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Grève des colleurs de papiers peints - Locataires!

Grève des colleurs de papiers peints en janvier 1935 pour défendre leur salaire et obtenir un nouveau contrat collectif.
Texte supplémentaire: "Vous qui devez occuper un nouvel appartement pendant la grève des colleurs de papiers peints, si votre appartement n'est pas tapissé à neuf, refusez-vous à payer votre loyer aussi longtemps que les papiers peints ne seront pas collés."

Fédération des ouvriers sur bois et du bâtiment (FOBB)

Grève des colleurs de papiers peints

Grève des colleurs de papiers peints en janvier 1935 pour défendre leur salaire et obtenir un nouveau contrat collectif.
Texte supplémentaire:
"Locataires ! […]
Petits patrons! […]
Ouvriers peintres! […]
Travailleurs, Ménagères! […]
Contre la déflation, contre les baisses de salaires. Tous ensemble résistons, nous vaincrons."

Comité de grève des colleurs de papiers peints

Les ouvriers vitriers devront-ils faire grève pour obliger leurs patrons à discuter ?

Grève des vitriers pour le renouvellement du contrat collectif.
Texte supplémentaire: "A l'opinion publique! Les adversaires de la F.O.B.B. accusent notre organisation syndicale de faire de "l'agitation stérile".
Qu'on en juge!! Depuis six mois, la F.O.B.B. a dû résilier le contrat collectif de la vitrerie, pour l'adapter aux prescriptions de la loi Duboule.
[…] revendique: Les vacances payées; Le temps de service militaire indemnisé; Le maintien du salaire pendant la maladie. Le 31 mars prochain, le contrat collectif arrive à échéance. […]
En raison de l'incurie de leurs employeurs, les ouvriers vitriers et encadreurs ont décidé de cesser le travail dès la fin de ce mois […]"

Fédération des ouvriers sur bois et du bâtiment (FOBB)

Interview d' Armand Magnin, ouvrier, puis journaliste, militant du Parti du travail (1ère partie/4)

Interview d'Armand Magnin, ouvrier à Similor, puis journaliste à la Voix ouvrière, militant du Parti du travail, par Alda De Giorgi (Durée totale de l'entretien: 01:45:28).
Période évoquée: 1930-1980

Aperçu des thèmes (Parties 1/4, 2/4, 3/4 et 4/4) :
Armand Magnin, né à Fribourg en 1920, s’établit avec ses parents à Genève en 1931. Il évoque son entrée dans le monde du travail dans les années 1930, son activité d’ouvrier semi-qualifié à Similor, une usine de robinetterie, entre 1937 et 1954. Il décrit l’usine, l’organisation de la production, les conditions d’hygiène et de sécurité, la faible présence de femmes et l’arrivée des premiers travailleurs étrangers. Il détaille les revendications ouvrières, en particulier celles liées au salaire aux pièces. Il évoque aussi les horaires, les jours fériés et l’assurance maladie collective conclue à travers le syndicat FOMH.
Magnin présente ensuite les luttes syndicales dans la métallurgie genevoise des années 40 et 50, et notamment la grève de 1949. Il mentionne ses activités au sein de la commission ouvrière de Similor, dont il est président, et son action au sein de la FOMH, dont il sera exclu conjointement à d’autres militants communistes. Il parle de la manifestation anticommuniste du 7 novembre 1956, à la suite de l’entrée des troupes soviétiques à Budapest, au cours de laquelle l’imprimerie de la Voix ouvrière fut prise pour cible.
Député du Parti du travail dès 1945, Magnin revient sur l’histoire du Parti socialiste genevois de Léon Nicole dans les années 1930, puis sur la fondation du Parti du travail et son implantation dans les entreprises. Il signale également la collaboration avec les organisations d’immigrés italiens et espagnols.
Magnin donne des précisions sur sa jeunesse, sur sa famille – son frère aîné, militant socialiste puis communiste- et sur son milieu social. Il revient sur ses loisirs et en particulier ses activités sportives – champion suisse de tennis de table, football avec l’Union sportive de Carouge et avec le Satus, excursions et ski avec les Amis de la nature, et de manière plus surprenante, sa pratique du golf. Il explique les particularités des associations sportives ouvrières, créées en réaction aux fédérations contrôlées par la bourgeoisie.
Il revient alors sur les luttes menées pour le droit à deux puis trois semaines de vacances, au cours desquels partis de gauche et syndicats n’ont pas toujours œuvré de concert.
Enfin, il reparle de son enfance, de sa scolarisation (au « Grutli ») et de ses premières expériences professionnelles alors qu’il est encore écolier. Il mentionne divers lieux emblématiques de la sociabilité ouvrière (cafés, salles de réunion) et leur disparition dans l’après-guerre.
Il termine en évoquant brièvement ses conflits avec Lucien Tronchet.

