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Collège du Travail, Genève; producteur/trice Fédération des ouvriers sur bois et du bâtiment (FOBB)
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Interview de Henri Tronchet, ancien syndicaliste de la FOBB (2e partie/2)

Interview de Henri Tronchet, ancien secrétaire syndical de la FOBB, par Alda De Giorgi (Durée totale de l'entretien: 01:11:52).
Période évoquée: 1930-1950

Aperçu des thèmes (Parties 1/2 et 2/2) :
Henri Tronchet évoque les activités de la Ligue d’action du bâtiment à Genève au début des années 30 pour faire respecter la convention collective de travail, et en particulier le repos du samedi après-midi. Il évoque les tournées de chantiers, les diverses actions punitives, le sabotage et les conséquences judiciaires dont le procès de Versoix. Il évoque également la fusillade du 9 novembre 1932.
Henri Tronchet mentionne brièvement ses relations avec son frère Lucien, de 13 ans son aîné.
Il rappelle ensuite les luttes pour la suppression des ponts volants et pour une meilleure sécurité sur les chantiers. Plusieurs accidents mortels sont mentionnés. Il parle ensuite d’autres luttes syndicales, comme celle pour le droit à une pause le matin à 9 heures.
Tronchet revient sur son enfance à Carouge, les différences de classe, son apprentissage au début des années 30 et les conditions de travail
Il revient longuement sur les luttes dans le domaine du logement, la démolition des taudis en 1935 à la rue de Cornavin, ainsi que les actions menées avec le Comité des chômeurs contre la saisie des meubles des mauvais payeurs (interposition devant les huissiers – rue rue Masbou, rue Violette -, rachat de meubles à l’Office des poursuites, déménagement à la cloche de bois).
Il évoque brièvement les bagarres entre anarchistes et fascistes de l’Union nationale dans les rues basses, à l’occasion de la vente de leurs journaux.
Tronchet décrit l’évolution du travail sur les chantiers entre les années 1930 et les années 1950 : l’arrivée des premières pelles mécaniques, des premières grues, les briques en ciment. Il revient en particulier sur le chantier des Imprimeries populaires à la rue de Lausanne.
Finalement, il parle du travail syndical, de la manière d’organiser les ouvriers, de la présence quotidienne sur les chantiers. Délégué de la FOBB à l’Office cantonal de conciliation, il évoque ses relations avec les entrepreneurs, notamment avec Induni chargé de construire les ports francs à la Praille.

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Interview de Henri Tronchet, ancien syndicaliste de la FOBB (1ère partie/2)

Interview de Henri Tronchet, ancien secrétaire syndical de la FOBB, par Alda De Giorgi (Durée totale de l'entretien: 01:11:52).
Période évoquée: 1930-1950

Aperçu des thèmes (Parties 1/2 et 2/2) :
Henri Tronchet évoque les activités de la Ligue d’action du bâtiment à Genève au début des années 30 pour faire respecter la convention collective de travail, et en particulier le repos du samedi après-midi. Il évoque les tournées de chantiers, les diverses actions punitives, le sabotage et les conséquences judiciaires dont le procès de Versoix. Il évoque également la fusillade du 9 novembre 1932.
Henri Tronchet mentionne brièvement ses relations avec son frère Lucien, de 13 ans son aîné.
Il rappelle ensuite les luttes pour la suppression des ponts volants et pour une meilleure sécurité sur les chantiers. Plusieurs accidents mortels sont mentionnés. Il parle ensuite d’autres luttes syndicales, comme celle pour le droit à une pause le matin à 9 heures.
Tronchet revient sur son enfance à Carouge, les différences de classe, son apprentissage au début des années 30 et les conditions de travail
Il revient longuement sur les luttes dans le domaine du logement, la démolition des taudis en 1935 à la rue de Cornavin, ainsi que les actions menées avec le Comité des chômeurs contre la saisie des meubles des mauvais payeurs (interposition devant les huissiers – rue rue Masbou, rue Violette -, rachat de meubles à l’Office des poursuites, déménagement à la cloche de bois).
Il évoque brièvement les bagarres entre anarchistes et fascistes de l’Union nationale dans les rues basses, à l’occasion de la vente de leurs journaux.
Tronchet décrit l’évolution du travail sur les chantiers entre les années 1930 et les années 1950 : l’arrivée des premières pelles mécaniques, des premières grues, les briques en ciment. Il revient en particulier sur le chantier des Imprimeries populaires à la rue de Lausanne.
Finalement, il parle du travail syndical, de la manière d’organiser les ouvriers, de la présence quotidienne sur les chantiers. Délégué de la FOBB à l’Office cantonal de conciliation, il évoque ses relations avec les entrepreneurs, notamment avec Induni chargé de construire les ports francs à la Praille.

