnu un peu le chômage, sept huit mois. On touchait une allocation de la FOBB. - Vente de l'épicerie, soeur à Yverdon. - "Avant la guerre, les conditions étaient bien moins bonnes que maintenant. En principe, celui qui voulait travailler, il arrivait toujours à une solution, il y en avait peu, mais on se débrouillait. Mais le patron s'il a pas de travail, il a pas d'argent non plus. Les conditions n'étaient pas plus difficiles. Il y a beaucoup d'ouvriers qui auraient eu besoin d'un coup de pied au cul" - Entrée au syndicat pendant la grève, revendication d'un tarif plus élevé, la FOBB après nous a aidé.
00:27:00 à 00:35:00 : " Et on est arrivé à un meilleur résultat. La grève a duré 6 mois. C'est pour cela qu'on a fait ces travaux. J'ai continué à venir au syndicat. Il y avait 8 assemblées par an.
[ Césure]
Ce métier est un petit peu un métier libertin: Vous êtes aux pièces. Midi à 14 heures on va boire une bière parce-qu'on peut. Moi à 6h30, je commençai directement le travail. Certains arrivaient à 7h 8h 9h. Chacun arrivait quand il voulait. Colleurs qui n'arrivaient pas à avoir des grandes grandes paies. C'est un super métier. - Les meilleurs métiers dans le bâtiment: carreleurs, ponceurs, parqueteurs,
... engrangé de l'or pendant un moment.- Attaché au travail à la pièce.- On était un bon groupe. Favre, il avait des crises d'épilepsie, il tombait de l'échelle, maintenant il serait à l'invalidité. - Mais Tronchet c'est lui qui a amené la masse. - Il faut défendre son métier, mais on a beaucoup de moyens pour défendre. On mettait de l'acide dans les colles sur le papier. On est pas des anarchistes, moi je suis plutôt socialiste;"
00:36:00 à 00:46:06 "Les bagarres, c'est pas dans ma nature. Si je dois me défendre je le fais, mais c'est pas mon truc.- Je suis plutôt philosophe, j'aime bien aider les vieux. - On est passé du rouleau au mètre carré, mais dans un vestibule c'est plus compliqué. - J'ai dit à maman je n'irai plus faire les commissions. - Je travaillais chez le Père Pillonnet, rue Gerber il faisait les marchés dans le canton de Vaud. - Il avait des sacoches sur son vélo. Il faisait la chine. Il vendait tout ce qui était utile pour la femme à la maison.- L'accident typique c'est tomber d'une échelle. - Un bâtiment de luxe n'a pas rapporté plus. Le luxe ça ne paie pas. - A travaillé à l'Hôtel Métropole, à la construction de la Société des nations (SdN) et du Bureau international du travail (BIT). - Les grèves sur le chantier de la SdN ne m'ont pas touché. - Pas de fête d'inauguration pour les bâtiments. La SdN et le BIT représentaient plutôt un espoir pour le peuple.- Onze ans et demi chez Monsieur Pigeonnet."

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Interview d'un colleur de papier peint - le personnage O (2ème partie/2)

Interview d'un colleur de papier peint, le personnage O, par Paulette Deleval et Christiane Wist (Durée totale de l'entretien: 00:57:39).
Période évoquée : 1920-1940 (principalement)

Aperçu des thèmes (Parties 1/2 et 2/2):
Dans cet entretien, ce colleur de papier peint, syndiqué à la Fédération des ouvriers sur bois et du bâtiment (FOBB) raconte son premier petit boulot à onze ans et demi, puis son apprentissage à 13 ans et demi. Il travaillait en étant payé à la pièce, c'est à dire au rouleau. Il raconte les méthodes de sabotage spécifiques aux colleurs. Pour les colleurs de papiers peints, parfois une ou deux heures supplémentaires le soir, leur faisait gagner un ou deux jours de travail. Il faisait beaucoup de football.

Repérage des sujets principaux : (2ème partie/2)
00:00:00 à 00:09:00 : A commencé son apprentissage à 13 ans. Pour lui le chômage n'a pas été trop dur, surtout il n'a pas connu le chômage en étant marié - "Les syndicats chrétiens sociaux avaient été travailler, accompagnés par des gendarmes. Ils défendent le patron, ils ne se défendent pas eux-mêmes" – Vous dites que vous êtes chrétien et pas anarchiste: je n'ai jamais pensé à aller à la FOBB, peut être que les chrétiens sociaux n'existaient pas à l'époque en 1933 - La FOBB avait quand même bien aidé les chômeurs. Si on était célibataire ça allait, mais si on avait des enfants, alors l'aide de la FOBB était nécessaire - Anecdote d'une réception le soir, il est resté le soir pour terminer un travail, 45 ou 60 minutes de plus, "je l'ai fait pour moi, car je voulais aller travailler ailleurs le lendemain. J'ai croisé Tronchet";
00:09:00 à 00:18:00 : "Actions directes: on a eu rayé des travaux qui ont été faits, des papiers, personne ne savait qui l'avait fait. On défendait ce métier. - Les actions directes, c'était des idées de Tronchet. - Les parqueteurs, et les plâtriers, ce sont des métiers, pour parfois deux heures de temps on gagnait 4 jours.- Je suis pas trop un participant du 1er mai. Pas contre, mais pas dans mes idées."

Collège du Travail, Genève; producteur/trice