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Imprimeries populaires Genève
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Photographies

Album 1: "Imprimeries Populaire, rue du Jura/rue de Lausanne 37-39, 1ère et 2ème étapes" (bâtiment rue du Jura, 1924 - immeuble rue de Lausanne - immeuble Voie-Creuse 16; travaux de construction rue de Lausanne 1933-1934 ; les membres du Conseil d'administration; les machines et les bureaux);
Album 2: "Imprimeries Populaire, La Voie Creuse 16, 3ème étape + Anniversaires/sorties" (maquette, travaux de construction, le Bouquet de chantier 24 juin 1966, Inauguration 24 octobre 1967; membres du Conseil d'administration e.a. Fitz Ribi; Charles Rosslet, Robert Hagmann).

Interview d'un maçon - Pierre Struchen, le personnage I (2ème partie/2)

Interview d'un maçon et chauffeur, Pierre Struchen, le personnage I, par Paulette Deleval et Christiane Wist (Durée totale de l'entretien: 01:25:54).
Période évoquée : 1920-1940 (principalement)

Aperçu des thèmes (Parties 1/2 et 2/2):
Au cours de cet interview, ce maçon raconte le début de sa sensibilisation syndicale à Tramelan dans le Jura. Il raconte ensuite son arrivée à Genève dans les années 1930. Débutant par la profession non-choisie d'horloger, il finira par accéder plus tard, grâce à quelques mensonges sur son expérience professionnelle, à un apprentissage mis en place par les syndicats et financé par l’Etat. Manœuvre, transporteur, maçon ou chauffeur de locomotive sur le chantier de la Grande Dixence, Pierre Struchen a connu une grande diversité de métier et de situations. Il raconte les conditions salariales et la difficulté à faire appliquer les conventions collectives. Il raconte sa participation aux actions de la Ligue d'action du bâtiment (LAB) lorsqu'ils renversaient ou sabotaient les camions de transport des entreprises qui dépassaient les horaires convenus. Il raconte également les chantiers de chômeurs où travaillaient des employés de bureau. Il termine en parlant du fascisme, des rapports avec les Italiens sur les chantiers, et de la nécessité d'appartenir au parti pour faire renouveler son permis de séjour. Assistant aux meetings autant des socialistes que des communistes, il se dit volontiers plus proche des idées anarchistes. Anecdote sur le fait que Mussolini avait demandé aux gens de faire don de leurs alliances afin de financer les conquêtes africaines. Enfin, il parle aussi de la mise en place des assurances maladie et la revendication des vacances.

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Interview d'un maçon - Pierre Struchen, le personnage I (1ère partie/2)

Interview d'un maçon et chauffeur, Pierre Struchen, le personnage I, par Paulette Deleval et Christiane Wist (Durée totale de l'entretien: 01:25:54).
Période évoquée : 1920-1940 (principalement)

Aperçu des thèmes (Parties 1/2 et 2/2):
Au cours de cet interview, ce maçon raconte le début de sa sensibilisation syndicale à Tramelan dans le Jura. Il raconte ensuite son arrivée à Genève dans les années 1930. Débutant par la profession non-choisie d'horloger, il finira par accéder plus tard, grâce à quelques mensonges sur son expérience professionnelle, à un apprentissage mis en place par les syndicats et financé par l’Etat. Manœuvre, transporteur, maçon ou chauffeur de locomotive sur le chantier de la Grande Dixence, Pierre Struchen a connu une grande diversité de métier et de situations. Il raconte les conditions salariales et la difficulté à faire appliquer les conventions collectives. Il raconte sa participation aux actions de la Ligue d'action du bâtiment (LAB) lorsqu'ils renversaient ou sabotaient les camions de transport des entreprises qui dépassaient les horaires convenus. Il raconte également les chantiers de chômeurs où travaillaient des employés de bureau. Il termine en parlant du fascisme, des rapports avec les Italiens sur les chantiers, et de la nécessité d'appartenir au parti pour faire renouveler son permis de séjour. Assistant aux meetings autant des socialistes que des communistes, il se dit volontiers plus proche des idées anarchistes. Anecdote sur le fait que Mussolini avait demandé aux gens de faire don de leurs alliances afin de financer les conquêtes africaines. Enfin, il parle aussi de la mise en place des assurances maladie et la revendication des vacances.

