Showing 69 results

Archival description
Fédération des ouvriers sur bois et du bâtiment (FOBB) Item
Advanced search options
Print preview View:

5 results with digital objects Show results with digital objects

[Lucien Tronchet, discours sur un chantier]

Lucien Tronchet s'adresse aux ouvriers lors d'une réunion sur un chantier de la Coopérative des ouvriers du bois et du bâtiment de Genève (COBG) aux Eaux-Vives; dans l'assistance, figurent Max Koller, Wenger, Rosset et peut-être, Gustave Berger.

Une injustice sociale - le jour de Noël!

Campagne pour le paiement des jours fériés.
Texte supplémentaire:
"Citoyens! Savez-vous qu'au lieu d'être dans l'allégresse pour les fêtes de fin d'année, les ouvriers auront un surcroît de soucis, parce qu'ils perdent leur salaire 4 à 5 jours de cette dernière quinzaine.
Cette injustice est causée par l'attitude des entrepreneurs par trop servile aux ukases de leurs dirigeants qui trônent en Suisse allemande.
Cette injustice révolte les ouvriers, comme elle doit révolter tous ceux qui ayant le coeur à la bonne place comprennent que les fêtes chrétiennes ne doivent pas aggraver la misère parmi les plus prétérités d'entre les travailleurs: ceux payés à l'heure.
Contre cette injustice. Nous demandons aux ouvriers de protester, comme nous demandons à tous nos concitoyens, de se rappeler, au moment où ils festoieront, que les ouvriers du bâtiment doivent priver leurs enfants du nécessaire, par la faute de patrons égoïstes et tardigrades, qui n'ont encore rien appris du tragique de notre triste époque.
Guerre aux hommes de mauvaise volonté, afin d'obtenir le payement des jours fériés. FOBB."

Fédération des ouvriers sur bois et du bâtiment (FOBB)

Horaire unique

Texte complet: "Fédération des ouvriers du bois et du bâtiment de la Suisse (section de Genève). Siège: Terreaux-du-Temple, 6 - Permanence-Adhésions: Tous les jours de 10 à 12 h. et de 17 à 19 h.
Horaire unique de tous les métiers du Bâtiment - Matin: de 7 h. à midi - Après-midi: de 2 h. à 6 h. - Samedi: tous les chantiers fermés à midi.
Camarades, faites ouvrier et fermer tous les chantiers à la même heure. Faite appliquer l'horaire unique. F.O.B.B."

Fédération des ouvriers sur bois et du bâtiment (FOBB)

Journée de 8 heures - Semaine de 44 heures

Action en faveur de la journée 8 heures et la semaine de 44 heures - samedi après-midi de congé.
Texte complet:
"F.O.B.B. - Charpentiers, Menuisiers, Ebénistes, Parqueteurs, Poseurs, Ferreurs. - Maçons, Manoeuvres, Terrassiers, Cimentiers, Plâtriers, Peintres, Tailleurs et scieurs de pierre, Sculpteurs, Mouleurs, Stucateurs. - Ferblantiers, Appareilleurs, Couvreurs, Electriciens, Vitriers, Ramoneurs, Colleurs de papier, Tapissiers, etc.
Ouvrier du bois et du bâtiment - Contre le chômage - Contre la baisse des salaires - Revendique la journée de 8 heures, la semaine de 44 heures - Sois prêt à quitter le travail à la huitième heure - F.O.B.B."

