5 films sur la transmission dans la formation professionnelle duale entre formateurs, formatrices et apprentis, apprenties, produits à l'occasion de l'exposition itinérante "Au cœur de l'apprentissage".

10 interviews d'anciens saisonniers et saisonnières réalisés en vue de l'exposition "Nous saisonniers, saisonnières...Genève 1931-2019", Genève, 2019.

Interview filmée d'Olinda Fazendeiro (âgée de 64 ans au moment de l'interview, née dans la région du centre du Portugal), saisonnière à Champéry (Valais) puis à Genève dès 1980, membre d'un syndicat.
Période évoquée: 1974-1985 principalement

Deux apprenti·e·s en coiffure supervisé·e·s par leur formatrice, apprenant et travaillant dans un salon de coiffure ; séquences individuelles des 2 apprenti·e·s évoquant leur intérêt, les compétences et les difficultés du métier ; séquences individuelles de la formatrice expliquant son approche de la transmission de connaissance, l'impact des apprenti·e·s sur sa manière de former et sur les valeurs qu'elle cherche à transmettre (e.a. autonomie, maturité).

Interview filmée de Manuel Fazendeiro (né en 1953, région du centre du Portugal), électricien, saisonnier à Champéry (Valais) puis à Genève dès 1980; plus tard, syndicaliste à la FOBB . Réalisé par Katharine Dominicé.
Période évoquée: 1980-1989 principalement.

Deux apprenti·e·s gestionnaires du commerce de détail supervisé·e·s par la formatrice et responsable du magasin exécutant leurs tâches quotidiennes ; séquences individuelles avec les deux apprenti·e·s, expliquant les difficultés et les compétences nécessaires aux métiers de la vente ; séquences individuelles avec la formatrice expliquant les difficultés auxquels peuvent être confrontés les formateurs avec leurs apprenti-e-s (e.a. les retards) et la manière de les gérer.

Vues de la tombe de Clovis Pignat au cimetière de Vouvry; vues du village (?).

Interview d'un électricien, initiales B.M., par Christiane Wist (Durée totale de l'entretien: 01:02:19 ).
Période évoquée: 1920-1980

Aperçu des sujets traités dans l'interview (Parties 1/2 et 2/2):
Dans cet entretien semi-dirigé, cet électricien né en 1897 détaille les conditions de travail et les méthodes du métier. En 1918, les PTT (Postes, téléphones et télégraphes) recrutent, il postule, puis y travaille trois ans avant d'être licencié avec 17 autres. Il aurait voulu être chauffeur de taxi, mais l'école était trop chère. Sur le thème des relations de travail et pour camper le personnage, on peut relever qu'à un collègue qui avait le bras long, et qui ne lui adressait plus la parole après une petite ascension sociale, il avait dit: "tu sais, même les bras longs, on peut les couper (...)". Les autres sujets dont il est question sont son travail chez Ciba à Monthey, son antimilitarisme, ses cours du soir à quarante ans (c'est finalement lui qui donnait des cours à ses camarades de classe), son accident à l’œil, des coupures d'électricité et le retrait du téléphone pour non paiement, des détails de l'évolution des installations électriques, de la fabrication de têtes d'obus, du syndicat des électriciens, des débuts de l'électricité et du téléphone dans les maisons privées, des recherches de personnes par les téléphonistes, des fils aériens et des conduites.

Interview d'un électricien, initiles B. M., par Christiane Wist (Durée totale de l'entretien: 01:02:19 ).
Période évoquée: 1920-1980

Aperçu des sujets traités dans l'interview (Parties 1/2 et 2/2):
Dans cet entretien semi-dirigé, cet électricien né en 1897 détaille les conditions de travail et les méthodes du métier. En 1918, les PTT (Postes, téléphones et télégraphes) recrutent, il postule, puis y travaille trois ans avant d'être licencié avec 17 autres. Il aurait voulu être chauffeur de taxi, mais l'école était trop chère. Sur le thème des relations de travail et pour camper le personnage, on peut relever qu'à un collègue qui avait le bras long, et qui ne lui adressait plus la parole après une petite ascension sociale, il avait dit: "tu sais, même les bras longs, on peut les couper (...)". Les autres sujets dont il est question sont son travail chez Ciba à Monthey, son antimilitarisme, ses cours du soir à quarante ans (c'est finalement lui qui donnait des cours à ses camarades de classe), son accident à l’œil, des coupures d'électricité et le retrait du téléphone pour non paiement, des détails de l'évolution des installations électriques, de la fabrication de têtes d'obus, du syndicat des électriciens, des débuts de l'électricité et du téléphone dans les maisons privées, des recherches de personnes par les téléphonistes, des fils aériens et des conduites.