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Interview de Henri Tronchet, ancien syndicaliste de la FOBB (2e partie/2)

Interview de Henri Tronchet, ancien secrétaire syndical de la FOBB, par Alda De Giorgi (Durée totale de l'entretien: 01:11:52).
Période évoquée: 1930-1950

Aperçu des thèmes (Parties 1/2 et 2/2) :
Henri Tronchet évoque les activités de la Ligue d’action du bâtiment à Genève au début des années 30 pour faire respecter la convention collective de travail, et en particulier le repos du samedi après-midi. Il évoque les tournées de chantiers, les diverses actions punitives, le sabotage et les conséquences judiciaires dont le procès de Versoix. Il évoque également la fusillade du 9 novembre 1932.
Henri Tronchet mentionne brièvement ses relations avec son frère Lucien, de 13 ans son aîné.
Il rappelle ensuite les luttes pour la suppression des ponts volants et pour une meilleure sécurité sur les chantiers. Plusieurs accidents mortels sont mentionnés. Il parle ensuite d’autres luttes syndicales, comme celle pour le droit à une pause le matin à 9 heures.
Tronchet revient sur son enfance à Carouge, les différences de classe, son apprentissage au début des années 30 et les conditions de travail
Il revient longuement sur les luttes dans le domaine du logement, la démolition des taudis en 1935 à la rue de Cornavin, ainsi que les actions menées avec le Comité des chômeurs contre la saisie des meubles des mauvais payeurs (interposition devant les huissiers – rue rue Masbou, rue Violette -, rachat de meubles à l’Office des poursuites, déménagement à la cloche de bois).
Il évoque brièvement les bagarres entre anarchistes et fascistes de l’Union nationale dans les rues basses, à l’occasion de la vente de leurs journaux.
Tronchet décrit l’évolution du travail sur les chantiers entre les années 1930 et les années 1950 : l’arrivée des premières pelles mécaniques, des premières grues, les briques en ciment. Il revient en particulier sur le chantier des Imprimeries populaires à la rue de Lausanne.
Finalement, il parle du travail syndical, de la manière d’organiser les ouvriers, de la présence quotidienne sur les chantiers. Délégué de la FOBB à l’Office cantonal de conciliation, il évoque ses relations avec les entrepreneurs, notamment avec Induni chargé de construire les ports francs à la Praille.

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Interview de Henri Tronchet, ancien syndicaliste de la FOBB (1ère partie/2)

Interview de Henri Tronchet, ancien secrétaire syndical de la FOBB, par Alda De Giorgi (Durée totale de l'entretien: 01:11:52).
Période évoquée: 1930-1950

Aperçu des thèmes (Parties 1/2 et 2/2) :
Henri Tronchet évoque les activités de la Ligue d’action du bâtiment à Genève au début des années 30 pour faire respecter la convention collective de travail, et en particulier le repos du samedi après-midi. Il évoque les tournées de chantiers, les diverses actions punitives, le sabotage et les conséquences judiciaires dont le procès de Versoix. Il évoque également la fusillade du 9 novembre 1932.
Henri Tronchet mentionne brièvement ses relations avec son frère Lucien, de 13 ans son aîné.
Il rappelle ensuite les luttes pour la suppression des ponts volants et pour une meilleure sécurité sur les chantiers. Plusieurs accidents mortels sont mentionnés. Il parle ensuite d’autres luttes syndicales, comme celle pour le droit à une pause le matin à 9 heures.
Tronchet revient sur son enfance à Carouge, les différences de classe, son apprentissage au début des années 30 et les conditions de travail
Il revient longuement sur les luttes dans le domaine du logement, la démolition des taudis en 1935 à la rue de Cornavin, ainsi que les actions menées avec le Comité des chômeurs contre la saisie des meubles des mauvais payeurs (interposition devant les huissiers – rue rue Masbou, rue Violette -, rachat de meubles à l’Office des poursuites, déménagement à la cloche de bois).
Il évoque brièvement les bagarres entre anarchistes et fascistes de l’Union nationale dans les rues basses, à l’occasion de la vente de leurs journaux.
Tronchet décrit l’évolution du travail sur les chantiers entre les années 1930 et les années 1950 : l’arrivée des premières pelles mécaniques, des premières grues, les briques en ciment. Il revient en particulier sur le chantier des Imprimeries populaires à la rue de Lausanne.
Finalement, il parle du travail syndical, de la manière d’organiser les ouvriers, de la présence quotidienne sur les chantiers. Délégué de la FOBB à l’Office cantonal de conciliation, il évoque ses relations avec les entrepreneurs, notamment avec Induni chargé de construire les ports francs à la Praille.

Collège du Travail, Genève; producteur/trice