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Interview d' Armand Magnin, ouvrier, puis journaliste, militant du Parti du travail (4e partie/4)

Interview d'Armand Magnin, ouvrier à Similor, puis journaliste à la Voix ouvrière, militant du Parti du travail, par Alda De Giorgi (Durée totale de l'entretien: 01:45:28).
Période évoquée: 1930-1980

Aperçu des thèmes (Parties 1/4, 2/4, 3/4 et 4/4) :
Armand Magnin, né à Fribourg en 1920, s’établit avec ses parents à Genève en 1931. Il évoque son entrée dans le monde du travail dans les années 1930, son activité d’ouvrier semi-qualifié à Similor, une usine de robinetterie, entre 1937 et 1954. Il décrit l’usine, l’organisation de la production, les conditions d’hygiène et de sécurité, la faible présence de femmes et l’arrivée des premiers travailleurs étrangers. Il détaille les revendications ouvrières, en particulier celles liées au salaire aux pièces. Il évoque aussi les horaires, les jours fériés et l’assurance maladie collective conclue à travers le syndicat FOMH.
Magnin présente ensuite les luttes syndicales dans la métallurgie genevoise des années 40 et 50, et notamment la grève de 1949. Il mentionne ses activités au sein de la commission ouvrière de Similor, dont il est président, et son action au sein de la FOMH, dont il sera exclu conjointement à d’autres militants communistes. Il parle de la manifestation anticommuniste du 7 novembre 1956, à la suite de l’entrée des troupes soviétiques à Budapest, au cours de laquelle l’imprimerie de la Voix ouvrière fut prise pour cible.
Député du Parti du travail dès 1945, Magnin revient sur l’histoire du Parti socialiste genevois de Léon Nicole dans les années 1930, puis sur la fondation du Parti du travail et son implantation dans les entreprises. Il signale également la collaboration avec les organisations d’immigrés italiens et espagnols.
Magnin donne des précisions sur sa jeunesse, sur sa famille – son frère aîné, militant socialiste puis communiste- et sur son milieu social. Il revient sur ses loisirs et en particulier ses activités sportives – champion suisse de tennis de table, football avec l’Union sportive de Carouge et avec le Satus, excursions et ski avec les Amis de la nature, et de manière plus surprenante, sa pratique du golf. Il explique les particularités des associations sportives ouvrières, créées en réaction aux fédérations contrôlées par la bourgeoisie.
Il revient alors sur les luttes menées pour le droit à deux puis trois semaines de vacances, au cours desquels partis de gauche et syndicats n’ont pas toujours œuvré de concert.
Enfin, il reparle de son enfance, de sa scolarisation (au « Grutli ») et de ses premières expériences professionnelles alors qu’il est encore écolier. Il mentionne divers lieux emblématiques de la sociabilité ouvrière (cafés, salles de réunion) et leur disparition dans l’après-guerre.
Il termine en évoquant brièvement ses conflits avec Lucien Tronchet.

