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Collège du Travail, Genève; producteur/trice French
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Ménage-toi - Emission 05.11.1986 (1ère partie/4)

Emission de radio faite par des femmes pour des femmes consacrée notamment à la quinzaine sur le parascolaire organisée par la Maison de quartier de la Jonction, à une chronique sur la valorisation du travail domestique, à un spectacle de contes proposé par Camille Bierens de Haan et Murielle Bloch, à l'agenda social et culturel et à la valeur diététique des fibres alimentaires (Durée totale: 02:05:05).

Résumé
Partie 1/4: présentation de l'émission (00:00-01:05), sommaire (02:40-04:40), interview de Patricia, animatrice à la Maison de quartier de la Jonction qui présente les activités et les conférences organisées dans le cadre de la quinzaine sur le parascolaire et les crèches (10:00-11:35, 12:00-14:40, 17:55-20:00, 20:30-25:30), musique.

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Interview de René de Motz, menuisier charpentier et enseignant (2ème partie/2)

Interview d'un menuisier charpentier enseignant, René de Motz, par Christiane Wist (Durée totale de l'entretien: 01:02:42).
Période évoquée: 1920-1980

Aperçu des sujets traités dans l'interview (Partie 1/2 et 2/2) :
Dans cet instructif entretien semi-dirigé, René de Motz menuisier charpentier devenu enseignant, s'exprime sur la durée de l'expérience professionnelle qui s'est réduite avec la retraite et le fait d'entrer dans la vie professionnelle plus tardivement. Il parle du consensus tacite qui existait chez les jeunes pour soulager les plus vieux des travaux pénibles. Il dit aussi à ce sujet « […] ces gens-là travaillaient jusqu'au bout, si bien que moi à vingt ans j'ai travaillé avec des gens qui avaient 85 ans, mais qui avaient un idéal professionnel et puis surtout qui avaient cultivé l'habileté manuelle à un stade que l'on ne connaîtra plus. Ils avaient une expérience professionnelle qui s'étendait sur toute leur existence [...] ». Sur la formation des ouvriers il dit: « Disons que la population professionnelle il y a un siècle, elle était composée à peu près de moitié de gens non particulièrement qualifiés, mais qui avaient un esprit du bois (...) on pourrait dire que c'était la civilisation du bois ». René de Motz est la troisième génération de sa famille dans les métiers du bois. Il aurait voulu faire avocat, mais il y avait des nécessités économiques. Il a fait son apprentissage à l’École des Arts et Métiers. Il a pratiqué de 18 à 32 ans. Il s'est ensuite engagé dans l'enseignement en tant que maître de fabrication, pour ensuite enseigner à l’École d'ingénieur, où il a enseigné la statique. A soixante ans, il a pris sa retraite et s'est occupé de litiges dans le domaine. Au niveau de la formation, on pouvait considérer que la menuiserie était le tronc commun, la charpente c'était pour la construction et l'ébéniste pour la décoration. Il évoque les nombreuses démolitions de fermes. Il parle des tendances long terme sur les techniques de charpente. Il estime que jusqu'à la fin du 19e siècle, nos sociétés avaient une culture "rurale et du bois". A partie des années 1930, la ville s'est alors construite en béton. Il raconte la façon dont les patrons se sont organisés pour tenter de relancer la construction en bois en proposant des villas préfabriquées destinées à des logements sociaux. Sur la mécanisation, il dit des gens qui maniaient les premières machines qu'ils étaient un peu comme les premiers aviateurs.
Parmi les autres sujets traités, on trouve les méthodes pour scier du bois de long, les constructions de baraquements pendant la guerre pour les Français et les Allemands, le commerce du bois tordu pour les bateaux, le travail du bois dans les premières voitures ou encore le travail de coffrage.

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Ménage-toi - Emission 05.11.1986 (2ème partie/4)

Emission de radio faite par des femmes pour des femmes consacrée notamment à la quinzaine sur le parascolaire organisée par la Maison de quartier de la Jonction, à une chronique sur la valorisation du travail domestique, à un spectacle de contes proposé par Camille Bierens de Haan et Murielle Bloch, à l'agenda social et culturel et à la valeur diététique des fibres alimentaires (Durée totale: 02:05:05).

