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Collège du Travail, Genève; producteur/trice organisation du travail
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Interview d'un maçon et typographe - Henri Tronchet, le personnage F (1ère partie/1)

Interview d'un maçon et typographe, Henri Tronchet, le personnage F, par Paulette Deleval (Durée totale de l'entretien: 00:42:02).
Période évoquée: 1920-1950 (principalement)

Aperçu des thèmes (Partie 1/1):
Dans cet entretien, ce typographe devenu maçon traite notamment de la Ligue d'action du bâtiment (LAB), de la démolition des taudis de Saint-Gervais ainsi que des actions de résistance aux évacuations. Il raconte son entrée en apprentissage comme typographe et sa réorientation comme maçon pour raisons de santé. Il explique les façons dont il participait à à la Ligue d'action du bâtiment (LAB) et la grève de 1928.
Il raconte les changements du travail dans le bâtiment en lien avec les mois d'hiver et les intempéries. Il parle des structures organisationnelles en relation avec les luttes syndicales. Il se positionne sur le type de stratégies à adopter, notamment sur la nécessité que les mouvements de grève soient brefs. Il décrit la grève des jours fériés, les sabotages de machines et la « prise de l'Hotel de Ville ». Cet épisode a abouti à l'obtention du paiement des jours fériés dans toute la Suisse. Il parle des actions de résistance aux évacuations de logement. Il explique les raisons de l'organisation de la démolition des taudis de St-Gervais. Ces derniers étaient habités par des personnes ayant été évacuées de leur logement pour non paiement du loyer. Elles étaient ensuite relogées dans des logements qui appartenaient à la Ville et à l’Etat. L'idée de l'action était que les ouvriers initient eux-mêmes directement la démolition pour refuser ces relogements et créer du travail. Il mentionne les aspects judiciaires de ces actions et les liens avec la politique institutionnelle. Il effectuera deux ans de prison. Il raconte des anecdotes cocasses sur son activité de typographe pendant son incarcération.

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Interview d'un plâtrier - Fausto De Marchi, le personnage Q (1ère partie/2)

Interview d'un plâtrier, Fausto De Marchi, le personnage Q, par Christiane Wist (Durée totale de l'entretien: 01:01:21).
Période évoquée : 1920-1940 (principalement)

Aperçu des thèmes (Parties 1/2 et 2/2):
Ce plâtrier est arrivé à Genève depuis le Tessin, il a d'abord travaillé comme manœuvre avant de "voler le métier". Il faisait les travaux qui demandaient de la patience. Ils constituaient des équipes et proposaient un prix à la pièce aux patrons. Il décrit ses méthodes de travail et son engagement syndical. La deuxième partie de l'entretien (non transcrite) porte essentiellement sur sa vie aux Pâquis et des méthodes de travail.

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Interview d'un plâtrier - Fausto De Marchi, le personnage Q (2ème partie/2)

Interview d'un plâtrier, Fausto De Marchi, le personnage Q, par Christiane Wist (Durée totale de l'entretien: 01:01:21).
Période évoquée : 1920-1940 (principalement)

Aperçu des thèmes (Parties 1/2 et 2/2):
Ce plâtrier est arrivé à Genève depuis le Tessin, il a d'abord travaillé comme manœuvre avant de "voler le métier". Il faisait les travaux qui demandaient de la patience. Ils constituaient des équipes et proposaient un prix à la pièce aux patrons. Il décrit ses méthodes de travail et son engagement syndical. La deuxième partie de l'entretien (non transcrite) porte essentiellement sur sa vie aux Pâquis et des méthodes de travail.

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Interview d'Albert Perinetto, staffeur (1ère partie/2)

Interview d'Albert Perinetto, ouvrier staffeur par Christiane Wist (Durée totale de l'entretien: 00:57:28).
Période évoquée : 1920-1940

Aperçu des sujets traités dans l'interview (1/2 et 2/2) :
Albert Perinetto décrit les méthodes utilisées pour travailler et poser le staff, ce mélange de plâtre et de fibres utilisé dans le moulage et la pose d'ouvrages décoratifs. Il décrit les différentes matériaux et outils utilisés. Il parle de la réticence des anciens à transmettre le métier. Il décrit l'évolution de ce métier et du domaine du bâtiment à travers son expérience. Il se met à son compte en 1952 et engage son père comme ouvrier. Il raconte des anecdotes sur le métier de staffeur au Maroc, la tolérance du travail du samedi dans des situations exceptionnelles, l'ambiance du vendredi dans les ateliers et la réputation de bons vivants des staffeurs.