Fédération des ouvriers du bois et du bâtiment (FOBB)

Interview d'un maçon, typographe et secrétaire syndical, Henri Tronchet (9ème partie/9)

Interview d'un maçon, typographe et secrétaire syndical, Henri Tronchet par Christiane Wist (Durée totale de l'entretien: 03:54:13).
Période évoquée : 1920-1940 (principalement)

Aperçu des thèmes (Parties 1/9 à 9/9):
Dans ce long et fourni entretien, Christiane Wist se fait raconter l'histoire de cette période des années 1920-1940 par Henri Tronchet qui participa à une série d'actions directes au sein de la Ligue d'action du Bâtiment (LAB) et fut secrétaire syndical jusqu'en 1955. Né en 1915, il raconte son parcours dans l'action syndicale et dans ses deux métiers principaux, maçon et typographe. Dans cet entretien, les interlocuteurs prennent le temps de la réflexion et de la distance par rapport aux récits, et s'attardent notamment sur le concept de chance. En effet, Henri Tronchet la considère comme centrale dans son parcours, ce qui lui fait dire « c'était peut-être ma chance d'avoir cru à ma chance ! ». Il décrit les actions menées pour la mise en place du système de reconnaissance de capacité pour les ouvriers qualifiés mais sans diplôme. Il explique les raisons pour lesquelles beaucoup d'ouvriers ne pouvaient se permettre d'acheter les produits des coopératives. Il décrit aussi l’ambiguïté dans la pratique des politiques de logement social. Il aborde la question des rapports de pouvoir et des comportements peu anarchistes de camarades anarchistes. Parmi de nombreux autres sujets, cet entretien traite aussi de la propagande par le fait, des enjeux de la caractérisation d'un acte comme "acte terroriste" et des séjours en prison.

Repérage des sujets principaux : (9ème partie/9)
00:00:00 à 00:00:37 : sur le dévouement, les grèves de 6-8 mois, peut-être un progrès qu'on n'arrive plus à faire ça.

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Interview d'un maçon, typographe et secrétaire syndical, Henri Tronchet (8ème partie/9)

Interview d'un maçon, typographe et secrétaire syndical, Henri Tronchet par Christiane Wist (Durée totale de l'entretien: 03:54:13).
Période évoquée : 1920-1940 (principalement)

Aperçu des thèmes (Parties 1/9 à 9/9):
Dans ce long et fourni entretien, Christiane Wist se fait raconter l'histoire de cette période des années 1920-1940 par Henri Tronchet qui participa à une série d'actions directes au sein de la Ligue d'action du Bâtiment (LAB) et fut secrétaire syndical jusqu'en 1955. Né en 1915, il raconte son parcours dans l'action syndicale et dans ses deux métiers principaux, maçon et typographe. Dans cet entretien, les interlocuteurs prennent le temps de la réflexion et de la distance par rapport aux récits, et s'attardent notamment sur le concept de chance. En effet, Henri Tronchet la considère comme centrale dans son parcours, ce qui lui fait dire « c'était peut-être ma chance d'avoir cru à ma chance ! ». Il décrit les actions menées pour la mise en place du système de reconnaissance de capacité pour les ouvriers qualifiés mais sans diplôme. Il explique les raisons pour lesquelles beaucoup d'ouvriers ne pouvaient se permettre d'acheter les produits des coopératives. Il décrit aussi l’ambiguïté dans la pratique des politiques de logement social. Il aborde la question des rapports de pouvoir et des comportements peu anarchistes de camarades anarchistes. Parmi de nombreux autres sujets, cet entretien traite aussi de la propagande par le fait, des enjeux de la caractérisation d'un acte comme "acte terroriste" et des séjours en prison.

