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La vie quotidienne et les luttes syndicales à Genève

Série de dix-sept interviews bruts non montés d'ouvriers du bâtiment, réalisée par Christiane Wist et Paulette Deleval en 1983 sur mandat du Collège du Travail en vue de la publication de l'ouvrage "Des anciens du bâtiment racontent ... la vie quotidienne et les luttes syndicales à Genève, 1920-1940" (Collège du Travail, 1984)

Le projet avait pour but de faire connaître les pratiques spécifiques de l'action syndicale de cette époque à Genève, l'influence des idées anarchistes et et plus particulièrement les méthodes de l'action directe anarcho-syndicaliste, jusqu'alors peu connues et documentées. Un des objectifs était de permettre la reconnaissance de ces pratiques et de leur importance dans l'obtention d'amélioration des conditions de travail, de sorte que cela puisse servir à renforcer et inspirer les luttes syndicales d'alors et du futur (cf correspondance du Collège du travail.) Une des particularité de ce projet, qui s'inscrit dans les objectifs généraux du Collège du travail, était la volonté de certains ouvriers de prendre eux-mêmes la parole pour compléter une histoire lacunaire, en amenant leur point de vue propre sur des événements et une période dont ils ont été des acteurs centraux. Cette enquête a été mandatée une année après le décès de Lucien Tronchet.

Elle a été effectuée en deux étapes. Dans un premier temps, Paulette Deleval, assistante sociale, a effectué les premiers entretiens dans le cadre d'un travail de diplôme, selon les consignes d'une sous-commission du Collège du travail constituée à cet effet et composée de quatre ouvriers militants et de Jacqueline Berenstein-Wavre. Un canevas de questions (voir doc. annexe) a été élaboré pour servir de trame à ces entretiens semi-dirigés. Les personnes interviewées sont sollicitées chaque fois au sujet de leur formation, de leur premier contact avec le monde syndical, de plusieurs événements marquants pour l'histoire syndicale genevoise (démolition des taudis, résistances aux évacuations, la fusillade du 9 novembre 1932, les défilés du 1er mai, les bagarres du samedi après-midi dans les rues du Genève, l'Aurore ce fameux cercle anarchiste de la rue Coutance, de l'influence des personnages de Lucien Tronchet et Luigi Bertoni, les relations avec les syndicats chrétiens, etc..).
Dans un deuxième temps, et après quelques entretiens effectués à deux, Paulette Deleval retourne à son poste et passe la main à Christiane Wist. Christiane Wist, ancienne enseignante à l'école de travail social de Lausanne et psychologue, présente un projet de publication. Elle intègre au projet la méthodologie d'analyse systémique de récits de vie du sociologue polonais Florian Znaniecki. Cette méthode analyse les relations entre transformations sociales et pratiques humaines, en croisant les matériaux biographiques et d'autres documents de recherche. Les témoignages transcrits ont été confrontés les uns aux autres, ainsi qu'avec les journaux de l'époque. Ils ont été relus et utilisés dans le cadre d'un travail d'édition critique par une sous-commission composée d'ouvriers militants. La partie rédaction et conception a été prise en charge par Christiane Wist.

Collège du Travail, Genève

Interview d'un tailleur de pierre - Louis Sanquin, le personnage P (2ème partie/2)

Interview d'un tailleur de pierre, Louis Sanquin, le personnage P, par Paulette Deleval et Christiane Wist (Durée totale de l'entretien: 00:56:02).
Période évoquée : 1930-1960 (principalement)

