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150e anniversaire du syndicat du bois FOBB de Genève

Banquet organisé au Palladium avec e.a. Franz Aschwanden, Gabriel Barrillier, Michel Buchs, Adrien Buffat, Madeleine Buffat, René Carron, R. Clerget, J. Clivaz, Roger Cuneo, François Czech, A. Di Stasi, A. Dubois, F. Fellay, R. Fragnière, Armin Frei, Juan Garcia, Christian Grobet, Louis Huissoud, Claude Ketterer, Max Kohler, Mme Kohler, V. Pitard, François Portner, Jacques Robert, Claude Rochat, R. Roth, E. Schweri, Jean-Pierre Thorel, Pierre Tournier, Germain Varone.

Tournier, Pierre

Interview de Séverin Bapst, charpentier (2ème partie/2)

Interview d'un ouvrier charpentier, Séverin Bapst, par Christiane Wist (Durée totale de l'entretien: 01:32:14).
Période évoquée: 1920-1940

Aperçu des sujets traités dans l'interview (Parties 1/2 et 2/2):
Séverin Bapst raconte les différentes phases de son travail, les belles œuvres, comme les escaliers tournants en chêne de Hongrie mais aussi les ennuyeuses ou "scandaleuses" comme la construction des baraquements pour les travailleurs saisonniers ou pour l'Allemagne pendant la Deuxième Guerre mondiale. Il parle aussi des compagnons hambourgeois, de son origine fribourgeoise et du vertige chez les charpentiers.

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Interview de Séverin Bapst, charpentier (1ère partie/2)

Interview d'un ouvrier charpentier, Séverin Bapst, par Christiane Wist (Durée totale de l'entretien: 01:32:14).
Période évoquée: 1920-1940

Aperçu des sujets traités dans l'interview (Parties 1/2 et 2/2):
Séverin Bapst raconte les différentes phases de son travail, les belles œuvres, comme les escaliers tournants en chêne de Hongrie mais aussi les ennuyeuses ou "scandaleuses" comme la construction des baraquements pour les travailleurs saisonniers ou pour l'Allemagne pendant la Deuxième Guerre mondiale. Il parle aussi des compagnons hambourgeois, de son origine fribourgeoise et du vertige chez les charpentiers.

Repères temporels:
La partie 2/2 commence par le récit de l'interdiction de la construction de chalets en 1935 par Maurice Braillard, alors chef du Département des travaux publics (p. 3 de la transcription).

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Interview de Julien Claude, charpentier (3ème partie/3)

Interview d'un charpentier, Julien Claude, par Christiane Wist (Durée totale de l'entretien: 01:01:34).
Périodes évoquées: Moyen-Age, 1920-1940, 1980

Aperçu des sujets traités dans l'interview (Parties 1/3, 2/3 et 3/3):
Il s'agit d'un interview axé sur les origines, les raisons d'existence et l'évolution jusqu'à aujourd'hui des sociétés de compagnons. Julien Claude parle de substitution de monde compagnonnique par les syndicats. Il rappelle que les associations de compagnons étaient en règle générale interdites. Il raconte la création en 1943 de l'Association ouvrière des compagnons du devoir, association regroupant plus de seize métiers.
L'autre volet important de cet entretien a pour sujet la formation et la transmission de connaissance. Le "tour de France" des compagnons y est décrit: l'organisation de l'accueil, les cours du soir ainsi que les différentes étapes et épreuves du processus de formation (admission en tant que stagiaire, décision de devenir aspirant puis épreuve menant au statut de compagnon). Il est question aussi: des compagnons en tant que dépositaires d'une science de la construction, de la circulation des ouvriers en Europe et de la nécessité d'une organisation stricte lorsque les ouvrages sont très grands et impliquent un nombre important de personnes.

