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Interview d'un peintre en bâtiment et plâtrier, Ernest Kolly - le personnage N - et de sa femme (1ère partie/1)

Interview d'un peintre en bâtiment et plâtrier, Ernest Kolly - le personnage N - et de sa femme, , par Christiane Wist (Durée totale de l'entretien: 00:30:15).
Période évoquée : 1920-1940 (principalement)

Aperçu des thèmes (Parties 1/1):
Il explique un premier acte qui marque ses convictions libertaires: il a refusé de payer les dix francs demandés pour recevoir son diplôme de peintre. Il n'a donc jamais eu de copie de son diplôme. Il raconte sa participation aux luttes contres les évacuations, le "kilo du chômeur", les réunions du groupe anarchiste à la rue Coutance, sa participation à la Ligue d'action du bâtiment (LAB). Il parle de l'élaboration du journal Le Réveil anarchiste qui se vendait le samedi après-midi dans les rues de Genève. Il dit que Luigi Bertoni est mort dans la misère. Il parle de la personnalité de Lucien Tronchet, "il était très personnel", il dit que des personnes ont été évincées de groupements par lui. Ils discutent de la problématique de la mémoire de la Ligue d'action du bâtiment (LAB) et de la Fédération des ouvriers sur bois et de bâtiment (FOBB) trop centrée sur une seule personne. Après un accident de pont-volant, il a bénéficié d'un arrangement que son patron a trouvé avec un autre patron peintre en bâtiment: par une astuce, il réussissait à lui payer la différence avec le salaire qu'il aurait touché si il avait travaillé à 100%. Sa femme est allée travailler en dehors du foyer après l'accident.

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Interviews d'un scieur de pierre - Pierre Mouret, le personnage K - ainsi que d'un peintre - le personnage L - , d'une employée d'usine d'armement et d'un ouvrier (1ère partie/2)

Il s'agit de deux interviews. La première interview est celle d'un scieur de pierre, Pierre Mouret, le personnage K, par Paulette Deleval et Christiane Wist (Durée totale de l'entretien: 00:21:10). La deuxième celle d'un peintre, le personnage L, d'une employée d'usine d'armement et d'un autre ouvrier par Paulette Deleval et Christiane Wist (Durée totale de l'entretien: 01:12:34).
Période évoquée : 1920-1940 (principalement)

Aperçu des thèmes (Parties 1/2 et 2/2):
Le premier entretien, qui s'étend sur deux fichiers (0014_b, puis 0014a) est un entretien de trois personnes, deux hommes et une femme. L'identification des personnages est difficile et non confirmée, les récits sont riches et amènent des éléments peu évoqués dans le reste de la série. La femme a notamment travaillé chez Tavaro, une usine qui produisait des munitions décorées de croix gammées pour les Allemands pendant la guerre. Un des hommes est peintre. Un des deux hommes au moins participait à la Ligue d'action du bâtiment (LAB) et livre ses récits et son point du vue à ce sujet.
La deuxième partie de l'enregistrement est consacrée à un entretien avec un scieur de pierre ayant occupé la fonction de secrétaire syndical à la Fédération des ouvriers sur bois et du bâtiment (FOBB). Il parle notamment du chantier de la Société des Nations, du fait d'avoir été envoyé en France par ses parents et des changements dans les pratiques des secrétaires syndicaux. Il a été juge au tribunal des Prud'hommes. Cet entretien commence au temps 00:26:00 du fichier numérique 0014_a.