Sujets principaux - pointages temporels (1ère partie/2) :
00:04:00 Sur l'ambiance décontractée du vendredi à l'atelier – patron et architectes buvant des verres et jouant aux boules ensemble – pas de peur de côtoyer les concurrents ;
00:04:50 Apprentissage sur le tas - métier qu'on est obligé d'aimer ;
00:06:10 Se mettre à son compte en 1952 et engager son père comme ouvrier – plus belles années entre 1962 et 1965 ;
00:06:50 Méthodes de travail : comment poser une corniche – solidité dans le temps de la filasse trempée dans le plâtre - changement des méthodes avec les colles;
00:09:00 Coordination du travail de staffeur avec celui des menuisiers – staffeur, plâtrier, gypsier puis les menuisiers ;
00:09:50 Méthodes pour les plafonds : lattis puis sciure dans plâtre, treillis de poule – panneaux préfabriqués et usage de colles– huit à dix ans de recherche pour arriver à une bonne technique – le temps de séchage prolongeant de trois semaines un travail de deux jours ;
00:13:30 Métier très en vogue à l'époque du père : 20 à 30 staffeurs par pavillon ;
00:13:50 Méthodes de fabrication – le calibre : reproduction d'un dessin sur le zinc, passage sur un bois, insertion dans un sabot – la décoration, le moulage : modelage en terre glaise, empreinte en plâtre, deuxième plâtre pour la matrice, puis l'épreuve – usage de la colle de peau de lapin, la gélatine – colle d'or – colle d'os – staffeur-mouleur-modeleur ;
00:20:30 Fabrication du plâtre – le gypse – utilisation de la chaux – question des températures – cuisson du plâtre pour enlever les impuretés ;
00:23:20 Travail de l'apprenti : préparation de la colle, gélatine, chaux ;
00:23:40 Réticence des anciens à transmettre les techniques – ouvriers travaillant derrière des draps pour ne pas livrer leurs secrets;
00:24:45 Âge idéal pour entrée en apprentissage : avant 22 ans – 14 ans du temps du père ;
00:25:20 Charbonnier pendant la guerre ;
00:26:40 Travail du samedi et dimanche toléré pour sauver l'entreprise après la perte de quatre employés dans un accident ;
00:28:32 Tables mécaniques – pas de retraite avant 1947 ;
00:31:01 Staffeur d'atelier et staffeur de chantier : deux métiers différents ;
00:33:30 Savoirs innés ? - importance de la vue - ingratitude de certains autres métiers : métier de peintre ;
00:35:20 Nécessité d'avoir pratiqué le métier pour être patron, pour faire des devis ;
00:37:05 Père participe à l'exposition de Paris en 1925 ;
00:38:00 Les permis de séjours – la difficulté d'embaucher à distance – la pression des attentes de la famille au pays ;
00:41:20 Clientèle arabe – travail au Maroc – différence dans le travail de finition – échange de méthodes ;
00:44:45 Travail dans les mosquées : « Tout ce qui est en décoration, ils veulent que ce soit fait par la main de l'homme. C'est marqué dans le Coran ».

Perinetto, Albert; interviewé/e

Interview d'Albert Perinetto, staffeur (2ème partie/2)

Interview d'Albert Perinetto, ouvrier staffeur par Christiane Wist (Durée totale de l'entretien: 00:57:28).
Période évoquée : 1920-1940

Aperçu des sujets traités dans l'interview (1/2 et 2/2) :
Albert Perinetto décrit les méthodes utilisées pour travailler et poser le staff, ce mélange de plâtre et de fibres utilisé dans le moulage et la pose d'ouvrages décoratifs. Il décrit les différentes matériaux et outils utilisés. Il parle de la réticence des anciens à transmettre le métier. Il décrit l'évolution de ce métier et du domaine du bâtiment à travers son expérience. Il se met à son compte en 1952 et engage son père comme ouvrier. Il raconte des anecdotes sur le métier de staffeur au Maroc, la tolérance du travail du samedi dans des situations exceptionnelles, l'ambiance du vendredi dans les ateliers et la réputation de bons vivants des staffeurs.

