Zone d'identification
Type d'entité
Personne
Forme autorisée du nom
Rauber, André
Forme(s) parallèle(s) du nom
Forme(s) du nom normalisée(s) selon d'autres conventions
Autre(s) forme(s) du nom
Numéro d'immatriculation des collectivités
Zone de description
Dates d'existence
1941-2022
Historique
Né à Maur (Zurich) en 1941, André Rauber grandit à Genève près de la gare Cornavin (rue Montbrillant 42 bis).
Après avoir terminé sa scolarité obligatoire, il fréquente le Collège Moderne (1956-1957), puis effectue un apprentissage de libraire chez Naville à Genève (1957-1960). Entre septembre 1960 et mars 1961, il séjourne à Vienne où il travaille pour Globus Verlag, le conglomérat éditorial du parti communiste autrichien. De retour à Genève, il travaille à nouveau pour Naville pendant quelques mois.
Membre de la section genevoise des Avant-Coureurs, une organisation de jeunesse liée au Parti du travail, dès 1954, Rauber participe par ailleurs à la reformation de la Jeunesse libre genevoise en 1956, puis la préside entre 1967 et 1970. Il est également membre du secrétariat national de la Jeunesse libre.
Lors de la création de la succursale genevoise de l’agence de voyage Cosmos liée au Parti du travail en 1962 par François Dumartheray, Rauber est engagé comme agent de voyage. Il s’occupe également du Comité suisse pour les échanges internationaux de la jeunesse (CSEIJ), la “branche jeune” de Cosmos qui organise le déplacement des délégations suisses aux Festival mondiaux de la jeunesse.
Au cours d’un voyage en Yougoslavie en 1966, il fait la connaissance de sa première épouse, avec laquelle il se marie en 1968 et a une fille en 1971.
En juin 1970, il est nommé rédacteur au quotidien La Voix ouvrière (VO), auquel il collabore comme pigiste depuis deux ans. En 1971, il entre au Comité central du Parti suisse du travail. Il participe notamment aux activités de formation du parti.
Après sa séparation d’avec sa femme en 1973, il rencontre en 1974 Marguerite Schlechten, ethnologue, militante du Parti du travail à Fribourg, qu’il épousera en 1988.
En 1982, il devient rédacteur en chef de La Voix ouvrière, désormais hebdomadaire, poste qu’il occupe jusqu’en 1988. Il décide alors de se retirer pour des raisons de santé.
En 1983, il est élu au bureau politique du Parti suisse du travail, puis en 1984 au Secrétariat national, fonctions qu’il occupe jusqu’en 1988.
De 1988 à 1995, il séjourne successivement au Mali et au Niger avec Marguerite Schlechten Rauber, qui y travaille pour la Direction du Développement et de la Coopération (DDC). Il se consacre alors à la rédaction du premier volume de l’Histoire du mouvement communiste suisse qui paraîtra en 1997.
En 1995, André et Marguerite Rauber reviennent en Suisse et s’installe à Renens.
De 1996 à 2001, le couple séjourne à Madagascar où Margherite Schlechten Rauber accomplit de nouvelles missions pour la DDC tandis qu’André Rauber se consacre principalement à la rédaction du 2e volume de l’Histoire du mouvement communiste suisse publié en 2001.
Dès 2001, après leur retour à Renens, il poursuit ses activités d’historien et de conférencier. Il contribue notamment à Gauchebdo et à Vorwärts. En 2007, il publie Léon Nicole, le franc-tireur de la gauche suisse, 2007. Il rédige divers articles historiques en autres pour l’ouvrage collectif Histoire(s) de l’anticommunisme en Suisse en 2010 et pour les Cahiers d’histoire du mouvement ouvrier.