Aperçu des thèmes (Parties 1/2 et 2/2):
Ce tailleur de pierre raconte qu'avant les patrons étaient des excellents ouvriers qui connaissaient très bien le métier et qui étaient doués. Aujourd'hui ce sont des manœuvres perfectionnés. Concernant les ponts volants, il est de ceux qui pensaient qu'ils avaient de très grands avantages par rapport aux échafaudages. Les accidents venaient du fait d'être payé à la tâche et de vouloir trop charger. Il explique que les apprentis ne faisaient pas grève. Il raconte la pratique du kilo du chômeur: les gens qui travaillaient donnaient un kilo de nourriture à une équipe en camion qui répartissait ensuite entre les chômeurs. Il était syndicaliste mais "pas comme son père socialiste qui piquait des crises quand il revenait plein d'odeur de lacrymogènes." Il décrit les différentes étapes dans la taille de pierre, les façons de travailler avant l'arrivée des machines, notamment avant le pistolet pneumatique. Il explique notamment les techniques utilisées pour déplacer les énormes blocs de pierre et la précision dont il fallait faire preuve. Il parle des différentes pierres, de leur noms et provenance ainsi que des méthodes de sculpture de pierre et de pointage à l'aide du compas à trois pointes, ce qui permet de dégrossir le travail pour le sculpteur. Il raconte aussi la fabrication des outils pour ses propres mains. Il parle de Lucien Tronchet, du 1er mai, du fait d'être sur liste noire et des équipes de choc. Il pense que cela donnait de la force au syndicat de ne pas donner de consignes de vote. Il faisait la grève la journée et les tournois européens de basket le soir.

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Interview d'un poseur de sol - André Recordon, le personnage S (2ème partie/2)

Interview d'un poseur de sol, André Recordon - le personnage S, par Christiane Wist (Durée totale: 00:59:22).
Période évoquée: 1920-1940.

Aperçu des thèmes (Parties 1/2 et 2/2):
Dans cet entretien, cet ouvrier raconte son parcours, notamment la façon dont il s'est imposé chez son oncle en Normandie pour qu'il lui trouve du travail. Il a commencé comme manœuvre, puis, après une formation de machiniste sur bois, il a quitté son travail, car il ne voulait pas travailler avec des machines. Il a exercé plusieurs activités avant d'être rapatrié à Genève suite au vol de l'intégralité de ses affaires à Paris. Il était contre le travail à la pièce. Il explique les techniques de pose du linoleum et comment il s'est spécialisé dans les travaux délicats.

Repérage des sujets principaux (2ème partie/2)
00:00:00 à 00:09:00: Ils l'ont nommé chef poseur alors qu'il n'y avait plus personne à diriger - Création d'un syndicat des poseur de sols - Lucien Tronchet, un homme "excessivement dynamique, et intransigeant avec les patrons" - Un homme qui savait ce qu'il voulait - C'était Pellegrini qui venait aux réunions des poseurs de sol - Le sou du timbre: chaque fois que les cotisations étaient payées, ils avaient un timbre - Il voulait aller visiter la maison de caoutchouc Dätwyler à Altdorf, mais il n'a jamais réussi car personne ne s'est inscrit - L'argent est resté dans la banque coopérative - il est encore à la FOBB malgré sa retraite - cet argent appartient aux poseurs - Il était caissier, les gens payaient par poste - A l'époque quand on avait la paie, on allait boire un verre presque toujours;
00:09:00 à 00:12:25 Le 9 novembre, il était dans la rue, pas comme manifestant, mais comme curieux - au coin du boulevard du pont d'Arve et de la rue de Carouge - "Je fais pas de politique, je savais pas - Tout d'un coup, j'ai vu un bonhomme qui a saisi un fusil et l'a cassé sur le trottoir - Je suis parti tout de suite - En principe, je me mêle pas, sauf pour la grève, on s'est réfugié pour ne pas se faire écraser par le camion à pompe - On s'est réfugié dans un appartement et on est ressorti à minuit - Ne participait pas au 1er mai - A suivi les bagarres que par les journaux - Toujours le journal de la FOBB et la Tribune.