Repérage des sujets principaux (1ère partie/2)
00:00:00 à 00:09:00 : Sur le comité des chômeurs - récit de différentes résistances aux évacuations contre les huissiers de l'office de poursuites - en bagarre contre les fascistes qui voulaient toujours les empêcher d'agir, « nous on était pas armés » - ils essayaient d'empêcher Oltramare de parler – « on était toujours en sursis on était sur liste noire » - ils étaient sans doute une centaine de personnes sur cette liste de tous les corps de métier – Ils se faisaient traiter de communistes – Ils ont démissionné en bloc du syndicat chrétien pour aller vers la FOBB – Sur un chantier où il a remarqué qu'il était payé plus que les autres, il l'a tout de suite dit, pour pouvoir agir. Le samedi ils allaient faire la tournée des chantiers ;
00:09:00 à 00:18:00 : certains ouvriers allaient travailler au noir, gardé par deux gendarmes, mais ils essayaient de les attraper à midi – s'ils ont obtenu des choses « c'est grâce à la bagarre qu'on a mené ». Il pense que depuis le départ de Lucien Tronchet, il n'y a plus de lutte. « On était obligé d'aller gueuler pour les vacances et les caisses maladies, on a dû aller gueuler à Saint-Pierre, pour les salaires » - récit des expéditions en ville pour s'assurer que personne ne travaille.- Cette période difficile a duré de 1933-1934 jusqu'après la guerre. « Les patrons nous connaissaient comme si on était leurs gamins » - Les défilés du 1er Mai – les petit-fils à Töppfer, c'était des étudiants de l'université, ils voulaient qu'on rentre dans leur rang ;
00:18:00 à 00:27:00 : Histoire de l'explosif sur le monument aux morts - 3 ans de prison – un Valaisan a assisté à l'arrestation de Tronchet - Parti en Amérique 3 semaines à l'époque. - Lucien Tronchet avait l'habitude de toujours essayer de parlementer un moment d'abord. Récits de la préparation de la soupe pour une action, des arrestations et des comportements qu'ils adoptaient au poste de police et du refus de décliner leur identité « faut pas dire les noms ».
00:27:00 à 00:36:00 : Lui n'a pas eu d'autres audiences, en principe il faisait en sorte de pas se faire attraper par les gendarmes, il n'était pas Suisse à l'époque – Aucun de ses frères n'était un briseur de grève. Le consul ne voulait pas lui donner les papiers pour son mariage avec une Suissesse. - C'était un officier allemand qui vous faisait passer la visite médicale au consulat d'Italie. Il lui a retiré son passeport - Permis d’établissement - Autorisation de travailler que dans une entreprise spécifique. Il s'est fait attrapé chez un autre patron, et a perdu son autorisation. Lui est finalement parti, mais un dénommé Armand a été expulsé vers le Valais. - « Moi je me faisais jamais choper ». Il a eu des enfants – Chômage 10 francs par jour - Kilo du chômeur n'était pas toujours donné à tout le monde. - Sa femme a dû travailler, elle est allée chez Tavaro - à cette époque 54 francs de loyer c'était énorme – travail 9 à 10 heures par jour, 60 centimes de l'heure et on vous retenait l'assurance – Cartes de rationnement, 38 kilos à l'accouchement de son fils - Elle avait 18 ans quand elle est entrée chez Tavaro pour produire des munitions pour les Allemands. - Interdiction de faire de la politique. « Y'avait des croix gammée, je les rayais dès que je pouvais. » « Quand il venait derrière avec son chronomètre, moi j'allais au toilette » Elle se faisait traiter de sale Italienne. « Il me montre la photo d'Hitler au lave-main » et elle lui répond « le papier est trop dur sinon je me torche le derrière » - De nombreuses femmes de l'usine acceptaient des bagues et des pendantifs avec des croix gammées. Ils ont fait ramasser toutes ces bagues. - Pas de syndicat à Tavaro.
00:36:00 à 00:45:00 « Tu rentres à Tavaro c'est la perdition ». « Je me suis jamais occupée des bonhommes qui étaient la bas dedans, je les envoyais se faire foutre et puis voilà ». Salaire : 60 centimes de l'heure. - [un homme reprend la parole] Il est entré dans le syndicat par son père à Fribourg en 1928. Apprentissage à Fribourg : 10 sous par jour pendant 2 ans, puis 60 centimes les derniers deux ans. - Ensuite à Genève, 1 franc 60 de l'heure- Il est resté jusqu'à 27 ans chez ses parents. - Mon père s'est toujours battu au syndicat à Fribourg, la FOBB avec Ferrero. « A Fribourg il fallait jamais dire qu'on était syndiqué, car on avait pas de travail » Lui avait un boulot avec des patrons socialistes. A Fribourg, ils ne pouvaient pas faire ce qui se faisait à Genève. Récit du 1er mai à Fribourg, les curés faisaient peur à tout le monde et il n'y avait personne dans la rue. Tous les magasins fermaient - On lisait le journal, mais on ne se le passait pas, on parlait pas de politique. - Presque tous des Italiens, à Beauregard, les gendarmes ne venaient jamais là-bas, c'était comme en Sicile - Evolution et critique de la presse ouvrière : « Le journal L'Ouvrier racontait ce qui se faisait, ce qui allait se faire. Maintenant ça parle de l'université, et des patrons qui ne paient plus la caisse de compensation » - Il ne comprend pas pourquoi les gens travaillent pour des patrons qui ne versent pas les cotisations des employés.
Césure 44:22
00:45:00 à 00:46:34 : récit de l'accident d'une personne travaillant chez un patron qui ne payait pas ses cotisations d'assurance-maladie.