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Interview de Julien Claude, charpentier (2ème partie/3)

Interview d'un charpentier, Julien Claude, par Christiane Wist (Durée totale de l'entretien: 01:01:34).
Périodes évoquées: Moyen-Age, 1920-1940, 1980

Aperçu des sujets traités dans l'interview (Parties 1/3, 2/3 et 3/3):
Il s'agit d'un interview axé sur les origines, les raisons d'existence et l'évolution jusqu'à aujourd'hui des sociétés de compagnons. Julien Claude parle de substitution de monde compagnonnique par les syndicats. Il rappelle que les associations de compagnons étaient en règle générale interdites. Il raconte la création en 1943 de l'Association ouvrière des compagnons du devoir, association regroupant plus de seize métiers.
L'autre volet important de cet entretien a pour sujet la formation et la transmission de connaissance. Le "tour de France" des compagnons y est décrit: l'organisation de l'accueil, les cours du soir ainsi que les différentes étapes et épreuves du processus de formation (admission en tant que stagiaire, décision de devenir aspirant puis épreuve menant au statut de compagnon). Il est question aussi: des compagnons en tant que dépositaires d'une science de la construction, de la circulation des ouvriers en Europe et de la nécessité d'une organisation stricte lorsque les ouvrages sont très grands et impliquent un nombre important de personnes.

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Interview de Julien Claude, charpentier (1ère partie/3)

Interview d'un charpentier, Julien Claude, par Christiane Wist (Durée totale de l'entretien: 01:01:34).
Périodes évoquées: Moyen-Age, 1920-1940, 1980

Aperçu des sujets traités dans l'interview (Parties 1/3, 2/3 et 3/3):
Il s'agit d'un interview axé sur les origines, les raisons d'existence et l'évolution jusqu'à aujourd'hui des sociétés de compagnons. Julien Claude parle de substitution de monde compagnonnique par les syndicats. Il rappelle que les associations de compagnons étaient en règle générale interdites. Il raconte la création en 1943 de l'Association ouvrière des compagnons du devoir, association regroupant plus de seize métiers.
L'autre volet important de cet entretien a pour sujet la formation et la transmission de connaissance. Le "tour de France" des compagnons y est décrit: l'organisation de l'accueil, les cours du soir ainsi que les différentes étapes et épreuves du processus de formation (admission en tant que stagiaire, décision de devenir aspirant puis épreuve menant au statut de compagnon). Il est question aussi: des compagnons en tant que dépositaires d'une science de la construction, de la circulation des ouvriers en Europe et de la nécessité d'une organisation stricte lorsque les ouvrages sont très grands et impliquent un nombre important de personnes.

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Interview de Dubath, charpentier (1ère partie/1)

Interview d'un charpentier, Dubath, par Christiane Wist (Durée totale de l'entretien: 00:17:30).
Période évoquée: 1920-1940

Aperçu des sujets traités (Partie 1/1):
Dans cet entretien, ce charpentier explique différents aspects techniques liés au travail du bois. Il explique notamment les critères amenant au choix des emplacements des coupes dans un tronc suivant la stabilité du bois que l'on souhaite obtenir (sciage à cœur refendu, hors cœur, ...). Il explique les changements dans les techniques de séchage et de conception avec la technique de la charpente collée. Il raconte la construction d'échafaudages de façade fabriqués en bois, avec des barrières; les ponts-volants n'étaient pas utilisés par les tailleurs de pierre ni les charpentiers. Il mentionne aussi que pour terminer sa formation, il a travaillé plusieurs années en Suisse alémanique.

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Interview de René de Motz, menuisier charpentier et enseignant (2ème partie/2)

Interview d'un menuisier charpentier enseignant, René de Motz, par Christiane Wist (Durée totale de l'entretien: 01:02:42).
Période évoquée: 1920-1980

