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Ménage-toi - Emission 17.12.1986 (2èmepartie/4)

Emission de radio faite par des femmes pour des femmes consacrée notamment au travail domestique avec Monique et Marcelle, mères de famille et ménagères depuis 20 ans, Alda De Giorgi et Jacqueline Berenstein-Wavre, à une interview de Jo Bäriswil, chanteuse et compositrice genevoise, à l'agenda social et culturel, à une alimentation équilibrée et aux méthodes de conservation des aliments (Durée totale: 02:03:54).

Résumé
Partie 2/4: suite de la discussion autour du travail domestique, la question du retour à la vie professionnelle (00:35-05:55, 06:55-11:00), témoignage par téléphone (11:25-13:55), quelles solutions? (14:20-18:40), renvoi à la brochure "Ménage-toi" avec articles, statistiques, etc. (21:50-22:40), musique.

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Interview d'un manoeuvre, terrassier et grutier - Gustave Berger, le personnage U (3ème partie/4)

Interview d'un manœuvre, terrassier et grutier, Gustave Berger, le personnage U, par Christiane Wist (Durée totale de l'entretien: 02:38:31).
Période évoquée : 1920-1940 (principalement)

Aperçu des thèmes (Parties 1/4 à 3/4):
Dans ce long, vivant, et instructif entretien, cet ouvrier raconte son enfance dans le quartier des Eaux-Vives et comment le fait d'avoir été l'enfant d'une femme divorcée ou le fait d'avoir dû la soigner ont influencé ses valeurs et ses choix. La question de la dignité et des pratiques humiliantes revient à plusieurs reprises. Il mentionne quelques éléments sur sa participation à la guerre d'Espagne et sa participation à l'armée. Il explique avec humour et détails une série d'actions dont celle menée sur le chantier de la Société des Nations (SdN) avec la Ligue d'action du bâtiment (LAB). Il parle du cercle anarchiste qui se réunissait à la rue Coutance et relate l'importante présence de femmes en son sein. Il raconte sa participation aux réseaux de passeuses et passeurs d'enfants juifs pendant la Deuxième Guerre mondiale, et l'histoire de ces femmes qui traversaient le Rhin à la nage avec des enfants sur le dos. Il parle de l'importance de la communication, les soirées de collage d'affiches et la collaboration avec les Imprimeries Réunies. Il explique ses pratiques contraceptives. Il raconte sa blessure à la cuisse lors de la fusillade du 9 novembre 1932 et comment un médecin l'a protégé et soigné à ce moment-là. Il parle ensuite des méthodes de travail dans le bâtiment, l'utilisation du béton et les accidents de ponts-volants.

Repérage des sujets principaux (3ème partie/4)
00:00:00 à 00:09:00 : En 1928, ils ont réussi à obtenir la pause de 10 minutes sur place - La Coopérative devait donner l'exemple - Et puis ils allaient faire le tour des chantier pour inciter les gens à prendre la pause - "Dans la vie, ce qui est dur à faire, c'est de dire non, devant un patron - Cette fraternité et cette discrétion permettait de faire des choses impossibles" - Ensuite, la pause était rentrée dans les usages - Récit se passant à Barcelone: " j'ai été trouvé Cholet [?] il était blessé au bras - J'ai passé la nuit caché dans les tombes - Là on sentait qu'on était cuits, nous les Européens à Barcelone" - Puis il est revenu à Perpignan, sans rien, à pied - Il était parti avec Lucien en voiture - Lucien est reparti en avion, alors que lui est resté, mais il avait pas pensé y rester une année - "On donnait des choux-fleurs aux prisonniers, et nous on mangeait les trognons" - Durruti a été tué dans le dos - "On ne peut pas se payer le luxe de faire partir nos meilleurs éléments" - Ils se sont débarrassés de tous leurs souvenirs - Au moment de la guerre, ils étaient inscrits sur les listes;
[interruption d'enregistrement entre 00:09:30 et 00:10:14]
00:09:00 à 00:18:00 : Question sur ses relations avec les femmes - J'étais joli garçon - "Je suis rentré au Prud'hommes, je vais pas y aller la tête baissée" - Créés par Georges Favon, une chose formidable, à Genève, c'est un ouvrier de la profession qui juge - mais les ouvriers qui y siégeaient n'osaient rien faire - Ils ont apporté beaucoup de choses - La reconnaissance du contrat collectif - J'amenai des petits juifs depuis Bâle pour les envoyer en Espagne - Il y avait des jeunes femmes anarchistes qui traversaient à la nage avec des enfants sur le dos - Certains enfants étaient gardés en Suisse et d'autres en Espagne - Anecdote d'un contrôle de police;
00:18:00 à 00:20:33 : Concernant les pratiques contraceptives et le fait de faire des enfants - « L'homme garde son égoïsme" et "on peut reporter son amour sur un gosse qui n'est pas à nous » - Il y avait un docteur du mouvement anarchiste qui venait à Genève, il faisait des curetages gratuits et des stérilisations chez les hommes - C'était une sage-femme à Genève qui faisait les avortements, elle nous demandait 20 francs pour l'avortement - Elle a fait deux ans et demi de prison, elle faisait des avortements et lui faisait des curetages - Puis au lieu de dépenser plein d'argent en avortements, il est allé à Ferney chez ce même médecin pour se faire faire une vasectomie.