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Interview d'un maçon, typographe et secrétaire syndical, Henri Tronchet (3ème partie/9)

Interview d'un maçon, typographe et secrétaire syndical, Henri Tronchet, par Christiane Wist (Durée totale de l'entretien: 03:54:13).
Période évoquée : 1920-1940 (principalement)

Aperçu des thèmes (Parties 1/9 à 9/9):
Dans ce long et fourni entretien, Christiane Wist se fait raconter l'histoire de cette période des années 1920-1940 par Henri Tronchet qui participa à une série d'actions directes au sein de la Ligue d'action du Bâtiment (LAB) et fut secrétaire syndical jusqu'en 1955. Né en 1915, il raconte son parcours dans l'action syndicale et dans ses deux métiers principaux, maçon et typographe. Dans cet entretien, les interlocuteurs prennent le temps de la réflexion et de la distance par rapport aux récits, et s'attardent notamment sur le concept de chance. En effet, Henri Tronchet la considère comme centrale dans son parcours, ce qui lui fait dire « c'était peut-être ma chance d'avoir cru à ma chance ! ». Il décrit les actions menées pour la mise en place du système de reconnaissance de capacité pour les ouvriers qualifiés mais sans diplôme. Il explique les raisons pour lesquelles beaucoup d'ouvriers ne pouvaient se permettre d'acheter les produits des coopératives. Il décrit aussi l’ambiguïté dans la pratique des politiques de logement social. Il aborde la question des rapports de pouvoir et des comportements peu anarchistes de camarades anarchistes. Parmi de nombreux autres sujets, cet entretien traite aussi de la propagande par le fait, des enjeux de la caractérisation d'un acte comme "acte terroriste" et des séjours en prison.

Repérage des sujets principaux : (3ème partie/9)
00:00:00 à 00:09:00 : Bösiger, c'est « un confusionniste », il n'avait pas d'activité syndicale, il était maçon et "anar mais très primaire », maçon, pendant la guerre, il avait une entreprise de défrichement, il touchait des subventions mais ne payait pas ses employés, voulait leur donner des légumes plutôt que de l'argent – il aurait voulu reprendre le Réveil – Bösiger a été condamné à 8 mois de prison pour refus de servir - la bombe a été mise en solidarité avec lui – en comparaison quand les nazis ont fait sauté une synagogue, seulement 2 mois de prison - Bertoni disait faites des conneries mais faites quelque-chose – 13 ans de différence d'âge avec son frère Lucien Tronchet, ils n'ont pas passé beaucoup de temps ensemble à la maison, ils ont eu du contact dans l'action – il ne se souvient pas comment il est entré en contact avec le cercle anarchiste de Coutance;
00:09:00 à 00:10:05 : Anecdote sur la rencontre avec Bertoni et la participation pour un livre – Evasion de Bertoni de l'hôpital.

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Interview de deux peintres en bâtiment - Georges Martin et Louis Foglia, les personnages B et C (1ère partie/2)

Deux interviews de peintres en bâtiment, George Martin et Louis Foglia, les personnages B et C par Paulette Deleval et Christiane Wist, (Durée totale de l'entretien: 00:57:28).
Période évoquée : 1920-1940 (principalement)

Aperçu des thèmes (Parties 1/2 et 2/2):
Il s'agit de deux entretiens. Ces enregistrements traitent notamment de la section jeunesse de la Fédération des ouvriers du bois et du bâtiment (FOBB), de la démolition des taudis, des ponts-volants, de la Ligue d'action du bâtiment (LAB) et de la lutte pour les jours fériés.