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Interviews d'un scieur de pierre - Pierre Mouret, le personnage K ainsi que d'un peintre - le personnage L, d'une employée d'usine d'armement et d'un ouvrier (2ème partie/2)

Il s'agit de deux interviews. La première interview est celle d'un scieur de pierre, Pierre Mouret, le personnage K, par Paulette Deleval et Christiane Wist (Durée totale de l'entretien: 00:21:10). La deuxième celle d'un peintre, le personnage L, d'une employée d'usine d'armement et d'un autre ouvrier par Paulette Deleval et Christiane Wist (Durée totale de l'entretien: 01:12:34).
Période évoquée : 1920-1940 (principalement)

Aperçu des thèmes (Parties 1/2 et 2/2):
Le premier entretien, qui s'étend sur deux fichiers (0014_b, puis 0014a) est un entretien de trois personnes, deux hommes et une femme. L'identification des personnages est difficile et non confirmée, les récits sont riches et amènent des éléments peu évoqués dans le reste de la série. La femme a notamment travaillé chez Tavaro, une usine qui produisait des munitions décorées de croix gammées pour les Allemands pendant la guerre. Un des hommes est peintre. Un des deux hommes au moins participait à la Ligue d'action du bâtiment (LAB) et livre ses récits et son point du vue à ce sujet.
La deuxième partie de l'enregistrement est consacrée à un entretien avec un scieur de pierre ayant occupé la fonction de secrétaire syndical à la Fédération des ouvriers sur bois et du bâtiment (FOBB). Il parle notamment du chantier de la Société des Nations, du fait d'avoir été envoyé en France par ses parents et des changements dans les pratiques des secrétaires syndicaux. Il a été juge au tribunal des Prud'hommes. Cet entretien commence au temps 00:26:00 du fichier numérique 0014_a.

Repérage des sujets principaux (2ème partie/2)
00:00:00 à 00:09:00 : Sur l'obtention des vacances et l'ingratitude des jeunes générations - sur le fonctionnement du syndicat - licenciements des Suisses et maintien des Français qui étaient payés moins, "maintenant le délégué, il se dérange même pas", "un mec, c'est comme un élevage de fleurs sur une armoire", le secrétaire syndical ne s'étant pas déplacé, ils ont agi d'eux-mêmes - sur la solidarité entre corps de métier - sur l'influence de la paix du travail - sur les conventions collectives - question du nombre de syndiqués et de l'inquiétude du patronat;
00:09:00 à 00:18:00 : La question de la centrale de Zurich, surveillance anonyme par la centrale - Lucien Tronchet était convoqué à Zurich, il n'y allait pas, leur proposait à eux de venir - Récit de l'assaut à l'aéroport de Cointrin - ouvriers importés de Fribourg payés la moitié moins du salaire, les gendarmes disaient : "cassez le matériel mais cassez-nous pas la gueule" disaient les gendarmes, obtention de la convention collective grâce à cette action - obligation d'user de la force contre la force - efficacité de l'action sur le chantier de la Société des Nations - les vacances, les jours fériés, grâce aux bagarres;
00:18:00 à 00:26:00 : les patrons se volaient des ouvriers - la différence entre les premiers saisonniers et ceux d'après - crise économique, les licenciements - protéger la Migros à la rue du Prince.

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Interview de Séverin Bapst, charpentier (1ère partie/2)

Interview d'un ouvrier charpentier, Séverin Bapst, par Christiane Wist (Durée totale de l'entretien: 01:32:14).
Période évoquée: 1920-1940

Aperçu des sujets traités dans l'interview (Parties 1/2 et 2/2):
Séverin Bapst raconte les différentes phases de son travail, les belles œuvres, comme les escaliers tournants en chêne de Hongrie mais aussi les ennuyeuses ou "scandaleuses" comme la construction des baraquements pour les travailleurs saisonniers ou pour l'Allemagne pendant la Deuxième Guerre mondiale. Il parle aussi des compagnons hambourgeois, de son origine fribourgeoise et du vertige chez les charpentiers.

Repères temporels:
La partie 2/2 commence par le récit de l'interdiction de la construction de chalets en 1935 par Maurice Braillard, alors chef du Département des travaux publics (p. 3 de la transcription).

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Interview de Séverin Bapst, charpentier (2ème partie/2)

Interview d'un ouvrier charpentier, Séverin Bapst, par Christiane Wist (Durée totale de l'entretien: 01:32:14).
Période évoquée: 1920-1940

Aperçu des sujets traités dans l'interview (Parties 1/2 et 2/2):
Séverin Bapst raconte les différentes phases de son travail, les belles œuvres, comme les escaliers tournants en chêne de Hongrie mais aussi les ennuyeuses ou "scandaleuses" comme la construction des baraquements pour les travailleurs saisonniers ou pour l'Allemagne pendant la Deuxième Guerre mondiale. Il parle aussi des compagnons hambourgeois, de son origine fribourgeoise et du vertige chez les charpentiers.

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Fonds Pierre Roubaty

  • CH-001784-0 PRO
  • Fonds
  • 1914 - 1960

Album contenant: documents personnels et photographies de Pierre Roubaty liés à son travail pour les Chemins de fer fédéraux (CFF) et à son engagement syndical; photographies, affiches et documentation relatifs aux musiques ouvrières de Suisse; vignettes et portraits de dirigeants ouvriers. 2 brochures en lien avec la Fête des musiques ouvrières de 1935 à Fribourg.

Roubaty, Pierre