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Interview de Jean-Marie Ellenberger, architecte (2ème partie/4)

Interview d'un architecte, Jean-Marie Ellenberger, par Christiane Wist (Durée totale de l'entretien: 01:49:05).
Période évoquée: 1920-1940

Aperçu des sujets traités dans l'interview (parties 1/4, 2/4, 3/4 et 4/4)
Au cours de cet interview Jean-Marie Ellenberger raconte l'histoire de l'architecture et de l'urbanisme genevois en lien avec les idées des différentes formations politiques. Il dit que pour lui la révolution "n'a pas eu lieu à Moscou en 1917, elle a eu lieu partout, elle a commencé à la fin du siècle dernier avec les débuts de la mécanisation et nous sommes toujours en état de révolution". Parmi de nombreux sujets, il évoque l'influence du type de propriété sur l'urbanisme, des implications de l'usage du béton armé dans la construction, des critères esthétiques et leur dialogue avec les contraintes économiques, la Cité-jardin d'Aïre, etc... En début d'entretien il parle de la dimension sensorielle de l'architecture qui "est le seul art dans lequel on entre, et ça c'est très important. Elle a six dimensions, trois dedans et trois dehors, et c'est le mélange de cette ambiguïté entre ces dedans et ces dehors qui donne à l'architecture ce qu'aucun autre art ne peut donner". Dans la dernière partie de l'entretien il raconte un chantier très particulier pour lui à l'Université de Genève effectué avec la Société coopérative des ouvriers du bâtiment, société fondée notamment par un maçon anarchiste italien Etienne Vaglio.

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Ménage-toi - Emission 10.12.1986 (2ème partie/4)

Emission de radio faite par des femmes pour des femmes consacrée notamment au groupe de réflexion personnelle ORPER - Orientation personnelle pour les femmes, aux manifestations des lycéens en 1986 à Paris, à l' informatique, à l'agenda social et culturel et à l'alimentation quotidienne (Durée totale: 02:04:22).

Résumé
Partie 2/4: Jacqueline Berenstein-Wavre rend compte des manifestations de lycéens contre la loi Devaquet en décembre 1986 à Paris (15:30-20:40), évocation de mai 68 par Colette Magny (archives) (20:40-28:00, 29:50-30:05), musique.

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Ménage-toi - Emission 10.12.1986 (3ème partie/4)

Emission de radio faite par des femmes pour des femmes consacrée notamment au groupe de réflexion personnelle ORPER - Orientation personnelle pour les femmes, aux manifestations des lycéens en 1986 à Paris, à l' informatique, à l'agenda social et culturel et à l'alimentation quotidienne (Durée totale: 02:04:22).

Résumé
Partie 3/4: compte rendu d'un stage informatique organisé à la Maison des jeunes de Saint-Gervais destiné à la formation des femmes (01:05-10:20), l'agenda culturel et social de Ménage-toi avec entre autres: une conférence de Claudia von Werlhof sur le travail domestique et l'économie mondiale le 12 décembre au Centre femmes, une conférence sur le partage du temps de travail au sein du couple, une pétition en faveur des requérants d'asile et un appel à signer la pétition demandant une commission cantonale d'experts pour évaluer la valeur monétaire du travail domestique (19:30-26:30), musique.

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Interview de Jean-Marie Ellenberger, architecte (3ème partie/4)

Interview d'un architecte, Jean-Marie Ellenberger, par Christiane Wist (Durée totale de l'entretien: 01:49:05).
Période évoquée: 1920-1940