Repérage des sujets principaux (1ère partie/2)
00:00:00 Section jeunesse de la Fédération des Ouvriers sur Bois et du Bâtiment (FOBB): fondation, activités, sorties à vélo, les samedis matin de congé, défense par le syndicat des apprentis licenciés qui refusaient le travail du samedi, défense des conditions de travail des apprentis;
00:10:00 Démolition des taudis: récit de son souvenir d'enfance - Saint-Gervais (Tronchet et Berger sur les toits) - la police essayait d'empêcher la destruction des taudis par les démolisseurs (chômeurs, ouvriers, aussi femmes dans la foule) - action menée afin d'empêcher les évacuations et relogement dans ces taudis et fournir du travail aux ouvriers;
00:14:00 Discussion autour du quotidien et du rapport avec les mamans;
[Fin de l'entretien avec le personnage B]
[entre 00:14:50 et 00:15:39] Interruption de l'enregistrement;
[Suite de l'entretien avec le personnage C]
00:15:39 Discussion autour des ponts volants, description de ce système auquel succédèrent les échafaudages (système de fixation, de déplacement, largeur) et des accidents - 11 morts en une année - récit des contrôles sur les ponts. - Décès, manifestations, défilé avec corbillards devant le Grand Théâtre. - Interdiction des ponts volants en 1958;
00:28:40 Retour à une question transmise par Henri Tronchet: Pourrais-tu énumérer les résultats obtenus entre 39-45 et les comparer aux résultats obtenus de nos jours?;
00:30:00 Discussion autour des outils et vêtements de différents corps de métier - différentes techniques de peinture - discussion autour du pistolet de projection de peinture - discussion autour de la satisfaction au travail et au rapport avec le prix de revient: "Les patrons sont plus gourmands aujourd'hui.";
00:42:10 La grande histoire des jours fériés, grève sauvage qui fut courte mais bonne - charges sociales, répartition, syndiqués non syndiqués;
00:46:20 Changement de l'origine sociale des personnes siégeant au comité central du syndicat.

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Interview d'un maçon - Fernand Fellay, le personnage D (1ère partie/2)

Interview d'un maçon, Fernand Fellay, le personnage D, par Paulette Deleval (Durée totale de l'entretien: 01:04:18).
Période évoquée: 1920-1940 (principalement)

Aperçu des thèmes (Parties 1/2 et 2/2):
Ce maçon raconte la manière dont les militants s'organisaient pour faire respecter les revendications des ouvriers. Il décrit les actions de démolitions de taudis et autres événements liés à la Ligue d'action du bâtiment (LAB). Il raconte la mise en place des équipes chargées de contrôler chacune une zone du canton et agir en cas de non-respect des revendications, par exemple en sabotant le travail effectué les jours de congé.

Repérage des sujets principaux (1ère partie/2)
00:01:30 Tournée des chantiers;
00:04:20 Stratégies par rapport à la police;
00:09:08 Entrée dans le syndicat motivé par les revendications salariales et la volonté de réagir aux injustices sur les chantiers - conséquences de l'affiliation au syndicat - changer de boulot quatre fois par année;
00:14:30 Logement et hygiène, bains publics;
00:15:30 Les conséquences du chômage sur la vie quotidienne et familiale: à la maison jusqu'à trente-cinq ans;
00:20:30 L'organisation syndicale par métier et la Ligue d'action du bâtiment (LAB);
00:24:02 Grande action sur le chantier du bâtiment de la Société des Nations;
00:26:25 Démolition des taudis de Saint-Gervais - départ 5h du matin, chacun sa pelle et pioche;
00:29:40 Comment viennent les idées pour les actions? par l'action - résistances aux évacuations à quarante ou cinquante personnes;
00:34:50 Comment fonctionnaient les ponts-volants (système remplacé par les échafaudages), pourquoi les ouvriers y perdaient la vie, lutte pour leur suppression;
00:38:43 Première grève a duré dix-sept jours - grève de 1928, grève commencée sans savoir si la Fédération allait soutenir;
00:44:00 Grève des ramoneurs, ouvriers venus de Hongrie, dormaient sur le sol et nourris sur place, "une honte" - fermeture de l'usine - action syndicale: " Petit salaire, petit travail », affiches collées partout sur le chantier - action: travail au ralenti - lutte victorieuse pour empêcher une baisse de salaire.

