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Interview d'Alfred Frey, colleur de papier peint (1ère partie/1)

Interview d'Alfred Frey, colleur de papier peint, par Christiane Wist (Durée totale de l'entretien: 00:39:05).
Période évoquée : 1920-1940

Aperçu des sujets traités dans l'interview (Partie 1/1):
Alfred Frey est un colleur de papier peint et il raconte qu'on le surnomme l'orfèvre. Il a été formé par un camarade italien appliqué et soucieux de précision. Il a effectué des travaux hors du commun, comme celui de coller des partitions sur les murs du salon d'un pianiste, ou d'autres plus courants mais exigeants comme la pose au plafond pour simuler le travail des staffeurs et des ébénistes.
Il débute dans ce métier dans les années 1920, il y a très peu de travail, il fait la tournée de la ville tous les matins avec les camarades pour demander une place. En hiver aussi, il n'y a pas de travail, ils doivent économiser "comme les fourmis". Les épiceries font parfois crédit et les dettes sont payées au printemps.
Il raconte qu'il rêvait d'être employé de bureau, mais comment, pendant la crise économique, le choix du métier de colleur de papier peint s'est imposé à lui. Il relate comment d'autres aussi se sont retrouvés à exercer ce métier, comme de nombreux horlogers, augmentant ainsi la précision du travail accompli. Il raconte son énervement par rapport aux personnes qui "volent le métier". Il raconte la dissolution de l'Association des colleurs de papier peint, et ensuite l'affiliation des membres aux différents syndicats. Il décrit les avantages apportés par l'affiliation d'un grand nombre de colleurs de papier peint à la Fédération des ouvriers sur bois et du bâtiment (FOBB).
Il décrit la particularité d'un domaine ou les patrons et vendeuses de papier peints ne connaissent pas le métier, entraînant des difficultés dans la qualité du travail accompli et les relations avec les clients. Il rapporte l'évolution des techniques de travail, allant des méthodes de fabrication des colles, à celui du transport de matériel à bicyclette.

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Interview de Louisa Vuille, ouvrière horlogère (3e partie/3)

Interview de Louisa Vuille, ouvrière horlogère, par Alda De Giorgi (Durée totale de l'entretien: 01:35:03).
Période évoquée: 1910-1950

Aperçu des thèmes (Parties 1/3, 2/3 et 3/3) :
Louisa Vuille, née en 1901 à Villeret dans le Jura bernois, évoque son enfance et son apprentissage d’ouvrière horlogère à La Chaux-de-fonds, puis ses conditions de vie et son parcours professionnel après son installation à Genève en 1918 (à Chêne-Bourg, puis à Chêne-Bougeries).
Elle explique les différentes étapes de la fabrication d’une montre, la manière dont le travail était organisé et les tâches respectives des hommes et des femmes (spiral, réglage, retouche, terminage). Elle parle du travail à domicile, en compagnie de son père également horloger, ainsi que les ateliers successifs où elle a travaillé après le décès de son père (entre autres Helbein, Rolex 1929-1939, Niton). Elle revient sur sa première expérience syndicale, la dénonciation des conditions de travail subies par les ouvrières vérifiant l’étanchéité des montres chez Rolex.
Elle évoque également brièvement sa vie personnelle, ses problèmes de santé, son mariage et les difficultés de sa vie de couple, son choix de travailler à 50% et ses conséquences.
De 1941 à 1943, elle s’établit à Annemasse et travaille dans l’atelier Niklès, qui emploie de nombreux déplacés français provenant du Doubs.
En filigrane de sa vie professionnelle transparaissent parfois ses activités syndicales et son engagement politique, chez les femmes socialistes genevoises dans l’entre-deux-guerres, puis au Parti du travail et à la FOMH après la Deuxième Guerre mondiale. Elle est également experte à la Commission d’apprentissage de l’Ecole d’horlogerie.
Louisa Vuille revient également sur sa participation à plusieurs sociétés ouvrières, en particulier à la Chorale populaire l’Avenir (activités, fonctionnement, répertoire) et plus brièvement sur sa pratique de l’esperanto et sa participation au groupe de théâtre L’Effort (principalement dans la 2e partie/3). Elle évoque également certaines activités de loisirs (musique et concerts).
Détaillant les conditions de travail et leur évolution, notamment sur le plan des horaires, elle termine sur l’évocation de ses premières vacances à l’étranger (Espagne, France, Italie).