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Interview d' Armand Magnin, ouvrier, puis journaliste, militant du Parti du travail (3e partie/4)

Interview d'Armand Magnin, ouvrier à Similor, puis journaliste à la Voix ouvrière, militant du Parti du travail, par Alda De Giorgi (Durée totale de l'entretien: 01:45:28).
Période évoquée: 1930-1980

Aperçu des thèmes (Parties 1/4, 2/4, 3/4 et 4/4) :
Armand Magnin, né à Fribourg en 1920, s’établit avec ses parents à Genève en 1931. Il évoque son entrée dans le monde du travail dans les années 1930, son activité d’ouvrier semi-qualifié à Similor, une usine de robinetterie, entre 1937 et 1954. Il décrit l’usine, l’organisation de la production, les conditions d’hygiène et de sécurité, la faible présence de femmes et l’arrivée des premiers travailleurs étrangers. Il détaille les revendications ouvrières, en particulier celles liées au salaire aux pièces. Il évoque aussi les horaires, les jours fériés et l’assurance maladie collective conclue à travers le syndicat FOMH.
Magnin présente ensuite les luttes syndicales dans la métallurgie genevoise des années 40 et 50, et notamment la grève de 1949. Il mentionne ses activités au sein de la commission ouvrière de Similor, dont il est président, et son action au sein de la FOMH, dont il sera exclu conjointement à d’autres militants communistes. Il parle de la manifestation anticommuniste du 7 novembre 1956, à la suite de l’entrée des troupes soviétiques à Budapest, au cours de laquelle l’imprimerie de la Voix ouvrière fut prise pour cible.
Député du Parti du travail dès 1945, Magnin revient sur l’histoire du Parti socialiste genevois de Léon Nicole dans les années 1930, puis sur la fondation du Parti du travail et son implantation dans les entreprises. Il signale également la collaboration avec les organisations d’immigrés italiens et espagnols.
Magnin donne des précisions sur sa jeunesse, sur sa famille – son frère aîné, militant socialiste puis communiste- et sur son milieu social. Il revient sur ses loisirs et en particulier ses activités sportives – champion suisse de tennis de table, football avec l’Union sportive de Carouge et avec le Satus, excursions et ski avec les Amis de la nature, et de manière plus surprenante, sa pratique du golf. Il explique les particularités des associations sportives ouvrières, créées en réaction aux fédérations contrôlées par la bourgeoisie.
Il revient alors sur les luttes menées pour le droit à deux puis trois semaines de vacances, au cours desquels partis de gauche et syndicats n’ont pas toujours œuvré de concert.
Enfin, il reparle de son enfance, de sa scolarisation (au « Grutli ») et de ses premières expériences professionnelles alors qu’il est encore écolier. Il mentionne divers lieux emblématiques de la sociabilité ouvrière (cafés, salles de réunion) et leur disparition dans l’après-guerre.
Il termine en évoquant brièvement ses conflits avec Lucien Tronchet.

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Interview d' Armand Magnin, ouvrier, puis journaliste, militant du Parti du travail (2e partie/4)

Interview d'Armand Magnin, ouvrier à Similor, puis journaliste à la Voix ouvrière, militant du Parti du travail, par Alda De Giorgi (Durée totale de l'entretien: 01:45:28).
Période évoquée: 1930-1980

Aperçu des thèmes (Parties 1/4, 2/4, 3/4 et 4/4) :
Armand Magnin, né à Fribourg en 1920, s’établit avec ses parents à Genève en 1931. Il évoque son entrée dans le monde du travail dans les années 1930, son activité d’ouvrier semi-qualifié à Similor, une usine de robinetterie, entre 1937 et 1954. Il décrit l’usine, l’organisation de la production, les conditions d’hygiène et de sécurité, la faible présence de femmes et l’arrivée des premiers travailleurs étrangers. Il détaille les revendications ouvrières, en particulier celles liées au salaire aux pièces. Il évoque aussi les horaires, les jours fériés et l’assurance maladie collective conclue à travers le syndicat FOMH.
Magnin présente ensuite les luttes syndicales dans la métallurgie genevoise des années 40 et 50, et notamment la grève de 1949. Il mentionne ses activités au sein de la commission ouvrière de Similor, dont il est président, et son action au sein de la FOMH, dont il sera exclu conjointement à d’autres militants communistes. Il parle de la manifestation anticommuniste du 7 novembre 1956, à la suite de l’entrée des troupes soviétiques à Budapest, au cours de laquelle l’imprimerie de la Voix ouvrière fut prise pour cible.
Député du Parti du travail dès 1945, Magnin revient sur l’histoire du Parti socialiste genevois de Léon Nicole dans les années 1930, puis sur la fondation du Parti du travail et son implantation dans les entreprises. Il signale également la collaboration avec les organisations d’immigrés italiens et espagnols.
Magnin donne des précisions sur sa jeunesse, sur sa famille – son frère aîné, militant socialiste puis communiste- et sur son milieu social. Il revient sur ses loisirs et en particulier ses activités sportives – champion suisse de tennis de table, football avec l’Union sportive de Carouge et avec le Satus, excursions et ski avec les Amis de la nature, et de manière plus surprenante, sa pratique du golf. Il explique les particularités des associations sportives ouvrières, créées en réaction aux fédérations contrôlées par la bourgeoisie.
Il revient alors sur les luttes menées pour le droit à deux puis trois semaines de vacances, au cours desquels partis de gauche et syndicats n’ont pas toujours œuvré de concert.
Enfin, il reparle de son enfance, de sa scolarisation (au « Grutli ») et de ses premières expériences professionnelles alors qu’il est encore écolier. Il mentionne divers lieux emblématiques de la sociabilité ouvrière (cafés, salles de réunion) et leur disparition dans l’après-guerre.
Il termine en évoquant brièvement ses conflits avec Lucien Tronchet.

