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Collège du travail, Genève industrie
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Fonds Manuel Gomez

  • CH-001784-0 MGO
  • Fonds
  • 1970-1995 (1945-1995)

Procès-verbaux et documents de la commission du personnel et de la commission paritaire d'ABB Sécheron dans les années 1970 et 1980, communiqués de la direction, publications de l'entreprise, documents personnels de Manuel Gomez, divers.

Gomez, Manuel

Gardy

Témoignages d'anciens ouvriers et employé-e-s de Gardy qui rendent compte de leurs activités chez Gardy, des techniques de production et de leur évolution, des relations de travail, du rôle de la commission du personnel et du syndicat FTMH ainsi que de l'organisation du travail de bureau.

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Interview de Vincent Kessler - commentaires

Commentaires de photographies par Vincent Kessler (né le 16.10.1934 à Fribourg), ouvrier chez Gardy, 1955-1957, 1960-1997, vice-président puis président de la commission du personnel. Interviewé par Fabienne Kühn accompagné de Patrick Auderset.
Période évoquée: 1934-1999.

Ces 7 commentaires de quelques dizaines de secondes concernent les sujets suivants:
007a: photo GAR-009-01, villas Gardy, hébergement et emploi de travailleurs saisonniers, mention de réfugiés hongrois (04:44);
007b: photo GAR-026-01, laboratoire technique pour la vérification des appareils haute tension (00:44);
007c: photo GAR-090, réfectoire de l'entreprise à la Jonction et service de cafétéria (01:31);
007d: photo GAR-092-05, le "pique-minute", le rôle du chronométreur et du travail aux pièces (01:08);
007e: photo GAR-093-06, remplissage des fusibles haute tension (cartouches 60A) avec de l'amiante (01:20);
007f: photo GAR-101-01-01, système des cartes perforées (01:31);
007g: photo GAR-110-01-01, atelier de montage des disjoncteurs haute tension (00:29).

Kessler, Vincent

Interview d'Alain Perrat, mécanicien-tourneur (1ère partie/3)

Interview d'un mécanicien-tourneur, Alain Perrat, par Alda de Giorgi (Durée totale de l'entretien: 02:10:34).
Période évoquée: 1972-1993 (principalement)

Aperçu des thèmes (Parties 1/3 à 3/3) :
Alain Perrat est né en 1952 à Bourg en Bresse, dans l'Ain (France). Après sa formation et une année de travail, il a effectué un "tour de France" avec les compagnons comme mécanicien tourneur. Il relate l'évolution du travail lors du passage aux appareils à commande numérique. Il raconte comment un de ses collègues sans Certificat fédéral de capacité (CFC) parvenait parfaitement à refaire les programmes numériques directement sur la nouvelle machine et en conclut "ce qui prouve bien que tout s'apprend". Il explique les difficultés sociales provoquées chez les humains par les horaires calqués sur les machines: en effet, les horaires 04h00-13h30 ou 13h30-22h00, appelés "travail en équipe" rendent impossible toute vie sociale. Il refusera finalement ces horaires et se battra contre au niveau syndical. Il décrit aussi la structure et le fonctionnement de la Commission du personnel, ses permanences, ses locaux et le droit à des heures d'absence pour ce travail.

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Interview d'Alain Perrat, mécanicien-tourneur (2ème partie/3)

Interview d'un mécanicien-tourneur, Alain Perrat, par Alda de Giorgi (Durée totale de l'entretien: 02:10:34).
Période évoquée: 1972-1993 (principalement)

Aperçu des thèmes (Parties 1/3 à 3/3) :
Alain Perrat est né en 1952 à Bourg en Bresse, dans l'Ain (France). Après sa formation et une année de travail, il a effectué un "tour de France" avec les compagnons comme mécanicien tourneur. Il relate l'évolution du travail lors du passage aux appareils à commande numérique. Il raconte comment un de ses collègues sans Certificat fédéral de capacité (CFC) parvenait parfaitement à refaire les programmes numériques directement sur la nouvelle machine et en conclut "ce qui prouve bien que tout s'apprend". Il explique les difficultés sociales provoquées chez les humains par les horaires calqués sur les machines: en effet, les horaires 04h00-13h30 ou 13h30-22h00, appelés "travail en équipe" rendent impossible toute vie sociale. Il refusera finalement ces horaires et se battra contre au niveau syndical. Il décrit aussi la structure et le fonctionnement de la Commission du personnel, ses permanences, ses locaux et le droit à des heures d'absence pour ce travail.