Aperçu des sujets traités dans l'interview (parties 1/4, 2/4, 3/4 et 4/4)
Au cours de cet interview Jean-Marie Ellenberger raconte l'histoire de l'architecture et de l'urbanisme genevois en lien avec les idées des différentes formations politiques. Il dit que pour lui la révolution "n'a pas eu lieu à Moscou en 1917, elle a eu lieu partout, elle a commencé à la fin du siècle dernier avec les débuts de la mécanisation et nous sommes toujours en état de révolution". Parmi de nombreux sujets, il évoque l'influence du type de propriété sur l'urbanisme, des implications de l'usage du béton armé dans la construction, des critères esthétiques et leur dialogue avec les contraintes économiques, la Cité-jardin d'Aïre, etc... En début d'entretien il parle de la dimension sensorielle de l'architecture qui "est le seul art dans lequel on entre, et ça c'est très important. Elle a six dimensions, trois dedans et trois dehors, et c'est le mélange de cette ambiguïté entre ces dedans et ces dehors qui donne à l'architecture ce qu'aucun autre art ne peut donner". Dans la dernière partie de l'entretien il raconte un chantier très particulier pour lui à l'Université de Genève effectué avec la Société coopérative des ouvriers du bâtiment, société fondée notamment par un maçon anarchiste italien Etienne Vaglio.

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Interview de Jean-Marie Ellenberger, architecte (4ème partie/4)

Interview d'un architecte, Jean-Marie Ellenberger, par Christiane Wist (Durée totale de l'entretien: 01:49:05).
Période évoquée: 1920-1940

Aperçu des sujets traités dans l'interview (parties 1/4, 2/4, 3/4 et 4/4)
Au cours de cet interview Jean-Marie Ellenberger raconte l'histoire de l'architecture et de l'urbanisme genevois en lien avec les idées des différentes formations politiques. Il dit que pour lui la révolution "n'a pas eu lieu à Moscou en 1917, elle a eu lieu partout, elle a commencé à la fin du siècle dernier avec les débuts de la mécanisation et nous sommes toujours en état de révolution". Parmi de nombreux sujets, il évoque l'influence du type de propriété sur l'urbanisme, des implications de l'usage du béton armé dans la construction, des critères esthétiques et leur dialogue avec les contraintes économiques, la Cité-jardin d'Aïre, etc... En début d'entretien il parle de la dimension sensorielle de l'architecture qui "est le seul art dans lequel on entre, et ça c'est très important. Elle a six dimensions, trois dedans et trois dehors, et c'est le mélange de cette ambiguïté entre ces dedans et ces dehors qui donne à l'architecture ce qu'aucun autre art ne peut donner". Dans la dernière partie de l'entretien il raconte un chantier très particulier pour lui à l'Université de Genève effectué avec la Société coopérative des ouvriers du bâtiment, société fondée notamment par un maçon anarchiste italien Etienne Vaglio.

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Ménage-toi - Emission 10.12.1986 (4ème partie/4)

Emission de radio faite par des femmes pour des femmes consacrée notamment au groupe de réflexion personnelle ORPER - Orientation personnelle pour les femmes, aux manifestations des lycéens en 1986 à Paris, à l' informatique, à l'agenda social et culturel et à l'alimentation quotidienne (Durée totale: 02:04:22).

Résumé
Partie 4/4: le poème culinaire de Marianne Aerni: "Pouvez-vous prouver que vous n'êtes pas un escargot?" de Gilbert Léautier (00:50-02:10), rubrique "Femmes et nourriture": l'importance du petit-déjeuner selon Alice Robert, diététicienne (03:55-11:30), les menus équilibrés de Jacqueline Berenstein-Wavre commentés par Alice Robert (12:15-21:10), musique.

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Interview d'un manoeuvre, terrassier et grutier - Gustave Berger, le personnage U (1ère partie/4)

Interview d'un manœuvre, terrassier et grutier, Gustave Berger, le personnage U, par Christiane Wist (Durée totale de l'entretien: 02:38:31).
Période évoquée : 1920-1940 (principalement)