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Interview d'un parqueteur, Louis Rieben - le personnage J (1ère partie/2)

Interview d'un parqueteur, Louis Rieben - le personnage J, par Paulette Deleval et Christiane Wist (Durée totale de l'entretien: 00:59:36).
Période évoquée : 1920-1940 (principalement)

Aperçu des thèmes (Parties 1/2 et 2/2):
Dans cet entretien, ce parqueteur né en 1908 explique son positionnement par rapport à la nécessité de partager le travail entre tous et de son désaccord avec ceux qui souhaitent toujours travailler plus. Il participait aux actions de la Ligue d'action du bâtiment (LAB). Il aimait travailler en France car il y appréciait la camaraderie. Il raconte son parcours de menuisier-ébéniste à parqueteur, son mode de vie et ses souvenirs de la lutte.

Repérage des sujets principaux (1ère partie/2)
00:00:00 à 00:09:00 : A appris le métier de parqueteur sur le tas - avait une formation en menuiserie ébénisterie - travail en France pour se tremper dans la camaraderie française (pas spécialement pour les questions syndicales), d'abord aux Voirons puis à Grenoble - puis au poste de police on lui a demandé de rentrer chez lui, car il n'y avait plus de travail - par manque de travail il a changé de métier et a fait parqueteur - rentré dans le syndicat finalement en 1932, après avoir fait sa demande quatre fois depuis 1931 - payé à la pièce, c'est à dire au mètre carré - 1932: grève des parqueteur, ils ne remettaient pas en question le travail à la pièce - il adorait l'action et démolir ;
00:09:00 à 00:18:00 : Pendant la grève de 1936, ont eu lieu des démolitions de villas? - les amendes étaient payées par les fonds de grève de la fédération – est parti en 1940 en Belgique [en raison question de pensions alimentaires] - ambiance plus sympathique en France - bons souvenirs de son enfance à la Jonction – ils étaient des voyous et avaient une belle camaraderie – derrière chez lui il y avait des pierres dont les scieurs de pierre se servaient pour couvrir les façades, parfois les entreprises appelaient la police - sa maman faisait des ménages et travaillait en usine – est né en 1908, a quitté l'école en 1922 - Arts et métiers pendant deux ans;
00:18:00 à 00:27:00 : puis rue de Carouge finir apprentissage d'ébéniste - goût pour le dessin du meuble industriel – il aurait fallu que j'aie un autre caractère pour faire des études et travailler dans l'électricité ou la mécanique pour pas être aussi vulnérable au chômage - avait une caravane à la Rippe – Il a repris quelquefois des cours de dessin le soir – puis il a fait menuisier - a connu le chômage comme parqueteur de 1938-1942 - il était plus souvent au chômage que d'autres, mais pas en raison de son appartenance syndicale – la paie se faisait au bistrot, à 5h du soir – obligation de consommer - il voulait travailler le moins d'heure possible, 7h l'hiver et 8h l'été, mais c'était 8h et 9h. - Leur distraction c'était la fête, le bistrot, mais ils ne cherchaient pas le bal, plutôt des parties de cartes, des parties de boules;
00:27:00 à 00:36:00 : bons souvenirs de la camaraderie pendant la grève et pendant la crise, particulièrement lors des actions – le piquet de grève servait à empêcher les gens qui voulaient aller travailler d'y aller - En 1957, il a été président de grève - Prendre les outils d'un ouvrier qui travaillait et aller les flanquer au lac - Scier des établis - Actions précises, ou il fallait se mouiller "On n'y serait pas arrivé par des palabres, c'est de l'action qu'il fallait" Si le groupe acceptait, les chefs poseurs allaient aux discussions "sur le tapis vert" - Les conventions collectives sont arrivées en 1924 et étaient renouvelées environ tous les deux ans. - assurances sociales: on voit pas beaucoup toute la prétendue richesse de la Suisse - avant la guerre, les parqueteurs étaient assurés au syndicat, il ne se souvient pas si les patrons y contribuaient - Sur quatre ans, il avait fait deux ans et demi de chômage - A été envoyé en Valais sur un chantier de chômage, chez Spinedi faire des fouilles;
00:36:00 à 00:45:00 : Destruction du toit à la rue des Terreaux du temple: témoin de cette destruction, le public n'était pas chaud - Le 9 novembre 1932, montre tout à fait la mentalité du moment - il était à côté des "troufions" à côté du Palais des expositions, il leur disait « vous n'allez quand même pas tirer ». - Il a compris lorsqu'il a vu les soldats se baisser. - Il se dit qu'il y avait 1000 personnes présentes, mais elles devaient donc être éparpillées, car à proximité il n'y avait que cent personnes, toutes vers le café des sports - Il a eu le pantalon troué par une balle - La smala sortait de la rue de Carouge pour voir ce qui allait se passer - personne ne pensait qu'ils allaient tiré - On parlait de révolution à l'époque, tous les jeunes ont cru à une amélioration, mais ça n'a pas du tout été le cas. - L'influence de l'arrivée du linoleum, pas tout de suite un impact. - Le travail était moins fatigant, le travail allait plus vite. - "Il y a toujours eu des brebis galeuses, mais c'était toujours toute une histoire pour avoir une augmentation, on nous sortait les salaires de certains.";
00:45:00 à 00:54:00 Les chefs poseurs - discussions au bistrot.

