Showing 94 results

Archival description
femme
Advanced search options
Print preview View:

5 results with digital objects Show results with digital objects

Ménage-toi - Emission 10.09.1986 (2ème partie/4)

Emission de radio faite par des femmes pour des femmes consacrée notamment au foyer Solidarité Femmes en détresse, à Madeleine Lamouille qui fut femme de chambre, à l'agenda culturel et social, ainsi qu'à la recherche d'une alimentation équilibrée (Durée totale: 02:03:50).

Résumé
Partie 2/4: suite de la rencontre avec Jocelyne Carasso et Franca de Solidarité Femmes en détresse qui propose écoute et hébergement selon une approche féministe (00:13:25), présentation du parcours de Madeleine Lamouille, femme de chambre, par Alda De Giorgi (15:50-16:00, 16:55-18:00, 18:15-18:50, 19:15-20:15), interview de Madeleine Lamouille (1ère partie) (20:50-26:00, 27:05-30:50), musique.

Aerni, Marianne; animateur/trice

Ménage-toi - Emission 10.09.1986 (3ème partie/4)

Emission de radio faite par des femmes pour des femmes consacrée notamment au foyer Solidarité Femmes en détresse, à Madeleine Lamouille qui fut femme de chambre, à l'agenda culturel et social, ainsi qu'à la recherche d'une alimentation équilibrée (Durée totale: 02:03:50).

Résumé
Partie 3/4: suite de l'interview de Madeleine Lamouille par Alda De Giorgi (00:00-03:15, 03:50-05:00, 05:35-10:50, 12:05-12:25), agenda culturel, social et politique entrecoupé de musique avec notamment l'exposition "La femme dans l'Egypte des pharaons" (16:10-17:45), la présentation par Barbara Conrad des films "Rouge Baiser" de Vera Belmont et "Gardien de la nuit" de Jean-Pierre Limosin (17:45-21:30), une annonce du Centre Femmes de Genève (22:30-22:40), des stages informatiques (24:40-25:00) et une pétition sur les garderies (27:00-27:40), musique.

Aerni, Marianne; animateur/trice

Ménage-toi - Emission 17.09.1986 (4ème partie/4)

Emission de radio faite par des femmes pour des femmes consacrée notamment à la Librairie femmes l'Inédite, à Madeleine Lamouille qui fut femme de chambre, à l'agenda culturel et social, à la fête organisée par le Mouvement pour une Suisse ouverte, démocratique et solidaire ainsi qu'au travail des femmes à la cuisine (Durée totale: 02:06:42).

Résumé
Partie 4/4: rubrique de Jacqueline Berenstein-Wavre "Femmes et nourriture": "Cuisiner c'est également travailler"(01:15-07:30), interview téléphonique de Kika qui présente la fête organisée par le Mouvement pour une Suisse ouverte, démocratique et solidaire le 20 septembre (09:20-15:35), le menu du mercredi (15:55-22:45), musique.

Aerni, Marianne; animateur/trice

Interview de Maria Pia Genolet

Interview de Maria Pia Genolet (né le 3 mai 1956, dans les Marches - Italie), apprentie, puis secrétaire au service du personnel de Gardy env. 1972-1985. Interviewée par Fabienne Kühn.
Période évoquée: 1968-1985 principalement.