Aperçu des thèmes (Parties 1/4 à 3/4):
Dans ce long, vivant, et instructif entretien, cet ouvrier raconte son enfance dans le quartier des Eaux-Vives et comment le fait d'avoir été l'enfant d'une femme divorcée ou le fait d'avoir dû la soigner ont influencé ses valeurs et ses choix. La question de la dignité et des pratiques humiliantes revient à plusieurs reprises. Il mentionne quelques éléments sur sa participation à la guerre d'Espagne et sa participation à l'armée. Il explique avec humour et détails une série d'actions dont celle menée sur le chantier de la Société des Nations (SdN) avec la Ligue d'action du bâtiment (LAB). Il parle du cercle anarchiste qui se réunissait à la rue Coutance et relate l'importante présence de femmes en son sein. Il raconte sa participation aux réseaux de passeuses et passeurs d'enfants juifs pendant la Deuxième Guerre mondiale, et l'histoire de ces femmes qui traversaient le Rhin à la nage avec des enfants sur le dos. Il parle de l'importance de la communication, les soirées de collage d'affiches et la collaboration avec les Imprimeries Réunies. Il explique ses pratiques contraceptives. Il raconte sa blessure à la cuisse lors de la fusillade du 9 novembre 1932 et comment un médecin l'a protégé et soigné à ce moment-là. Il parle ensuite des méthodes de travail dans le bâtiment, l'utilisation du béton et les accidents de ponts-volants.

Repérage des sujets principaux (1ère partie/4)
00:00:00 à 00:09:00 : Parti en 1936 en Espagne - Il craignait les représailles s'il rentrait en Suisse, il a ouvert un garage en France en empruntant de l'argent à Lucien Tronchet - Il encourait une peine de deux ans de prison pour participation à une armée étrangère - Il a été condamné à une deuxième école de recrue, à l'aviation - A l'armée, on lui avait demandé de faire un exposé sur la guerre d'Espagne et le syndicalisme, il a refusé en disant qu'ils auraient dû y aller eux-mêmes si ça les intéressait - Il raconte les tentatives d'humiliation à l'armée - Enfant de divorcée, il a senti rapidement les injustices liées à la méconnaissance - Il a fait son école à Genève, à la rue des Eaux-Vives - doué à la gym - quartier bourgeois et catholique;
00:09:00 à 00:18:00 : Il faisait du théâtre - se faisait un peu d'argent en pluchant les légumes - Il portait des sabots fabriqués à Saint-Antoine par les détenus - Il faisait partie de la gym des Eaux-Vives - Sa mère travaillait chez Caran d'Ache, elle revenait violette - Elle faisait des cornets en papier le soir pour compléter ses revenus - Ils n'ont jamais réussi à tirer une pension du père - Sa mère se faisait traiter de prostituée car elle était mère divorcée - Il raconte quand sa sœur et sa mère se sont coupées les cheveux - A l'époque il n'y avait pas de femmes dans les cafés - Aujourd'hui les gosses ne veulent pas savoir comment c'était - Sa sœur sortait danser en prétextant qu'elle allait au cinéma avec son frère;
00:18:00 à 00:27:00 : Il a soigné sa maman malade et est resté à la maison jusqu'à tard, 35 ans, jusqu'à son décès à 65 ans - Il a beaucoup de respect et d'affection pour sa mère, elle le lui rendait, elle l'admirait beaucoup, même lors de ses démêlés avec la justice - Elle ne pouvait pas être soignée à Genève car elle était vaudoise - Il a finalement trouvé un médecin, mais ils n'avaient pas d'assurance maladie - Il a mis de longues années pour rembourser les 7'000 francs - Par dépit, il a demandé la naturalisation à Genève, il a été interrogé et finalement ayant compris qu'il n'était pas communiste, elle lui a été octroyée - le 9 novembre 1932, il a été touché à la cuisse par les tirs militaires;
27:00:00 à 00:36:00 : Ils avaient « l'intention de nous faire du mal » car ils avaient scellé des chaînes dans le mur de la salle dans laquelle la conférence serait donnée - C'est seulement l'après-midi même que la Fédération des ouvriers sur bois et du bâtiment (FOBB) a décidé de participer aux mobilisations contre les fascistes, la nouvelle que l'école de recrue de Lausanne allait être présente a été décisive - Il est rentré dans la salle et a été reconnu par Aeschlimann (?) - C'est cette même personne qui a tué 23 personnes en Allemagne, le soir de Noël, il commandait les troupes de SS - Ils ont mis dehors l'interviewé, et il a été blessé - Il s'est rendu à la polyclinique, le médecin l'a caché lorsque la police est venue le chercher - ce médecin l'a ramené à la maison le soir et est venu le rechercher le lendemain - Ils avaient fait venir des médecins de Paris pour cette blessure de guerre - Il a été interrogé sur son lit à la maison, ils voulaient l'emmener à la prison de Saint-Antoine - Le médecin respectait strictement son code de déontologie et notamment le secret professionnel - Tout était bien calculé dans cette attaque - Il a rencontré Aeschlimann 10 ans plus tard et lui a « tiré les oreilles » à l'aide d'une matraque pour son crime nazi horrible - Apprentissage de mécanicien sur auto chez Gialli (?), un fasciste;
00:36:00 à 00:43:00 : il a été licencié pour des raisons économiques - il a fait charbonnier quelques jours, mais c'était pénible et il n'avait pas la carrure - il a travaillé ensuite comme terrassier - il a réussi à convaincre plus de 300 personnes à s'affilier à la FOBB - les intempéries: ils avaient obtenu le 80 % du salaire en cas de mauvais temps et avaient obtenu des vêtements de clowns contre la pluie, certains restaient sur le chantier pour obtenir le 100 % - "Mais il y a un dégoût quand vous travaillez et que l'eau vous coule sur les reins, moi j'étais assez prétentieux dans ce domaine, je lavais mes habits, je repassai mes cols (...), et la lavallière noire, avec les vêtements, avec la futaine" - En tant qu'anarchiste, on lui a reproché qu'il ait fait une deuxième école de recrue plutôt que la prison, il explique que chacun a des spécificités dans sa vie, lui il avait besoin d'argent pour sa mère;
00:43:00 à 00:45:47 : A l'armée, comme il avait des petits pieds, il faisait du 36, il lui était demandé de mettre trois paires de chaussettes - Il y avait la neige et l'eau qui rentraient dans ses chaussures, il a refusé de se lever un matin;