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Interview d'un tailleur de pierre - Louis Sanquin, le personnage P (1ère partie/2)

Interview d'un tailleur de pierre, Louis Sanquin, le personnage P, par Paulette Deleval et Christiane Wist (Durée totale de l'entretien: 00:56:02).
Période évoquée : 1930-1960 (principalement)

Aperçu des thèmes (Parties 1/2 et 2/2):
Ce tailleur de pierre raconte qu'avant les patrons étaient des excellents ouvriers qui connaissaient très bien le métier et qui étaient doués. Aujourd'hui ce sont des manœuvres perfectionnés. Concernant les ponts volants, il est de ceux qui pensaient qu'ils avaient de très grands avantages par rapport aux échafaudages. Les accidents venaient du fait d'être payé à la tâche et de vouloir trop charger. Il explique que les apprentis ne faisaient pas grève. Il raconte la pratique du kilo du chômeur: les gens qui travaillaient donnaient un kilo de nourriture à une équipe en camion qui répartissait ensuite entre les chômeurs. Il était syndicaliste mais "pas comme son père socialiste qui piquait des crises quand il revenait plein d'odeur de lacrymogènes." Il décrit les différentes étapes dans la taille de pierre, les façons de travailler avant l'arrivée des machines, notamment avant le pistolet pneumatique. Il explique notamment les techniques utilisées pour déplacer les énormes blocs de pierre et la précision dont il fallait faire preuve. Il parle des différentes pierres, de leur noms et provenance ainsi que des méthodes de sculpture de pierre et de pointage à l'aide du compas à trois pointes, ce qui permet de dégrossir le travail pour le sculpteur. Il raconte aussi la fabrication des outils pour ses propres mains. Il parle de Lucien Tronchet, du 1er mai, du fait d'être sur liste noire et des équipes de choc. Il pense que cela donnait de la force au syndicat de ne pas donner de consignes de vote. Il faisait la grève la journée et les tournois européens de basket le soir.

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

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