00-00-02:29 née en Italie (Marches) le 3 mai 1956 ; quitte l’Italie à 12 ans, vient rejoindre ses parents à Genève ; père travaille à dans une entreprise à Carouge, puis à Gardy, mère chez Gardy, puis à la Migros aux Acacias, enfin à la Nationale, à la Jonction (a ensuite brulé) ; les parents sont repartis en Italie à la retraite ; une sœur aînée (2 ans et demi de plus) ;
02:30-03:04 père travaille à Carouge chez Ciravegna (Vermouth), puis chez Gardy, qui emploie de nombreux Italiens ; il est ouvrier à l’atelier mécanique, y reste jusqu’à sa retraite ;
03:05-06:09 parcours scolaire : 1968 classe d’accueil, cycle, apprentissage d’employée de commerce chez Gardy, employée à la comptabilité, puis secrétaire de M. Carrard [chef du personnel] pendant une dizaine d’année ; fin 1985, quitte Gardy, car accouche de sa fille et reste au foyer durant 2-3 ans, puis trouve des heures dans un kiosque Naville, y reste 25 ans, à la fin à 100% ; licenciement, 2 ans de chômage, puis emploi à l’épicerie Caritas à la Servette, retraite dans 2 ans ;
06:10-07:29 Gardy, plus belle période de sa vie professionnelle, plaisir au travail, collègues agréables ; travaille au service du personnel avec Mme [Thanoz ?], qui l’a prise sous son aile après le départ de sa mère en Italie et M. Carrard, chef du personnel ;
07:30-12:59 s’occupe du journal de Gardy, nombreux menus services aux ouvriers et employés ; environ 300 personnes, ouvriers et ouvrières, cols blancs ; nombreux Italiens, des Espagnols, quelques autres ; nombreuses femmes : employées au presse, à la galvano, surtout, au « petit appareillage » (fusibles, etc.), mensualisées [compléments de Guy Genolet] ;
13:00-13:49 M. Carrard, chef du personnel, jusque vers 1988 ; direction M. Koch, puis M. Winiger, autre ;
13:50-14:44 conditions de travail des femmes, fidélité du personnel car les gens se plaisaient ;
14:45-17:14 activités organisées par le service du personnel : sorties des retraité-e-s, Noël des enfants, apéro de départ au réfectoire avec discours du chef du personnel, et longue partie conviviale ;
17:15-19:14 versement des rentes toutes les fins de mois par Gardy ; sorties annuelles des retraité-e-s (par ex. Interlaken), env. 50.
19:15-20:14 Noël des enfants : achat de cadeaux à la Placette par le chef du personnel et sa femme ; 50-60 enfants au réfectoire ; animateur/animatrice : conteuse, père Noël – beaux souvenirs ;
20:15-22:24 mauvais souvenirs : les licenciements ; rédige les rapports des séances de commission du personnel, conflits, Carrard et Kessler, président de la commission du personnel ;
22:25-22:59 départ en décembre 1985.

Genolet, Maria Pia

Interview de Madeleine Lamouille, femme de chambre - version montée avec musique (2ème partie/2)

Interview de Madeleine Lamouille, ancienne femme de chambre, par Alda De Giorgi en vue de l'émission "Ménage-toi" produite par le Collège du travail sur Radio Zones - version montée avec musique (Durée totale de l'entretien: 00:54:51).

Aperçu des sujets traités dans l'interview (Parties 1/2 et 2/2) :
Madeleine Lamouille explique son quotidien de domestique au service de diverses familles à Genève et à Valeyres-sous-Rances durant les années 1920 et 1930. Elle évoque son enfance à Cheyres (FR), son entrée dans le métier de domestique, les relations avec ses patrons, les moeurs et les usages des familles aristocratiques et bourgeoises (notamment les Barbey et les Weibel). Elle détaille son travail quotidien de femme de chambre et de bonne, le service aux enfants, le nettoyage, la lessive, la cuisine, la modernisation des équipements. Madeleine Lamouille rend également compte de ses conditions de travail (salaire, horaire, logement).

Repérage des sujets principaux (2ème partie/2)
00:00-00:35: musique;
00:35-00:40: annonce par Alda de Giorgi "Madeleine Lamouille 2ème partie";
00:40-01:10: musique;
01:10-02:25: introduction par Alda de Giorgi: fait suite à la 1ère partie diffusée le mercredi précédent sur Ménage-toi et sera consacré aux diverses tâches de Madeleine Lamouille comme femme de chambre;
02:25-03:30: musique;
03:30-09:55: interview (référence à la transcription de p. 10 "Et comment se passait le travail..." -> p. 12 "...Comme on faisait la lessive autrefois.";
09:55-10:45: musique;
10:45-16:40: interview (référence à la transcription de p. 14 "La cuisine était comment?..." -> p. 15 "...ils étaient très discrets.";
16:40-23:12: musique.