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Interview d'un couvreur, initiales R.O, (1ère partie/2)

Interview d'un couvreur, initiales R.O., par Christiane Wist (Durée totale de l'entretien: 00:50:20).
Période évoquée: 1947-1960

Aperçu des sujets traités dans l'interview (Parties 1/2 et 2/2)
Dans cet entretien, ce couvreur d'origine italienne raconte son parcours et son métier. Il explique comment il a quitté son village pour la première fois en 1947, à 17 ans, un peu à contrecœur, pour saisir l'opportunité de travailler en Suisse que lui avait organisée son frère. Afin de l'encourager à revenir, son patron lui avait promis un bon suivi et lui avait augmenté son salaire les dernières semaines de travail. Il est revenu l'année d'après et s'est spécialisé dans les travaux particuliers (ardoises, tuiles romaines, etc.). Paradoxe de son parcours, il deviendra examinateur pour les apprentis, alors que lui-même n'a jamais obtenu du diplôme. Il explique l'origine et les particularités de différentes tuiles et l'évolution dans la fabrication des toits avec les nouveaux besoins d'isolation (utilisation de l'amiante, eternit). Il raconte les très dures conditions de travail des fabricants de tuiles, et dit l'amélioration des conditions obtenues lorsqu'ils ont créé une section à la Fédération des ouvriers sur bois et du bâtiment (FOBB). Il raconte la tradition du sapin posé tout en haut de la charpente, en général par les charpentiers [le bouquet]. Cet acte marque un moment important pour le chantier et est une invitation à offrir une verrée aux ouvriers. Si le message n'est pas compris, le sapin est remplacé par un râteau. Il raconte les difficultés à continuer à travailler après soixante ans, la façon dont certains perdent la sensibilité sous les pieds. Christiane Wist et le couvreur débattent de la possibilité d'instaurer une retraite anticipée pour les métiers pénibles. "Si c'est pour aller à la retraite, juste pour être là et attendre de mourir..." Il mentionne les contraintes du statut de saisonnier et de la peur de ses enfants d'être chassés pendant l'initiative Schwarzenbach sur l'immigration. Les salaires sont aussi évoqués, notamment les retenues pour les frais de permis de séjour.