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Interview d'Alain Perrat, mécanicien-tourneur (3ème partie/3)

Interview d'un mécanicien-tourneur, Alain Perrat, par Alda de Giorgi (Durée totale de l'entretien: 02:10:34).
Période évoquée: 1972-1993 (principalement)

Aperçu des thèmes (Parties 1/3 à 3/3) :
Alain Perrat est né en 1952 à Bourg en Bresse, dans l'Ain (France). Après sa formation et une année de travail, il a effectué un "tour de France" avec les compagnons comme mécanicien tourneur. Il relate l'évolution du travail lors du passage aux appareils à commande numérique. Il raconte comment un de ses collègues sans Certificat fédéral de capacité (CFC) parvenait parfaitement à refaire les programmes numériques directement sur la nouvelle machine et en conclut "ce qui prouve bien que tout s'apprend". Il explique les difficultés sociales provoquées chez les humains par les horaires calqués sur les machines: en effet, les horaires 04h00-13h30 ou 13h30-22h00, appelés "travail en équipe" rendent impossible toute vie sociale. Il refusera finalement ces horaires et se battra contre au niveau syndical. Il décrit aussi la structure et le fonctionnement de la Commission du personnel, ses permanences, ses locaux et le droit à des heures d'absence pour ce travail.

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Interview d'Ernst Fuhrer

Interview d'Ernst Fuhrer (né en 1936 à Oberentfelden - AG) ), ancien chef d'équipe chez Gardy, vice-président de la commission du personnel, 1978-1999. Interviewé par Fabienne Kühn.
Période évoquée: 1978-1999 principalement.

00:00-00:59 présentation, naissance à Oberentfelden (AG) en 1936;
01:00-03:19 apprentissage d’opticien en instrument chez Kern à Aarau (CFC), deux ans à la Société des instruments de physique (SIP) à Genève, puis 20 ans chez Yvar SA (Yverdon-Aarau), optique pour les géomètres et appareils de photo et de cinéma, notamment pour Paillard-Bolex à Yverdon, restructuration par Kern qui rapatrie la production à Aarau, puis fermeture de la fabrique en 1978; plan social: indemnités chômages et reclassement - rôle de Pierre Schmid, secrétaire syndicale de la FTMH dans le reclassement du personne;
03:20-04:05 engagé chez Gardy comme chef d'équipe des appareillages électriques, disjoncteurs/sectionneurs pour couper le courant haute tension; employé par Gardy jusqu'à la reprise par ABB en 1995 (près de 20 ans dans l’entreprise genevoise);
04:10-06:14 origine sociale et enfance : père coiffeur indépendant, pendant la guerre, c’est sa mère qui tient le salon ; famille de 8 enfants ; campagne des environs d’Aarau qui s’industrialise ; football, gymnastique;
06:15-08:19 apprentissage : Kern (Aarau), 5 km de Oberentfelden; rémunéré 50 frans/mois durant l’apprentissage, ce qui était bien ; 2 apprentis en optique (3 ans) et 4 mécaniciens de précision (4 ans) par an;
08:20-10:29 s’engage à la SIP à Genève , car c’était l’usage d’aller compléter sa formation ailleurs après l’apprentissage; arrivée à Genève à 22 ans, sans connaissance du français ; condition de logement.
10:30-14:29 mariage ; après 2 ans quitte la SIP et va chez YVAR, succursale de Kern, 47 route des Acacias, à Genève, meilleur salaire, travail aux pièces; en 1978, fermeture de l’entreprise, démarches pour le reclassement, Fuhrer est président de la commission du personnel, collabore avec Willy Fahrni, employé à l’Etat chargé de faciliter le reclassement des personnes licenciées, et intervention de Pierre Schmid, FTMH;
14:30-19:39 engagé chez Gardy, recruté dans la commission du personnel par Vincent Kessler, qui en est alors président ; personnalité et méthodes de Roger Verdel, lorsqu'il en était président ; fonctionnement de la commission du personnel et réunions syndicales mensuelles ; réticences d’une partie du personnel face au coût de la cotisation syndicale ; bénéfices de la machine à café et de la machine à cigarettes pour financer la commission du personnel;
19:40-21:34 liens entre la commission du personnel et le syndicat FTMH: rapports très étroits, assemblées régulières de la métallurgie, bien fréquentées, plus de 50% de syndiqué-e-s;
21:35-21:09 difficultés, licenciements, les personnes vulnérables sont les plus touchées, impuissance de la commission du personnel;
24:10-27:24 déclin de Gardy : restructuration du marché électrique, ouverture à la concurrence, achat à l’étranger, même Sprecher + Schuh, bien plus grande, se trouve en difficulté ; de nombreuses autres industries genevoises sont en crise;
27:25-29:14 opposition du personnel à la tentative de déménagement de Gardy à Préverenges;
29:15-31:19 changements entre 1978 et 1999 : augmentation de la sous-traitance (décolletage à Cluses, France);
31:20-32:54 activités sportives et culturelles (équipe de foot, sorties à ski) encadrées par l’entreprise, mais pas par la commission du personnel;
32:55-35:15 événement marquant: la participation de Pierre Schmid (ancien secrétaire de la FTMH, président du Grand Conseil et membre du conseil d’administration de la banque) aux négociations chez Gardy du côté des banques: vécu comme une trahison pour certains ; le dernier directeur, Seidler, mis en place par la banque pour en tirer le plus d’argent possible.