Lamouille, Madeleine; interviewé/e

La maternité: un motif de licenciement? Conférence-débat animée par Gabrielle Nanchen

Campagne pour l'initiative populaire "pour une protection efficace de la maternité".
Texte supplémentaire: "Jeudi 1er mars 1979 à 20 h. 30, Ecole Place Favre - Chêne-Bourg", "[Gabrielle Nanchen], conseiller national (sic), qui présentera les divers aspects de l'initiative pour une protection efficace de la maternité et qui répondra à vos questions", "Entrée libre, Tram 12, Parking, Organisation: Parti Socialiste, section des Trois-Chêne".

Parti socialiste genevois, section des Trois-Chêne

La ménagère une travailleuse

  • CH-001784-0 MUT
  • Fonds
  • 1983 - 1991

Le fonds contient principalement des documents relatifs aux quatre colloques organisés entre 1983 et 1990, aux publications qui s'en sont suivies ainsi qu'aux diverses activités auxquels la section "La Ménagère, une travailleuse" a participé. Il renferme également des documents liés à l'émission de radio "Ménage-toi" produite en 1986 et 1987.

Collège du Travail, Genève

Interview d'Olinda Fazendeiro

Interview filmée d'Olinda Fazendeiro (âgée de 64 ans au moment de l'interview, née dans la région du centre du Portugal), saisonnière à Champéry (Valais) puis à Genève dès 1980, membre d'un syndicat.
Période évoquée: 1974-1985 principalement

Fazendeiro, Olinda; interviewé/e

Interview d'un manoeuvre, terrassier et grutier - Gustave Berger, le personnage U (2ème partie/4)

Interview d'un manœuvre, terrassier et grutier, Gustave Berger, le personnage U, par Christiane Wist (Durée totale de l'entretien: 02:38:31).
Période évoquée : 1920-1940 (principalement)

Aperçu des thèmes (Parties 1/4 à 3/4):
Dans ce long, vivant, et instructif entretien, cet ouvrier raconte son enfance dans le quartier des Eaux-Vives et comment le fait d'avoir été l'enfant d'une femme divorcée ou le fait d'avoir dû la soigner ont influencé ses valeurs et ses choix. La question de la dignité et des pratiques humiliantes revient à plusieurs reprises. Il mentionne quelques éléments sur sa participation à la guerre d'Espagne et sa participation à l'armée. Il explique avec humour et détails une série d'actions dont celle menée sur le chantier de la Société des Nations (SdN) avec la Ligue d'action du bâtiment (LAB). Il parle du cercle anarchiste qui se réunissait à la rue Coutance et relate l'importante présence de femmes en son sein. Il raconte sa participation aux réseaux de passeuses et passeurs d'enfants juifs pendant la Deuxième Guerre mondiale, et l'histoire de ces femmes qui traversaient le Rhin à la nage avec des enfants sur le dos. Il parle de l'importance de la communication, les soirées de collage d'affiches et la collaboration avec les Imprimeries Réunies. Il explique ses pratiques contraceptives. Il raconte sa blessure à la cuisse lors de la fusillade du 9 novembre 1932 et comment un médecin l'a protégé et soigné à ce moment-là. Il parle ensuite des méthodes de travail dans le bâtiment, l'utilisation du béton et les accidents de ponts-volants.