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Ménage-toi - Emission 17.12.1986 (1ère partie/4)

Emission de radio faite par des femmes pour des femmes consacrée notamment au travail domestique avec Monique et Marcelle, mères de famille et ménagères depuis 20 ans, Alda De Giorgi et Jacqueline Berenstein-Wavre, à une interview de Jo Bäriswil, chanteuse et compositrice genevoise, à l'agenda social et culturel, à une alimentation équilibrée et aux méthodes de conservation des aliments (Durée totale: 02:03:54).

Résumé
Partie 1/4: présentation de l'émission (00:00-00:40), sommaire de l'émission (01:30-03:30), discussion sur le travail domestique et le travail ménager qui sont au cœur du projet d'émission mais également de la revue Ménage-toi, présentation des intervenantes: Monique, Marcelle, Alda De Giorgi, Jacqueline Berenstein-Wavre (06:45-08:35, 09:30-12:20, 12:35-14:10), privilégier le travail domestique plutôt que le travail salarié est-il le résultat d'un choix pour les femmes? (14:45-17:05), la question de l'indépendance financière et des rentes AVS (17:25-21:50, 22:15-26:25), travail domestique, travail ménager: deux concepts différents (26:50-31:20), musique.
Voir également la transcription de l'émission.

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Interview d'un manoeuvre, terrassier et grutier - Gustave Berger, le personnage U (2ème partie/4)

Interview d'un manœuvre, terrassier et grutier, Gustave Berger, le personnage U, par Christiane Wist (Durée totale de l'entretien: 02:38:31).
Période évoquée : 1920-1940 (principalement)

Aperçu des thèmes (Parties 1/4 à 3/4):
Dans ce long, vivant, et instructif entretien, cet ouvrier raconte son enfance dans le quartier des Eaux-Vives et comment le fait d'avoir été l'enfant d'une femme divorcée ou le fait d'avoir dû la soigner ont influencé ses valeurs et ses choix. La question de la dignité et des pratiques humiliantes revient à plusieurs reprises. Il mentionne quelques éléments sur sa participation à la guerre d'Espagne et sa participation à l'armée. Il explique avec humour et détails une série d'actions dont celle menée sur le chantier de la Société des Nations (SdN) avec la Ligue d'action du bâtiment (LAB). Il parle du cercle anarchiste qui se réunissait à la rue Coutance et relate l'importante présence de femmes en son sein. Il raconte sa participation aux réseaux de passeuses et passeurs d'enfants juifs pendant la Deuxième Guerre mondiale, et l'histoire de ces femmes qui traversaient le Rhin à la nage avec des enfants sur le dos. Il parle de l'importance de la communication, les soirées de collage d'affiches et la collaboration avec les Imprimeries Réunies. Il explique ses pratiques contraceptives. Il raconte sa blessure à la cuisse lors de la fusillade du 9 novembre 1932 et comment un médecin l'a protégé et soigné à ce moment-là. Il parle ensuite des méthodes de travail dans le bâtiment, l'utilisation du béton et les accidents de ponts-volants.

