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Notice d'autorité- Personne
- 1904-1974
Militant socialiste originaire de la vallée de Joux (VD), il se fixe à Genève en 1927, où il trouve un emploi dans l'horlogerie. Membre de la FOHM, il en deviendra président. Pendant les années 30, il préside le Comité des chômeurs et participe activement aux mobilisations contre les évacuations de locataires. Il est élu député (1933), avant d'accéder au Conseil municipal de la Ville en 1935. Privé de son mandat en 1941, en même temps que d'autres élus nicolistes, il participe à la fondation du Parti du Travail (1944), et collabore à la rédaction de la Voix ouvrière. Il n'est cependant pas élu au Grand Conseil en 1945, suite à une consigne donnée par les ex-communistes de biffer les ex-nicolistes. Il quittera le Parti du Travail pour fonder une éphémère Union socialiste avec François Graisier, en 1950, avant d'adhérer au Parti socialiste genevois, en 1951. Depuis 1957, il siège sans discontinuer au Grand Conseil, dont il est président en 1973. Dès 1959, il est rédacteur au Peuple-La Sentinelle, avant de devenir secrétaire cantonal (1960-1966), puis président du Parti socialiste genevois (Jean Batou, Quand l'esprit de Genève s'embrase, 2012, p. 441).
- Personne
- 1916-1987
Willy Donzé est né le 4 avril 1916 dans une famille protestante de La Chaux-de-Fonds, où il effectue sa scolarité ainsi qu’une maturité commerciale. A Genève, il dirige les éditions Labor et Fides de 1956 à 1965. Il épouse Charlotte Marion en secondes noces. En 1954, il adhère au Parti socialiste et assume rapidement des mandats politiques. Député au Grand Conseil de 1957 à 1965, il est également conseiller administratif de la Ville de Genève chargé du département des constructions et de la voirie entre 1963 et 1965. Cette même année, il est élu conseiller d'État en charge du département de la prévoyance sociale et de la santé. Après plusieurs mandats, il démissionne de sa fonction en 1980, mais reste actif en tant que conseiller aux États (1976-1983). Parmi ses réalisations politiques de socialiste humaniste et chrétien, on note principalement une loi sur l'aide à la vieillesse, une loi sur l'exercice des professions de la santé ainsi que la mise en place d'un plan hospitalier et de l'assurance maladie obligatoire. Il est également membre de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe de 1977 à 1982. Il décède à Genève le 17 septembre 1987.