Résumé
Partie 2/4: téléphone d'une auditrice - Jacqueline Berenstein-Wavre! - à propos des horaires scolaires, remarque sur l'émetteur de Radio-Zone (08:40-10:05), commentaire de Marianne Aerni sur les choix musicaux de Ménage-toi - privilégier des musiques de femmes, appel aux auditrices (10:50-11:35), chronique cosmique "Remue-ménage" par Alda de Giorgi en faveur de la reconnaissance de la valeur du travail ménager (11:35-19:30), rejet des propositions du parti Vigilance stigmatisant les personnes porteuses du SIDA (19:50-20:05), interview de Camille Bierens de Haan et de Murielle Bloch qui présentent leur spectacle de contes "Récits et musiques pour deux siècles hérétiques" monté à "La Traverse" à l'occasion du 450e anniversaire de la Réforme, puis elles récitent quelques contes (27:40-30:20), musique.

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Ménage-toi - Emission 05.11.1986 (3ème partie/4)

Emission de radio faite par des femmes pour des femmes consacrée notamment à la quinzaine sur le parascolaire organisée par la Maison de quartier de la Jonction, à une chronique sur la valorisation du travail domestique, à un spectacle de contes proposé par Camille Bierens de Haan et Murielle Bloch, à l'agenda social et culturel et à la valeur diététique des fibres alimentaires (Durée totale: 02:05:05).

Résumé
Partie 3/4: suite des contes de Camille Bierens de Haan et de Murielle Bloch (01:25-09:30, 11:25-19:05), explication sur leurs démarches de conteuses et sur la genèse du spectacle monté à l'occasion du 450e anniversaire de la Réforme (20:05-23:50), appel aux auditrices (29:00-29:45), l'agenda culturel et social de Ménage-toi avec entre autres la conférence de Sabine Estier sur les femmes et la politique organisée par l'Association des droits de la femme (30:00-30:40), musique.

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Ménage-toi - Emission 05.11.1986 (4ème partie/4)

Emission de radio faite par des femmes pour des femmes consacrée notamment à la quinzaine sur le parascolaire organisée par la Maison de quartier de la Jonction, à une chronique sur la valorisation du travail domestique, à un spectacle de contes proposé par Camille Bierens de Haan et Murielle Bloch, à l'agenda social et culturel et à la valeur diététique des fibres alimentaires (Durée totale: 02:05:05).

Résumé
Partie 4/4: suite de l'agenda de Ménage-toi: parution du livre de Laurence Deonna "La guerre à deux voix", atelier sur la ménopause, service de baby-sitting de l'Association monoparentale et des mères chefs de famille, programme du 5e Congrès international des médecine naturelle, film sur les femmes au Nicaragua de Kristina Konrad et Gabrielle Baur, soirée de soutien aux activités de l'OSEO au Nicaragua, conférence sur les femmes dans l'art au Musée d'art et d'histoire, manifestation contre les expulsions de demandeurs d' asile le 6.11.1986 à la place Neuve, permanence téléphonique de l'association Viol-Secours (00:05-09:25), rubrique de Jacqueline Berenstein-Wavre "Femmes et nourriture": intervention de la diététicienne Aline Robert sur la question des fibres alimentaires (14:35-15:00, 18:30-22:45), réalisation de l'émission: Marianne Aerni, Jacqueline Berenstein-Wavre et Alda De Giorgi (24:40-25:05), annonce "Onde femme, une radio pour elle" le mercredi sur Radio Zone (25:25-25:40, 25:50-26:05), musique.

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Interview de Dubath, charpentier (1ère partie/1)

Interview d'un charpentier, Dubath, par Christiane Wist (Durée totale de l'entretien: 00:17:30).
Période évoquée: 1920-1940

Aperçu des sujets traités (Partie 1/1):
Dans cet entretien, ce charpentier explique différents aspects techniques liés au travail du bois. Il explique notamment les critères amenant au choix des emplacements des coupes dans un tronc suivant la stabilité du bois que l'on souhaite obtenir (sciage à cœur refendu, hors cœur, ...). Il explique les changements dans les techniques de séchage et de conception avec la technique de la charpente collée. Il raconte la construction d'échafaudages de façade fabriqués en bois, avec des barrières; les ponts-volants n'étaient pas utilisés par les tailleurs de pierre ni les charpentiers. Il mentionne aussi que pour terminer sa formation, il a travaillé plusieurs années en Suisse alémanique.

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Ménage-toi - Emission 12.11.1986 (1ère partie/4)

Emission de radio faite par des femmes pour des femmes consacrée notamment à l'association d'artisanes Pénélopes représentée par Renée Chevalley et Jacqueline Berenstein-Wavre, à une histoire de l'aspirateur contée par Alda De Giorgi, à l'agenda social et culturel et à une proposition de menu équilibré (Durée totale: 02:03:44)

Résumé
Partie 1/4: présentation de l'émission (00:00-01:05), sommaire (02:30-04:10), interview de Renée Chevalley et Jacqueline Berenstein-Wavre qui présentent l'association Pénélope, créée en 1980 pour réunir des femmes qui mènent des activités créatrices et artistiques durant leur temps libre - peinture sur verre, broderie, tissage, etc, à l'occasion d''une exposition organisée au Centre commercial Eaux-Vives 2000 (06:40-11:50, 12:30-15:45, 16:30-19:10, 20:25-22:30, 23:45-24:30), musique.