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

La Voix des vétérans - Emission 0 (2ème partie/2)

Emission de radio consacrée aux ouvriers du bâtiment et à leurs conditions de travail (Durée totale: 01:00:59).
Période évoquée: 1920-1980.

Résumé de l'émission (Parties 1/2 et 2/2):
Présentation du Collège du travail et de l'émission sur Radio Zone par Jacqueline Berenstein-Wavre.
Qui sont les Vétérans? par Gustave Berger.
Interview de Franz Aschwanden, menuisier ébéniste et joueur d'accordéon.
Visite de l'exposition organisée par la Fédération des ouvriers du bois et du bâtiment (FOBB) en mai 1986 à Genève pour la prévention des accidents de la main. Commentaires: Jacques Robert et Gustave Berger.
Interview de Louis Bopp charpentier menuisier à propos d'un accident de travail à la main.
Musique: Enregistrement fait chez Franz Aschwanden;
Réalisation: Christiane Wist.

La partie 2/2 commence par la suite de l'interview de Franz Aschwanden.

Berger, Gustave; interviewé/e

La Voix des vétérans - Emission 0 (1ère partie/2)

Emission de radio consacrée aux ouvriers du bâtiment et à leurs conditions de travail (Durée totale: 01:00:59).
Période évoquée: 1920-1980.

Résumé de l'émission (Parties 1/2 et 2/2):
Présentation du Collège du travail et de l'émission sur Radio Zone par Jacqueline Berenstein-Wavre.
Qui sont les Vétérans? par Gustave Berger.
Interview de Franz Aschwanden, menuisier ébéniste et joueur d'accordéon.
Visite de l'exposition organisée par la Fédération des ouvriers du bois et du bâtiment (FOBB) en mai 1986 à Genève pour la prévention des accidents de la main. Commentaires: Jacques Robert et Gustave Berger.
Interview de Louis Bopp charpentier menuisier à propos d'un accident de travail à la main.
Musique: Enregistrement fait chez Franz Aschwanden;
Réalisation: Christiane Wist.

La partie 2/2 commence par la suite de l'interview de Franz Aschwanden.

Bopp, Louis; interviewé/e

Interview d'un couvreur, initiales R.O. (2ème partie/2)

Interview d'un couvreur, intiales R.O., par Christiane Wist (Durée totale de l'entretien: 00:50:20).
Période évoquée: 1947-1960

Aperçu des sujets traités dans l'interview (Parties 1/2 et 2/2)
Dans cet entretien, ce couvreur d'origine italienne raconte son parcours et son métier. Il explique comment il a quitté son village pour la première fois en 1947, à 17 ans, un peu à contrecœur, pour saisir l'opportunité de travailler en Suisse que lui avait organisée son frère. Afin de l'encourager à revenir, son patron lui avait promis un bon suivi et lui avait augmenté son salaire les dernières semaines de travail. Il est revenu l'année d'après et s'est spécialisé dans les travaux particuliers (ardoises, tuiles romaines, etc.). Paradoxe de son parcours, il deviendra examinateur pour les apprentis, alors que lui-même n'a jamais obtenu du diplôme. Il explique l'origine et les particularités de différentes tuiles et l'évolution dans la fabrication des toits avec les nouveaux besoins d'isolation (utilisation de l'amiante, eternit). Il raconte les très dures conditions de travail des fabricants de tuiles, et dit l'amélioration des conditions obtenues lorsqu'ils ont créé une section à la Fédération des ouvriers sur bois et du bâtiment (FOBB). Il raconte la tradition du sapin posé tout en haut de la charpente, en général par les charpentiers [le bouquet]. Cet acte marque un moment important pour le chantier et est une invitation à offrir une verrée aux ouvriers. Si le message n'est pas compris, le sapin est remplacé par un râteau. Il raconte les difficultés à continuer à travailler après soixante ans, la façon dont certains perdent la sensibilité sous les pieds. Christiane Wist et le couvreur débattent de la possibilité d'instaurer une retraite anticipée pour les métiers pénibles. "Si c'est pour aller à la retraite, juste pour être là et attendre de mourir..." Il mentionne les contraintes du statut de saisonnier et de la peur de ses enfants d'être chassés pendant l'initiative Schwarzenbach sur l'immigration. Les salaires sont aussi évoqués, notamment les retenues pour les frais de permis de séjour.

