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Bertoni, Luigi
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Les Anarchistes aux travailleurs

Soirée du Réveil le jeudi 1er mai à la salle communale de Plainpalais.
Texte supplémentaire: "Causerie par le camarade L. Bertoni - Le Portefeuille, un acte d'Octave Mirbeau - le Père, un acte de J. Conti - Productions par artistes et amateurs distingués. Entrée 1 fr. 10"
"Travailleurs, Camarades,
La situation peut toujours se résumer ainsi: Insécurité politique représentée par un militarisme ruineux, par l'impossibilité même entre alliés de la boucherie mondiale de s'entendre pour désarmer, par la menace permanente de guerre; Insécurité économique dont le chômage est la manifestation la plus douloureuse, cependant que nos maîtres avouent que des crises plus formidables sont à redouter par le développement même du progrès industriel; Insécurité sociale avec menace de retour à un passé maudit - les quelques conquêtes des révolutions du passé venant être supprimées - par un absolutisme clérico-fasciste. […]"

Groupe du Réveil anarchiste

Interview d'un peintre en bâtiment et plâtrier, Ernest Kolly - le personnage N - et de sa femme (1ère partie/1)

Interview d'un peintre en bâtiment et plâtrier, Ernest Kolly - le personnage N - et de sa femme, , par Christiane Wist (Durée totale de l'entretien: 00:30:15).
Période évoquée : 1920-1940 (principalement)

Aperçu des thèmes (Parties 1/1):
Il explique un premier acte qui marque ses convictions libertaires: il a refusé de payer les dix francs demandés pour recevoir son diplôme de peintre. Il n'a donc jamais eu de copie de son diplôme. Il raconte sa participation aux luttes contres les évacuations, le "kilo du chômeur", les réunions du groupe anarchiste à la rue Coutance, sa participation à la Ligue d'action du bâtiment (LAB). Il parle de l'élaboration du journal Le Réveil anarchiste qui se vendait le samedi après-midi dans les rues de Genève. Il dit que Luigi Bertoni est mort dans la misère. Il parle de la personnalité de Lucien Tronchet, "il était très personnel", il dit que des personnes ont été évincées de groupements par lui. Ils discutent de la problématique de la mémoire de la Ligue d'action du bâtiment (LAB) et de la Fédération des ouvriers sur bois et de bâtiment (FOBB) trop centrée sur une seule personne. Après un accident de pont-volant, il a bénéficié d'un arrangement que son patron a trouvé avec un autre patron peintre en bâtiment: par une astuce, il réussissait à lui payer la différence avec le salaire qu'il aurait touché si il avait travaillé à 100%. Sa femme est allée travailler en dehors du foyer après l'accident.

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Interview d'un maçon, typographe et secrétaire syndical, Henri Tronchet (1ère partie/9)

Interview d'un maçon, typographe et secrétaire syndical, Henri Tronchet, par Christiane Wist (Durée totale de l'entretien: 03:54:13).
Période évoquée : 1920-1940 (principalement)

Aperçu des thèmes (Parties 1/9 à 9/9):
Dans ce long et fourni entretien, Christiane Wist se fait raconter l'histoire de cette période des années 1920-1940 par Henri Tronchet qui participa notamment à une série d'actions directes au sein de la Ligue d'action du bâtiment (LAB) et fut secrétaire syndical jusqu'en 1955. Né en 1915, il raconte son parcours dans l'action syndicale et dans ses deux métiers principaux, maçon et typographe. Dans cet entretien, les interlocuteurs prennent le temps de la réflexion et de la distance par rapport aux récits, et s'attardent notamment sur le concept de chance. En effet, Henri Tronchet la considère comme centrale dans son parcours, ce qui lui fait dire « c'était peut-être ma chance d'avoir cru à ma chance ! ». Il décrit les actions menées pour la mise en place du système de reconnaissance de capacité pour les ouvriers qualifiés mais sans diplôme. Il explique les raisons pour lesquelles beaucoup d'ouvriers ne pouvaient se permettre d'acheter les produits des coopératives. Il décrit aussi l’ambiguïté dans la pratique des politiques de logement social. Il aborde la question des rapports de pouvoir et des comportements peu anarchistes de camarades anarchistes. Parmi de nombreux autres sujets, cet entretien traite aussi de la propagande par le fait, des enjeux de la caractérisation d'un acte comme "acte terroriste" et des séjours en prison.

Repérage des sujets principaux : (1ère partie/9)
00:00:00 à 00:09:00 : Les oppositions aux évacuations n'étaient efficaces que grâce à l'action directe - Rue Masbou : récit de la venue des différents officiels dans leur costumes : rue condamnée, femmes aux fenêtres avec les casseroles, téléphone au procureur – Rue des Allobroges : la femme avait voulu se suicider car c'est humiliant qu'on vous sorte les meubles dans la rue - ils ont tendu un piège aux policiers et les ont enfermés un moment dans la cave – Rue Verte, ils ont pendu l'huissier ... par les bras - le gouvernement Nicole plaçait les évacués dans ces taudis – les raisons de l'échec du gouvernement Nicole – la déclaration de guerre qui a été un soulagement pour certains;
00:09:00 à 00: 11:58: contradictions de la gauche par rapport à l'antimilitarisme – Pour Bertoni, il fallait faire la révolution pour éviter la guerre – dans certaines situations, les pacifistes ont favorisé la prise de pouvoir des Allemands - il y a plus de nostalgie de 1936 que de 1968;

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

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