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Interview d'un colleur de papier peint - le personnage O (1ère partie/2)

Interview d'un colleur de papier peint, le personnage O, par Paulette Deleval et Christiane Wist (Durée totale de l'entretien: 00:57:39).
Période évoquée : 1920-1940 (principalement)

Aperçu des thèmes (Parties 1/2 et 2/2):
Dans cet entretien, ce colleur de papier peint, syndiqué à la Fédération des ouvriers sur bois et du bâtiment (FOBB) raconte son premier petit boulot à onze ans et demi, puis son apprentissage à 13 ans et demi. Il travaillait en étant payé à la pièce, c'est à dire au rouleau. Il raconte les méthodes de sabotage spécifiques aux colleurs. Pour les colleurs de papiers peints, parfois une ou deux heures supplémentaires le soir, leur faisait gagner un ou deux jours de travail. Il faisait beaucoup de football.

Repérage des sujets principaux (1ère partie/2)
00:00:00 à 00:09:00 : description du métier de colleur de papier peint: les outils (travail au ciseau), le transport à vélo (son premier vélo, pas de vitesses) - accident de vélo - vingt à vingt-cinq colleurs de papiers peints à l'époque à Genève - grande évolution du métier (plus grande facilité grâce aux outils) - Bon apprentissage à 13 ans et demi à Yverdon, bon patron qui buvait beaucoup. A appris le métier par lui même - Après le travail, il faisait les courses (depuis l'âge de 11 ans) - sa mère fait des ménages;
00:09:00 à 00:18:00 : football: ils s'entraînaient eux-mêmes (Regina, Stella, Jonction, Young Boys, équipe de la fédération ouvrière SATUS), a été sélectionné pour aller en Russie, mais le communisme n'était pas son point de vue - Lucien Tronchet, un individualiste - Henri Tronchet a reçu une balle le 9 novembre - 9 novembre: ils n'auraient pas du mettre des jeunes de l'école de recrue - "toujours eu l'idée de défendre la classe ouvrière, défendre mon métier" - A 17-18 ans, il voulait gagner de l'argent, il a tout de suite eu 200-300 francs par mois - Mère célibataire, père avait autre famille à Lausanne, n'a jamais payé de pension, donnait 10 francs par semaine à sa mère - mobilisé en 1939;
00:18:00 à 00:27:00 : fils mort de leucémie - payé à la pièce, au rouleau - 1.30 francs de l'heure, dans notre métier on paie la colle les outils on paie tout - sa femme n'a plus travaillé comme sommelière - Sœur est venue d'Italie - Un homme immigré allait jusqu'à cacher sa femme - sa mère puis sa sœur ont eu une épicerie - sa mère était culottière, elle travaillait pour l'armée, les habits militaires - en 1933, onnu un peu le chômage, sept huit mois. On touchait une allocation de la FOBB. - Vente de l'épicerie, soeur à Yverdon. - "Avant la guerre, les conditions étaient bien moins bonnes que maintenant. En principe, celui qui voulait travailler, il arrivait toujours à une solution, il y en avait peu, mais on se débrouillait. Mais le patron s'il a pas de travail, il a pas d'argent non plus. Les conditions n'étaient pas plus difficiles. Il y a beaucoup d'ouvriers qui auraient eu besoin d'un coup de pied au cul" - Entrée au syndicat pendant la grève, revendication d'un tarif plus élevé, la FOBB après nous a aidé.
00:27:00 à 00:35:00 : " Et on est arrivé à un meilleur résultat. La grève a duré 6 mois. C'est pour cela qu'on a fait ces travaux. J'ai continué à venir au syndicat. Il y avait 8 assemblées par an.
[ Césure]
Ce métier est un petit peu un métier libertin: Vous êtes aux pièces. Midi à 14 heures on va boire une bière parce-qu'on peut. Moi à 6h30, je commençai directement le travail. Certains arrivaient à 7h 8h 9h. Chacun arrivait quand il voulait. Colleurs qui n'arrivaient pas à avoir des grandes grandes paies. C'est un super métier. - Les meilleurs métiers dans le bâtiment: carreleurs, ponceurs, parqueteurs,
... engrangé de l'or pendant un moment.- Attaché au travail à la pièce.- On était un bon groupe. Favre, il avait des crises d'épilepsie, il tombait de l'échelle, maintenant il serait à l'invalidité. - Mais Tronchet c'est lui qui a amené la masse. - Il faut défendre son métier, mais on a beaucoup de moyens pour défendre. On mettait de l'acide dans les colles sur le papier. On est pas des anarchistes, moi je suis plutôt socialiste;"
00:36:00 à 00:46:06 "Les bagarres, c'est pas dans ma nature. Si je dois me défendre je le fais, mais c'est pas mon truc.- Je suis plutôt philosophe, j'aime bien aider les vieux. - On est passé du rouleau au mètre carré, mais dans un vestibule c'est plus compliqué. - J'ai dit à maman je n'irai plus faire les commissions. - Je travaillais chez le Père Pillonnet, rue Gerber il faisait les marchés dans le canton de Vaud. - Il avait des sacoches sur son vélo. Il faisait la chine. Il vendait tout ce qui était utile pour la femme à la maison.- L'accident typique c'est tomber d'une échelle. - Un bâtiment de luxe n'a pas rapporté plus. Le luxe ça ne paie pas. - A travaillé à l'Hôtel Métropole, à la construction de la Société des nations (SdN) et du Bureau international du travail (BIT). - Les grèves sur le chantier de la SdN ne m'ont pas touché. - Pas de fête d'inauguration pour les bâtiments. La SdN et le BIT représentaient plutôt un espoir pour le peuple.- Onze ans et demi chez Monsieur Pigeonnet."