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Ménage-toi - Emission 17.12.1986 (3ème partie/4)

Emission de radio faite par des femmes pour des femmes consacrée notamment au travail domestique avec Monique et Marcelle, mères de famille et ménagères depuis 20 ans, Alda De Giorgi et Jacqueline Berenstein-Wavre, à une interview de Jo Bäriswil, chanteuse et compositrice genevoise, à l'agenda social et culturel, à une alimentation équilibrée et aux méthodes de conservation des aliments (Durée totale: 02:03:54).

Résumé
Partie 3/4: interview de Jo Bäriswil, chanteuse et compositrice genevoise (00:00-00:20, 02:45-08:50, 11:50-12:15), l'agenda culturel et social de Ménage-toi avec entre autres: rediffusion par F-Information du reportage de Temps présent "Jeune, jolie, mais seule" et discussions, stage informatique à la Maison des jeunes de Saint-Gervais en 1986, parution de "Louise", récit rédigé par Jo Kurz sur la base du témoignage d'une femme française immigrée à Genève dans l'entre-deux-guerres, parade du Père Fouettard (20:15-28:15), musique.

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Ménage-toi - Emission 17.12.1986 (4ème partie/4)

Emission de radio faite par des femmes pour des femmes consacrée notamment au travail domestique avec Monique et Marcelle, mères de famille et ménagères depuis 20 ans, Alda De Giorgi et Jacqueline Berenstein-Wavre, à une interview de Jo Bäriswil, chanteuse et compositrice genevoise, à l'agenda social et culturel, à une alimentation équilibrée et aux méthodes de conservation des aliments (Durée totale: 02:03:54).

Résumé
Partie 4/4: rubrique "Femmes et nourriture": les méthodes de conservation des aliments par Alice Robert, diététicienne ([déjà commencé], 00:00-07:30), les menus équilibrés de Jacqueline Berenstein-Wavre commentés par Alice Robert (08:40-12:50), émission réalisée par Alda De Giorgi, Jacqueline Berenstein-Wavre et Marianne Aerni, rediffusion vers 15 heures (15:30-15:50), annonce "Onde femme, une radio pour elle" le mercredi sur Radio Zone (16:25-16:40), musique.

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Interview d'un manoeuvre, terrassier et grutier - Gustave Berger, le personnage U (4ème partie/4)

Interview d'un manœuvre, terrassier et grutier, Gustave Berger, le personnage U, par Christiane Wist (Durée totale de l'entretien: 02:38:31).
Période évoquée : 1920-1940 (principalement)

Aperçu des thèmes (Parties 1/4 à 3/4):
Dans ce long, vivant, et instructif entretien, cet ouvrier raconte son enfance dans le quartier des Eaux-Vives et comment le fait d'avoir été l'enfant d'une femme divorcée ou le fait d'avoir dû la soigner ont influencé ses valeurs et ses choix. La question de la dignité et des pratiques humiliantes revient à plusieurs reprises. Il mentionne quelques éléments sur sa participation à la guerre d'Espagne et sa participation à l'armée. Il explique avec humour et détails une série d'actions dont celle menée sur le chantier de la Société des Nations (SdN) avec la Ligue d'action du bâtiment (LAB). Il parle du cercle anarchiste qui se réunissait à la rue Coutance et relate l'importante présence de femmes en son sein. Il raconte sa participation aux réseaux de passeuses et passeurs d'enfants juifs pendant la Deuxième Guerre mondiale, et l'histoire de ces femmes qui traversaient le Rhin à la nage avec des enfants sur le dos. Il parle de l'importance de la communication, les soirées de collage d'affiches et la collaboration avec les Imprimeries Réunies. Il explique ses pratiques contraceptives. Il raconte sa blessure à la cuisse lors de la fusillade du 9 novembre 1932 et comment un médecin l'a protégé et soigné à ce moment-là. Il parle ensuite des méthodes de travail dans le bâtiment, l'utilisation du béton et les accidents de ponts-volants.