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Interview d' Armand Magnin, ouvrier, puis journaliste, militant du Parti du travail (1ère partie/4)

Interview d'Armand Magnin, ouvrier à Similor, puis journaliste à la Voix ouvrière, militant du Parti du travail, par Alda De Giorgi (Durée totale de l'entretien: 01:45:28).
Période évoquée: 1930-1980

Aperçu des thèmes (Parties 1/4, 2/4, 3/4 et 4/4) :
Armand Magnin, né à Fribourg en 1920, s’établit avec ses parents à Genève en 1931. Il évoque son entrée dans le monde du travail dans les années 1930, son activité d’ouvrier semi-qualifié à Similor, une usine de robinetterie, entre 1937 et 1954. Il décrit l’usine, l’organisation de la production, les conditions d’hygiène et de sécurité, la faible présence de femmes et l’arrivée des premiers travailleurs étrangers. Il détaille les revendications ouvrières, en particulier celles liées au salaire aux pièces. Il évoque aussi les horaires, les jours fériés et l’assurance maladie collective conclue à travers le syndicat FOMH.
Magnin présente ensuite les luttes syndicales dans la métallurgie genevoise des années 40 et 50, et notamment la grève de 1949. Il mentionne ses activités au sein de la commission ouvrière de Similor, dont il est président, et son action au sein de la FOMH, dont il sera exclu conjointement à d’autres militants communistes. Il parle de la manifestation anticommuniste du 7 novembre 1956, à la suite de l’entrée des troupes soviétiques à Budapest, au cours de laquelle l’imprimerie de la Voix ouvrière fut prise pour cible.
Député du Parti du travail dès 1945, Magnin revient sur l’histoire du Parti socialiste genevois de Léon Nicole dans les années 1930, puis sur la fondation du Parti du travail et son implantation dans les entreprises. Il signale également la collaboration avec les organisations d’immigrés italiens et espagnols.
Magnin donne des précisions sur sa jeunesse, sur sa famille – son frère aîné, militant socialiste puis communiste- et sur son milieu social. Il revient sur ses loisirs et en particulier ses activités sportives – champion suisse de tennis de table, football avec l’Union sportive de Carouge et avec le Satus, excursions et ski avec les Amis de la nature, et de manière plus surprenante, sa pratique du golf. Il explique les particularités des associations sportives ouvrières, créées en réaction aux fédérations contrôlées par la bourgeoisie.
Il revient alors sur les luttes menées pour le droit à deux puis trois semaines de vacances, au cours desquels partis de gauche et syndicats n’ont pas toujours œuvré de concert.
Enfin, il reparle de son enfance, de sa scolarisation (au « Grutli ») et de ses premières expériences professionnelles alors qu’il est encore écolier. Il mentionne divers lieux emblématiques de la sociabilité ouvrière (cafés, salles de réunion) et leur disparition dans l’après-guerre.
Il termine en évoquant brièvement ses conflits avec Lucien Tronchet.

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Grève générale de protestation de 24 heures

Grève générale de protestation.
Texte supplémentaire: "Fédération des Ouvriers du Bois et du Bâtiment - Section de Genève. Siège: Maison du Faubourg, Terreaux-du-Temple, 6. -
Travailleurs du Bois et du Bâtiment, soit: Maçons, Manoeuvres, Terrassiers, Tailleurs de Pierre, Plâtriers, Peintres, Sculpteurs, Mouleurs, Charpentiers, Menuisiers, Ebénistes, Machinistes, Ferblantiers, Plombiers, Appareilleurs, Couvreurs, Vitriers, Electriciens, Ramoneurs et similaires -
[titre]
Camarade, assiste aux réunions d'information. Lis les affiches, les tracts, les journaux ouvriers. Réponds immédiatement à l'appel de ton syndicat".

Fédération des ouvriers sur bois et du bâtiment (FOBB)

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