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Interview d'un couvreur, initiales R.O, (1ère partie/2)

Interview d'un couvreur, initiales R.O., par Christiane Wist (Durée totale de l'entretien: 00:50:20).
Période évoquée: 1947-1960

Aperçu des sujets traités dans l'interview (Parties 1/2 et 2/2)
Dans cet entretien, ce couvreur d'origine italienne raconte son parcours et son métier. Il explique comment il a quitté son village pour la première fois en 1947, à 17 ans, un peu à contrecœur, pour saisir l'opportunité de travailler en Suisse que lui avait organisée son frère. Afin de l'encourager à revenir, son patron lui avait promis un bon suivi et lui avait augmenté son salaire les dernières semaines de travail. Il est revenu l'année d'après et s'est spécialisé dans les travaux particuliers (ardoises, tuiles romaines, etc.). Paradoxe de son parcours, il deviendra examinateur pour les apprentis, alors que lui-même n'a jamais obtenu du diplôme. Il explique l'origine et les particularités de différentes tuiles et l'évolution dans la fabrication des toits avec les nouveaux besoins d'isolation (utilisation de l'amiante, eternit). Il raconte les très dures conditions de travail des fabricants de tuiles, et dit l'amélioration des conditions obtenues lorsqu'ils ont créé une section à la Fédération des ouvriers sur bois et du bâtiment (FOBB). Il raconte la tradition du sapin posé tout en haut de la charpente, en général par les charpentiers [le bouquet]. Cet acte marque un moment important pour le chantier et est une invitation à offrir une verrée aux ouvriers. Si le message n'est pas compris, le sapin est remplacé par un râteau. Il raconte les difficultés à continuer à travailler après soixante ans, la façon dont certains perdent la sensibilité sous les pieds. Christiane Wist et le couvreur débattent de la possibilité d'instaurer une retraite anticipée pour les métiers pénibles. "Si c'est pour aller à la retraite, juste pour être là et attendre de mourir..." Il mentionne les contraintes du statut de saisonnier et de la peur de ses enfants d'être chassés pendant l'initiative Schwarzenbach sur l'immigration. Les salaires sont aussi évoqués, notamment les retenues pour les frais de permis de séjour.

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Interview de Franz Aschwanden, menuisier et musicien (2ème partie/3)

Interview de Franz Aschwanden, menuisier et musicien, trimardeur par Christiane Wist (Durée totale de l'entretien: 01:36:29).
Période évoquée: 1920-1940

Aperçu des thèmes (Parties 1/3, 2/3, 3/3) :
Il s'agit d'un entretien classique de cette série et un autre en deux parties effectués pour l'émission de radio la Voix des Vétérans. Le second recoupe les sujets du premier et est agrémenté de musique à bouche. Une particularité de cet entretien est de traiter de la pratique du trimardage, le fait de "vagabonder" au bord des routes, par nécessité ou par plaisir.

Repérage des sujets principaux (Partie 2/3)
00:00:00 Christiane Wist repasse chez lui un an plus tard pour l'enregistrer.
Joue aux rencontres de la FOBB de la musique à bouche, de l'accordéon et des claquettes.
Il joue une valse;
00:01:45 Accordéon;
00:04:28 Fin de la musique. Entrée à la FOBB en 1920 en Langenthal. Resté fidèle. Toujours aujourd'hui à 86 ans le 11 mai, né en 1900;
00:05:00 : Anecdote de 1921 : les mains ont servi à travailler, valeur de certificat. Il avait des certificats mais a montré les mains. Vous pouvez commencer. Je commence pas chez vous. A refusé de travailler. Les ouvriers se laissent pas faire pas faire les patrons;
00:07:00 intro à la youtze;
00:08:00 Youtze à l'accordéon et chant;
00:11:26 Reprise de l'entretien. Il a inventé une machine de travail. Machine pour bricoler, il a arrête à la SIP. Il a inventé une machine universelle où on peut tout faire, même le tonnage. Machine pour restaurer les meubles trouvés dans la poubelle. Restaurateur de meubles dans sa retraite;
00:14:00 En 1985, il a vendu sa machine pour 3'500.- Son amie trouvait qu'il passait trop de temps avec sa machine, elle aimerait plus voyager et sortir. Il faut arrêter de travailler et sortir et profiter de la vie;
00:16:15 Il l'a rencontré à l’hôtel de la gare. Il l'a rerencontré 50 ans plus tard. Peut-être que son mari savait mieux vivre. Il était tailleur de pierre;
00:18:00 Elle est très avenante, elle parle avec tout le monde. Deux ans de moins que moi. Deuxième épouse, une polonaise très intelligente, infirmière-cheffe, en 30 ans 2 ou 3 disputes, liés à la langue. S'est marié en 1963;
00:20:50 Musique à bouche;
00:26:10 Fin de la musique. Il joue de la musique en dansant. Montegrotto en Italie.
00:27:10 Bains thermaux en Roumanie. Soirée dansante autour des bains. Une Walser et une scottish. Il a joué de la musique à bouche pour s'accompagner dans la danse pendant que les musiciens faisaient la pause de dix heures;
00:30:00 le musicien l'amène devant le micro. Il a accompagné la musique. Après trois morceaux, il est rentré s'asseoir.