Repérage des sujets principaux : (8ème partie/9)
00:00:00 à 00:09:00 : les accidents de travail : période intéressante commence avant guerre, mais moins d'information avant qu'ils ne fassent des actions et des mobilisations à ce sujet – après la guerre, ils faisaient des demi-journées de grève et des manifestations lors des décès – mise en place de délégué à la sécurité sur les chantiers – question des ponts-volants, compétence nécessaire pour la construction et le maniement – les échafaudages coûtent parfois plus chers que les travaux, puis l'idée qu'on pouvait dépenser de l'argent pour la vie d'un ouvrier a fait son chemin – la pratique voulait que les maçons fasse les ponts-volants pour les autres corps de métier – le pont-volant donnait un faux sentiment de sécurité, ce qui est une raison des accidents ;
00:09:00 à 00:18:00 : il y avait un certain fatalisme sur les chantiers – dans les apprentissages, on parlait de productivité, pas de sécurité, mais en France et à l'international la thématique de la sécurité était déjà d'actualité – mise en place des affiches mensuelles de prévention – Description des types d'accidents - les accidents sur les chantiers sont liés à l'accoutumance – à la suite des actions menées après chaque accident mortel, les autorités ouvraient le cortège (place Neuve, quai Gustave Ador), se sentant obligées d'être là – ensuite les autorités se sont vraiment intéressées – il existait déjà un comité de sécurité, mais pas sérieux, c'était les balayeurs qui devaient contrôler les chantiers – Création de la commission paritaire de sécurité ;
00:18:00 à 00:27:00 : les pelleurs mécaniques étaient des caïds, très indépendants, puis dès que le syndicat s'y est intéressé, c'est devenu une équipe très solidaire, ils étaient des pivots sur le chantier, les entrepreneurs les respectaient – au début ils n'étaient pas qualifiés – l'entreprise qui a corrigé le cours du Rhône sur le chantier de Verbois (Dionisotti) était un très mauvais employeur – après avoir été contraint de payer plus ses ouvriers, Dionisotti réussissait par son charme à en convaincre certains de lui rendre le surplus acquis – souvenirs d'enfance : l'humiliation ressentie lorsque sa famille a été logée dans un logement de commune - on mettait des robes aux petits garçons à l'époque – c'est seulement à l'âge de 14 ans qu'il est allé en ville pour la première fois – discussion sur les ghettos, et les classes sociales qui se voyaient directement avec les vêtements ;
00:27:00 à 00:36:00 : question des logements sociaux (Vieusseux et autres ) - proposition de subventionner les locataires et non la pierre - exemple de la Suède, mélanger les gens, faire varier les loyers pour un même logement – il a quitté la maison à 19 ans, il a toujours vécu dans un logement avec confort, important pour lui d'être bien logé – erreur de prendre les gens des taudis et de les reloger tous ensemble - les travailleurs fuyaient les foyers des taudis et se réfugiaient au bistrot, qui est le salon des pauvres;
00:36:00 à 00:46:51 : il a eu des discussions avec des responsables du logement - le but des Habitations à loyer modérés HLM (les Avanchets) n'a jamais été suivi, les gens qui ont peu d'argent n'y sont pas logés, les décideurs (syndicalistes y compris) pensent que c'est trop risqué économiquement – problématique de leur financement par les caisses de pension – lorsqu'il a dénoncé le prix de la construction des Avanchets, on l'a fait taire en lui disant « très intéressant, fais nous un rapport » - discussion sur les coopératives de consommation, distinguer les coopératives de consommation et de production – toute idée peut être escamotée disait Bertoni, ça a été le cas aussi des coopératives – les ouvriers n'allaient pas à la coopérative, mais à l'épicerie, car elles avaient le carnet, système de crédit mensuel – en tant qu'enfant, il était le cadet, toute la famille travaillait, dès l'âge de 10 ans il n'a plus connu la difficulté après que la famille eut été évacuée de la rue Vautier – contrat de sa sœur à l'usine, 70 ct de l'heure, clause de non concurrence - les permanents syndicaux: il n'y avait pas de permanents au syndicats, les gens allaient travailler le lendemain des actions – il ne s'imaginait pas comme permanent malgré les propositions – il a été nommé secrétaire syndical en son absence – il a quitté son poste de permanent lorsqu'il a senti que le vent changeait – il a travaillé pour la mise en place d'un système d'indemnisation pour les gens qui donnaient leur temps, pour pas qu'ils donnent aussi le peu d'argent qu'ils ont – référence au livre et aux idées de son frère Lucien Tronchet.

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Results 1 to 10 of 69