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Interview de Louisa Vuille, ouvrière horlogère (2e partie/3)

Interview de Louisa Vuille, ouvrière horlogère, par Alda De Giorgi (Durée totale de l'entretien: 01:35:03).
Période évoquée: 1910-1950

Aperçu des thèmes (Parties 1/3, 2/3 et 3/3) :
Louisa Vuille, née en 1901 à Villeret dans le Jura bernois, évoque son enfance et son apprentissage d’ouvrière horlogère à La Chaux-de-fonds, puis ses conditions de vie et son parcours professionnel après son installation à Genève en 1918 (à Chêne-Bourg, puis à Chêne-Bougeries).
Elle explique les différentes étapes de la fabrication d’une montre, la manière dont le travail était organisé et les tâches respectives des hommes et des femmes (spiral, réglage, retouche, terminage). Elle parle du travail à domicile, en compagnie de son père également horloger, ainsi que les ateliers successifs où elle a travaillé après le décès de son père (entre autres Helbein, Rolex 1929-1939, Niton). Elle revient sur sa première expérience syndicale, la dénonciation des conditions de travail subies par les ouvrières vérifiant l’étanchéité des montres chez Rolex.
Elle évoque également brièvement sa vie personnelle, ses problèmes de santé, son mariage et les difficultés de sa vie de couple, son choix de travailler à 50% et ses conséquences.
De 1941 à 1943, elle s’établit à Annemasse et travaille dans l’atelier Niklès, qui emploie de nombreux déplacés français provenant du Doubs.
En filigrane de sa vie professionnelle transparaissent parfois ses activités syndicales et son engagement politique, chez les femmes socialistes genevoises dans l’entre-deux-guerres, puis au Parti du travail et à la FOMH après la Deuxième Guerre mondiale. Elle est également experte à la Commission d’apprentissage de l’Ecole d’horlogerie.
Louisa Vuille revient également sur sa participation à plusieurs sociétés ouvrières, en particulier à la Chorale populaire l’Avenir (activités, fonctionnement, répertoire) et plus brièvement sur sa pratique de l’esperanto et sa participation au groupe de théâtre L’Effort (principalement dans la 2e partie/3). Elle évoque également certaines activités de loisirs (musique et concerts).
Détaillant les conditions de travail et leur évolution, notamment sur le plan des horaires, elle termine sur l’évocation de ses premières vacances à l’étranger (Espagne, France, Italie).

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Interview de Louisa Vuille, ouvrière horlogère (1ère partie/3)

Interview de Louisa Vuille, ouvrière horlogère, par Alda De Giorgi (Durée totale de l'entretien: 01:35:03).
Période évoquée: 1910-1950

Aperçu des thèmes (Parties 1/3, 2/3 et 3/3) :
Louisa Vuille, née en 1901 à Villeret dans le Jura bernois, évoque son enfance et son apprentissage d’ouvrière horlogère à La Chaux-de-fonds, puis ses conditions de vie et son parcours professionnel après son installation à Genève en 1918 (à Chêne-Bourg, puis à Chêne-Bougeries).
Elle explique les différentes étapes de la fabrication d’une montre, la manière dont le travail était organisé et les tâches respectives des hommes et des femmes (spiral, réglage, retouche, terminage). Elle parle du travail à domicile, en compagnie de son père également horloger, ainsi que les ateliers successifs où elle a travaillé après le décès de son père (entre autres Helbein, Rolex 1929-1939, Niton). Elle revient sur sa première expérience syndicale, la dénonciation des conditions de travail subies par les ouvrières vérifiant l’étanchéité des montres chez Rolex.
Elle évoque également brièvement sa vie personnelle, ses problèmes de santé, son mariage et les difficultés de sa vie de couple, son choix de travailler à 50% et ses conséquences.
De 1941 à 1943, elle s’établit à Annemasse et travaille dans l’atelier Niklès, qui emploie de nombreux déplacés français provenant du Doubs.
En filigrane de sa vie professionnelle transparaissent parfois ses activités syndicales et son engagement politique, chez les femmes socialistes genevoises dans l’entre-deux-guerres, puis au Parti du travail et à la FOMH après la Deuxième Guerre mondiale. Elle est également experte à la Commission d’apprentissage de l’Ecole d’horlogerie.
Louisa Vuille revient également sur sa participation à plusieurs sociétés ouvrières, en particulier à la Chorale populaire l’Avenir (activités, fonctionnement, répertoire) et plus brièvement sur sa pratique de l’esperanto et sa participation au groupe de théâtre L’Effort (principalement dans la 2e partie/3). Elle évoque également certaines activités de loisirs (musique et concerts).
Détaillant les conditions de travail et leur évolution, notamment sur le plan des horaires, elle termine sur l’évocation de ses premières vacances à l’étranger (Espagne, France, Italie).