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Interview d'Alfred Frey, colleur de papier peint (1ère partie/1)

Interview d'Alfred Frey, colleur de papier peint, par Christiane Wist (Durée totale de l'entretien: 00:39:05).
Période évoquée : 1920-1940

Aperçu des sujets traités dans l'interview (Partie 1/1):
Alfred Frey est un colleur de papier peint et il raconte qu'on le surnomme l'orfèvre. Il a été formé par un camarade italien appliqué et soucieux de précision. Il a effectué des travaux hors du commun, comme celui de coller des partitions sur les murs du salon d'un pianiste, ou d'autres plus courants mais exigeants comme la pose au plafond pour simuler le travail des staffeurs et des ébénistes.
Il débute dans ce métier dans les années 1920, il y a très peu de travail, il fait la tournée de la ville tous les matins avec les camarades pour demander une place. En hiver aussi, il n'y a pas de travail, ils doivent économiser "comme les fourmis". Les épiceries font parfois crédit et les dettes sont payées au printemps.
Il raconte qu'il rêvait d'être employé de bureau, mais comment, pendant la crise économique, le choix du métier de colleur de papier peint s'est imposé à lui. Il relate comment d'autres aussi se sont retrouvés à exercer ce métier, comme de nombreux horlogers, augmentant ainsi la précision du travail accompli. Il raconte son énervement par rapport aux personnes qui "volent le métier". Il raconte la dissolution de l'Association des colleurs de papier peint, et ensuite l'affiliation des membres aux différents syndicats. Il décrit les avantages apportés par l'affiliation d'un grand nombre de colleurs de papier peint à la Fédération des ouvriers sur bois et du bâtiment (FOBB).
Il décrit la particularité d'un domaine ou les patrons et vendeuses de papier peints ne connaissent pas le métier, entraînant des difficultés dans la qualité du travail accompli et les relations avec les clients. Il rapporte l'évolution des techniques de travail, allant des méthodes de fabrication des colles, à celui du transport de matériel à bicyclette.

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Interview de Gaston Baumann, menuisier (2ème partie/2)

Interview de Gaston Baumann, menuisier, par Christiane Wist (Durée totale de l'entretien: 01:07:27).
Période évoquée: 1920-1960

Aperçu des sujets traités dans l'interview (Parties 1/2 et 2/2) :
Baumann raconte son parcours professionnel et politique depuis sa naissance dans une famille nombreuse et pauvre dans le canton de Neuchâtel jusqu'à sa position de contremaître et conseiller administratif à Carouge. Il raconte les conditions de vie et de travail dans son apprentissage officieux des métiers du bois, les négociations salariales et les relations avec les artisans italiens. Il raconte sa tentative d'émigration à Paris, ou il a subi le racisme de ses collègues. Il raconte l'évolution du contexte de travail et des techniques dans les métiers du bois, avec un accent spécifique sur les charpentes.