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Interview d'un colleur de papier peint - le personnage O (2ème partie/2)

Interview d'un colleur de papier peint, le personnage O, par Paulette Deleval et Christiane Wist (Durée totale de l'entretien: 00:57:39).
Période évoquée : 1920-1940 (principalement)

Aperçu des thèmes (Parties 1/2 et 2/2):
Dans cet entretien, ce colleur de papier peint, syndiqué à la Fédération des ouvriers sur bois et du bâtiment (FOBB) raconte son premier petit boulot à onze ans et demi, puis son apprentissage à 13 ans et demi. Il travaillait en étant payé à la pièce, c'est à dire au rouleau. Il raconte les méthodes de sabotage spécifiques aux colleurs. Pour les colleurs de papiers peints, parfois une ou deux heures supplémentaires le soir, leur faisait gagner un ou deux jours de travail. Il faisait beaucoup de football.

Repérage des sujets principaux : (2ème partie/2)
00:00:00 à 00:09:00 : A commencé son apprentissage à 13 ans. Pour lui le chômage n'a pas été trop dur, surtout il n'a pas connu le chômage en étant marié - "Les syndicats chrétiens sociaux avaient été travailler, accompagnés par des gendarmes. Ils défendent le patron, ils ne se défendent pas eux-mêmes" – Vous dites que vous êtes chrétien et pas anarchiste: je n'ai jamais pensé à aller à la FOBB, peut être que les chrétiens sociaux n'existaient pas à l'époque en 1933 - La FOBB avait quand même bien aidé les chômeurs. Si on était célibataire ça allait, mais si on avait des enfants, alors l'aide de la FOBB était nécessaire - Anecdote d'une réception le soir, il est resté le soir pour terminer un travail, 45 ou 60 minutes de plus, "je l'ai fait pour moi, car je voulais aller travailler ailleurs le lendemain. J'ai croisé Tronchet";
00:09:00 à 00:18:00 : "Actions directes: on a eu rayé des travaux qui ont été faits, des papiers, personne ne savait qui l'avait fait. On défendait ce métier. - Les actions directes, c'était des idées de Tronchet. - Les parqueteurs, et les plâtriers, ce sont des métiers, pour parfois deux heures de temps on gagnait 4 jours.- Je suis pas trop un participant du 1er mai. Pas contre, mais pas dans mes idées."

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Ménage-toi - Emission 12.11.1986 (2ème partie/4)

Emission de radio faite par des femmes pour des femmes consacrée notamment à l'association d'artisanes Pénélopes représentée par Renée Chevalley et Jacqueline Berenstein-Wavre, à une histoire de l'aspirateur contée par Alda De Giorgi, à l'agenda social et culturel et à une proposition de menu équilibré (Durée totale: 02:03:44)

Résumé
Partie 2/4: chronique "Remue-Ménage" d'Alda de Giorgi consacrée à l'histoire de l'aspirateur sur la base de l'ouvrage de Siegfried Giedon, "La mécanisation au pouvoir", 1948 (traduction française 1984) (18:00-18:40, 19:15-21:05, 21:45-26:50, 27:20-29:30, 29:50-30:00), musique.

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

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