Repérage des sujets principaux (2ème partie/4)
00:00:00 à 00:09:00 : Ils ont fait le tour du pays pour trouver des chaussures en taille 40 - Il a fait renvoyer un cadre militaire - Il s'amusait à donner des ordres aux soldats, ils lui obéissaient - Sa troupe a été oubliée, sans vivres, pendant la guerre - Il a fait 1000 jours pendant la guerre, il passait 3 mois à la guerre et 3 mois à la maison - Sa mère n'avait pas de soucis à se faire pour le beurre et le fromage - La mobilisation générale -
[interruption d'enregistrement 00:04:12 et 00:05:10] Il a fait terrassier quand il est entré dans le bâtiment - Tronchet a introduit la pelle mécanique au 37-39 rue de Lausanne avec la Coopérative [du bâtiment] - "C'est la première pelle mécanique qui a travaillé à Genève" - Les chômeurs sont venus protester car ils pensaient que la machine leur volait le travail - Le chantier de la Société des Nations avait permis aux gens de se familiariser avec ces machines - Il y avait des primes de 25'000 francs et personne ne l'a jamais vendu - Belle solidarité - Ils allaient repérer les policiers pour mieux les identifier lorsqu'ils infiltraient lors de soirées au Faubourg - Il est contre le salaire à la pièce, contre "les tâcherons" car c'est inhumain de favoriser les jeunes et les forts - Actions contre les plâtriers à ce sujet - Période difficile, employé comme manœuvre à la journée - Il ne trouvaient plus de travail s'ils étaient connus comme membre de la FOBB - Ils se faisaient embaucher sous des faux noms, mais après 36 avec les charges sociales, il fallait donner son nom - La Coopérative a aussi été créée pour embaucher les rejetés - c'était la première entreprise à mettre en place les vacances - une coopérative au premier degré - la Coopérative des électriciens aussi - Ils ne voulaient pas toujours critiquer « car le plus grand coup qu'on pouvait porter au capitalisme, c'était savoir diriger le travail, savoir le faire, savoir diriger »;
00:18:00 à 00:27:00 : Une trentaine dans la Coopérative - syndicat de la Muraria faisaient des repas sur la plaine de Plainpalais - Beaucoup d'Italiens ayant fuit le fascisme, beaucoup de connivence - Aujourd'hui, les gens sont trop matérialistes - Quand on finissait nos assemblées, on allait coller les affiches, une philosophie - énormément de suicides à cette période, publiés dans les journaux - "J'ai été grutier, j'ai travaillé à 40 mètres de hauteur - J'étais chez Guillemet (?), travaillé dans la merde, dans les canalisations" - Le patron des fourneaux Le Rêve leur avait donné l'autorisation d'aller chercher du bois dans sa forêt, on leur prêtait une remorque - En prison, ils les lavaient avec des jets, l'humiliation - Les noms étaient toujours donnés dans les journaux;
00:27:00 à 00:36:00 : il a été 3-4 fois en prison, la première fois c'était pour la question des taudis - Il s'est fait prendre en photo quand ils descendaient après la destruction - c'était vraiment des conditions déplorables - Humaniser les prisons - "il y avait vraiment un chef de la police qui était une saloperie", vraiment de mauvaise foi qui n'agissait que pour la bourgeoisie - commentaire sur les habits des ouvriers - action place Bel-Air, midi, 150 personnes assises en pleine circulation: « nous on a rien à bouffer, ça sert à rien qu'on y aille » - La Ligue d'action de bâtiment (LAB) était une organisation indépendante, prenait la forme de l'association créée en 1931, c'est elle qui donnait les mots d'ordre - La grève est une dernière solution de lutte, mais pour accélérer les négociations il fallait l'action directe - Ils sont allés sur les chantiers la nuit pour démolir la nouvelle route suisse, ils avaient mis les brouettes au lac, car Dommartin (?) refusait de signer la convention - Il avait fait faillite après coup - On a fait des gros dégâts;
00:36:00 à 00:45:48 : « vous touchez 50 000 francs des patrons pour nous matraquer »: le procureur général était aussi l'avocat conseil de la Fédération des entrepreneurs: "on était cuits à l'avance, on était bafoués, et heureusement que Tronchet avait du culot" - Bertoni s'est brouillé avec Lucien -"Il n'y avait plus rien d’anarchisant là-dedans" - Les assemblées anarchistes, une fois par semaine, il y avait des sympathisants qui avaient deux trois sous, mais s'il y avait un coup dur, ils n'étaient pas là - rue Coutance, un appartement loué - lorsque la police venait les chercher, ils descendaient au dancing se fondre dans la foule - 30 à 40 personnes - Ils choisissaient un thème, une personne développait et les autres participaient, souvent Bertoni questionnait, et "on revenait sur ce qu'on avait dit, il n'y avait pas d'erreurs" - On portait les convocations à pied, en même temps on faisait les collages, sur les murs, sur les voitures - Une fois par semaine on faisait le pliage - Il y avait beaucoup de dames aussi - On a même pas une presse ouvrière en 1983 - Et le samedi, la vente des journaux, le Réveil, la Calotte, et on protégeait celui qui vendait les journaux, car ils se faisaient toujours attaquer - Beaucoup d'Italiens étaient des grands penseurs, à 12 ans ils gardaient les moutons et ils s'instruisaient.

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Results 41 to 50 of 94