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Ménage-toi - Emission 24.09.1986 (4ème partie/4)

Emission de radio faite par des femmes pour des femmes consacrée notamment à la formation professionnelle et au travail des femmes à l'occasion de la votation sur l' initiative populaire pour la formation professionnelle et un recyclage garanti lancée par le Parti socialiste ouvrier (PSO), à une interview d'une jeune employée de banque, au sketch radiophonique "Remue-méninge" créé par Alda De Giorgi et aux enjeux de la votation sur sur "l'arrêté fédéral sur l'économie sucrière indigène" (Durée totale: 02:04:30).

Résumé
Partie 4/4: rubrique de Jacqueline Berenstein-Wavre "Femmes et nourriture": à l'occasion de la votation sur "l' Arrêté fédéral sur l'économie sucrière indigène", elle revient sur les enjeux du projet ainsi que sur le rôle du sucre dans l'alimentation (06:50-13:20), musique.

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Ménage-toi - Emission 24.09.1986 (3ème partie/4)

Emission de radio faite par des femmes pour des femmes consacrée notamment à la formation professionnelle et au travail des femmes à l'occasion de la votation sur l' initiative populaire pour la formation professionnelle et un recyclage garanti lancée par le Parti socialiste ouvrier (PSO), à une interview d'une jeune employée de banque, au sketch radiophonique "Remue-méninge" créé par Alda De Giorgi et aux enjeux de la votation sur sur "l'arrêté fédéral sur l'économie sucrière indigène" (Durée totale: 02:04:30).

Résumé
Partie 3/4: "Remue-ménage: des histoires à détraquer vos électroménagers" sketch radiophonique créé par Alda De Giorgi à partir du courrier des lecteurs d'un grand quotidien genevois (09:30-09:40, 10:10-11:40, 12:05-13:35, 14:10-15:50, 20:40-20:50), agenda culturel et social avec entre autres: conférences, ateliers d'écriture, manifestations, concerts de solidarité, Centre F-Information (21:15-30:30), musique.

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Ménage-toi - Emission 24.09.1986 (2ème partie/4)

Emission de radio faite par des femmes pour des femmes consacrée notamment à la formation professionnelle et au travail des femmes à l'occasion de la votation sur l' initiative populaire pour la formation professionnelle et un recyclage garanti lancée par le Parti socialiste ouvrier (PSO), à une interview d'une jeune employée de banque, au sketch radiophonique "Remue-méninge" créé par Alda De Giorgi et aux enjeux de la votation sur sur "l'arrêté fédéral sur l'économie sucrière indigène" (Durée totale: 02:04:30).

Résumé
Partie 2/4: suite de l'interview de Christine Tulle Misteli, membre du Parti socialiste ouvrier (PSO), enseignante au SEPIA et militante de l'Association de défense des chômeurs (ADC) à propos de l' Initiative du PSO, de la formation professionnelle, des places d'apprentissage et du travail des femmes (00:20-04:40, 05:25-09:35), interview de Brigitte, une employée de banque âgée de 26 ans qui parle de son apprentissage d'employée de commerce et de son parcours professionnel (13:10-18:20, 20:50-28:15, 29:50-30:10), musique.