Fuhrer, Ernst

Interview de Gérald Verdon

Interview de Gérald Verdon (né le 21.12.1953 à Genève), ancien apprenti, puis ouvrier chez Gardy, membre de la commission du personnel, 1969-1999. Interviewé par Fabienne Kühn.
Période évoquée: 1969-1999 principalement.

00:00 né le 21.12.1953 à Genève ; enfance et école à Thônex (Seymaz, Foron, Florence), bons souvenirs, filles et garçons séparés en classe; apprentissage chez Gardy dès 1969, CFC en 1973 ; père gendarme et mère au foyer ;
03:00-05:44 organisation de l’apprentissage chez Gardy : 1ère année dans un atelier spécifique, puis 3-4 mois par atelier ; 3-4 apprentis par année ; bonne formation et bonne ambiance d’équipe ;
05:45-09:24 se plaît chez Gardy, y reste toute sa vie professionnelle ; rachat par ABB-Sécheron, transfert à Satigny ; bonnes conditions de travail ; Verdon membre de la commission du personnel (de 1973-1974 jusque vers 1999), relations correctes avec la direction (« jeu du chat et de la souris »), à l’exception de quelques périodes tendues, avant le rachat par ABB ;
09:25-10:09 personnalité de Roger Verdel, président à plein temps de la commission ouvrière ;
10:10-11:44 après le rachat par ABB, effectif de 150-200 personnes; en cas de difficultés, mesures d’accompagnement en lien avec le syndicat: placements dans d’autres entreprises ;
11:45-13:34 manque d’investissements, l’entreprise ne cherche pas à faire évoluer ses produits ;
13 :35-14:49 activités de loisirs encadrées par l’entreprise (pétanque, ski…), mais Verdon n’y participe pas ; peu attiré par les logements Gardy, car tout le monde sait tout de de ses collègues ;
14:50-19:44 le salaire n’était pas le plus important, le climat de travail était bon; les négociations salariales étaient menées par la commission du personnel, qui était en relations étroites avec le personnel (environ un élu par atelier) ; peu de souvenirs des négociations ; regrette les changements dans les relations avec les cadres, qui viennent de la gestion ou de la finance alors que par le passé ils venaient souvent du métier;
19:45-20:49 élu à la commission ouvrière comme représentant de la FTMH ; Vincent Kessler, le président de la commission, les représentent au comité des métaux de la FTMH ; il y avait également une commission des employés ; est resté en lien avec Vincent Kessler et Ernst Fuhrer ;
20:50-24 :29 événement marquant : manifestation pour lutter contre le déplacement à Préverenges ; déménagement de la Jonction aux Acacias constitue un grand changement ; travaille deux ans à Préverenges pour préparer le rapatriement ces activités à Genève ;
24:30-27:55 regrets sur la manière dont Gardy a été liquidé par ABB, il n’en reste rien ; le rythme de travail a changé, sans considération pour la qualité ; changement de chefs, plus de Suisses allemands ; les activités ont été délocalisées (en partie en Chine) ; à la fin, tombe malade, retraite anticipée après 48 ans d’activité dans l’entreprise.

Verdon, Gérard

Interview de Heinrich Rudolf, monteur (1ère partie/1)

Interview d'un ancien monteur d'alternateur aux Services industriels de Genève et mécanicien à la Société des Eaux d'Arve, Heinrich Rudolf, par Alda de Giorgi (Durée totale de l'entretien: 00:40:20).
Période évoquée: 1950-1996 (principalement)

Aperçu des thèmes (Partie 1/1):
Dans cet entretien, cet ouvrier mécanicien et monteur, puis contremaître relate et compare les différentes phases de son expérience professionnelle. Il raconte les conditions de vie et de travail à la Société des Eaux de l'Arve, où il travaillait dans une petite équipe de cinq personnes avec un travail varié et un beau cadre naturel. Il explique que le logement était fourni sur le site de l'usine, justifiait un salaire plus bas et exigeait une disponibilité constante des employés. D'une manière générale, il dit avoir été satisfait des conditions de travail qu'il a expérimenté bien qu'il se réfère à leurs conditions comme à celles d'esclaves. Parmi les sujets traités se trouvent: le rachat par les Services industriels de Genève (SIG) et les centrales nucléaires à Téhéran et Lucens.