Repérage des sujets principaux (2ème partie/4)
00:00:00 à 00:09:00 : Ils ont fait le tour du pays pour trouver des chaussures en taille 40 - Il a fait renvoyer un cadre militaire - Il s'amusait à donner des ordres aux soldats, ils lui obéissaient - Sa troupe a été oubliée, sans vivres, pendant la guerre - Il a fait 1000 jours pendant la guerre, il passait 3 mois à la guerre et 3 mois à la maison - Sa mère n'avait pas de soucis à se faire pour le beurre et le fromage - La mobilisation générale -
[interruption d'enregistrement 00:04:12 et 00:05:10] Il a fait terrassier quand il est entré dans le bâtiment - Tronchet a introduit la pelle mécanique au 37-39 rue de Lausanne avec la Coopérative [du bâtiment] - "C'est la première pelle mécanique qui a travaillé à Genève" - Les chômeurs sont venus protester car ils pensaient que la machine leur volait le travail - Le chantier de la Société des Nations avait permis aux gens de se familiariser avec ces machines - Il y avait des primes de 25'000 francs et personne ne l'a jamais vendu - Belle solidarité - Ils allaient repérer les policiers pour mieux les identifier lorsqu'ils infiltraient lors de soirées au Faubourg - Il est contre le salaire à la pièce, contre "les tâcherons" car c'est inhumain de favoriser les jeunes et les forts - Actions contre les plâtriers à ce sujet - Période difficile, employé comme manœuvre à la journée - Il ne trouvaient plus de travail s'ils étaient connus comme membre de la FOBB - Ils se faisaient embaucher sous des faux noms, mais après 36 avec les charges sociales, il fallait donner son nom - La Coopérative a aussi été créée pour embaucher les rejetés - c'était la première entreprise à mettre en place les vacances - une coopérative au premier degré - la Coopérative des électriciens aussi - Ils ne voulaient pas toujours critiquer « car le plus grand coup qu'on pouvait porter au capitalisme, c'était savoir diriger le travail, savoir le faire, savoir diriger »;
00:18:00 à 00:27:00 : Une trentaine dans la Coopérative - syndicat de la Muraria faisaient des repas sur la plaine de Plainpalais - Beaucoup d'Italiens ayant fuit le fascisme, beaucoup de connivence - Aujourd'hui, les gens sont trop matérialistes - Quand on finissait nos assemblées, on allait coller les affiches, une philosophie - énormément de suicides à cette période, publiés dans les journaux - "J'ai été grutier, j'ai travaillé à 40 mètres de hauteur - J'étais chez Guillemet (?), travaillé dans la merde, dans les canalisations" - Le patron des fourneaux Le Rêve leur avait donné l'autorisation d'aller chercher du bois dans sa forêt, on leur prêtait une remorque - En prison, ils les lavaient avec des jets, l'humiliation - Les noms étaient toujours donnés dans les journaux;
00:27:00 à 00:36:00 : il a été 3-4 fois en prison, la première fois c'était pour la question des taudis - Il s'est fait prendre en photo quand ils descendaient après la destruction - c'était vraiment des conditions déplorables - Humaniser les prisons - "il y avait vraiment un chef de la police qui était une saloperie", vraiment de mauvaise foi qui n'agissait que pour la bourgeoisie - commentaire sur les habits des ouvriers - action place Bel-Air, midi, 150 personnes assises en pleine circulation: « nous on a rien à bouffer, ça sert à rien qu'on y aille » - La Ligue d'action de bâtiment (LAB) était une organisation indépendante, prenait la forme de l'association créée en 1931, c'est elle qui donnait les mots d'ordre - La grève est une dernière solution de lutte, mais pour accélérer les négociations il fallait l'action directe - Ils sont allés sur les chantiers la nuit pour démolir la nouvelle route suisse, ils avaient mis les brouettes au lac, car Dommartin (?) refusait de signer la convention - Il avait fait faillite après coup - On a fait des gros dégâts;
00:36:00 à 00:45:48 : « vous touchez 50 000 francs des patrons pour nous matraquer »: le procureur général était aussi l'avocat conseil de la Fédération des entrepreneurs: "on était cuits à l'avance, on était bafoués, et heureusement que Tronchet avait du culot" - Bertoni s'est brouillé avec Lucien -"Il n'y avait plus rien d’anarchisant là-dedans" - Les assemblées anarchistes, une fois par semaine, il y avait des sympathisants qui avaient deux trois sous, mais s'il y avait un coup dur, ils n'étaient pas là - rue Coutance, un appartement loué - lorsque la police venait les chercher, ils descendaient au dancing se fondre dans la foule - 30 à 40 personnes - Ils choisissaient un thème, une personne développait et les autres participaient, souvent Bertoni questionnait, et "on revenait sur ce qu'on avait dit, il n'y avait pas d'erreurs" - On portait les convocations à pied, en même temps on faisait les collages, sur les murs, sur les voitures - Une fois par semaine on faisait le pliage - Il y avait beaucoup de dames aussi - On a même pas une presse ouvrière en 1983 - Et le samedi, la vente des journaux, le Réveil, la Calotte, et on protégeait celui qui vendait les journaux, car ils se faisaient toujours attaquer - Beaucoup d'Italiens étaient des grands penseurs, à 12 ans ils gardaient les moutons et ils s'instruisaient.

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

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