Aperçu des sujets traités dans l'interview (Partie 1/2 et 2/2) :
Dans cet instructif entretien semi-dirigé, René de Motz menuisier charpentier devenu enseignant, s'exprime sur la durée de l'expérience professionnelle qui s'est réduite avec la retraite et le fait d'entrer dans la vie professionnelle plus tardivement. Il parle du consensus tacite qui existait chez les jeunes pour soulager les plus vieux des travaux pénibles. Il dit aussi à ce sujet « […] ces gens-là travaillaient jusqu'au bout, si bien que moi à vingt ans j'ai travaillé avec des gens qui avaient 85 ans, mais qui avaient un idéal professionnel et puis surtout qui avaient cultivé l'habileté manuelle à un stade que l'on ne connaîtra plus. Ils avaient une expérience professionnelle qui s'étendait sur toute leur existence [...] ». Sur la formation des ouvriers il dit: « Disons que la population professionnelle il y a un siècle, elle était composée à peu près de moitié de gens non particulièrement qualifiés, mais qui avaient un esprit du bois (...) on pourrait dire que c'était la civilisation du bois ». René de Motz est la troisième génération de sa famille dans les métiers du bois. Il aurait voulu faire avocat, mais il y avait des nécessités économiques. Il a fait son apprentissage à l’École des Arts et Métiers. Il a pratiqué de 18 à 32 ans. Il s'est ensuite engagé dans l'enseignement en tant que maître de fabrication, pour ensuite enseigner à l’École d'ingénieur, où il a enseigné la statique. A soixante ans, il a pris sa retraite et s'est occupé de litiges dans le domaine. Au niveau de la formation, on pouvait considérer que la menuiserie était le tronc commun, la charpente c'était pour la construction et l'ébéniste pour la décoration. Il évoque les nombreuses démolitions de fermes. Il parle des tendances long terme sur les techniques de charpente. Il estime que jusqu'à la fin du 19e siècle, nos sociétés avaient une culture "rurale et du bois". A partie des années 1930, la ville s'est alors construite en béton. Il raconte la façon dont les patrons se sont organisés pour tenter de relancer la construction en bois en proposant des villas préfabriquées destinées à des logements sociaux. Sur la mécanisation, il dit des gens qui maniaient les premières machines qu'ils étaient un peu comme les premiers aviateurs.
Parmi les autres sujets traités, on trouve les méthodes pour scier du bois de long, les constructions de baraquements pendant la guerre pour les Français et les Allemands, le commerce du bois tordu pour les bateaux, le travail du bois dans les premières voitures ou encore le travail de coffrage.

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Interview de René de Motz, menuisier charpentier et enseignant (1ère partie/2)

Interview d'un menuisier charpentier enseignant, René de Motz, par Christiane Wist (Durée totale de l'entretien: 01:02:42).
Période évoquée: 1920-1980

Aperçu des sujets traités dans l'interview (Partie 1/2 et 2/2) :
Dans cet instructif entretien semi-dirigé, René de Motz menuisier charpentier devenu enseignant, s'exprime sur la durée de l'expérience professionnelle qui s'est réduite avec la retraite et le fait d'entrer dans la vie professionnelle plus tardivement. Il parle du consensus tacite qui existait chez les jeunes pour soulager les plus vieux des travaux pénibles. Il dit aussi à ce sujet « […] ces gens-là travaillaient jusqu'au bout, si bien que moi à vingt ans j'ai travaillé avec des gens qui avaient 85 ans, mais qui avaient un idéal professionnel et puis surtout qui avaient cultivé l'habileté manuelle à un stade que l'on ne connaîtra plus. Ils avaient une expérience professionnelle qui s'étendait sur toute leur existence [...] ». Sur la formation des ouvriers il dit: « Disons que la population professionnelle il y a un siècle, elle était composée à peu près de moitié de gens non particulièrement qualifiés, mais qui avaient un esprit du bois (...) on pourrait dire que c'était la civilisation du bois ». René de Motz est la troisième génération de sa famille dans les métiers du bois. Il aurait voulu faire avocat, mais il y avait des nécessités économiques. Il a fait son apprentissage à l’École des Arts et Métiers. Il a pratiqué de 18 à 32 ans. Il s'est ensuite engagé dans l'enseignement en tant que maître de fabrication, pour ensuite enseigner à l’École d'ingénieur, où il a enseigné la statique. A soixante ans, il a pris sa retraite et s'est occupé de litiges dans le domaine. Au niveau de la formation, on pouvait considérer que la menuiserie était le tronc commun, la charpente c'était pour la construction et l'ébéniste pour la décoration. Il évoque les nombreuses démolitions de fermes. Il parle des tendances long terme sur les techniques de charpente. Il estime que jusqu'à la fin du 19e siècle, nos sociétés avaient une culture "rurale et du bois". A partie des années 1930, la ville s'est alors construite en béton. Il raconte la façon dont les patrons se sont organisés pour tenter de relancer la construction en bois en proposant des villas préfabriquées destinées à des logements sociaux. Sur la mécanisation, il dit des gens qui maniaient les premières machines qu'ils étaient un peu comme les premiers aviateurs.
Parmi les autres sujets traités, on trouve les méthodes pour scier du bois de long, les constructions de baraquements pendant la guerre pour les Français et les Allemands, le commerce du bois tordu pour les bateaux, le travail du bois dans les premières voitures ou encore le travail de coffrage.