Repérage des sujets principaux (1ère partie/1) :
00:00:00 à 00:09:00 : né en 1937, entrée à la SEA en 1968 - formation de mécanicien à la Soudière suisse en Argovie - ancien monteur de Sécheron, a beaucoup voyagé dans ce cadre - a quitté Sécheron lorsque le secteur des alternateurs a été supprimé - un ex-ingénieur de Sécheron l'avait recommandé - problématique de l'adaptation aux crues de l'Arve qui fournissait la puissance - à la SEA, ils faisaient beaucoup d'entretien, de réparation, de recyclage contrairement à ce qui se passait aux SIG - entretien des tresses en chanvre - tonte du gazon - le directeur refusait d'acheter une tronçonneuse: il y a plusieurs histoires de ce genre, "le travail était très artisanal" et car il "devait être rentable pour les actionnaires";
00:09:00 à 00:18:00 : le dîner de fin d'année se faisait toujours à l'usine pour permettre aux ouvriers de permanence de participer (ouvriers, patrons, actionnaires comme les Lombards, banquier et géologue, Hentsch banquier, ...) - le repas ne se faisait pas avec les épouses - le directeur De Haller était moins en contact avec les ouvriers car les bureaux se trouvaient ailleurs, alors que par la suite, "Coutau" (Couteau?) était dans un bâtiment provisoire sur le site - pratiquement tout le monde habitait sur le site;
00:18:00 à 00:27:00 : le loyer était modéré, les salaires aussi - la paie a augmenté de 1000.- et les loyers aussi - pas tout le monde ne vivait sur le site - les nouvelles machines étaient achetées d'occasion - le passage aux Services industriels s'est assez bien passé, ils se moquaient, mais ne nous embêtaient pas - les heures supplémentaires étaient timbrées, chaque minute était timbrée - "avant on était un peu des esclaves", " nous ça allait, mais dans le temps, c'était terrible - en vivant sur le lieu on est sensé toujours être disponible et ces coups de main n'étaient pas payés" - en tant que monteur à Sécheron a voyagé entre deux jours et six mois en Espagne, Yougoslavie, Berlin - travail intéressant;
00:27:00 à 00:36:00 : Téhéran: montage d'une petite centrale nucléaire pour l'université, pour l'expérimentation, financée par le Shah, mais abandonnée dans un port, "toute oxydée", matériel américain, pour finir ils l'ont faite avec Sécheron qui faisait du nucléaire à Lucens - à Vessy, ils faisaient le piquet pour les alertes: une semaine sur quatre, vu qu'ils étaient quatre, tous les soirs il fallait travailler de 22h à 23h - il y avait des alarmes à la maison, ils étaient assez souvent dérangés - il est devenu contremaître finalement, a remplacé un collègue à sa retraite - il vient sur le site encore tous les jours après le travail pour vérifier qu'il n'y a pas de casse - comme contremaître, il a un bureau au Lignon - il s'occupe des contrôles de différentes entreprises - il y a trois contremaîtres - il aimait bien les anciennes machines à piston tout en admettant qu'elles sont vieilles, qu'elles sont beaucoup trop grandes, mais elles sont amorties et ne coûtent que l'entretien;
00:36:00 à 00:40:20: l'eau de la SEA était moins chère que celle des SIG - l'entreprise a été vendue, car pour renouveler la concession, ils auraient du rénover les installations et ils ne voulaient pas - il n'y a pas eu d'accident - les horaires étaient par tournus - les salaires étaient meilleurs à la SEA qu'à Sécheron.

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Interview de Jean-Guy Genolet

Commentaires de photographies par Jean-Guy Genolet (né en 1945 à Euseigne, commune d'Hérémence VS), électricien chez Gardy dès 1975, membre de la commission du personnel. Interviewé par Fabienne Kühn et Patrick Auderset.
Période évoquée: 1977-1999.

Ces 12 commentaires de quelques dizaines de secondes concernent les sujets suivants:
006a: enfance et formation (01:00);
006b: photo GAR-014-01, atelier de montage de tableaux électriques (00:42);
006c: photo GAR-016-01, fraisage d'une vis à 6 pans (00:27);
006d: photo GAR-064-01, atelier de petites presses desservi par des femmes uniquement (00:22);
006e: photo GAR-066-01, halle de montage du petit appareillage (00:22);
006f: photo GAR-068-01-01, halle de montage des sectionneurs (00:40);
006g: photo GAR-069-01-01, atelier d'outillage (00:18)
006h: photo GAR-071-01-01, atelier de visserie (00:43)
006i: photo GAR-102-08-02, bureau du planning (00:29)
006j: photo GAR-103-01-01, commission du personnel (00:38)
006k: photo GAR-108-01, atelier flexshop (00:15)
006l: énumération des loisirs organisées par Gardy (00:16)

Genolet, Jean-Guy

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