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Interview de François Duret, charpentier et entrepreneur (1ère partie/2)

Interview de François Duret, charpentier, par Christiane Wist (Durée totale de l'entretien : 00:55:09)
Période évoquée: 1870-1960

Aperçu des sujets traités dans l'interview (Parties 1/2 et 2/2) :
François Duret raconte à grands traits l'histoire de l'entreprise familiale de charpente. Charpentiers de père en fils, lui et son père se sont formés au métier par le biais du compagnonnage. Les sujets abordés vont des premières machines électriques à l'origine des différents bois. Il raconte quelques éléments sur le compagnonnage en France et en Allemagne pendant la période de la guerre. Il explique les différences de techniques entre les compagnons charpentiers français et allemands. L'observation et le commentaire de photographies forment la trame de cet entretien semi-dirigé; cette structure d'entretien représente environ les deux-tiers du temps d'enregistrement.

Sujets principaux - pointages temporels (1ère partie/2) :
00:00:00 Arrière-grand père suisse expatrié à l'époque des guerres de Napoléon en raison de l'absence de travail - Militaire en Italie, puis en Argentine, aussi comme militaire pour travailler dans les chemins de fer ;
00:01:30 Installation d'une menuiserie-charpente – marié à Villette – femme savoyarde, « mais à l'époque il n'y avait pas encore de frontières, on travaillait où on voulait » ;
00:02:00 Attiré par les machines électriques, s'installe près de la rivière l'Arve – remonte le pavillon monté pour l'exposition nationale ;
00:03:20 La mère faisait de la nourriture pour les compagnons  - Arrière-grand-père décédé des fièvres, le grand-père au pays pour reprendre l'entreprise – réformé du service militaire après une blessure à l’œil;
00:05:00 1928, les premières machines fonctionnant à l'électricité : la scie à ruban, la raboteuse, la dégauchisseuse, la perceuse, une petite machine de charpente – la scierie fonctionnant avec la traction hydraulique, difficulté car l'Arve est une rivière très irrégulière - Livraison avec chevaux prêtés par des paysans;
00:07:50 Abandon de la scierie notamment pour des questions de transport, et du fait que tous les villages en disposaient d'une ;
00:09:00 Origine du bois - rayon de 30 km, transportable par chevaux, notamment en France, avant 1914 pratiquement pas de frontières - chêne ou hêtre ;
00:10:50 L'ancien pont suspendu du Pont de la Caille, refait à plusieurs reprise ;
[suivent une série de commentaires sur des photos]
00:12:00 1934-1936 apprentissage en Allemagne - costume des charpentiers allemands sur la photo - puis employé comme technicien ;
00:12:46 Participation à la construction du vélodrome d'hiver en 1936 – ossature bois;
00:13:20 Commentaire d'une photo du coffrage du Pont de Vessy ;
00:14:00 Arrêté en Allemagne en 1935, seul étranger dans une ville de 3000 personnes ;
00:14:50 Construction du manège Favre à Merlinges, pour un colonel de cavalerie ;
00:15:40 Surélévation des halles de Rive – démolies après avoir été restaurées ;
00:16:40 Démolition de la gare Cornavin ;
00:17:00 Exposition nationale de Zurich en 1939, construction de pilotis pour stabiliser les constructions; Lausanne pendant la guerre ;
00:17:50 Village dans le sud de l'Allemagne ;
00:18:30 Construction du Port Franc ;
00:19:00 Guillon, examinateur pour une école de charpente à Genève, le père de François Duret y a aussi travaillé ;
00:19:52 Bâtiment à la clinique Bel-Air ; le pavillon pour « l'admission des femmes tranquilles » ;
00:20:30 Transformation du restaurant de la grand-mère ;
00:21:00 Origine du bois pendant l'entre-deux-guerre, 30km le rayon. Bois suisse : depuis le Jura, la Gruyère (les sapins), le chêne importé depuis la France et l'Allemagne pour des raisons de qualité – bois exotiques pour les bateaux, puis après la guerre aussi dans le bâtiment – La Suisse était un consommateur moyen de bois, contrairement aux pays touchés par la Grande Guerre ;
00:23:54 Pas connu son grand-père - rentré à 40 ans pour fonder une famille ;
00:24:42 « Fils unique » (quatre sœurs) - faire charpentier par tradition, depuis quatre générations ;
00:25:50 formation aux Arts et Métiers, puis a été faire un tour « comme c'est d'usage » - Lors de voyages en France a rencontré les compagnons, notamment Guillon, son maître ;
00:26:57 [Interruption d'enregistrement];
00:27:28 [fin de l'interruption] Construction d'un hangar pour la Croix-Rouge suisse pendant la guerre en association avec Casaï et Verdel, près du Bois-des-Frères ;
[Interruption, autre enregistrement] ;
00:27:50 Cours à «L'Ecole pratique de stéréotomie appliquée à la construction », dans les années 1898-1899 chez P. F. Guillon fils, à Romanèche Torrens ;
00:28:55 Suite au décès de son grand-père, le père est revenu - régulièrement des visites de compagnons qui venaient à l'embauche ;
00:29:41 : Parcours : école primaire à Genève, Ecole professionnelle, une année aux Arts et Métiers, une année à Zurich pour un stage préparatoire pour le Technikum Winterthur – Allemagne, connaissance des compagnons allemands – commentaire des photos en costume de compagnon, avec sa canne, une pièce de bois sculptée que chaque compagnon se fabrique ;