Repérage des sujets principaux (4ème partie/4)
00:00:00 à 00:09:00: importance de la communication rapide dans le mouvement ouvrier, idée très chère à Lucien Tronchet notamment - ils imprimaient leurs affiches pour le lendemain, aux Imprimeries réunies, avec Charles Rosselet - problématique de l'institutionnalisation des syndicats - collage après les assemblées, de nuit, la dextrine rendait plus durable la fixation à l'amidon - il y a eu une exposition des affiches - Lucien Tronchet était un homme organisé, il a appris les langues en prison, "c'était un meneur d'hommes" - La Calotte, journal anticlérical, publié en France, collaboration avec Lorulot [?], un ancien curé - "A Genève, tout ce qu'on a obtenu, c'est par la violence" il n'y avait que cela qu'ils comprenaient "il a fallu détruire pour construire" - Route des Jeunes: construction d'une route ensemble avec les gendarmes - questions sur l'eau, l'électricité à Genève dans l'entre-deux-guerres - farces faites aux allumeurs d'éclairage public;
00:09:00 à 00:18:00 : Les femmes étaient assez nombreuses dans le mouvement anarchiste, ce n'était pas uniquement des compagnes, elles avaient rencontré leur mari dans les réunions - d'ailleurs le mariage n'était pas vraiment l'objectif - il y en avait plusieurs qui travaillaient - il y avait environ 50% de femmes dans le groupe - elles collaient les affiches - c'est dans l'esprit de l'époque le loisir: l'idée à l'époque c'était huit heures de travail, huit heures de repos, huit heures de loisirs - actuellement, la drogue empoisonne le mouvement ouvrier - pratiques de sabotage du travail des "kroumirs", c'était des lâches - polémique avec le journaliste Savary - affaire de Versoix - malgré des primes de 25'000 francs et des peines de un mois et demi de prison, personne ne se dénonçait;
00:18:00 à 00:27:00: Chantier de la Société des Nations, un samedi matin, une centaine de personnes partent à vélo depuis la salle du Faubourg, les policiers étaient déjà présents, stratégie de diversion - discours de Lucien Tronchet - l'interviewé y travaillait comme terrassier - deux heures d'occupation - puis en quittant le chantier ils sont allés saccager l'usine Gilly - ils ne se sont pas fait pincer - il a aussi subi des violences lors des arrestations - ambiance fasciste - école de recrue, il avait corrigé un fasciste - récit des méthodes de défense - Gorettaz [?]: c'était directement les coups de pieds dans les jambes, lorsqu'il a pris sa retraite il leur a écrit une lettre d'excuse;
00:27:00 à 00:36:00 : il profitait des jours d'intempéries, où il ne travaillait pas, pour se poster devant le poste de police pour savoir les reconnaître - il est devenu grutier après la guerre, avant la guerre, c'était un manœuvre qualifié qui maniait les grues à vapeur - tout se montait à dos, toujours le travail du manœuvre - à cette époque les maçons savaient tailler un peu la pierre, ils connaissaient les techniques - les Auvergnats sont les premiers maçons, pas seulement les Italiens - discussion autour des briques - le béton existait pas mais ne se faisait pas comme maintenant - le béton armé existait déjà depuis 100 ans, mais c'était expérimental - la consécration du béton lorsqu'il y a eu des données sur la résistance - le béton naturel existe - le métier de maçon a un peu disparu, ce sont des manœuvres qualifiés - beaucoup de travail de coffrage par les charpentiers - l'interviewé aurait voulu être maçon, mais il n'a pas pu;
00:36:00 à 00:46:23: les ponts volants n'étaient pas fabriqués par les charpentiers mais par les manœuvres - les ouvriers se hissaient à la force de leur bras avec les cordes, c'était moins dangereux qu'avec le système mécanique - visite des salines de Bex, la vie dans les mines - retour sur les pont-volants, l'un d'eux s'est tué devant lui - instinctivement, la peur provoque une crispation et on serre ce qui desserre le mécanisme - contrepoids des ponts-volants, c'était des bidons parfois remplis d'eau - dans un cas, pour éviter de se déplacer et gagner du temps, des plâtriers ont puisé de l'eau dans les contrepoids ce qui a provoqué le basculement, mais il faut savoir aussi que certains urinaient dans leurs caisses pour éviter de redescendre - remise en question du travail à la pièce qui amène à des "niveaux de bestialité" - le système en lui-même était dangereux - c'est avec cela qu'ils ont voulu, avec Lucien Tronchet, mettre en place la sécurité des chantiers, car l'erreur est humaine - le problème de toujours vouloir aller plus vite.

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Association d'études fouriéristes

Correspondance reçue de l'association avec les procès-verbaux et les ordres du jour des assemblées générales, les circulaires, des informations sur divers projets ; correspondance de Marc Vuilleumier avec l'association, principaux correspondants : Thomas Bouchet, Bernard Desmais, Jean-Claude Dubos.

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