Sujets principaux - pointages temporels (2ème partie/2) :
00:00:02 Candidature au Conseil administratif pour la section carougeoise du parti socialise, posée à son insu par un copain - « coup de rigolade pour faire un barrage aux radicaux » - victoire contre son patron– volonté de retrait contrée par les « instances du parti cantonal » ;
00:01:44 Président du syndicat, maire de Carouge, - concurrent direct de son patron radical, président de la chambre patronale – représailles au niveau professionnel et non politique ;
00:02:50 Dépressions nerveuses - « ce que l'on appelle atteinte à la dignité personnelle - je n'étais plus valable, il m'interdisait même d'aller porter des clous aux ouvriers. » - maladie – licenciement ;
00:07:00 Pose de parquet ;
00:09:50 Tradition du bouquet – constructions remarquables à Genève - conseiller administratif;
00:15:20 Anecdote du travail à son compte à l'hôtel des Bergues : mépris des patrons – techniques;
00:17:10 Restaurations en Vieille ville;
00:19:20 Conflits autour de la « fainéantise »  - Vingt ans juge aux Prud'homme - difficulté du travail de mémoire - dureté des incompréhensions ;

L'entretien se termine au temps 00:21:30. Suit une conférence sur l'économie souterraine et les chiffres du temps de travail ménager.

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Interview de Gaston Baumann, menuisier (1ère partie/2)

Interview de Gaston Baumann, menuisier, par Christiane Wist (Durée totale de l'entretien: 01:07:27).
Période évoquée: 1920-1960

Aperçu des sujets traités dans l'interview (Parties 1/2 et 2/2) :
Baumann raconte son parcours professionnel et politique depuis sa naissance dans une famille nombreuse et pauvre dans le canton de Neuchâtel jusqu'à sa position de contremaître et conseiller administratif à Carouge. Il raconte les conditions de vie et de travail dans son apprentissage officieux des métiers du bois, les négociations salariales et les relations avec les artisans italiens. Il raconte sa tentative d'émigration à Paris, ou il a subi le racisme de ses collègues. Il raconte l'évolution du contexte de travail et des techniques dans les métiers du bois, avec un accent spécifique sur les charpentes.

Sujets principaux - pointages temporels (1ère partie/2) :
00:00:10 Naissance au Val de Ruz, Neuchâtel, famille très pauvre - dixième enfant sur dix – tous les frères manœuvres sauf un menuisier-charpentier ;
00:01:02 Bucheron, puis départ pour Paris en 1927, à dix-sept ans – travail au noir comme charbonnier – xénophobie contre « ces sales suisses qui viennent manger le pain des français – retour en Suisse suite à une rafle ;
00:03:50 Travail de menuisier chez son frère : horaire 7h-12h, 13h-18h, 19h-22h – maladies – conflits sur temps de travail ;
00:06:50 Cinq mois à « traîner à la campagne », travail de bucheron – la mère : culture de petits légumes et vente au marché le samedi à Neuchâtel ;
00:07:01 Travail comme manœuvre dans une scierie, puis dans la menuiserie – conditions de vie difficiles avec le froid, moins 27 degrés– activités de menuiserie, salaire manœuvre 50 CHF par mois – refus d'augmentation – conflit ;
00:13:25 Travail à Genève – ignorant tout du syndicat sauf « que c'était les anarchistes et tout ça » - père empêchant d'aller à Zurich car « Zurich était rouge » ;
00:13:55 Travail à Carouge pendant 44 ans – salaire initial à 90 centimes de l'heure - tarif de manœuvre 1 franc 20, tarif de menuisier 1franc 60 – Augmentation de 1 centime à la fois dans les années 1931-1933 – chaque mois une augmentation;
00:15:20 Travail de charpente – crainte que les toits plats de l'architecte Braillard signifient la mort de la charpente - explication de la charpente collée ;
00:26:30 Machines en panne, apprentissage de l'utilisation de la varlope pour dégauchir le bois ;
00:29:20 Cours de dessin de menuiserie 1930-1935 ;
00:31:07 Travail avec les compagnons hambourgeois – bonne ambiance de fraternité sur les chantiers ;
00:35:40 Père charron : apprentissage de la scie, reprise du récit
00:37:20 Savoir utiliser un fil à plomb ;
00:39:05 Années 1947-1950 « Ils enfilaient une pièce dans une machine, il en sortait une fenêtre (…) nous on les fabriquait (…) On avait encore le sentiment d'être un petit artisan, ce n'est pas des robots comme maintenant» ;
00:41:02 Les menuisiers italiens piémontais et leur don pour les beaux travaux et les meubles anciens – rivalité entre les suisses et les italiens ;
00:42:30 Découverte d'un don pour la pose de menuiserie, « Là, je me suis révélé (…) habile et très rapide »;
00:43:58 Nouveau journal « Le Monde » - article sur Nicole ;
00:45:50 Répartition du travail de chantier - parcours : chef de chantier, contremaître (coordination de la pose sur quarante chantiers) ;

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

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