Collège du Travail, Genève; producteur/trice

Dossiers biographiques (XIXe et XXe siècles)

Informations biographiques sur plusieurs centaines de figures du mouvement ouvrier suisse (ou de passage en Suisse), réunies par Marc Vuilleumier lors de recherches en archives, de documents collectés, de coupures de presse et de notes éparses.

Un premier ensemble, qui contenait les résultats d'un dépouillement systématique des Archives fédérales suisses (surtout des notes manuscrites et transcriptions de documents originaux), a été éliminé (la liste des noms avec références archivistiques et notes éventuelles se trouve en pièce jointe). Ont été conservés, en guise d'échantillons et d'exemples, quelques dossiers divers (MVU-G-005/1 à 3) ainsi que ceux de Carlo Terzaghi (/4) et Luigi Lucheni(/5).
Le deuxième regroupe des notes biographiques classées par ordre alphabétique (G-005/6 à 25), des informations en vrac pour les années 1880 à 1914 (/26) ainsi que quelques personnalités: Frans Masereel (/27), Panaït Istrati (/28), Joseph Conrad (/29) .
Le troisième comprend une autre série de notes biographiques classée par ordre alphabétique (G-005/30 à 33).
Enfin, le quatrième ensemble se constitue de dossiers concernant les personnes suivantes : Fritz Brupbacher (34) ; Barbès, Barni, Beyer, Brunnemann, Bureau (35) ; Cernuski, Challemel, Grégoire Champseix et l’Espèrance, Charnal (36) ; Henri Dameth (37) ; Auguste Dide (38) ; Elie Ducommun (39) ; Karl D’Ester, Marc Dufraisse, Pascal Duprat, Ferdinand Flocon, [François] Franzoni, Jean-Étienne Gallois, Ivan Golovine, Jean-Baptiste Grinand, François-Élysée Guyon (40) ; Georg Herveg, Moses Hess, Constant Hilby (41) ; Dora D’Istria, Louis Jousserandot, Charles Guillaume Kopp et Charles [Ernest?] Kopp, Alexandra Laya, Jakob Schabelitz, Leopoldo Spini, J.D.H. Temme (42) ; Théophile Thoré (43).

Disques 78 t

Disques avec musique et chants ouvriers, e.a Deutscher Arbeiter-Sängerbund, Ensemble de chant de l'Armée Rouge; certains édités par les Editions sociales internationales (voir liste en annexe).

Fonds du Comité d'aide aux réfugiés espagnols

  • CH-001784-0 ARE
  • Fonds
  • 1937 - 2006

Statuts, comptabilité, correspondance, rapports annuels du Comité; documentation et photographies sur la foyer Pablo Casals, Montauban; brochures et documention sur la situation en Espagne.

Comité d'aide aux réfugiés espagnols