Sujets principaux - pointages temporels (2e partie/2) :
00:00:05 Métier au Maroc, apprentissage, école du roi ;
00:00:50 Technique du plâtre repoussé – art mauresque – technique du carton-pierre ;
00:03:00 Choix du métier ;
00:03:50 Technique des chablons ;
00:06:10 Outils des staffeurs – outils en corne venus d'Espagne – utilisation de la gomme-laque pour durcir et entretenir les trésors ;
00:10:00 Pas de niveaux : les angles fait à l’œil ;
00:11:40 Staffeurs bons vivants – le tâcheron - chef mène l'équipe à la fête - équipe faisant la fête durant deux jours : « c'étaient des artistes dans tous les domaines ».

Perinetto, Albert; interviewé/e

Interview de Gaston Baumann, menuisier (1ère partie/2)

Interview de Gaston Baumann, menuisier, par Christiane Wist (Durée totale de l'entretien: 01:07:27).
Période évoquée: 1920-1960

Aperçu des sujets traités dans l'interview (Parties 1/2 et 2/2) :
Baumann raconte son parcours professionnel et politique depuis sa naissance dans une famille nombreuse et pauvre dans le canton de Neuchâtel jusqu'à sa position de contremaître et conseiller administratif à Carouge. Il raconte les conditions de vie et de travail dans son apprentissage officieux des métiers du bois, les négociations salariales et les relations avec les artisans italiens. Il raconte sa tentative d'émigration à Paris, ou il a subi le racisme de ses collègues. Il raconte l'évolution du contexte de travail et des techniques dans les métiers du bois, avec un accent spécifique sur les charpentes.

Sujets principaux - pointages temporels (1ère partie/2) :
00:00:10 Naissance au Val de Ruz, Neuchâtel, famille très pauvre - dixième enfant sur dix – tous les frères manœuvres sauf un menuisier-charpentier ;
00:01:02 Bucheron, puis départ pour Paris en 1927, à dix-sept ans – travail au noir comme charbonnier – xénophobie contre « ces sales suisses qui viennent manger le pain des français – retour en Suisse suite à une rafle ;
00:03:50 Travail de menuisier chez son frère : horaire 7h-12h, 13h-18h, 19h-22h – maladies – conflits sur temps de travail ;
00:06:50 Cinq mois à « traîner à la campagne », travail de bucheron – la mère : culture de petits légumes et vente au marché le samedi à Neuchâtel ;
00:07:01 Travail comme manœuvre dans une scierie, puis dans la menuiserie – conditions de vie difficiles avec le froid, moins 27 degrés– activités de menuiserie, salaire manœuvre 50 CHF par mois – refus d'augmentation – conflit ;
00:13:25 Travail à Genève – ignorant tout du syndicat sauf « que c'était les anarchistes et tout ça » - père empêchant d'aller à Zurich car « Zurich était rouge » ;
00:13:55 Travail à Carouge pendant 44 ans – salaire initial à 90 centimes de l'heure - tarif de manœuvre 1 franc 20, tarif de menuisier 1franc 60 – Augmentation de 1 centime à la fois dans les années 1931-1933 – chaque mois une augmentation;
00:15:20 Travail de charpente – crainte que les toits plats de l'architecte Braillard signifient la mort de la charpente - explication de la charpente collée ;
00:26:30 Machines en panne, apprentissage de l'utilisation de la varlope pour dégauchir le bois ;
00:29:20 Cours de dessin de menuiserie 1930-1935 ;
00:31:07 Travail avec les compagnons hambourgeois – bonne ambiance de fraternité sur les chantiers ;
00:35:40 Père charron : apprentissage de la scie, reprise du récit
00:37:20 Savoir utiliser un fil à plomb ;
00:39:05 Années 1947-1950 « Ils enfilaient une pièce dans une machine, il en sortait une fenêtre (…) nous on les fabriquait (…) On avait encore le sentiment d'être un petit artisan, ce n'est pas des robots comme maintenant» ;
00:41:02 Les menuisiers italiens piémontais et leur don pour les beaux travaux et les meubles anciens – rivalité entre les suisses et les italiens ;
00:42:30 Découverte d'un don pour la pose de menuiserie, « Là, je me suis révélé (…) habile et très rapide »;
00:43:58 Nouveau journal « Le Monde » - article sur Nicole ;
00:45:50 Répartition du travail de chantier - parcours : chef de chantier, contremaître (coordination de la pose sur quarante chantiers) ;

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Interview de Gaston Baumann, menuisier (2ème partie/2)

Interview de Gaston Baumann, menuisier, par Christiane Wist (Durée totale de l'entretien: 01:07:27).
Période évoquée: 1920-1960

Aperçu des sujets traités dans l'interview (Parties 1/2 et 2/2) :
Baumann raconte son parcours professionnel et politique depuis sa naissance dans une famille nombreuse et pauvre dans le canton de Neuchâtel jusqu'à sa position de contremaître et conseiller administratif à Carouge. Il raconte les conditions de vie et de travail dans son apprentissage officieux des métiers du bois, les négociations salariales et les relations avec les artisans italiens. Il raconte sa tentative d'émigration à Paris, ou il a subi le racisme de ses collègues. Il raconte l'évolution du contexte de travail et des techniques dans les métiers du bois, avec un accent spécifique sur les charpentes.