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Interview d'un maçon et typographe - Henri Tronchet, le personnage F (1ère partie/1)

Interview d'un maçon et typographe, Henri Tronchet, le personnage F, par Paulette Deleval (Durée totale de l'entretien: 00:42:02).
Période évoquée: 1920-1950 (principalement)

Aperçu des thèmes (Partie 1/1):
Dans cet entretien, ce typographe devenu maçon traite notamment de la Ligue d'action du bâtiment (LAB), de la démolition des taudis de Saint-Gervais ainsi que des actions de résistance aux évacuations. Il raconte son entrée en apprentissage comme typographe et sa réorientation comme maçon pour raisons de santé. Il explique les façons dont il participait à à la Ligue d'action du bâtiment (LAB) et la grève de 1928.
Il raconte les changements du travail dans le bâtiment en lien avec les mois d'hiver et les intempéries. Il parle des structures organisationnelles en relation avec les luttes syndicales. Il se positionne sur le type de stratégies à adopter, notamment sur la nécessité que les mouvements de grève soient brefs. Il décrit la grève des jours fériés, les sabotages de machines et la « prise de l'Hotel de Ville ». Cet épisode a abouti à l'obtention du paiement des jours fériés dans toute la Suisse. Il parle des actions de résistance aux évacuations de logement. Il explique les raisons de l'organisation de la démolition des taudis de St-Gervais. Ces derniers étaient habités par des personnes ayant été évacuées de leur logement pour non paiement du loyer. Elles étaient ensuite relogées dans des logements qui appartenaient à la Ville et à l’Etat. L'idée de l'action était que les ouvriers initient eux-mêmes directement la démolition pour refuser ces relogements et créer du travail. Il mentionne les aspects judiciaires de ces actions et les liens avec la politique institutionnelle. Il effectuera deux ans de prison. Il raconte des anecdotes cocasses sur son activité de typographe pendant son incarcération.

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Ménage-toi - Emission 24.09.1986 (1ère partie/4)

Emission de radio faite par des femmes pour des femmes consacrée notamment à la formation professionnelle et au travail des femmes à l'occasion de la votation sur l' initiative populaire pour la formation professionnelle et un recyclage garanti lancée par le Parti socialiste ouvrier (PSO), à une interview d'une jeune employée de banque, au sketch radiophonique "Remue-méninge" créé par Alda De Giorgi et aux enjeux de la votation sur sur "l'arrêté fédéral sur l'économie sucrière indigène" (Durée totale: 02:04:30).

Résumé
Partie 1/4: sommaire de l'émission (03:00-04:30), interview de Christine Tulle Misteli, membre du Parti socialiste ouvrier (PSO), enseignante au SEPIA et militante de l'Association de défense des chômeurs (ADC) sur la formation professionnelle des femmes en marge de l' Initiative pour la formation professionnelle et un recyclage garanti lancée par le PSO (09:10-16:10, 20:00-26:00, 29:20-29:50), musique.

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Interview de Jeanne Magnin, couturière (2e partie/2)

Interview de Jeanne Magnin, couturière âgée de 96 ans, par Alda De Giorgi (Durée totale de l'entretien: 01:02:17).
Période évoquée: 1910-1950

Aperçu des thèmes (Parties 1/2 et 2/2) :
Jeanne Magnin (née en 1896) évoque son enfance et sa jeunesse dans un milieu ouvrier à Collonges: son parcours scolaire, ses conditions de vie peu avant la Première Guerre mondiale. Elle parle de son apprentissage de couturière à Genève, de ses conditions de travail, de son activité de couturière à domicile. Elle détaille les divers vêtements qu’elle confectionnait ou raccommodait et évoque sa clientèle, principalement ouvrière. Elle revient également sur l’évolution du métier : les techniques, les instruments (machine à coudre, fer à repasser, fermeture éclair…).
Jeanne Magnin parle ensuite des conditions de vie de cette période, du soutien financier à ses parents et évoque les difficultés liées aux deux guerres mondiales.
Dans la deuxième partie, elle revient plus longuement sur la mode et les vêtements portés par la classe ouvrière dans les différentes circonstances de la vie (robe de communion, vêtements de deuil, habits de bal, vêtements de travail, chapeaux et casquettes). Elle reparle également de l’évolution techniques (machine à coudre électrique, fer à repasser, balai mécanique et machine à laver).

Magnin, Jeanne; interviewé/e

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