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Interview des frères Bloch, marchands de bois (2ème partie/2)

Interview des Frères Bloch, marchands de bois, par Christiane Wist (Durée totale: 01:09:17).
Période évoquée: 1920-1960.

Aperçu des sujets traités dans l'interview (Parties 1/2 et 2/2) :
Dans ce riche et imagé entretien à trois voix, les frères Bloch racontent leur activité de marchands de bois. Ils détaillent leur formation et les voyages qu'ils ont effectué en lien avec cela. Au cours de l'entretien, ils parlent beaucoup des qualités et propriétés des différents bois et des processus d'abattage de conservation ou de séchage à effectuer. Ils expliquent les évolutions dans les métiers de menuiserie et d'ébénisterie, le contre-plaqué, l'aggloméré. Ils amènent des éléments contextuels aux évolutions, telle l'indispensable arrivée du chauffage central pour l’essor des meubles en contreplaqué. Ils mentionnent la question de la gestion des forêts ainsi que les salaires et temps de travail de leurs employés. Parmi tant d'autres éléments, ils expliquent la difficulté pour les artisans de se faire payer par les aristocrates.

Sujets principaux - segments temporels (2ème partie/2) :
00:00:00 à 00:09:00 : Anecdote sur le menuisier de Montbrillant. Il achetait au jour le jour, en raison de la destruction prévue du quartier des Grottes – La question des parasites importés dans les bois – Ciba-Geigy a pris des bestioles pour produire des gaz pour traiter à la colonie – Avant la guerre ils achetaient frais et séchaient. Ensuite des séchoirs ont été utilisés – Mais le bois n'aime pas être brusqué. Souvent l'intérieur reste humide et garde sa dimension, l'extérieur veut se rétrécir et donc se fend – Ils mouillent donc l'extérieur. - Séchage rapide jusqu'à 60 mm ça va, mais au-delà c'est plus compliqué. Ils ont essayé avec le micro-onde mais cela devait coûter trop cher. - Temps de travail et salaire. - Questions des quotas après la guerre, plus possible d'engager des Italiens ou des Français ;
00:09:00 à 00:18:00 : Dans l'entre-deux-guerres, on a engagé de la main-d’œuvre de la Suisse – Beaucoup de manutention, besoin de beaucoup de forces. - Les assurances et les vacances n'existaient pas. - Un des employés faisait le forain, ils vendaient des poutres bien noueuses et les gens payaient pour enfoncer des clous dans la poutre. - Ils ont toujours habité les Eaux-Vives. Ils allaient à pied à Carouge et rentraient à midi. A 14h, les patrons jouaient aux cartes et débarquaient vers 15h. - Travail le samedi matin – Anecdote sur un artisan, un trop brave type, qui avait acheté un acajou de Cuba très rare, avait fait un joli travail et sa cliente avait marchandé jusqu'à lui faire perdre son affaire – Travailler pour l'aristocratie n'était pas commode car ils ne payaient pas au jour le jour, seulement à la fin de l'année, on pouvait aller réclamer. - Les gens commandaient le mobilier pour toute leur chambre à coucher à des ébénistes, les grands magasins aussi commandaient. - Anecdote au sujet d'un entrepreneur, qui offrait trois mois gratuits de location aux gens qui parfois s'en sont allés après trois mois avec les meubles fournis ;
00:18:00 à 00:21:30 : Travail exceptionnel : la rampe d'escalier en colimaçon : impossible de faire un gabarit pas possible de le faire en série, toujours à mesure. - Le sculpteur disparaît, les poseurs de parquet n'existent plus non plus. - Lorsque ça a brûlé aux Breuleux chez Chapatte on parlait encore de parquets;

[00: 21:30 et suivantes: autre interview sans lien avec celle des frères Bloch - interview d'une actrice à Lausanne, active dans une maison de quartier à Lausanne, qui parle de sa collaboration avec Alain Knapp et son Théâtre-Création à Lausanne].

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

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