Sujets principaux - pointages temporels (2ème partie/2) :
00:00:02 Candidature au Conseil administratif pour la section carougeoise du parti socialise, posée à son insu par un copain - « coup de rigolade pour faire un barrage aux radicaux » - victoire contre son patron– volonté de retrait contrée par les « instances du parti cantonal » ;
00:01:44 Président du syndicat, maire de Carouge, - concurrent direct de son patron radical, président de la chambre patronale – représailles au niveau professionnel et non politique ;
00:02:50 Dépressions nerveuses - « ce que l'on appelle atteinte à la dignité personnelle - je n'étais plus valable, il m'interdisait même d'aller porter des clous aux ouvriers. » - maladie – licenciement ;
00:07:00 Pose de parquet ;
00:09:50 Tradition du bouquet – constructions remarquables à Genève - conseiller administratif;
00:15:20 Anecdote du travail à son compte à l'hôtel des Bergues : mépris des patrons – techniques;
00:17:10 Restaurations en Vieille ville;
00:19:20 Conflits autour de la « fainéantise »  - Vingt ans juge aux Prud'homme - difficulté du travail de mémoire - dureté des incompréhensions ;

L'entretien se termine au temps 00:21:30. Suit une conférence sur l'économie souterraine et les chiffres du temps de travail ménager.

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Interview de Paul Lichtenberg, ferreur (1ère partie/2)

Interview de Paul Lichtenberg, ferreur, par Christiane Wist (Durée totale de l'entretien: 00:59:36).
Période évoquée: 1920-1940.

Aperçu des sujets traités dans l'interview (Parties 1/2 et 2/2) :
Paul Lichtenberg raconte en détails les techniques du métier de ferreur et les raisons pour lesquelles il a choisi et aimé ce métier de « libre ». La discussion traite notamment des questions de rémunération à l'heure ou à la pièce, des actions des travailleurs français contre le travail des Suisses en France en 1923, des relations entre les collègues ferreurs avec les serruriers et les autres corps de métier, ainsi que du vélo comme moyen de transport professionnel. Il est aussi question des ponts-volants, des rapports avec les patrons, du travail chez les riches pendant la crise ainsi que de la modification du travail avec la production de pièces normalisées en série.

Sujets principaux - segments temporels (1ère partie/2) :
00:00:00 à 00:09:00 : Choix du métier de ferreur malgré la possibilité d'un poste dans l'administration au bureau des télégraphes et téléphones (sa tante Ida travaillait dans la sous-direction) – Premier travail avec son père, puis dans l'entreprise de menuiserie Toso-Badel - Métier merveilleux, où l'on est libre et on peut gagner sa vie - métier dangereux aussi en raison des ponts-volants – Métier nécessitant des compétences de menuiserie et serrurerie aussi - Salaire à la pièce – Explication des méthodes de travail pour poser les volets ;
00:09:00 à 00:18:00 : Suite des explications précises concernant les outils (bédanes, trusquins), les pièces (loqueteaux, ressorts, contreplaques, pointes, fiches), les matériaux (minium, ciment prompt) et les techniques de mesures et de pose de volets et serrures – Travail de précision possible uniquement par habitude des gestes, pratiquement jamais de mesures – Six paires de volets par jour à six francs en comparaison d'un franc vingt de l'heure pour les autres – Après la guerre beaucoup d'outils remplacés par des machines – Cinéma de l'Alhambra ;
00:18:00 à 00:20:00 : 20 ans le 29 juin 1926, marié le 29 juin 1929 – Fabrication de pièces en série à Fribourg ;
00:20:00 à 00:27:00 : Bataille contre les ponts volants avec Lucien Tronchet, trois copains ferreurs tués – Travail des serruriers à Genève, leurs forges - Explication du travail sur les portes palières (sceller les goujons, équerres) sur les fenêtres – Porter les fenêtres vers les étages par l'extérieur avec des sortes d'échelles à poule, systèmes de poulie ;
00:27:00 à 00:36:00 : Avant la crise des années 1930, plus de cinquante ferreurs à Genève – Pendant la crise, le travail se trouve dans les banques et chez les riches, travaux remarquables, robinets de baignoires en or, « fier de faire du beau boulot », « triste, car tout était difficile » - Coordination avec les autres corps de métier – « Parqueteurs aussi étaient des libres » - Accident en 1928 à la rue de l'Orangerie – Travail de ferreur aussi en hiver – Proposition de poste de chef ferreur, discussion avec collègues, question de la rémunération (il ne retient pas le dix pour-cent mais se réserve le travail des poignées) – Le vélo de transport ;
00:36:00 à 00:46:06 Anecdotes sur le vol de vélo, la fabrication de la glace à Rive, la boisson sur les chantiers et la difficulté de travailler le lundi – Comment peuvent se régler les dettes entre artisans – Travail en France en 1923 au Château d'Annecy, mais « les Français ne voulaient pas de nous » - Gare Cointrin, les premières clés qui ouvrent toutes les portes – Anecdote sur le rapport conflictuel pendant le travail pour le Cinéma Rialto.

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Interview de Paul Lichtenberg, ferreur (2e partie/2)

Interview de Paul Lichtenberg, ferreur, par Christiane Wist (Durée totale de l'entretien: 00:59:36).
Période évoquée: 1920-1940

Aperçu des sujets traités dans l'interview (Parties 1/2 et 2/2) :
Paul Lichtenberg raconte en détails les techniques du métier de ferreur et les raisons pour lesquelles il a choisi et aimé ce métier de « libre ». La discussion traite notamment des questions de rémunération à l'heure ou à la pièce, des actions des travailleurs français contre le travail des Suisses en France en 1923, des relations entre les collègues ferreurs et avec les serruriers et les autres corps de métier, ainsi que du vélo comme moyen de transport professionnel. Il est aussi question des ponts-volants, des rapports avec les patrons, du travail chez les riches pendant la crise ainsi que de la modification du travail avec la production de pièces normalisées en série.

Sujets principaux - segments temporels : (2e partie/2)
00:00:00 à 00:09:00 : Grand-père était Maître serrurier, a dû arriver autour de 1850, avait pignon sur rue à la Rue Rousseau 20 – le frère du grand-père installé avec une serrurerie à Marseille, changement de nom de Lichtenberg à Clairemont - ferreur, un beau métier, « si je voulais partir aux champignons, j'y allais ».

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Interview d'Alfred Frey, colleur de papier peint (1ère partie/1)

Interview d'Alfred Frey, colleur de papier peint, par Christiane Wist (Durée totale de l'entretien: 00:39:05).
Période évoquée : 1920-1940

Aperçu des sujets traités dans l'interview (Partie 1/1):
Alfred Frey est un colleur de papier peint et il raconte qu'on le surnomme l'orfèvre. Il a été formé par un camarade italien appliqué et soucieux de précision. Il a effectué des travaux hors du commun, comme celui de coller des partitions sur les murs du salon d'un pianiste, ou d'autres plus courants mais exigeants comme la pose au plafond pour simuler le travail des staffeurs et des ébénistes.
Il débute dans ce métier dans les années 1920, il y a très peu de travail, il fait la tournée de la ville tous les matins avec les camarades pour demander une place. En hiver aussi, il n'y a pas de travail, ils doivent économiser "comme les fourmis". Les épiceries font parfois crédit et les dettes sont payées au printemps.
Il raconte qu'il rêvait d'être employé de bureau, mais comment, pendant la crise économique, le choix du métier de colleur de papier peint s'est imposé à lui. Il relate comment d'autres aussi se sont retrouvés à exercer ce métier, comme de nombreux horlogers, augmentant ainsi la précision du travail accompli. Il raconte son énervement par rapport aux personnes qui "volent le métier". Il raconte la dissolution de l'Association des colleurs de papier peint, et ensuite l'affiliation des membres aux différents syndicats. Il décrit les avantages apportés par l'affiliation d'un grand nombre de colleurs de papier peint à la Fédération des ouvriers sur bois et du bâtiment (FOBB).
Il décrit la particularité d'un domaine ou les patrons et vendeuses de papier peints ne connaissent pas le métier, entraînant des difficultés dans la qualité du travail accompli et les relations avec les clients. Il rapporte l'évolution des techniques de travail, allant des méthodes de fabrication des colles, à celui du transport de matériel à bicyclette.

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

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